Perplexerie est un néologisme qu'aucun internaute n'a encore utilisé pour communiquer mais c'est surtout une expression qui résume fort bien en français un endroit spécifique où l'on consacre une certaine partie de son temps à accueilir des personnes perplexes comme une infirmerie reçoit accueille et essaie d'améliorer malades ou blessés mais par ailleurs elle se veut un organisme de recherches qui collectionnent toutes les situations de perplexité petites ou grandes et cela non pas tant pour exposer des solutions toutes faites mais pour ébaucher des hypothéses heuristiques pour que l'intéressé lui-même puisse surmonter ses perplexités en prenant connaissance des mutiples perpléxités rassemblés dans ce site avec des mots clés simplement regroupés dans vingt six ensembles autour des 26 lettres de l'alphabet ce qui demande à l'internaute de surfer d'une lettre à l'autre mais a l'avantage classés alpabétiquement chaque lettre de l'alphabet pour éviter des recherches par leiens hypertexte trop nombreux qui entraient d'importantes lenteurs pour ceux qui ne bénéficient encore du haut débit Enfin et peut-^tre le plus important est notre souhait que des internautes à la lecture de nos perplexités étalées ainsi sans cergogne sur le web puisse nous suggérer telle ou telle solution uniquement pour le moment en ous contactant par e-mail à perplexeris qui vous renverra à dr.bonhomme@free.fr ce qui correspond à un neuropsychiatre par ailleurs psychanalyste et légiste mais qui est maintenant à la retraite au cours de laquelle il s'occupe essentiellement comme xpert documenteur de l'associattion loi 1901 Perplexités 2000 (l'année des la fondation de cette association et qui était aussi l'année du départ à la retraite du médecin un certain 1er Avril...) Mai ce même médecin avait fondé pendant son exercice professionnel de quarante ans à Toulon deux autres associations l'une ene 1971 intitulées Praxis de Pychologies Différentielles (sans oublier pour autant les aspects Physiologieques d'un certain nombre de différences) l'autre en 1979 intitulées Ecologiques Systémiques (qui ne se veut pas du tout "écologiste"mais éco-logique ce qui est encore confirmé par le qualificatif de systémique qui est presque l'antonyme de systématique ,systéme au sens de la Théorie des sytémes. il est évident sue ces trois associations sont aussi bien l'une que l'autre objet et sujet de beaucoup plus de perplexités que de certitudes tant et si bien qu'elles sont regroupés dans un même Siege Social au Panoramic A (au nom prédestiné) 275 rue Président Robert Schuman 83000 Toulon avec un téléphoe portable 06 09 06 69 67 , un fax 04 94 03 19 65 et bien sû le site internet de Preplexeries où vous vous trouvez actuellement

Il s'agit d'un site qui se veut spartiate et qui souhaite le rester . Les recherches se font au niveau des 26 pages de l'alphabet avec pour le moment trés peu de liens hypertexte mais cela évite en pratique de nombreux ralentissement dans la consultation puisque l'on peut passer trés rapidement d'une page à une autre au gré de sa propre fantaisie. On ne veut pas penser à votre place et vous ménerz vos investgationsà à votre convenance. Les échanges interactifs ne sont prévus que sur e-mail ou téléphone GSM mais nous tenons à signaler aux internaiutes proches de toulon que toutes les deux semaines le mardi de 19H30 à 21H 30 il y a au siége social des perplexes réunions mais aussi on peut organiser des perples rencontres d'une journée mais aussi des perplexes séjours aux Deux Alpes tout cela fonctionnant dans le cadre des réglementations des associations loi 1901 c'est à dire strictement prix coûtant.


AVANT PROPOS

Le texte entier des perplexes concepts est devenu un texte unique dans lequel on peut naviguer à sa guise en fonction du mot clef que l’on choisit On a maintenu la présentation alphabétique mais elle est bien trop arbitraire pour être  vraiment utile et il est bien préférable d’utiliser tout simplement les immenses possibilités de l’informatique pour la recherche d’un mot-clé avec ses fréquentes occurrences dans des sujets les plus divers  et cela dans un texte réunifié,qui de ce fait n’est plus fragmenté artificiellement sur un mode alphabétique contraignant Ces perplexités conceptuelles n’ont pas de prétentions particulières si ce n’est de favoriser l’instauration d’une perplexité de bon aloi au niveau des lecteurs éventuels qu’ils soient professionnels ou amateurs Elles sont celles d’un praticien surmené essentiellement préoccupé d’améliorer les souffrances et les perplexités des personnes qui lui ont fait confiance pendant un demi siècle (très souvent sur le long terme) tant et si bien qu’elles  ont été notées à la volée et cela après qu’un inconnu (peut-être un patient ou un ami reconnaissant) m’ait fait cadeau, lors de leur parution, des dix neufs Cahiers de Paul Valéry, (photocopie simple des originaux ). Par rapport à cet exemple illustre qui a toujours été un modèle pour moi et qui m’a été d’une très grande utilité dans ma pratique médicale, leur seul avantage est de ne pas avoir été écrites à la main mais recueillies par un ordinateur au moyen du clavier puis de plus en plus souvent par un logiciel de reconnaissance vocale qui permet de mieux se concentrer sur sa pensée mais qui a pu favoriser un style un peu hermétique qui se dissipe souvent à une relecture mais il est évident que si tel n’est pas le cas mon e-mail est à votre disposition dr.bonhomme@free.fr et même mon téléphone portable toujours ouvert 06 09 06 69 67

La présentation alphabétique, sous la forme d’un espèce de dictionnaire a été néanmoins maintenue car cela se veut des conceptions éparpillées, non systématiques, non ordonnées, non organisables en quelques systèmes de  pensée que ce soit  mais par contre le rassemblement de ces perplexes concepts tentent d’ être vraiment systémique (à défaut d’être systématique) Ce distinguo subtil, peut venir embrouiller la question et aggraver la perplexité mais qui dit systémique dit technique des systèmes complexes Je  sais bien les critiques que l’on peut faire à ce choix, critiques très bien exprimées .par cette citation de l'Express, du 21 novembre. 1977, p. 137) repéré par le grand Robert «Science? Philosophie? La systémique est avant tout une attitude. Un état d'esprit. Voire un art (...) "Un mot à la mode qui cache une grande impuissance", rétorquent les incrédules»

Vous allez être submergé  de triades les plus diverses tout au long de ces perplexes concepts mais ce sont des outils précieux pour éviter des faux problèmes binaires qui deviennent plus compréhensibles parce que plus concrets si l’on veut bien passer du 2 au 3 Exemple des pronoms personnels JE/TU/IL ou des verbes auxiliaires ETRE/AVOIR/FAIRE Ces structurations ternaires sont se simples outils qui m’ont beaucoup aidés dans ma pratique médicale. Par exemple : Tout enfant a droit à une alimentation variée avec des protéines des lipides et des glucides et de même sur le plan affectif , il faut qu’il ait  sa ration de paternité, sa ration de maternité et sa ration de fraternité en considérant à certains moments l’enfant comme ayant un peu plus que son âge (paternité) ou nettement moins que son age (maternité) ou enfin l’enfant a le même âge que l’adulte, que les deux fassent semblant d’avoir trois ans comme l’enfant, ou trente ans comme l’adulte  

Voilà quelques clés pour vous permettre de mieux surfer sur ces perplexes concepts, malgré leur grande disparité qui n’est en fait que celle du quotidien Un peu de perplexité évite drames et erreurs regrettables

 

ACTION, ÉMOTION, INTELLECTION ou la TRIADE BASALE A.E.I., triade qui est la même que celle de la fratrie (avec l’aîné de l'ordre du FAIRE  unidimensionnel, unique, le second de l'ordre de L'AVOIR  bidimensionnel, le troisième de l'ordre de  L'ÊTRE tridimensionnel ) Au commencement est l'action, le verbe d’action, puis l’action, elle-même contrariée par la dure réalité, se transforme en émotion avec  le double mouvement simultané qui vous sort de vous-même, qui vous fait exister, et  dans le même mouvement  procure à la personne intéressée une énergie  d'origine externe qui est souvent perçue comme catastrophique mais qui peut aussi devenir  particulièrement bénéfique, si l'on arrive à bien la contrôler, à bien l'utiliser en l’intégrant intelligemment  dans une nouvelle action qui n'est pas simple réaction,  simple exaction mais  une véritable enaction au sens de VARELA ou plus simplement une véritable adaptation au sens de PIAGET, adaptation  qui n’intervient qu’au décours d'une assimilation préalable comportementale suivie par une  accommodation nécessaire au contact de la dure réalité. L'action se fait avoir par l'émotion, mais l'intellection permet de reprendre en main la situation  et cela par une constante et persistante néoténie, qui est la caractéristique fondamentale du genre humain, intellection étant pris avec le double sens volontaire et involontaire du mot intelligence : d’une part présence d'une connaissance particulièrement sage et savante mais aussi dans le sens d'une connivence :  clin d’œil, amour entre deux personnes, autrement dit le fameux accès au symbolique  de LACAN  après l’imaginaire de l'action à venir, on passe par le passé du réel, et on arrive enfin à être présent au présent du présent du symbolique, antithèse du  diabolique, simple rejet immunologique pour maintenir l'identité de la personne. Quand on affirme au commencement est le verbe, au commencement  est l’action, cela veut dire au commencement est l’avenir, le projet, l’espoir. Vivre, c’est espérer mais ce n’est pas faire n’importe quoi : c’est agir tout en conservant suffisamment de son identité et pour ce faire il y a tous les rejets immunologiques qui viennent d’emblée tempérer les projets un peu trop audacieux, favorisant par trop l’intrusion de l’inquiétante étrangeté de l’autre et c’est le monde de la psychose, qui ne sait même plus ce qui est réel et ce qui ne l’est pas, inquiétude qui ne devrait pas être structurelle( ce qu’elle sont dans la psychose) mais simplement conjoncturelle et qui par conséquent devrait normalement être régulée par la gestion normale des émotions mais si l’on n’accepte pas le jeu normal des émotions et si l’on ne sait pas les utiliser correctement sur le plan énergétique (vents et voiliers) et sur le plan cognitif, on s’enferme dans une mégalomanie méfiante, dans un auto-asile, qui est le contraire de l’auto-analyse du névrosé avec son indécision, sa procrastination, piétinement très présent et très persistant qui ne cesse que par un investissement amoureux qui vous extrait de l’angoisse ontique du « Qui suis-je ? » pour vous précipiter dans l’action avec son lot d’anxiétés bien connus mais qui à leur tour ne sont pas acceptées par les conduites d’évitement de la psychopathie sous toutes ses formes de l’anorexie mentale et existentielle à la ritualisation, aux addictions les plus diverses substantielles ou relationnelles. En dehors de la ligne du parti, de mon projet personnel pas de salut…..L’angoisse du névrosé banal (donc normal) est  la seule normale, c’est pénible mais tout au moins on ne se piège pas soi-même en prenant sa propre vie en otage, soit en s’enfermant dans le déni  de réalité, la surréalité ou sous réalité présence implicite d’une réalité sous-jacente et malfaisante du psychotique, soit en rigidifiant son comportement, en se réfugiant dans la perspective très étroite et unique d’une ligne de conduite intangible, sans autre réalité que celle-là. La triade AEI est aussi celle du TU IL JE mais aussi de l’avenir de l’action avec son extension assimilatrice triomphante maniaque mais aussi très rapidement  ses limitations immunologiques pouvant apparaître haineuses, mais qui sont cependant nécessaires pour préserver l’identité de la personne, puis ses dures accommodations très émotionnelles avec la dureté du réel qu’il faut connaître, reconnaître comme tel pour arriver à une certaine adaptation , équilibration très subjective , unique très précaire

 

ADOLESCENT (structurant) ADULTE (structuré) alors que l’ ENFANCE (structurable) est théoriquement l’instructuré, l’infans mais il n’est sûrement pas une simple pâte molle mais il est au contraire en fait très actif par lui-même  en constante recherche, à la découverte des structures existantes, si tant est qu’on lui favorise , qu’on lui permette ce contact avec les divers réels. L’enfance serait de l’ordre du IL, du besoin, de la faim de savoir, du cercle du réel de la sémification, de l’inquiétude psychotique L’adolescence serait de l’ordre du JEU du JE du tourbillon du désir de la personnification .L’adulte serait de l’ordre du TU linéaire, du paraître névrotique, de la chronation L’âgé retomberait comme il est classique de le dire en enfance avec ses besoins.

 

AFFECT (avoir) INTELLECT (être) De l’affect à l’intellect n’est qu’un titre raccrocheur, peut-être involontairement faux mais à mon avis très volontairement parce qu’utiliser les raccourcis intellect et affect dans l’esprit des européens humanistes (que nous somme encore) le terme d’intellect a toujours une valeur gnoséologique (relative à la théorie de la connaissance) : il marque la "faculté de connaître supérieure" en tant qu'on l'oppose à la sensation et à l'intuition» (Lalande). La partie raisonnable (de l'âme) est celle où est l'intellect, qui, comme un grand capitaine du haut d'un rempart, commande à ses soudards. Les vertus attribuées à l'intellect sont : sapience (sagesse), science, prudence, les arts, les connaissances des causes et les notices des principes .selon Ronsard  et Valéry d’abonder dans le même sens La partie raisonnable (de l'âme) est celle où est l'intellect, qui, comme un grand capitaine du haut d'un rempart, commande à ses soudards. Les vertus attribuées à l'intellect sont : sapience (sagesse), science, prudence, les arts, les connaissances des causes et les notices des principes. Or le déprimé est le premier à se lamenter qu’il n’y a plus personne au commande Et le terme affect est là aussi quelque chose de très particulier et fait référence à un  état affectif élémentaire. On classe les affects en intéressants, agréables, désagréables. Réaction (d'attention, de recherche, de fuite) à un affect. Affect perturbateur du sommeil. All. Affekt, spécialisé en 1895, Breuer et Freud). Psychan. «(...) tout état affectif, pénible ou agréable, vague ou qualifié, qu'il se présente sous la forme d'une décharge massive ou comme tonalité générale». «Selon Freud, toute pulsion s'exprime dans les deux registres de l'affect et de la représentation. L'affect est l'expression qualitative de la quantité d'énergie pulsionnelle et de ses variations» (Laplanche et Pontalis).:le commerçant, le conseiller en relation le spécialiste du marketing  a très nettement pris le pas sur l’homme de l’art qui comme toujours n’a su ou n’a pu protester. Le seul titre authentique pour le marketing  aurait du être Zoloft contre Prozac et le seul titre authentique pour l’homme de l’art aurait du être Dépression : Action, Affection, Intellection avec chaque fois le suffixe  -tion qui montre un phénomène dynamique en évolution et non pas une entité délibérément trop restreinte en ce qui concerne l’affect et une entité délibérément trop large en ce qui concerne l’intellect et c’est ce que représentait effectivement la flèche ascendante dans la tête  du logo utilisé pour signifier de l’affect à l’intellect. Tout concordait pour nous induire en erreur et l’on s’est laissé prendre au piège alors que l’on aurait du discuter des problèmes d’altération de la diminution relative de ses trois fonctions, de leur contagion mutuelle et peut-être du primum  movens de l’une ou de l’autre en fonction de la forme clinique (endogène ou pas par exemple) et des possibilités plus faciles ou non d’augmenter les aptitudes à l’action, de modifier les habitudes de l’affection ou de remettre en marche les circuits de l’intellection. une chose est certaine c’est que l’on devait être fatiguée par nos vies surchargées, nos voyages en avion avec lever tôt, personne n’a bronché malgré le malaise et moi-même je me suis tu sur ce sujet particulièrement complexe parce que tout ce que j’écris maintenant (c’est à dire le lendemain matin de la réunion scientifique sur Zoloft au Palais des Congrès de Paris) n’était pas encore très claire dans ma tête mais je vais aller tester cette théorisation en allant rapidement déjeuner avec mes collègues.  Au fond on pourrait tout aussi bien parler non pas simplement de l’affect à l’intellect mais tout aussi bien de l’intellect à l’affect d’autant que cette dyade (affect-intellect de Zoloft) délibérément orientée dans un seul sens est peut-être en fait une triade car dans le duo affectif-cognitif, on oublie régulièrement le conatif du faire et d’ailleurs ne pas oublier que «Selon Freud, toute pulsion (tout actant, tout actanciel ) s'exprime dans les deux registres de l'affect et de la représentation. L'affect est l'expression qualitative de la quantité d'énergie pulsionnelle et de ses variations». L’action ou plutôt l’enaction de Varela est ce qui permet le passage de l’affect à intellect. sans oublier l’ action , l’acte de l’action, la linéarité du faire. Au Congrès de Psychiatrie et de Neurologie de Langue Française de La Réunion de mai 98, tout de qui est dit ci-dessus pourrait être repris à propos du rapport de Neurologie d’Habib (Neurologie des émotions et de la motivation) émotions renvoyant bien sûr à l’affection et le très curieux terme de motivation certainement très connoté dans ce cas particulier d’anglicisme scientifique paraît devoir regrouper en un seul mot « valise » l’intellection et l’action un peu comme l’énaction de Varela

 

 

ACHRONIE qui devrait devenir normalement hyperchronie symbolique

 

ACHRONIE PSYCHOTIQUE s'exprime essentiellement par les mécanismes de défense mises en jeu contre cette achronie avec des répétitions ou des itérations incessantes et persistantes pendant des dizaines d'années O temps suspend ton vol et vous heures propices… La circularité entraîne un ronron qui est certes mortifère mais qui permet aussi le maintien d'un certain acquis Le temps circulaire  est le temps du IL, de la troisième personne, de ce dont on parle .Les Objets inanimés ont peut-être une âme mais une âme malgré tout très particulière . la répétition empêche que le passé trépasse, c'est le temps et la logique de la permanence de la relation d'objet, permane qui n'a peut-être jamais été vraiment acquise. En un sens l'achronie entraîne un mécanisme de défense hyperchronique avec mémorisation très précise et notamment très précisément datée, obsessionnelle L'achronie psychotique est de l'ordre du temps de l'avoir alors que l'uchronie psychopathique est de l'ordre du faire et tout particulièrement du faire advenir quelles que soient les conséquences alors que la personnalité névrotico nomale se contente d'une certaine anachronie avec censure et refoulement. Mais dés qu'il y a une certaine de forme de dyschronie cela entraînera automatiquement des pertubations au niveau des autres formes de chronies avec nombreuses interférences et possibilité d'apparition de vrais délires psychotiques ou de simples idées délirantes névrotiques ou de projets délirants   imaginaires psychopathiques;le délire avec ses multiples logiques n'est pas le monopole de la psychose. Le lobe préfrontale gravement lésé provoque un très importante diminution de l'empan temporel et favorise l'instauration d'une logique à très court terme qui est automatiquement, biologiquement compensé par une logique non plus de l'instant mais de l'éternité réalisé par la simple répétition de la même façon que l'on obtient un plan fixe au cinéma en répétant plus de vingt cinq fois par seconde la même image. Il y a diverses formes de temps, divers formants, divers formatages de temps ce qui est très compliqué mais cela se complique encore par l'instauration presque immédiate de mécanismes compensateurs qui viennent brouiller les cartes (symptômes primaires et symptômes secondaires)

 

AFFECTION, AMITIE, AMOUR L’affection est de l’ordre de l’avoir, du besoin, de l’échange duel, de la réciprocité, du rythme circulaire, du lien éthologique et très souvent de l’anachronisme du passé, de l’enfance et quand on n’en a plus besoin de la désaffection. L’amitié est de l’ordre de l’être, du désir, de l’échange pluriel, polyphile, du réseau « réticulaire » de l’hélice vitale , existentielle, de l’harmonie à étages consonants circulaire, du trépieds psychologique actuel qui permet de tenir debout contre vents et marées (on reconnaît ses amis dans le malheur) elle est présente mais aussi permanente et persistante. Quand elle est de haut niveau, elle est de l’ordre de la philochronie mais quand elle est de bas niveau au fond de l’entonnoir est de l’ordre de l’achronie psychotique avec une impatience haineuse désespérée : l’ami devient ennemi à travers le stade intermédiaire de l’hainamoration. L’amitié peut fort bien être sensuelle, érogène et même érotique et sexuelle pourvu que la fameuse réciprocité soit strictement respectée. L’amour est de l’ordre du faire (faire l’amour), de la demande, de la fusion, ennamoration ou ennamourement d’Alberoni avec tout ce que cela comporte de pathos (souffrance) de pathologie pour soi et pour autrui, de passion, de chemin de croix et c’est ce qui explique la peur d’aimer, l’évitement de la fusion amoureuse pour l’échange duel, de la réciprocité, du rythme circulaire, du lien éthologique et très souvent de l’anachronisme du passé, de l’enfance et quand on n’en a plus besoin de la désaffection  éthologique et très souvent de l’anachronisme du passé, de l’enfance. Aristote dans son étude de la philia, de l’amitié distingue trois  amitiés très différentes la vraie celle tridimensionnelle de la vertu (amitié amicale du sage, du philosophe, libertaire, symbolique) puis celle bidimensionnelle de l’utilité (affection du IL éthologique), et enfin celle unidimensionnelle du plaisir (amour du TU) de la demande d’une bonne heure (et non du bonheur de la bonne chance qui perdure et non d’un bon coup, d’une bonne « occase »  aboutissant uniquement à la petite mort de l’orgasme. Post coïtum, omne animal triste Voir aussi article amour/3

 

 

 

AIMANT AIMABLE AMANT Attraction et non distraction

 

ALIENATION (IL),d’un individu ALTERATION (TU) d’une personnalité, ALLIANCE  de personnes , de plusieurs JE intrapersonnels et interpersonnels

 

ALTRUISME ALTRISME ALTERITE ALTRISME de l’ordre du TU de la personnalité qui tue l’autre inquiétant au sens psychotique du terme d’une réalité affirmée ou plutôt imaginée et qui est bien sûr opposé à L’ALTRUISME de l’ordre de la personne fraternel de l’ordre du JE ou plutôt du NOUS alors que L’ALTERITE de l’ordre de l’individu est une constatation simplement objective des différences entre tout un chacun personne n’étant identiques. Première mention de la préférence nationale « Une vague de xénophobie souleva la France : il était inadmissible qu'on employât une main-d’œuvre italienne ou polonaise alors que les ouvriers de chez nous manquaient de travail ».S. DE BEAUVOIR, la Force de l'âge, IV. Xénophobie c’est au départ l’inquiétante étrangeté de l’autre qui a été bien étudié chez l’enfant et le naïf C’est aussi le chauvinisme : la famille et les familiers d’abord mais cela ne peut-être qu’un péché véniel et non mortel comme on veut bien nous le faire croire à moins que l’on décide que tous les phobiques sont des fascistes antisémites 1845, Bescherelle; de Sem, nom d'un des fils de Noé (Genèse, X, 11), qui, selon la Bible, vécut six cents ans et dont la postérité, avec celle de ses deux frères, Cham et Japhet, forma «tous les peuples de la terre». Abusivt. Israélite, juif. Adj. Avoir un type sémite, israélite. - REM. Les caractères attribués aux Sémites par Renan, et qui s'appliquaient surtout dans son esprit aux Arabes, ont été prêtés aux Juifs par les tenants de l'antisémitisme. Qui appartient à un groupe ethnique originaire d'Asie occidentale, dont les peuples parlèrent ou parlent des langues apparentées (sémitiques*). Les Arabes sont des Sémites. Il ne faut pas parler de races sémites, mais de langues sémites (- Racial, cit. 2). (...) il s'agit de l'éternelle lutte entre le sémitisme et l'aryen. Le sémitisme a dit dans le monde :  Je crois  (...) Le sémitisme a toujours mis un obstacle à la science (...) J. SOURY, cité par M. BARRèS, Mes cahiers, t. II, p. 118. Lorsque les Allemands tuaient les Juifs, tous les Allemands avaient bonne conscience, «ils tuaient pour se défendre». Les Juifs ne voulaient-ils pas exterminer ou soumettre le monde entier? Ou bien ne corrompaient-ils pas la santé, les vertus de la race aryenne, ce qui est une autre façon de tuer? IONESCO, Journal en miettes, 154. L'antisémitisme n'est pas d'origine allemande : il est russe, polonais, français. IONESCO, Journal en miettes, 1967, p. 155. Et a-contrario L'antisémitisme, c'est la mort (...) de la civilisation européenne. FRANCE, le Lys rouge, III, p. 37.L’aryen ne serait-il en fin de compte qu’un zététicien 1. Hist. philos. Qui cherche, qui examine (qualificatif donné aux philosophes sceptiques).- 2. (1872). Qui a pour objet une recherche .Hist. des mathématiques. Analyse zététique : nom donné par Viète à ce que l'on appelle aujourd'hui méthode analytique. ALTERITE de l’ordre du IL il existe effectivement des gens différents qui ne sont pas identiques à vous et d’ailleurs tout un chacun est différent de moi Philos. Fait d'être un autre, caractère de ce qui est autre. «L'amour ne détruit pas l'altérité» (G. Madiner, in Foulquié et Saint-Jean). Mais certains auteurs comme Barthes ont confondu altérité et altrisme 20 (...) la mythologie occidentale attribue au monde communiste l'altérité même d'une planète : l'U.R.S.S. est un monde intermédiaire entre la Terre et Mars .R. BARTHES, Mythologies, p. 42. 30 Car c'est l'un des traits constants de toute mythologie petite-bourgeoise, que cette impuissance à imaginer l'Autre. L'altérité est le concept le plus antipathique au «bon sens». R. BARTHES, Mythologies, p. 44.mais cela est aussi évoqué sur le plan groupal simple par un auteur aux idées assez différentes de celle de Barthes : Jacques LAURENT dans les Bêtises, p. 398 « Si le groupe se sent en état d'altérité par rapport à l'un de ses membres, il en fait sa victime ».. Et là aussi ce n’est pas de l’altérité c’est encore de l’altrisme et il faut absolument que ce mot se décide à être mieux connu pour éviter des bêtises et même des grosses bêtises (sic) Les gens seraient-ils en fin de compte plus bêtes que méchants On peut le souhaiter parce que l’on pourrait ainsi espérer qu’une thérapie cognitive (encore à inventer et qui devrait être une réalisation très vaste de type nettement sociatrique) lutterait contre l’intoxication, le terrorisme intellectuel très à la mode en tous temps en tous lieux et qui n’est dénoncé que quand cela est beaucoup trop tard car l’altrisme devient très vide altruicide génocide (trisomique 21), ethnicide  secticide (aussi virulent qu’un insecticide non écologique), specificide, confessionnicide, professionnicide, intellecticide comme POL POT et surtout linguicide comme les populations qui parle des langues sémites sémites qui ont peut-être en fin de compte qu’un caractère commun d’être tous des monothéistes qui veulent convertir de force les polythéistes en devenant ainsi des polytheicides ou des sanskriticides. Ne pas oublier l’essentiel les classistes et classiticides de la lutte des classes que l’on occulte systématiquement et pourtant dans ce siècle ils ont certainement été les champions toutes catégories pour le nombre de morts avec des préjugés scientistes, darwinnistes non pas biologiques (comme dans le nazisme) mais tout banalement sociologique et historique ce qu’exprime fort bien Stéphane Coutois à la page 820  de son pavé de 846 pages « La doctrine est devenue une idéologie criminogène par le simple fait de nier une donnée fondamentale, l’unité de ce que Robert Antelme appelle l’espèce humaine ou ce que le préambule de la Déclaration des droits de l’Homme de 1948 appelle la famille humaine. Les racines du marxisme-léninisme plongeraient-elles moins dans Marx que dans un darwinisme dévoyé, appliqué à la question sociale et aboutissant aux mêmes errements que dans la question raciale. Une chose est certaine : le crime contre l’humanité est le produit d’une idéologie qui réduit l’homme et l’humanité à une condition non universelle mais particulière : biologique/raciale ou socio-historique  Le mot d’altruisme n’a qu’un peu plus de cent cinquante ans puisque selon Lalande « ce terme aurait été créé  vers 1830,  par A. Comte (ou l'un de ses professeurs), d'abord didactique., répandu par Comte; de autrui, d'après le lat. alter «autre», et comme antonyme d’ égoïsme. Il y aurait l’altruisme (fraternité ou familiarité) primaire (celui qui résulte instinctivement des liens qui existent entre les êtres d’une même espèce mais aussi l’altruisme secondaire : celui qui résulte de la vénération et de l’abnégation individuelle. D’après le tableau du Catéchisme positiviste l’attachement (IL) la bonté (JE), la vénération (TU) Pourquoi ne pas proposer de la même façon altrisme  Pour les utilitariens, l'altruisme est l'amour d'autrui pour soi; pour les positivistes, c'est l'amour d'autrui pour autrui. GOBLOT, in LALANDE, Voc. de la philosophie, art. Altruisme. Il y a une ivresse d'altruisme qu'on peut étudier dans la Révolution française et dans l'Église primitive, et ces crises de fraternité répondent à un besoin aussi violent que la faim, la soif et l'amour.A. MAUROIS, les Discours du Dr O'Grady, IV, p. 42. Pourquoi les xénophiles seraient plus impartiaux que les chauvins pourquoi les sionistes seraient plus impartiaux que les antisémites et les sémites palestiniens ? « Soi-même comme un autre » de Paul Ricoeur  Merleau Ponty dans Prose du Monde (selon l’article d’altruisme dans l’E.U.) : Autrui confirme, garantit et le lien à l’Etre et la différence. Toutefois, précisément en raison de ce qu’est la parole expressive, pas plus qu’autrui n’est donné en entier, pas davantage il ne réduit l’opacité dernière du moi. Au contraire, par la lumière de la parole, chacun est remis à l’énigme qu’il demeure. « Le mystère d’autrui n’est pas autre chose que le mystère du moi. » Cela, seul autrui le révèle, le fonde, le justifie. Tout changement peut être vécu comme une altération après laquelle on se doit de se désaltérer « Voilà trois mois que je lis exclusivement de la métaphysique! Après tant d'abstractions, vous pouvez penser s'il m'a été doux de me désaltérer dans le réel ». Selon FLAUBERT, Correspondance, IV, p. 237. « Cette âme pleine de dons précieux, ces yeux où l'âme se désaltère comme à une vive source d'amour (...) selon BALZAC, Mémoires de deux jeunes mariées, Pl., t. I, p. 169. On devrait plutôt parler de désaltération, de quelque chose ou de quelqu’un qui guérit qui enlève l’altération dans le sens utilisé en psychologie ou en psychanalyse toutes techniques qui essaient de réparer de guérir les.  « altération du moi : ensemble des facteurs qui limitent les possibilités d'adaptation du moi » et qui ont bien sûr été provoqués par les autres et c’est dans ce sens là que l’on peut entendre l’ extrapunitivité de Sartre affirmant « l’enfer c’est les autres » dans Huis Clos alors qu’il est bien obligé de constater par ailleurs que l’existentialisme est un humanisme : « Pour obtenir une vérité quelconque sur moi, il faut que je passe par l’autre. L’autre est indispensable à mon existence, aussi bien d’ailleurs qu’à la connaissance que j’ai de moi » En fait tout cela renvoie à la réciprocité des consciences de Nédoncelle qui m’a toujours beaucoup agacé avec son panégyrique des dyades : « Même dépourvue de passion, la dyade n’accueille guère un nouveau moi, de façon à former une triade, qui formerait ensuite une tétrade et ainsi de suite. On ne constate pas davantage qu’une dyade s’unisse à une autre dyade Chacun de nous peut entrer dans la composition d’un certain nombre de dyades simultanées ou successives : toutefois la réciprocité des consciences est déjà si frêle en ses meilleurs moments qu’il serait utopique de croire à des unités supérieurs à l’ordre de la dyade » et pourtant la famille nucléaire ou élargie et toute autre forme de nous pluriel Sartre n’a pas dit l’enfer c’est l’autre, mais les autres…Selon Maurice Blondel dans Lalande : « L’altruisme De Comte est un mouvement centrifuge antonyme du mouvement centripète de l’égoïsme L’altruisme a sa source  dans la nature et son terme de déploiement dans la société et diffère donc radicalement de la charismatique charité qui elle ne se limite pas aux suggestions de la nature et à l’organisation positiviste des biens sociaux : elle dépasse l’ordre limité des de cette solidarité à la fois spontanée et raisonnée pour regarder les autres hommes per oculos dei, pour justifier le don infini de soi, pour ériger l'homme en Dieu, au lieu d' ériger  l’humanité en Dieu. En essayant de soumettre à son usage des termes, des sentiments des idées d’origine chrétienne, comme celui d’abnégation, Comte les a dénaturés et comme décapités » Selon Maurice Blondel dans la discussion de l’article Altruisme dans le Dictionnaire Lalande  à la page 41 de l’édition de 1951 « Altruisme, au sens d’Auguste Çomte s’oppose d’une part à égoïsme mais de l’autre il s’oppose aussi a charité A l’inverse des doctrines qui (comme celle de La Rochefoucauld) ramènent tous les ressorts de la vie affective au seul amour propre, l’altruisme estime qu’il y a un mouvement centrifuge aussi spontané que la tendance centripète. Sur ce fondement de nature, il fait reposer l’ordre social et moral, en complétant, en organisant la spontanéité de l’instinct par la réflexion et la science qui, par l’ordre et le progrès, promeuvent l’humanité jusqu’au culte religieux du grand être humain.   Mais précisément cet altruisme a sa source dans la nature et son terme de déploiement dans la société, il diffère radicalement de la charité qui, elle, ne se limite pas aux suggestions de la nature et à l’organisation positiviste des biens sociaux elle dépasse l’ordre limité de cette Solidarité à la fois spontanée et raisonnée, pour regarder les autres hommes per ocuIos Dei (à travers les yeux de Dieu), pour justifier le don infini de soi, pour ériger Dieu en l’homme, au lieu d’ériger l’humanité en Dieu En essayant de soumettre à son  usage des termes, des sentiments, des idées d’origine chrétienne, comme celui d’abnégation, Auguste Comte les a dénaturés et comme décapités ».et Anatole France a eu l’occasion d’exprimer a-contrario au niveau formel cette différence par une espèce de surenchère quand il parle de « Cette charité froide qu’on nomme l’altruisme » et Marie Bonaparte : « Si l’altruisme nous plaît tant, c’est qu’aucune qualité humaine ne fait de telles promesses à notre égoïsme » C’est per ocuIos Dei que le pape Jean Paul II a pardonné à son turc et les trappistes algériens ou leurs frères à leurs égorgeurs  C’est l’alternance, l’alternative sinusoïdale qui est le fondement de toute existence matérielle, biologiques psychologique, sociologique. Selon Madinier dans Conscience et Amour 96 97 : « L’amour ne détruit pas l’altérité, il l’intensifie au contraire mais en la transformant L’amour implique une certaine altérité non pas une altérité de l’ordre du lui qui est exclusion mais une altérité de l’ordre du toi qui est réciprocité de présence » A mon avis c’est plutôt l’altruisme du NOUS fraternel du jeu de plusieurs JE car comme le dit Dufrenne : « une secrète parenté se révèle dans l’altérité » Altérité : Caractère de ce qui est autre ; s’oppose à identité. L’altérité est de deux sortes (comme le non-moi). Il y a celle de l’objet qui, dans la connaissance et l’action, est l’autre du sujet. Il y a celle d’autrui qui est également l’autre du sujet, non comme objet, mais comme autre sujet, comme autre moi. De leur côté, les logiciens parlent d’une relation d’altérité, laquelle nie que deux termes soient identiques. Identité et altérité sont alors posées comme exclusives l’une de l’autre. Cette exclusion mutuelle ne vaut que pour l’abstrait. Dans le concret, Platon l’a souligné, les choses sont mêmes et autres ; il y a inclusion réciproque de l’altérité et de l’identité. La différence ne fait jamais différer totalement ; la ressemblance ne fait jamais ressembler totalement. Les réalités sont des mélanges, des mixtes de «même» et d’«autre». C’est pourquoi elles peuvent être déterminées et appartenir, comme déterminations distinctes, complémentaires, à un même système de déterminations. Si l’identité était pure, tout serait indistinct, ou plutôt il n’y aurait pas de tout (le tout est l’unité d’une pluralité). Si l’altérité était pure, tout serait dissocié, dispersé, séparé : la multiplicité ne serait pas plusieurs, car rien ne ferait nombre avec rien. La thèse platonicienne est ainsi confirmée : altérité et identité sont des termes relatifs ; elles entrent en composition (selon des proportions diverses) pour qu’il y ait un tout, des « touts », un monde différencié, un univers. L’opposition manichéenne de Sartre est caricaturale qui s’étonne de l’existence d’une chaise et dés lors on peut effectivement quand un voyeur nous transforme en objet dans la mesure où le sujet vu ne sait pas qu’il l’est et j’ai eu l’occasion de rappeler sur la plage artificielle que je préférais la formulation du psychanalyste Angelo Hesnard dont la maison était encore il y a quelques années au dessus de nos têtes qui parlait de relations intersubjectives et qui a écrit un livre sur la psychanalyse du lien interhumain. L’altération a toujours un sens péjoratif mais devenir autre, n’est ce pas essayer de le comprendre par une altération passagère et volontaire. Le jeudi 31 août 2000 à la maison du patrimoine on parlera des formes élémentaires de l’altruisme autrement dit du minimum d'altruisme qui est nécessaire dans la vie quotidienne et je me demande bien ce qu’il va en sortir. Je suis théoriquement amené à remplacer pour une fois Guillermou mais ce qui me géne ce n’est pas la notion d’altruisme mais le qualificatif élémentaires qui peut être L’essentiel le basal ou le minimum et même parfois l’évidence évidente mais tout cela me laisse très perplexe et je resterais moi-même  Besoin élémentaire. Soins, précautions élémentaires. - La plus élémentaire des politesses voulait que... Manquer de la plus élémentaire discrétion (cit. 11). MARTIN DU GARD, Jean Barois, III, La fêlure, IJ'ai eu la douleur de perdre, à votre sujet, bien des illusions déjà. Mais je ne croyais pas qu'il me faudrait un jour vous rappeler à votre plus  élémentaire  dignité d'homme. Pour J. PAULHAN, les Fleurs de Tarbes, p. 84.Mais le critique, qui pense le voir à tout instant, c'est à la condition de négliger les précautions élémentaires que prend, en pareil cas, un observateur scrupuleux .Elémentaire c’est aussi ce qui est Très simple, facile. C'est élémentaire, vous ne pouvez pas ne pas comprendre. L'explication était élémentaire et évidente. - En interj. «Élémentaire, mon cher Watson» : évident (formule de Sherlock Holmes présentant une de ses fameuses déductions).

 

AISANCE BEAUTE HARMONIE(...) l'âme de l'homme imagine plus facilement et plus volontiers la beauté, l'aisance et l'harmonie que le désordre et le péché qui partout ternissent, avilissent, tachent et déchirent ce monde (...) GIDE, la Symphonie pastorale, 27 févr., p. 36. Séquence antidromique 1/2/3 Aisance du faire mélodique à venir, Beauté de l’avoir rythmique du passé Harmonie de l’être présent au présent du présent

 

ALIENATION (IL),d'un individu ALTERATION (TU) d'une personnalité, ALLIANCE  de personnes , de plusieurs JE intrapersonnels et interpersonnels

 

ALTRUISME ALTERITE ALTRISME de l'ordre du TU de la personnalité qui tue l'autre inquiétant au sens psychotique du terme d'une réalité affirmée ou plutôt imaginée et qui est bien sûr opposé à L'ALTRUISME de l'ordre de la personne fraternel de l'ordre du JE ou plutôt du NOUS alors que L'ALTERITE de l'ordre de l'individu est une constatation simplement objective des différences entre tout un chacun personne n'étant identiques. Première mention de la préférence nationale « Une vague de xénophobie souleva la France : il était inadmissible qu'on employât une main-d'œuvre italienne ou polonaise alors que les ouvriers de chez nous manquaient de travail ».S. DE BEAUVOIR, la Force de l'âge, IV. Xénophobie c'est au départ l'inquiétante étrangeté de l'autre qui a été bien étudié chez l'enfant et le naïf C'est aussi le chauvinisme : la famille et les familiers d'abord mais cela ne peut-être qu'un péché véniel et non mortel comme on veut bien nous le faire croire à moins que l'on décide que tous les phobiques sont des fascistes antisémites 1845, Bescherelle; de Sem, nom d'un des fils de Noé (Genèse, X, 11), qui, selon la Bible, vécut six cents ans et dont la postérité, avec celle de ses deux frères, Cham et Japhet, forma «tous les peuples de la terre». Abusivt. Israélite, juif. Adj. Avoir un type sémite, israélite. - REM. Les caractères attribués aux Sémites par Renan, et qui s'appliquaient surtout dans son esprit aux Arabes, ont été prêtés aux Juifs par les tenants de l'antisémitisme. Qui appartient à un groupe ethnique originaire d'Asie occidentale, dont les peuples parlèrent ou parlent des langues apparentées (sémitiques*). Les Arabes sont des Sémites. Il ne faut pas parler de races sémites, mais de langues sémites (- Racial, cit. 2). (...) il s'agit de l'éternelle lutte entre le sémitisme et l'aryen. Le sémitisme a dit dans le monde :  Je crois  (...) Le sémitisme a toujours mis un obstacle à la science (...) J. SOURY, cité par M. BARRèS, Mes cahiers, t. II, p. 118. Lorsque les Allemands tuaient les Juifs, tous les Allemands avaient bonne conscience, «ils tuaient pour se défendre». Les Juifs ne voulaient-ils pas exterminer ou soumettre le monde entier? Ou bien ne corrompaient-ils pas la santé, les vertus de la race aryenne, ce qui est une autre façon de tuer? IONESCO, Journal en miettes, 154. L'antisémitisme n'est pas d'origine allemande : il est russe, polonais, français. IONESCO, Journal en miettes, 1967, p. 155. Et a-contrario L'antisémitisme, c'est la mort (...) de la civilisation européenne. FRANCE, le Lys rouge, III, p. 37.L'aryen ne serait-il en fin de compte qu'un zététicien 1. Hist. philos. Qui cherche, qui examine (qualificatif donné aux philosophes sceptiques).- 2. (1872). Qui a pour objet une recherche .Hist. des mathématiques. Analyse zététique : nom donné par Viète à ce que l'on appelle aujourd'hui méthode analytique. ALTERITE de l'ordre du IL il existe effectivement des gens différents qui ne sont pas identiques à vous et d'ailleurs tout un chacun est différent de moi Philos. Fait d'être un autre, caractère de ce qui est autre. «L'amour ne détruit pas l'altérité» (G. Madiner, in Foulquié et Saint-Jean). Mais certains auteurs comme Barthes ont confondu altérité et altrisme 20 (...) la mythologie occidentale attribue au monde communiste l'altérité même d'une planète : l'U.R.S.S. est un monde intermédiaire entre la Terre et Mars .R. Barthes, Mythologies, p. 42. 30 Car c'est l'un des traits constants de toute mythologie petite-bourgeoise, que cette impuissance à imaginer l'Autre. L'altérité est le concept le plus antipathique au «bon sens». R. BARTHES, Mythologies, p. 44.mais cela est aussi évoqué sur le plan groupal simple par un auteur aux idées assez différentes de celle de Barthes : Jacques LAURENT dans les Bêtises, p. 398 « Si le groupe se sent en état d'altérité par rapport à l'un de ses membres, il en fait sa victime ».. Et là aussi ce n'est pas de l'altérité c'est encore de l'altrisme et il faut absolument que ce mot se décide à être mieux connu pour éviter des bêtises et même des grosses bêtises (sic) Les gens seraient-ils en fin de compte plus bêtes que méchants On peut le souhaiter parce que l'on pourrait ainsi espérer qu'une thérapie cognitive (encore à inventer et qui devrait être une réalisation très vaste de type nettement sociatrique) lutterait contre l'intoxication, le terrorisme intellectuel très à la mode en tous temps en tous lieux et qui n'est dénoncé que quand cela est beaucoup trop tard car l'altrisme devient très vide altruicide génocide (trisomique 21), ethnicide  secticide (aussi virulent qu'un insecticide non écologique), specificide, confessionnicide, professionnicide, intellecticide comme POL POT et surtout linguicide comme les populations qui parle des langues sémites sémites qui ont peut-être en fin de compte qu'un caractère commun d'être tous des monothéistes qui veulent convertir de force les polythéistes en devenant ainsi des polytheicides ou des sanskriticides. Ne pas oublier l'essentiel les classistes et classiticides de la lutte des classes que l'on occulte systématiquement et pourtant dans ce siècle ils ont certainement été les champions toutes catégories pour le nombre de morts avec des préjugés scientistes, darwinnistes non pas biologiques (comme dans le nazisme) mais tout banalement sociologique et historique ce qu'exprime fort bien Stéphane Coutois à la page 820  de son pavé de 846 pages « La doctrine est devenue une idéologie criminogène par le simple fait de nier une donnée fondamentale, l'unité de ce que Robert Antelme appelle l'espèce humaine ou ce que le préambule de la Déclaration des droits de l'Homme de 1948 appelle la famille humaine. Les racines du marxisme-léninisme plongeraient-elles moins dans Marx que dans un darwinisme dévoyé, appliqué à la question sociale et aboutissant aux mêmes errements que dans la question raciale. Une chose est certaine : le crime contre l'humanité est le produit d'une idéologie qui réduit l'homme et l'humanité à une condition non universelle mais particulière : biologique/raciale ou socio-historique  Le mot d'altruisme n'a qu'un peu plus de cent cinquante ans puisque selon Lalande « ce terme aurait été créé  vers 1830,  par A. Comte (ou l'un de ses professeurs), d'abord didactique., répandu par Comte; de autrui, d'après le lat. alter «autre», et comme antonyme d' égoïsme. Il y aurait l'altruisme (fraternité ou familiarité) primaire (celui qui résulte instinctivement des liens qui existent entre les êtres d'une même espèce mais aussi l'altruisme secondaire : celui qui résulte de la vénération et de l'abnégation individuelle. D'après le tableau du Catéchisme positiviste l'attachement (IL) la bonté (JE), la vénération (TU) Pourquoi ne pas proposer de la même façon altrisme  Pour les utilitariens, l'altruisme est l'amour d'autrui pour soi; pour les positivistes, c'est l'amour d'autrui pour autrui. GOBLOT, in LALANDE, Voc. de la philosophie, art. Altruisme. Il y a une ivresse d'altruisme qu'on peut étudier dans la Révolution française et dans l'Église primitive, et ces crises de fraternité répondent à un besoin aussi violent que la faim, la soif et l'amour.A. MAUROIS, les Discours du Dr O'Grady, IV, p. 42. Pourquoi les xénophiles seraient plus impartiaux que les chauvins pourquoi les sionistes seraient plus impartiaux que les antisémites et les sémites palestiniens ? « Soi-même comme un autre » de Paul Ricoeur  Merleau Ponty dans Prose du Monde (selon l'article d'altruisme dans l'E.U.) : Autrui confirme, garantit et le lien à l'Etre et la différence. Toutefois, précisément en raison de ce qu'est la parole expressive, pas plus qu'autrui n'est donné en entier, pas davantage il ne réduit l'opacité dernière du moi. Au contraire, par la lumière de la parole, chacun est remis à l'énigme qu'il demeure. « Le mystère d'autrui n'est pas autre chose que le mystère du moi. » Cela, seul autrui le révèle, le fonde, le justifie. Tout changement peut être vécu comme une altération après laquelle on se doit de se désaltérer « Voilà trois mois que je lis exclusivement de la métaphysique! Après tant d'abstractions, vous pouvez penser s'il m'a été doux de me désaltérer dans le réel ». Selon FLAUBERT, Correspondance, IV, p. 237. « Cette âme pleine de dons précieux, ces yeux où l'âme se désaltère comme à une vive source d'amour (...) selon BALZAC, Mémoires de deux jeunes mariées, Pl., t. I, p. 169. On devrait plutôt parler de désaltération, de quelque chose ou de quelqu'un qui guérit qui enlève l'altération dans le sens utilisé en psychologie ou en psychanalyse toutes techniques qui essaient de réparer de guérir les.  « altération du moi : ensemble des facteurs qui limitent les possibilités d'adaptation du moi » et qui ont bien sûr été provoqués par les autres et c'est dans ce sens là que l'on peut entendre l' extrapunitivité de Sartre affirmant « l'enfer c'est les autres » dans Huis Clos alors qu'il est bien obligé de constater par ailleurs que l'existentialisme est un humanisme : « Pour obtenir une vérité quelconque sur moi, il faut que je passe par l'autre. L'autre est indispensable à mon existence, aussi bien d'ailleurs qu'à la connaissance que j'ai de moi » En fait tout cela renvoie à la réciprocité des consciences de Nédoncelle qui m'a toujours beaucoup agacé avec son panégyrique des dyades : « Même dépourvue de passion, la dyade n'accueille guère un nouveau moi, de façon à former une triade, qui formerait ensuite une tétrade et ainsi de suite. On ne constate pas davantage qu'une dyade s'unisse à une autre dyade Chacun de nous peut entrer dans la composition d'un certain nombre de dyades simultanées ou successives : toutefois la réciprocité des consciences est déjà si frêle en ses meilleurs moments qu'il serait utopique de croire à des unités supérieurs à l'ordre de la dyade » et pourtant la famille nucléaire ou élargie et toute autre forme de nous pluriel Sartre n'a pas dit l'enfer c'est l'autre, mais les autres…Selon Maurice Blondel dans Lalande : « L'altruisme De Comte est un mouvement centrifuge antonyme du mouvement centripète de l'égoïsme L'altruisme a sa source  dans la nature et son terme de déploiement dans la société et diffère donc radicalement de la charismatique charité qui elle ne se limite pas aux suggestions de la nature et à l'organisation positiviste des biens sociaux : elle dépasse l'ordre limité des de cette solidarité à la fois spontanée et raisonnée pour regarder les autres hommes per oculos dei, pour justifier le don infini de soi, pour ériger l'homme en Dieu, au lieu d' ériger  l'humanité en Dieu. En essayant de soumettre à son usage des termes, des sentiments des idées d'origine chrétienne, comme celui d'abnégation, Comte les a dénaturés et comme décapités » Selon Maurice Blondel dans la discussion de l'article Altruisme dans le Dictionnaire Lalande  à la page 41 de l'édition de 1951 « Altruisme, au sens d'Auguste Çomte s'oppose d'une part à égoïsme mais de l'autre il s'oppose aussi a charité A l'inverse des doctrines qui (comme celle de La Rochefoucauld) ramènent tous les ressorts de la vie affective au seul amour propre, l'altruisme estime qu'il y a un mouvement centrifuge aussi spontané que la tendance centripète. Sur ce fondement de nature, il fait reposer l'ordre social et moral, en complétant, en organisant la spontanéité de l'instinct par la réflexion et la science qui, par l'ordre et le progrès, promeuvent l'humanité jusqu'au culte religieux du grand être humain.   Mais précisément cet altruisme a sa source dans la nature et son terme de déploiement dans la société, il diffère radicalement de la charité qui, elle, ne se limite pas aux suggestions de la nature et à l'organisation positiviste des biens sociaux elle dépasse l'ordre limité de cette Solidarité à la fois spontanée et raisonnée, pour regarder les autres hommes per ocuIos Dei (à travers les yeux de Dieu), pour justifier le don infini de soi, pour ériger Dieu en l'homme, au lieu d'ériger l'humanité en Dieu En essayant de soumettre à son  usage des termes, des sentiments, des idées d'origine chrétienne, comme celui d'abnégation, Auguste Comte les a dénaturés et comme décapités ».et Anatole France a eu l'occasion d'exprimer a-contrario au niveau formel cette différence par une espèce de surenchère quand il parle de « Cette charité froide qu'on nomme l'altruisme » et Marie Bonaparte : « Si l'altruisme nous plaît tant, c'est qu'aucune qualité humaine ne fait de telles promesses à notre égoïsme » C'est per ocuIos Dei que le pape Jean Paul II a pardonné à son turc et les trappistes algériens ou leurs frères à leurs égorgeurs  C'est l'alternance, l'alternative sinusoïdale qui est le fondement de toute existence matérielle, biologiques psychologique, sociologique. Selon Madinier dans Conscience et Amour 96 97 : « L'amour ne détruit pas l'altérité, il l'intensifie au contraire mais en la transformant L'amour implique une certaine altérité non pas une altérité de l'ordre du lui qui est exclusion mais une altérité de l'ordre du toi qui est réciprocité de présence » A mon avis c'est plutôt l'altruisme du NOUS fraternel du jeu de plusieurs JE car comme le dit Dufrenne : « une secrète parenté se révèle dans l'altérité » Altérité : Caractère de ce qui est autre ; s'oppose à identité. L'altérité est de deux sortes (comme le non-moi). Il y a celle de l'objet qui, dans la connaissance et l'action, est l'autre du sujet. Il y a celle d'autrui qui est également l'autre du sujet, non comme objet, mais comme autre sujet, comme autre moi. De leur côté, les logiciens parlent d'une relation d'altérité, laquelle nie que deux termes soient identiques. Identité et altérité sont alors posées comme exclusives l'une de l'autre. Cette exclusion mutuelle ne vaut que pour l'abstrait. Dans le concret, Platon l'a souligné, les choses sont mêmes et autres ; il y a inclusion réciproque de l'altérité et de l'identité. La différence ne fait jamais différer totalement ; la ressemblance ne fait jamais ressembler totalement. Les réalités sont des mélanges, des mixtes de «même» et d'«autre». C'est pourquoi elles peuvent être déterminées et appartenir, comme déterminations distinctes, complémentaires, à un même système de déterminations. Si l'identité était pure, tout serait indistinct, ou plutôt il n'y aurait pas de tout (le tout est l'unité d'une pluralité). Si l'altérité était pure, tout serait dissocié, dispersé, séparé : la multiplicité ne serait pas plusieurs, car rien ne ferait nombre avec rien. La thèse platonicienne est ainsi confirmée : altérité et identité sont des termes relatifs ; elles entrent en composition (selon des proportions diverses) pour qu'il y ait un tout, des « touts », un monde différencié, un univers. L'opposition manichéenne de Sartre est caricaturale qui s'étonne de l'existence d'une chaise et dés lors on peut effectivement quand un voyeur nous transforme en objet dans la mesure où le sujet vu ne sait pas qu'il l'est et j'ai eu l'occasion de rappeler sur la plage artificielle que je préférais la formulation du psychanalyste Angelo Hesnard dont la maison était encore il y a quelques années au dessus de nos têtes qui parlait de relations intersubjectives et qui a écrit un livre sur la psychanalyse du lien interhumain. L'altération a toujours un sens péjoratif mais devenir autre, n'est ce pas essayer de le comprendre par une altération passagère et volontaire. Le jeudi 31 août 2000 à la maison du patrimoine on parlera des formes élémentaires de l'altruisme autrement dit du minimum d'altruisme qui est nécessaire dans la vie quotidienne et je me demande bien ce qu'il va en sortir. Je suis théoriquement amené à remplacer pour une fois Guillermou mais ce qui me géne ce n'est pas la notion d'altruisme mais le qualificatif élémentaires qui peut être L'essentiel le basal ou le minimum et même parfois l'évidence évidente mais tout cela me laisse très perplexe et je resterais moi-même  Besoin élémentaire. Soins, précautions élémentaires. - La plus élémentaire des politesses voulait que... Manquer de la plus élémentaire discrétion (cit. 11). MARTIN DU GARD, Jean Barois, III, La fêlure, IJ'ai eu la douleur de perdre, à votre sujet, bien des illusions déjà. Mais je ne croyais pas qu'il me faudrait un jour vous rappeler à votre plus  élémentaire  dignité d'homme. Pour J. PAULHAN, les Fleurs de Tarbes, p. 84.Mais le critique, qui pense le voir à tout instant, c'est à la condition de négliger les précautions élémentaires que prend, en pareil cas, un observateur scrupuleux .Elémentaire c'est aussi ce qui est Très simple, facile. C'est élémentaire, vous ne pouvez pas ne pas comprendre. L'explication était élémentaire et évidente. - En interj. «Élémentaire, mon cher Watson» : évident (formule de Sherlock Holmes présentant une de ses fameuses déductions).

 

 

AMOUR POLYPHILE non seulement avec une pluralité successive ou simultanée des partenaires mais surtout polymorphe en faisant de telle sorte que chaque amour comporte un tiers d’ AGAPE, de PHILOS et d’EROS , ou tout au moins un peu d’érotique, de philique et d’agapique. On peut envisager que l’ Agapé soit de l’ordre du 3, de la fraternité élargie, que « Philos » soit de l’ordre du 2, du IL impersonnel de la connaissance du réel et enfin qu’éros soit de l’ordre du 1, du tu de l’imaginaire de l’action fantasmatique du Tu qui tue avec ses flèches et qui fonce vers la petite mort , l’hainamoration. mais il y a une autre version plus vraisemblable avec le plaisir binaire et égalitaire, esthétique (à la Kierkegaard) du réel érotique, la joie ternaire et fraternelle du symbolique agapique un peu mystique mythique, cosmique, religieux (à la Kierkegaard) et enfin le bonheur unaire de tout un chacun avec sa propre philosophie qui est un discours, un cursus, plus ou moins éthique (à la Kierkegaard)  que l’on se tient au début ou en fin de vie avec bien souvent des variations énormes entre les deux discours avant et après le cursus plus  libertaire vraiment libre d’une existence qui est pour tout un chacun unique dans tous les sens du terme. Pas d'amour sans amour est une expression très intéressante car on peut la torturer dans tous les sens : pas d'amour sexuel ou physique sans amour psychique ou affectif, pas d'amour sans amitié, pas d'amour d'autrui sans amour de soi, pas d'amour de soi sans amour d'autrui comme l'exprime fort bien la sentence d'évangile aimer son prochain comme soi-même. La définition du Robert est d'ailleurs très intéressante de ce point de vue car elle est très générale disposition favorable de l'affectivité de la volonté envers ce qui peut paraître bon, ce qui est senti ou reconnue comme bon, comme objet de désir ou comme susceptible de satisfaire un besoin affectif, besoin diversifié selon l'objet qui inspire. L'amour appelle l’amour , comme la haine appelle la haine et c'est dans ce sens là que l'on peut dire que Dieu est amour, puisque tout est amour alors que le diable est haine. C'est la dialectique du même et de l'autre : l'amour est reconnaissance du même dans l'autre alors que la haine c’est ne voir que l'autre dans ce qui est pourtant un peu même  dans l’autre (opposition entre l'altruisme amoureux et l’altrisme haineux) L’amour (selon l’article de l’E .U.) comporte un triple devoir de procréation (IL), de jouissance (JE) et de chasteté ou au moins de fidélité (TU) bien souvent aussi contradictoires ou complémentaires que la liberté, l’égalité et la fraternité

 

AMOURS TRIADIQUES Selon Mario, grand spécialiste de l’érotisme pur et dur, dans le film Emmanuelle tiré du roman du même nom écrit par Emmanuelle Arsan : «  il faudrait mettre le couple hors-la-loi, y faire entrer de force une troisième personne » Toujours dans le même film, la femme archéologue Bee, autrement dit l’abeille, extrêmement traumatisée à dix ans d'avoir été soupçonnée d'avoir copié sur une camarade à l’occasion d’une dictée pour laquelle au contraire elle était très fière d’être arrivée toute seule à un sans faute, traumatisme tellement important qu’il l’avait, pour le restant de sa vie, définitivement endurcie du fait de l'introduction indue d'un tiers entre elle-même  et sa production, son œuvre autrement dit la performance de sa dictée, cette Bee donc, ainsi définie, déclare à Emmanuelle qui la vénère : «  Petite fille je ne t’aime pas mais pourtant je t’aime  bien et c'est pour cela que je ne veux pas te faire du mal ». Le fait d'avoir été prise pour quelqu’un d’autre qu’elle n'était pas, ne lui permettait plus d'accepter d’être estimée, appréciée par quelqu’un d’autre qu’elle même (comme cela se vérifie dans l’orgueil du timide qui a peur de ne pas être apprécié à sa juste valeur et récuse ainsi toute forme de reconnaissance purement vaniteuse). Bee ne pouvait plus dés lors mettre en acte la formulation classique selon laquelle « il faut aimer son prochain comme soi-même » , consigne qui bien loin de n’avoir qu’une connotation morale a une dénotation de nature strictement et préalablement psychologique : c’est  une simple constatation de fait qui veut que si l'on veut arriver à aimer, il faut commencer par s'aimer soi-même, autrement dit si l’on veut arriver à mieux vivre avec les autres, il faut non seulement se laisser aimé mais aussi se laisser aller à aimer tant et si bien que tout amour duel interpersonnel implique de chaque côté des deux partenaires un amour intrapersonnel authentique, ce qui ne fait plus une triade mais un véritable quatuor et l’on ne retrouve dés lors la triade que dans la mesure où le jeu des deux JE entraîne, s’il est vraiment réussi, la conception secondaire d’un tiers sous la forme d’un NOUS qu’il soit orgastique ou enfantin à moins qu’il ne s’agisse que d’une simple cohabitation, d’une coexistence ou même d’une cothérapie banale avec amélioration réciproque et peut-être même simple impression d’être moins seul… (Voir Autres/ Peur des..)

 

ANACHRONIE (Entaché d'anachronisme, qui confond des éléments d'époques différentes) = Jonction de la diachronie et de la synchronie comme le présent est la jonction du passé et de l’avenir dans le présent qui est forcément ambigu (Merleau-Ponty) puisqu’il est fait d’un peu d’avenir(signe indiquant la conduite à tenir, forcément linéaire, ligne de conduite) et de beaucoup de passé (les symptômes qui vous sont tombés sur la tête). La réunion symbolique des deux fragments de bâton rendent actuellement présent, représente un passé d’amitiés entre deux ancêtres et indiquent, imposent à leurs possesseurs respectifs d’être à leur tour particulièrement amicaux avec les descendants de leurs ancêtres Les relations incestueuses au sens large ou restreint sont structurellement et structuralement définies comme étant anachroniques : présence effective, contemporanéité malgré le décalage d’âge important chronologiquement ou socialement.

 

ANAGRAMME DIAGRAMME, « CATAGRAMME »

 

ANALOGIE ou analogue qui est la jonction du DIALOGUE et du CATALOGUE

 

ANALYSE (JE) = DIALYSE (IL) + CATALYSE (TU), autrement dit une dialyse catalysée par le transfert, ou bien une langue métabolisé en un discours qui parle vraiment au cœur et à l’entendement

 

ANASTROPHE « DIASTROPHE » CATASTROPHE

 

 ANGLES  DU TRIANGLE  qui sont chez LACAN, la connaissance, l’amour et la  haine peuvent être aussi conduire, séduire, détruire, avec notamment la classique conduite de séduction aboutissant à une destruction

 

ANGOISSE, ANXIETE, INQUIETUDE  (Voir aussi Peur et Stress)L’angoisse est de l’ordre du JE, l’anxiété du TU et l’inquiétude du IL : il y a quelque chose d’inquiétant Je m’angoisse, je suis angoissé parce que je ressens ton anxiété. Y-a-t-il quelque chose d’inquiétant, une agression, une accentuation, bref un stress en cours ou à venir ? Augmentation de la peur ou du stress en passant de l’inquiétude réceptive avec inhibition primaire de l’ordre du IL à l’anxiété qui est un essai de liquider l’inquiétude dans l’action, l’ agressivité et enfin l’angoisse qui est toujours existentielle Anxiété a le même radical qu'angoisse, et en diffère très peu. Cependant l'anxiété est moins vive et plus constante; c'est un état d'angoisse, mais un état affaibli. On ne vit pas dans l'angoisse, elle a trop de violence pour pouvoir durer; mais on vit dans l'anxiété.(LAFAYE, Dict. des synonymes, Transe, angoisse, anxiété). REM. Cette distinction est souvent démentie par l'usage effectif. Certains auteurs réservent à anxiété l'aspect psychique. Il faut par ailleurs souligner que l’inquiétude est une espèce de transe. L'anxiété (...) et l'angoisse (...) ces deux syndromes toujours associés, le premier représentant l'élément psychique, le second l'élément physique. L'anxiété va de l'inquiétude vague au sentiment de la mort imminente et de la mort vécue, l'angoisse consiste dans l'exagération de tous ces phénomènes constrictifs, spasmodiques (...) partie intégrante de l'émotivité. Jean DELAY, la Psycho-physiologie humaine, p. 27. A Clermont en 92 j’affirmais :« On peut adopter en fonction de sa personnalité de base ou de la situation du moment une attitude JE intrapersonnel, IL impersonnel et TU interpersonnel. JE débouchant sur l’angoisse, TU sur l’agressivité et IL sur l’inhibition du sensitif qui comme sa plante totem fait le mort en adoptant d’emblée un épuisement par assèchement et non pas par exténuement et cela entraîne le fait qu’il n’y a ni émission ni réception. Les trois orifices du triangle sont obturés, il n’y a plus possibilité d’interlocution et l’intralocution elle-même est réduite à sa plus simple expression (c’est le cas ou jamais de le dire), ce qui entraîne la Wahntimmung de Jaspers avec son ambiance déréelle ou tout simplement sa perplexité ce qui favorise bien sûr la sensitivité puis l’inhibition et l’on aboutit à une deuxième forme d’épuisement qui celle-ci n’est plus tactique mais qui est véritable. » Dans la sensitivité on peut passer directement de l’inquiétude inhibition à cause de l’important implexe qui vous met en transe dans une forme d’état zéro à la perplexité de l’angoisse du Je sans passer par un essai de s ‘en sortir par une sortie au niveau de l’anxiété J’aurais envie aujourd’hui de placer toujours l’angoisse existentielle normale ou pathologique au niveau du JE névrotique, de placer  l’inquiétude en IL avec l’inhibition du sensitif , authentique psychotique (un pas en avant suivi d’un pas en arrière avec en définitif un sur place tout à fait typique) et enfin de placer l’anxiété qui se transforme en agressivité , l’émotion qui se liquide dans une action linéaire libératrice pour le sujet authentique psychopathe car cette action est en fait vécue comme agressivité par son protagoniste qui devient dés lors un antagoniste. Il n’est pas inutile de préciser ce que je veux dire par angoisse existentielle normale ou pathologique : normale parce que l’existence aboutit inéluctablement quoique l’on fasse à la mort mais celle ci peut être déniée par des mécanismes de défense valorisant la libido par rapport à la destrudo comme dans l’hystérie ou  l’arrêt du devenir comme dans les TOC, ou bien encore par une réaction ascendante maniaque ou descendante dépressive dans les cas des personnalités cyclothymiques. Autrement dit l’angoisse existentielle est normale mais les réactions excessives pour lutter contre l’angoisse sur un mode névrotique (hystérique ou obsessionnel) ou dysthymiques (« Nous sommes tous des maniacodépressifs cycliques ou des névrotico-normaux ») peuvent la rendre pathologique, de même que l’inquiétude normale peut devenir inhibition, enfermement, rabâchage psychotique et l’anxiété peut se liquider en agressivité du faire tourné vers l’avenir alors que l’inquiétude est l’annulation d’une quiétude antérieure passée alors que l’angoisse est de l’ordre de l’instant et de l’éternité, suivant que l’on est au bas ou au haut de l’entonnoir.  Le terme d'inquiétude paraît être pour de nombreux psychiatres comme beaucoup trop faible pour définir le  malaise, le mal être du  malade mental  souffrant de psychose et l’intranquillité de Pessoa avec toutes les discussions que ce néologisme a entraîné  me paraît devoir être  et une heureuse alternatives et les professionnels de la maladie autrement dit les malades sont tout à fait de cet avis.

 

ANGOISSSE, ANXIETE, INQUIETUDE ou la triade de la peur ou du stress) En somme le mot peur, comme le mot de stress sont des mots « valise » bien pratiques, par leur apparente réalité , objectivité et même scientificité mais aussi très équivoque puisque ils renvoient aussi bien à l'inquiétude du psychotique, à l'anxiété du psychopathe et à l'angoisse du névrosé Il est évident qu’il est peu habituel de donner au mot inquiétude une signification aussi importante physiologique, neurologique, biologique de l'ordre du IL , de l’avoir incertain, de la circularité improbable, problématique, bref  d’un basal, d’un fondamental, d’un plancher auquel on ne peut même pas se fier, le passé étant généralement les ascendants…. L’anxiété est elle de l’ordre de l'avenir et pour éviter cette anxiété qui est insupportable par moment, on installe des mécanismes de défense de l'ordre de la toxicomanie de la rigidité du comportement avec une ligne de conduite sectaire addictive, anorexique et/ou boulimique, phobique et/ou obsessionnelle. Enfin, entre les deux  la véritable angoisse cosmique existentielle, banale au fond mais qui se cache derrière  les comportements névrotiques les plus divers les plus personnalisés, les perplexités, les complexités et même les complications réelles ou inventées, favorisées au moins avec une seule restriction il faut qu'elles soient quelque peu vraisemblables, présentables à l'entourage, sociologiquement et même politiquement  correctes avec un certain souci d'être présent au présent du présent, d'être présentables alors que le psychopathe au contraire affirme, décide unilatéralement de l'avenir, n'hésitant pas à être  même provocateur  et que le psychotique est obligé de continuellement d’avoir une conduite, des habitudes sur réelles sur réalisantes pour combler un déficit basal d’un vrai réel, vraiment fiable et il faut savoir respecter les radeaux de la Méduse ainsi construits à la hâte pour survivre malgré tout….je ne sais si le psychiatre  est effectivement un marchand de bonheur en essayant de diminuer les malchances de son patient mais en essayant aussi d'augmenter ses bonnes chances existentielles. Une première période de traitement véritable est suivi par une période de prévention, d’hygiène, d'amélioration des contre-performance comme le fait le médecin sportif, dépenses qui ne sont plus prises en compte plus remboursées par la sécurité sociale mais à la charge du client, de sa famille ou d'une association philanthrope ou ….misanthrope. Au cours de ma retraite j’abandonnerais bien sûr le premier stade et je me spécialiserai dans le second stade. Le psychiatre en exercice, se doit au moins d'être un  « rassureur »  en  essayant de comprendre tant bien que mal ce qu'on lui présente puis en expliquant le plus clairement possible ce qu’il a cru comprendre en insistant sur le fait qu'il ne s'agit que d'interprétations  temporaires que l’on propose à l’assentiment du patient et en essayant ainsi de prouver son efficacité au moins relative avec des changements suffisamment significatifs pour que l'on puisse parler d’un véritable passage d'une paranoïa à une métanoïa, avec une certaine métamorphose qui ne soit pas simplement verbiage et paraphrase, en prouvant ainsi qu'il peut arriver sinon à contrôler complètement la peur de son patient tout au moins à l'amoindrir, à l'aménager pour qu'elle soit plus supportable physiologiquement, psychologiquement et même sociologiquement pour le patient lui-même mais aussi pour son entourage. Psychotique insuffisance (ou excès) de IL avec nécessité incessante de centration sur le IL . Pathologie du IL Névrotique insuffisance (ou excès) de JE avec nécessité incessante de centration sur le JE. Pathologie du Moi Psychopathe insuffisance (ou excès) de TU avec nécessité incessante de centration sur le TU Pathologie du Surmoi, du surhomme. Peur du Monde impersonnel, très implicite de l’île du IL du Psychotique Peur d’autrui du TU qui tue du Psychopathe qui d’emblée provoque et contre attaque préventivement qui se dépêche de tuer pour éviter d’être tué, qui ne veut pas que ce soit le dit d’être ou même d’avoir l’air d’être apeuré, qui se dépeure en épurant tout ce qui n’est pas la ligne de conduite qu’il a mûrement choisi ou qui lui a été sournoisement insidieusement suggéré mais la liggne ainsi adoptée il s’y maintient explicitement contre vents et marées Peur du Jeu du JE avec la nécessité d’avoir le courage d’être Soi dont manque très et trop souvent le névrotique, perplexe inhibé en présence de sa personnalité plurielle avec des complexes antagonistes ( Jacques Salomé)

 

ANOREXIE MENTALE , EXISTENTIELLE, AFFECTIVE , COGNITIVE, CONATIVE L’anorexique tient bien au Lycée mais craque à l’université où il n’y a pas de cadrage suffisant

 

APERCEPTION L'ouvrage de Merleau-Ponty intitulée Phénoménologie de la perception est bien caractéristique de l'ambiguïté habituelle de ce philosophe. Il me semble que la Phénoménologie est en fait une pré-perception. On pourrait même éventuellement parler d'une aperception ( non pas au sens philosophique de ce terme qui en fait une perception au contraire réfléchie) mais au sens littéraire du terme tel qu'il est signalé en deuxième acception par le grand Robert et l'on devrait alors considérer dans aperception, la lettre A initiale comme étant un A privatif et il faudrait dès lors l' écrire a-perception.Cette pré-perception. serait en fait une perplexe perception ou plutôt une perplexe réception, réception qui se situerait avant la perception elle mène c'est-à-dire une réception ou une réceptivité au sens du docteur Vittoz  sans possibilité immédiate ou sans volonté immédiate (dans le cas de la classique réduction eidétique qui ne serait plus secodaire mais préalable,si tant est que cela puisse se concevoir), bref sans aucune interprétation noétique de quelque type que ce soit et cela au sens le plus fondamental du terme c'est-à-dire sans même pouvoir dire dans quelle catégorisation cet événement survient et s'il s'agit d'un symptome,d'un symbole ou d'un signe, l'organisme fonctionnant comme un récepteur banal (sii ce n’est qu’il serait polyvalent et non particulièrement dédié à tel ou tel signal) .S'il fallait m'algré tout choisir entre ces trois catégorisations je choisirai en fonction du contexte  la première celle du symptome brut, qui vous tombe sur la tête comme la tuile d'un toit par grand vent et qui vous laisse  pantois, ne sachant pas du tout ce qui vous arrive: un événement étonnant au sens fort du terme qui déclenche en vous non selement une grande perplexité mais une véritable sidération.Mais dans un contexte moins physique et plus psychologique une vague suggestion symbolique serit possible envisageable mais là aussi très vaguement avec beaucoup de perplexité. et toujours avec une grande perplexité.Par contre si l’on est un grand déliarnt l’évidence du signe maléfique envoyé par autrui ou le diable s’imposera très vite, beaucoup trop vite et l’on réagira immédiatement par un réflexe d’auto-défense souvent excessif comme le fait d’ailleurs l’organisme biologique comme dans l’hype-rthemie du tétanos qui le rend mortel A ce propos ine petite réflexion collattérale j’ai toujours éte frappé par l’absence de perplexité préalable de beaucou de mes confréres qui veulent à tout prix être plus savant que les autres comme l’exige d’ailleurs le comparatif docteur (plus savant que) tant et si bien que l’on prend l’habiude de transformer immédiatement le symptôme en un signe tant et de ce fait l’on en arrve à considérer ces deux termes comme des synonymes alors qu’entre les deux doit impérativement s’inscrire le temps du diagnostic au cours duquel on se demande si  ce symptôme est effectivement le sigen de tel syndrome ou même de telle maladie ou le symbole d’un mal-être  mais il faut bien reconnaitre que l’urgence vraie ou subjective (inquiétude du patient et de son entourage) est une très bonne circonstance atténuante, mais qui n’est pas du tout justifié dans de très nombreux autres cas et d’ailleurs d’une façon syxtématique ce trois catégorisations ne s’excluent pas mutuellement l’une l’autre dans la mesuer où tout événement qui advient doit être à la fois considéré comme symptôme de l’ordre de l’impersonnel du IL, symbole de l’ordre de l’intrapersonnel du JE et signe de l’ordre de l’intersonnel du TU qui peut bien sûr être telle ou telle courant d’air, pollen ou contamination par autrui etc, etc

 

 

APOCALYPSE (1160; du lat. ecclés. apocalypsis, grec apokalupsis «révélation», de apokaluptein «découvrir, dévoiler»). Avec cette étymologie trop souvent méconnue (même en décembre 1999), on peut qualifier d'apocalyptiques les expériences de Paul sur le chemin Damas , celles de Paul Valéry au cours de sa nuit de Génes, de Carl Gustave Jung pendant des années (de 1913 à 1918), de Nietzsche à Sils Maria et bien sûr toutes les expériences délirantes primaires que la psychothérapie attentive des schizophrènes (ou soi-disant tels) mettent à jour plus ou moins rapidement, parfois après des années d'entretien. Cela peut se retrouver aussi chez des gens parfaitement normaux à l'occasion d’une prise de conscience beaucoup plus éveillée, beaucoup plus consciente avec une distanciation suffisante, un humour de bonne qualité, même s'il agit parfois de révision déchirante : c'est peut-être tout simplement (après une assimilation trop extensive, trop exclusive, et par là même aussi trop intensive) une accommodation nécessaire à la complexité du réel avec refus de se contenter des explications classiques, nécessité de tenir compte de toutes les implications peu à peu découvertes, révélées, reconnues comme devant s’imposer entraînant  essais et même nécessités d'assumer, de transcender le plus grand nombre possible de ces perplexités ainsi mises à nu par une hypothèse que l'on souhaite devoir être heuristique et que l'on passera  le reste de sa vie à vérifier, à étayer et même à utiliser pour prouver sa validité pragmatique. On peut parler d’une crise relativement fréquente et banale du jeune adulte, qui se passe d’ailleurs relativement bien si elle survient uniquement après des études réussies et une insertion sociologique suffisamment bonne mais qui peut être catastrophique si elle survient un peu trop précocement avant ou pendant le baccalauréat par exemple ce qui arrive souvent chez des variétés précoces embarrassantes qui n'ont pas été traitées comme telles, qui ont été méconnues.

 

APPETENCE émotionnelle ou appetitivité  affectivocognitive de Pichon ou affectivité (avoir) puis REPRESENTATION intellectuelle (être) et enfin le « Debout les morts de L’ACTION » (faire), triade décontextualisée (lobe préfrontal) avec une notion d’ anticipation Appétit d’apprendre appétit de vivre Nécessité d’agir indirectement Le texte ne peut passer qu’à travers un prétexte ou un contexte, pas de dénotation sans connotation

 

APPETENCE/APPETITION/APPETIT dans le sens  JE/TU/IL voir surdoué avec une constante appétence de sens qui est pour eux absolument existentielle, sinon ils dépérissent

 

Accepter d’ APPRENDRE (tu), espérer COMPRENDRE (je), se laisser SURPRENDRE (il) Seul celui qui a envie d’apprendre lui-même peut se permettre d’essayer d’apprendre quelque chose Tout apprentissage est un co-apprentissage

 

ARGENT, ENERGIE ET TEMPS CIRCULAIRE peuvent être considérés comme trois formes de l’Avoir mais aussi tout en les sachant essentiellement de l’ordre de l’Avoir on peut positionner plus précisément  ses trois concepts (par une triangulation ou une triadisation au carré) en transformant le temps  circulaire en temps linéaire historique tourné vers  l’avenir, en donnant à l’argent la circularité transactionnelle et successorale du passé et en en donnant à l’énergie une position ontique du présent, joyeux éclat, feu d’artifice de la puissance présentielle. Ce sont trois éléments caractérisés par leur potentialité qui n’est qu’éphémère, que temporaire tant qu’on ne la fait pas être, tant qu’on ne l’êtrise pas mais ce n ‘est que parce qu’il y a potentialité, multifonctionnalité que cela devient forcément un simple moyen eschatologiquement indigne car tout moyen se doit d’avoir une fin mais la fin eschatologique du monde et les perspectives téléologiques ne rendent pas pour autant indignes les moyens qui peuvent être au contraire soigneusement  choisis sélectionnés et non pas indignes ne dit-on pas que la fin ne justifie pas pour autant les moyens et inversement en médecine on a une obligation de fins et non de moyens Qui veut faire l’ange fait la bête La fin du monde n’est pas une excrétion, expression scatologique et le café philo a commencé avec l’argent des vespasiennes scatologiques et s’est terminé par des envolées eschatologiques. Il n’a pas besoin ni de cet excès d’honneur ni de cet excès de réprobation. J’aimerais préciser la comparaison que j’ai faite à Six Fours sans y insister presque in-petto au sujet de l’argent ayant une fonction dans l’organisme social assez proche de celle du sang dans l’organisme biologique animal ou celle de la sève dans l’organisme biologique végétal  mais s’il n’y a pas assez de sang avec les différentes formes de l’anémie, il y a aussi beaucoup d’ennuis avec les polyglobulies comme le montre la sur financiarisation notamment au niveau des bourses par rapport aux réalités économiques réelles , concrètes. A rapprocher aussi du dopage par l’E.P.O. ou érythropoïetine qui augment trop l’hématocrite et entraîne de multiples dégâts par hypersidérémie. Décidément la bionique est une belle chose et vous donne des idées transversales peut-être heuristiques en passant de l’argent métal à la chlorophylle végétale, à l’hémoglobine animal. Trouverai-je de cela un écho dans le prochain café philo sur le même sujet à Toulon Non je ne l’ai pas trouvé bien au contraire avec l’étudiante en histoire en vue d’entrer in fine à l’I.U.F.M. bien décidé à prôner une éducation anti argent car la société est pour elle entièrement pourrie par l’argent, et qui n’hésite pas à présenter le contexte universitaire  niçois en racontant des histoires parfaitement invraisemblables.

 

ASSOCIATIONS LOI 1901 au nombre de trois qui sont PRAXIS DE PSYCHOLOGIES DIFFERENTIELLES en 1971, ECOLOGIQUES SYSTEMIQUES en 1979, et enfin PERPLEXITES 2000 le 1er avril 2000

Seule l'étude scientifique et pragmatique des psychologies différentielles  permettra que le TU ne tue plus (ou au moins un peu moins)

Seule l'étude scientifique et pragmatique des théories écologiques systémiques soulignera que la planéte est une île (IL)

Seule l'étude scientifique et pragmatique des perplexités permettra que le JE ait le Jeu qu'il lui faut pour être, et faire être

Seul le regroupement complémentaire de ces trois études permettra la progression de la notion de personnation JE TU IL mais aussi la notion de perplexité à travers un site internet qui apprés quelques tatonnemet est devenu  www.perplexeries.com

 

ATTENTION INTENTION RETENTION Attention du jeu du JE de la présence au présent du présent(être attentif) Intention de l'avenir du TU qui tue le temps autre que celui de l'action en cours (faire être son intention au détriment de toutes les autres)  Rétention  du passé qui a passé mais qui est retenu  dans la mémoire que l'on a

 

ATTITUDES APTITUDES HABITUDES (A.A.H.)  Quand j'ai évoqué il y a très longtemps, pour la première fois cette triade à Besançon dans le cadre d'un congrès de phoniatrie j'ai essayé de prouver que l'on ne pouvait pas passer directement des habitudes aux aptitudes mais qu'il fallait passer obligatoirement par les attitudes et cela essentiellement parce que j'étais agacé par le trop fréquent conditionnement simple pratiqué dans certaines rééducations orthophoniques mais en fait il me paraît actuellement évident que la bonne séquence n'est pas habitudes/attitudes/aptitudes mais attitudes/aptitudes/habitudes en mettant au tout début les attitudes c'est-à-dire un certain niveau d'équilibration actuellement en cours mais toujours susceptible d'être remis en cause puisqu'il représente en fait le type même de la perplexité en face d' une grande complexité . Puis au travers de l'angle de l'amour, on passe directement par assimilation simple de l'affectif au conatif qui vient son tour buter contre le réel à travers l'angle sinon de la haine tout au moins du non qui impose une certaine accommodation, apparition d'un nouveau schème qui devient une nouvelle habitude mais celle-ci rationnellement ne tarde pas à montrer ses propres limites et à travers l'angle de la connaissance on aboutit à l'intégration d'une nouvelle équilibration. D'ailleurs plusieurs années auparavant, dans le cadre de ma thèse de docteur en médecine, thése qui portait sur des "problèmes de psychologie différentielle en milieu hospitalier" et cela à travers les hypothèses heuristiques de le caractérologie hollando-française, cette utilisation très prioritaire, très fondamentale, très basale des attitudes m'avait permis d'éviter les aspects constitutionnalistes que cette thèse pouvait avoir à un moment où, quelques années après la seconde grande guerre mondiale, la mode, la "tendance" scientifique du moment favorisait indéniablement la nurture par rapport à la nature. A propos d'attitudequi est une notions très fréquemment utilisée mais rarement définie permettez moi de vous rappeler sa double signification physique et "morale" à travers les citations d'auteurs différents retenus par Paul Foulquié dans son dictionnaire de la langue philosophique (PUF 1962)

 

ATTITUDES. – Vient de l'italien. "attitudine", lui-même dérivé du latin "aptitudo" qui a donné en français  aptitude.

A. Proprement  c'est une attitude physique: Tenue ou posture du corps. On peut parler d'une Atitude. na-turelle, gauche, provocante. Cette acception a pour synonyme maintien, contenance, port, allure,., pose, affectation. Pour illuster dette utilisation Foulquié cite  P. BOURGET, dans Le Disciple OEuvres, III page  33.): "La physionomie du juge d'instruction s'était ramise au grave. Ces passages d'une attitude à l'autre sont beaucoup plus sincères que ne l'imaginent ceux qui constatent ces contrastes entre l'homme privé et le fonctionnaire. Le parfait comédien social, et qui considère son métier avec un certain mépris, est un monstre heureusement très rare.

B. Au figuré : une. attitude morale, une dis-position d'esprit se manifestant à l'extérieur.Cette définition très simple est heureusement complétée par trois citations

La première de Th. RIBOT, La vie inconsciente. et les mouvements .à la page 35 et 36: " Considérées analytiquement, les attitudes sont des formes .sans matière, sans contenu.. (...) Elles ne sont qu'un moule, mais qui impose sa marque aux états de conscience intellectuels et affectifs. (.)

La deuxième citation très longue renvoyant à Allport est de Girod dans Attitudes collectives pages de 7 à 9 :"Allport relève que « le concept d'attitude est probablement le plus caractéristique et le plus indis­pensable dans la psychologie sociale américaine contem­poraine (...) »….."Allport propose finalement la définition suivante.. Une attitude est une disposition (stale of realiness) mentale et nerveuse, organisée par l'expérience et qui exerce une influence directrice ou dynamique sur la conduite de l'individu (individual's response) par rapport à tous les objets et à toutes les situations avec lesquels elle est en liaison. » et un peu plus loin (...) "Une attitude est essentiellement une conduite anticipée (anticipatory response), l'amorce d'une action qui n'est pas nécessairement accomplie. Dans ce sens, l'attitude est plus dynamique et annonce mieux les lignes du comportement que l'opinion ou l'idée

La troisième et dernière citation est de C. G. JUNG,  dans les Types psychologiques à la page 433.) Avoir une altitude, c'est être disposé à une chose déterminée, fut‑elle inconsciente; cela signifie : avoir a- priori une direction vers un but déterminé, représenté ou non. La disposition qu'est pour moi l'attitude consiste toujours en la présence d'une certaine constella­tion subjective, combinaison déterminée de facteurs ou de contenus psychiques, qui détermine telle ou telle direction de l'activité ou telle ou telle interprétation du stimulus externe.

Je trouve que ces trois citations ne sont pas contradictoires mais complémantaires et mettent bien en évidence la richesse de ce concept, surtout si on prend soin de le différencier par rapport à aptitudes et habitudes

 

ATTIRANCES Si se préoccupe d'abord des moyens dont on peut se servir pour attirer on peut distinguer de symptômes (involontaires impersonnels de l'ordre du IL), de signes (volontaires, artificiels interpersonnels quand on veut attirer l'attention qu'elle soit centripéte) ou de symboles Attirances qui se situent dans l'avenir alors que les dépendances sont des séquelles des suites négatives d'anciennes attirances mais il n'en est pas moins évident qu' attirances et dépendances sont toutes deux des préoccupations très présentes. Attirances anatomiques, physiologiques, psychologiques, sociologiques. Les attirances sont un carrefour mystérieux où il y a de l'attention (attirer l'attention) mais aus du changement d'attitudes. Les attirances ont elles des raisons génétiques, environnementales involontaires ou volontaires naturelles ou artificielles. Qui contrôle les attirances contrôle le monde Les attirances ne peuvent pas être quelles qu'elles soient et elles ont classiquement des limites de trois types en relation avec les conséquences (IL), le droit ou justice (TU° et enfin les préoccupations vertueuses  (JE) avec les entorses à la vertu (Voir l'article vertus et vices du dictionnaire d'éthique des PUF)

 

 

AUTO-, HOMO-, HETERO-, combinés avec -logue, -nome et -phile triade très particulière, très peu étudiée et pourtant les qualificatif d'homologue d’hétérologue et même d’autologue sont assez fréquemment utilisés avec leurs corollaires substantifs centrés sur -logique ou sur –nomie ou sur -philie avec comme correspondance respectivement le soi-même autologue , autrui (un autre sujet homologue à soi-même) et le monde du IL parfaitement hétérologue et qui donne dans la sexualité classique un troisième être objectif réel ce qui s'oppose à la symbolique de autologue et à l'imaginaire de l'homologue

 

AUTONOMIE, AUTOSUFFISANCE, AUTOLOGIQUE  Ce qui est recherché par tout un chacun, ce n’est pas tant l’autosuffisance (Avoir du IL biologique) ni même l’autonomie (Faire du TU sociologique) que l’auto logique (Etre du JE psychologique), sa façon de se conduire selon son libre arbitre, sa spécificité, le fait d’être unique en acceptant toutes ses différences sans se préoccuper de l’opinion des autres

 

AUTRE , MEME, et MEMAUTRE Le 15 mai 1871 Rimbaud dans une lettre à Paul Demeny écrit « JE est un autre. Si le cuivre s’éveille clairon il n'y a rien de sa faute » cuivre de rivaux de s'exclame des : « Ah ! Insensé qui croit que je ne suis pas toi ! »  Qui est l’autre ? de Granarolo et pourquoi pas : Quels sont les autres ? ,Ressemblances linéaires de l’assimilation imaginaire du TU libertaire, Différences bidimenssionnelles de l’accommodation du réel du IL et enfin coexistence et même concordances tridimensionnelles du JE NOUS de l’adaptation fraternelle CONSCIENCES (COMMUNICABILITE des) de Maurice Nédoncelle et altrisme , altruisme, altérité . Fusion de plusieurs JE en un NOUS, en un lien interhumain dont la psychanalyse a été étudié très précisément par Angelo Hesnard mon propre psychanalyste et la aussi il s'agit d'une triade et c'est à travers un tiers inclus qu'il y a possibilité de communication dans le cadre d'une coopération d'une coexistence. Plusieurs JE réunis en un NOUS en faveur de IL ou ELLE comme la relation médecin malade qui n’existe que parce qu’il y a la maladie qui les réunit pour un but commun, un « faire avec » qui fait être une nouvelle entité plus ou moins durable Il n'y a pas de je tu mais des je-il-tu  comme le disait Saint-Exupéry  : « S’aimer c’est regarder  ensemble dans la même direction." Dans ces moments-là de nouage en un NOUS, moments qui ne sont jamais aussi fréquents que l’on pourrait le souhaiter ; le mot altruisme devient un truisme dans lequel le radical alt- autre devient miraculeusement même  et cela sous la forme d’une évidence élémentaire à la Sherlock Holmes C'est l'éternel problème de la différence de l'identité et de l'identité de la différence selon un jeu de mot qui commence à avoir droit de cité.

 

AUTRES (RELATIONS AUX) voir ci-dessus mais aussi Soi-même comme un autre de Paul Ricoeur , Mars/Vénus et Tendresse ou participation à autrui de Gaston  Berger L'inquiétante étrangeté de l'autre de Freud mais en élargissant le concept au maximum et en y incluant notamment, la non familiarité ou les difficultés d'une familiarisation très progressive en ce qui concerne les nouvelles situations mais aussi les nouveaux objets avec leurs modes d'emploi, leurs discours de la méthode

 

 AUTRE (IL) AUTRUI (TU) PROCHAIN (JE / NOUS)   Un barbare est trop autre pour être encore autrui : entre lui et moi toute relation semble impossible, seul demeure un face-à-face tendu, très inquiétant car le regard d'autrui peut-être impitoyablement destructeur. Avec un détachement absolu , une désaffection totale (état zéro) il peut me transformer en simple chose temporairement utile ou parfaitement inutile , me chosifier, me réifier. Du point de vue strictement phonologique (en se basant simplement sur le triangle vocalique tout à fait classique), la grande différence qu’il y a entre autre et autrui est très simple, c’est le remplacement d’une finale en –E muet (ou presque muet) par une finale -UI de type diphtongue avec la voyelle la plus postérieure U qui précède paradoxalement la voyelle la plus antérieure I dans un espèce de mouvement à contre courant que l’on peut qualifier par là même de retour de réflexion , de « tout bien réfléchi » En fait la personnation montre bien que l’autre du IL, l’autrui du TU et soi-même comme un autre du JE/NOUS sont des réalités incontournables élémentaires , des truismes et dans le mot truisme ou retrouve la diphtongue -UI. Il n’ya en effet pas d’altruisme sans égoïsme bien compris ce qu’exprime fort bien les deux phrases classiques : « Aimer son prochain comme soi-même » et « Ne fais pas à autrui ce que tu ne souhaiterais pas qu’on te fit » Avant toute implication morale ou éthique il y a une intrication, un entrelacs du même et de l’autre, du JE, du TU et du IL et Merleau-Ponty avec son Autrui incarné au monde (dictionnaire d’éthique p.124) : au lieu d’un point de départ égologique à la Husserl, il promeut une relation à autrui fondée sur la mutualité de l’expérience ontologique anonyme du monde L’expérience d’autrui passe par le monde comme monde social et historique, par le corps comme incarnation de ma conscience, par le langage comme ouverture de toute communication communautaire et c’est dans ce sens là qu’altruisme est en fait un truisme quand on veut bien y réfléchir quelque peu au cours d’un café philo par exemple mais il y a de nombreuses occasions où les mécanismes immunitaires d’autodéfense de son identité s’imposent comme une évidence réflexe, une réaction banalement allergique Il y a possibilité d’ actions altruistes mais il existe aussi beaucoup de réactions altristes souvent et c’est triste même si elles sont d’une certaine façon compréhensible pour préserver sa propre identité ainsi attaquée, contestée mais ces réactions altruistes, réflexes peuvent éventuellement se transformer en réactions altruistes si l’on veut bien favoriser un moratoire susceptible de favoriser un apprivoisement à la Saint Exupéry et son Petit Prince Donner du temps au temps Prendre son temps Ne pas trop se presser ce qui est une façon de se frapper et l’homme qui se frappe est une brute… AUTRE est répulsif, il engendre une répulsion allergique et même un rejet immunitaire qui complique tant les problèmes de greffe d'organes et dans ce sens là, le champion de l'impersonnel qui doutait de sa propre existence individuelle spécifique peut se convaincre qu’il avait tort

 

 

AVOIR en cas de besoin des  réserves  d’argent, d’énergie ou de temps mais cet avoir peut être encore divisé en une triade sous-jacente avec de l’argent (avoir de l’avoir), de l’énergie (faire de l’avoir), et enfin du temps spiraleux (être de l’avoir) à moins (cf supra)que l’énergie soit la pluridimmensionnalité présentielle, la puissance en train d’être et que le temps soit un temps linéaire de l’action restrictive nécessaire

 

AUTO- autorégulation, autoréférence , autopoïése (Voir l’article Systèmes dans l’Encyclopédia Universalie)

 

AUTORITE CHARISMATIQUE (JE), AUTORITE RATIONNELLE-LEGALE (TU) OU AUTORITE  TRADITIONNELLE (IL) selon Max Weber (cité par Thinés p113) La première s'appuie sur les qualités personnelles, sur la force, sur le magnétisme etc. en un mot sur le charisme dont est investi le chef. On fait souvent l'hypothèse que ce dernier type d’autorité fait son apparition dans les périodes de crise des deux autres types d’autorité (mais aussi à mon avis dans toutes structures informelles qui s'avèrent en pratique insuffisamment efficaces). L’autorité  charismatique exacerbée, poussée à l'extrême aboutit à l’annulation de l’instant par l’éternité et vice versa et donc obtention in fine d’un état zéro avec les catastrophes des suicides collectifs Les manipulations décrites sous une forme presque mécanique par le Dr Abgrall ne peuvent être concrètement, pratiquement efficaces que parce qu’il y a au préalable une demande charismatique très forte qui peut être masquée, justifiée par une demande de spiritualité ou d'épanouissement personnel mais à mon avis, si l’on voulait bien faire une étude épidémiologique précise de la pathologie qu'est le phénomènes sectaire on se rendrait assez vite compte qu'il y a surtout une adéquation au niveau d'une de demande d'autorité charismatique les uns voulant devenir leaders, prophètes, tyrans domestiques, les autres voulant devenir disciples suiveurs à la recherche d'un prêt à penser comme l'on parle d'un prêt-à-porter, mais les jeux, les interrelations des différents JE sont très vite noués en un NOUS particulièrement inquiétant, celui de la psychologie des foules de Gustave Lebon. Le charisme serait un moyen d’action spécifique de l’action du prophète par rapport aux moyens d’action du corps sacerdotal (Bourdieu : une interprétation d’une théorie de la religion dans les archives européennes de sociologie en 1971)  L'autorité traditionnelle paraît classiquement recevoir sa légitimité par héritage comme dans le droit divin mais c'est surtout une légitimité biologique, éthologique relativement impersonnelle puisqu'elle est décidée en fait par le contexte la situation dans laquelle se trouve l'intéressé à un certain moment de sa vie. Le type d’autorité rationnelle légale est fondée sur la compétence des personnes ou du groupe dans la mesure où ils assument les fonctions qui leur ont été confiées. Ce type d'autorité est supposé caractériser les sociétés industrielles. Il va de pair avec la bureaucratie . Au-delà aux antipodes de l'autorité charismatique car la racine charisme en grecque renvoie à tout ce qui prient tout ce qui réjouit à la grâce extérieur au charme de la beauté qui appelle la faveur et la bienveillance dans un climat de joie il en est de même de la racine latine gratia grâce et de l'hébreu hen qui indique le mouvement de se pencher favorablement vers quelqu'un et hesed qui est la fidélité de l'Alliance car ce pourrait on se permet étudier dans la bible sur 150 fois il l’ est 100 fois par Saint Paul qui depuis le chemin de Damas a toujours fonctionné sur un mode charismatique de brusque, complète et définitive séduction du type coup de foudre. Au niveau de  ce brusque réveil de cette brusque révélation il en a été de même trés certainement  pour Jung . Qui a connu sa longue période que l'on qualifie parfois du psychotique ou tout le moins de mystique et même pour Paul Valéry qui a connu sa nuit de Génes et Monsieur Teste n’a peut-être été qu'un essai de contrôle, une surcompensation prolongée à un débordement indéniablement très affectif avec l'opposition qui me paraît quant à moins évidente entre les deux ou les vingt neuf tomes des cahiers d'une part et d'autre part les deux tomes de la Pleiade consacrées aux œuvres littéraires avec l'opposition presque caricaturale entre cerveau gauche et cerveau droit ce que Paul Valéry a su surmonter avec beaucoup d'humour, avec beaucoup de brio  en dépassant toutes les idées fixes n'ont pas tant par la simple notion d'implex comme il le propose explicitement mais par une assumation ,une assomption très réussie, très discrète mais aussi très complète de la perplexité et c'est pour cela que j'en ai fait mon auteur favori. Au fond le meilleur remède, la meilleure thérapie contre le phénomènes sectaire (de quelque type qu'il soit du mystique le plus échevelé , livide au milieu des tempêtes au délire ultra rationaliste  très mécaniciste extrêmement desséché desséchant et dessécheur avec rejet de toute forme de poésie y compris des médecines douces) c’est l'amour de l'humour véritable et l'humour de l'amour véritable et  non pas l'utilisation terroriste et bureaucratique du comique troupier ni de l'ironie à moins qu'elle ne soit celle de Socrate ou de Jankelevitch . Mais c'est malgré tout une thérapie limite (tableau B) à manier avec beaucoup de tact de délicatesse, ce qui est rarement le cas. En exploitant de façon éhontée des jeux de mots éculé, on pourrait parler d'explique –thérapie (TU) d'implique – thérapie (IL)  mais aussi de complique – thérapie qui tente de lutter contre les simplifications abusives qui entraient immanquablement plus ou moins rapidement les complications les plus diverses les plus inattendues et c'est cette complique - thérapie sans réductionnisme mais bien au contraire avec une grande décentration à la Piaget qui favorise l'humour thérapie en soulignant que toute personnation est unique et ne peut exister que par une perplexion bien assumée, délibérément favorisée ce qui ne peut se faire que si les pulsions épistémophiles restent constamment aux aguets, à l'affût en train de fouiner.

 

AUTRES (PEURS des) avec ses trois formes : celle du JE avec la timidité de l’angoisse existentielle de l’ETRE névroticonormal, celle du TU du Trac, de l'anxiété événementielle du FAIRE, et enfin celle du IL de la phobie sociale, de l’allophobie qui vous possède entièrement, qui vous a totalement avec une inquiétude de structure psychotique qui ne cesse de se reproduire avec répétition et déréalisation avec bien sûr l'inquiétante étrangeté de l'autre de Freud (ouvrage de Christophe André avec Patrick Legeron en 1995 puis 1998 chez Odile Jacob puis dans Opus). Dans le cas de la timidité cette peur des autres est provoquée, précédée par la peur de soi-même et la formulation classique selon laquelle il faut aimer son prochain comme soi-même n’a pas qu’une connotation morale mais elle est au préalable et avant tout une constatation de fait de nature psychologique si l'on peut arriver à atténuer sa timidité faut commencer par s'aimer soi-même et par la même on arrive à mieux vivre avec les autres. Pour arriver à une meilleure estime de soi il faut absolument se rendre compte rapidement qu’il n'y a pas qu'une seule estime de soi mais au moins trois estimes de soi avec en premier précisément l'amour de soi qui est de l’ordre de l'avoir, du IL du passé de l’enfance (fonction de la qualité et de la cohérence des « nourritures affectives » reçues par l’enfant) , en second la vision de soi par soi, de l'ordre du faire avec la mise en acte, la  réalisation plus ou moins complète des prévisions, des attentes, des projets, des projections des parents sur l’enfant tel qu’il aurait du être , devenir au décours de nombreuses années d'éducation et tel que l’imaginait aussi le SURMOI personnel de l’enfant et de l’adolescent lui-même, Surmoi non pas tant castrateur  de Freud mais ambitieux à base   de  volonté de puissance d’Adler,  et enfin troisième et dernière  forme d’estime de soi, la confiance en soi en étant suffisamment présent au présent du présent MOI (versus TU) et du présent JE (jeu intrapersonnel) et du présent SOI (Il biologique) 

 

BEAU et BEAUTE (JE TU IL) Pour parler de beauté, il faut qu’il y ait nécessairement  une  forme ou au moins un formant (parfois mono-sensoriel mais généralement plurisensoriel) qui de facto s’oppose à l’informe , à l’informel de l’argent, de l’énergie ou du temps dont on ne peut pas dire d’ailleurs qu’ils soient vraiment informes, ces trois données si connues et si peu définies ayant au contraire pour caractéristiques communes d’être particulièrement polymorphes, polymorphisme pouvant être ressenti comme laideur, comme un avoir à tout faire (tout et n’importe quoi) sans être vrai, authentique , unique bref personnel. Cette forme est perceptuell par conséquent à la fois donnée et reconstruite par le percepteur qui bien souvent blasé et ayant perdu sa capacité d’étonnement ne la voit plus comme elle est  dans son unicité mais se contente de l’étiqueter en l’assimilant à un déjà vu conceptuel, iconique, gestuel, tactile ou autre sans remise en cause du schème par une accommodation fine, irremplaçable  Ce repérage préalable, ce fond ou ce vernis culturel n’est pas en soi une mauvaise chose, comme certain spontanéiste intuitif et vrai naïf ou natif tendent à le soutenir mais à condition d’arriver sans effort à être constamment un vrai faux naïf, toujours soucieux de se méfier de  ses automatismes perceptuels acquis par apprentissages culturels volontaires ou involontaires, conscients ou inconscients toujours livrés pré/conditionnés, et par là même conditionnants et conditionneurs, qu’ils s’appellent académisme conservateur ou snobisme avant-gardiste qu’il ne faut surtout pas rejeter mais assumer, intégrer dans un holisme, un œcuménisme toujours souhaité , jamais réalisé mais y tendre est  déjà méritoire , satisfaisant au sens étymologique : l’arbre ne cache plus la forêt mais la fonde. Toute forme a d’autant plus de chance d’être retenue, utilisée , appréciée qu’elle arrive avec le moins de moyens possibles à une fin sensée , significative et que les arbitres du bon goût ou plutôt ceux qui se déclareront comme tels affirmeront dans leur jargon comme particulièrement aboutie. Ainsi même dans ce secteur la loi d’ économie des moyens fonctionne à plein même si l’on évite soigneusement de parler de marge bénéficiaire ou de rapport qualité / prix et les prix exorbitants des œuvres d’art consacrés paraissent aller de soi puisque l’on n’achète pas la matière mais le génie de l’œuvre, de celui qui l’a réalisé mais aussi de celui qui l’a découverte et n’a pas hésité à se ruiner lui et les siens pour prouver urbi et orbi qu’il a du goût

 

BETISE REALITE ETONNEMENT La bêtise est de l’ordre du faire : c’est un acte qui se déroule dans le temps mais qui se révèle à l’usage une adaptation incomplète, imparfaite avec assimilation simple sans accommodation du schème tant et si bien que l’adaptation est très rapide trop rapide donc incomplète ou plutôt imparfaite. La bêtise est très souvent sociologique (Glucksman) par différenciation non seulement insuffisante mais catégoriquement affirmée par manque d’une attitude  d’étonnement lui-même en relation avec un déni, une dénégation du réel au profit  d’un pur imaginaire uchronique « L'admiration est une subite surprise de l'âme, qui fait qu'elle se porte à considérer avec attention les objets qui lui semblent rares et extraordinaires. DESCARTES, les Passions de l'âme, II, 70. l'étonnement est un excès d'admiration qui ne peut jamais être que mauvais .DESCARTES, les Passions de l'âme, II, 73. il faut entendre que le mot d'admiration est pris dans le sens ancien, qui le rapproche d'étonnement; mais il s'agit ici de l'étonnement intellectuel et non point du choc de la surprise. Descartes connaît les effets de ce choc, qui sont vifs, et qui rendent d'abord presque invincibles les moindres passions (...)ALAIN, Descartes, in les Passions et la Sagesse, Pl., p. 983. Je ne sors pas d'admiration et d'étonnement à la vue de certains personnages (...)LA BRUYERE, les Caractères, III, 42. L'étonnement, ce n'est pas que les choses soient : c'est qu'elles soient telles, et non telles autres. VALÉRY, Variétés, p. 206. Pendant que l'avocat général parlait, l'accusé écoutait, la bouche ouverte, avec une sorte d'étonnement où il entrait bien quelque admiration. HUGO, les Misérables, I, VII, IX. ceux qui n'ont du monde aucune expérience Sont aux moindres objets frappés d'étonnement (...)LA FONTAINE, Fables, VIII, 9. Il (Le Ménil) était stupide de surprise, dans un abîme d'étonnement. FRANCE, le Lys rouge, XXI. Fonction de Clôture d’André Vidal aux PUF entre extension et différenciation Granarolo prof de philo en Lettres sup à Dumont  oppose la bêtise insuffisance de fonction d’édification et les bêtises qui sont une extension excessive.

 

BONHEURS (TU) JOIES (JE) PLAISIRS (IL) sont bien souvent considérés et utilisés comme des quasi synonymes. Selon Blanchard : « Bonheur: sentiment précaire de plénitude que ressent une personne par la satisfaction momentanée de ses divers besoins, organiques, psychologiques et spirituels, en plein accord sur  tous les plans avec son environnement ». Sentiment peut-être mais, à mon avis, plus vraisemblablement re- sentiment donc de l’ordre du TU , une forme de TU plus intrapersonnel qu’interpersonnel, plus endophasique qu’exophasique selon le mode grammatical dit pronominal réfléchi, mais qui bien souvent n’est pas si réfléchi que cela (réfléchi au sens de retour sur soi-même mais pas au sens d’après mure réflexion car le plus souvent ce n’est qu’un senti très instinctif,  fonction de l’humeur du moment et se contentant très souvent d’une approximation grossière, subjective, fantasmatique, irrationnelle de la situation à venir, vaguement vraisemblable et fonction des situations présentes ou passées. Ce n’est que beaucoup plus rarement une véritable expertise du JE portant sur le SOI concret (fonction des antécédents passés) et sur le MOI à venir, prospectif, conjoncturel prenant la forme d’un interrogatoire policier, d’un décompte,  d’un audit, d’un bilan de l’avoir du SOI (ce qui est acquis, répétitif, banalement itératif  et de l’avenir du MOI.. JE , ce qui peut-être considéré comme faisable, rationnel, pratique, pragmatique, concret, évident… , cette faisabilité étant une quasi certitude. On est en présence en fait d’une espèce de bilan plus ou moins sérieux, supputant les prospectives qui peuvent être considérées comme réalisables en fonction du présent et du passé, de ce que l’on est avec ses joies actuelles et des plaisirs que l’on a déjà eu et dont on est propriétaire, dont on a l’avoir, avec un caractère cyclique régulier, garanti. Ces espoirs  sont autant dire des certitudes dont on souhaite parfois se convaincre soi-même. Mais en fait bonheur ne rime pas avec l’heure des horloges (comme on le croit parfois par assimilation avec bonjour mais avec l’heur (bonum augurium) au sens de chance et surtout avec les humeurs du moment comme dans les psychoses maniaco-dépressives où cette appréciation du bonheur à venir peut en quelques jours en quelques heures même se transformer en malheurs incontournables, éternels avec certitude du désespoir et même de la désespérance….Tous ces brusques changements d’humeurs, ces brusques passages  du bonheur (ou soit disant tel) au malheur (ou soit disant tel),  le psychiatre le vit quotidiennement chez la même personne et même dans la même famille qui ne le sait que trop bien redoutant beaucoup plus l’épisode maniaque que dépressif, manie qui est peut-être un bonheur très subjectif pour l’intéressé mais qui est souvent une période très dévastatrice pour l’entourage et même la collectivité toute entière avec nécessité d’hospitalisation sous contrainte, ce qui est un très bon truc pour vous rappeler la réalité de la quotidienneté malheureuse. Ne pas confondre le bonheur spontanée, imprévisible avec le bonheur de culture (qui est comme l’aquaculture par rapport à la mer ou les océans). Ce bonheur volontariste artificiel dans tous les sens du terme c’est peut-être le nirvana freudien mais surtout l’ataraxie. (Les stoïciens comme les épicuriens ont fait de « l’ataraxie », la tranquillité de l’âme, le but de la démarche philosophique et la description concrète de ce qu’on appelle généralement le bonheur.  Ils rejetaient donc la passion.) D’autres bonheurs sont encore plus artificiels et se révèlent à l’usage d’autant plus des échecs qu’ils vous sont souvent imposés par les autres qu’ils soient psychiatres (marchands de bonheur) avec le traitement sous contrainte l’usage intensif de la pharmacodynamie, de la sismothérapie auquel s’ajoute le conditionnement des comportements et des pensées et cela pour éviter toutes déviances préjudiciables à la bonne santé qui est alors non pas tant celle des patients que celle des collectivités, assuré par une psychiatrie publique qui a pour ce faire prévu un quadrillage de la nation avec pour tout un chacun son secteur territorial. Ce modèle là de toutes les façons est celui qu’adoptent les parents et la société pour tous les soit disants incapables majeurs (retombés en enfance) ou mineurs (qui ne sont pas encore adultes juridiquement) et les juges des enfants ou des affaires familiales avec leur pouvoir de petits chefs s’en donnent à cœur joie en multipliant les décisions qui sont d’autant plus inadaptées qu’elles ne sont prises et appliquées que beaucoup trop tardivement, la situation ayant entre temps beaucoup évolué mais impassible et « sereine » la justice prend son temps qui n’est pas du tout celui du justiciable (surtout si c’est un enfant avec son très rapide développement) et tout cela avec une bonne foi affichée que l’on n’ose qualifier tant elle est écœurante avec le classique :  « C’est pour ton bonheur que l’on t’impose cela » et c’est pour cela qu’il ne faut jamais parler de la philosophie du bonheur mais des philosophies des bonheurs, de leur rivalités, de leurs discordances évidentes. Heureusement, de plus en plus souvent, l’intéressé lui-même (après avoir fait telle ou telle rencontre fortuite ou délibérée qui l’a séduite) décide un beau jour d’essayer de devenir lui-même, de construire son propre bonheur, de s’amender ou plutôt de s’améliorer, de se perfectionner à sa façon tant sur le plan pharmacodynamique avec ses petites drogues préférées que sur le plan comportemental et cognitif avec ses petites habitudes auxquels ses partenaires et son entourage préférés (qui ont su l’aimer malgré tout comme il était, se sont peu à peu habitués et y trouvent parfois même des avantages pour eux) jusqu’au jour où il saute le grand pas en venant demander aide et conseil au technicien en se décidant à venir consulter une espèce de médecin sportif qui a la réputation de se contenter d’améliorer s’il le peut votre schmilblick (ou personnalité de base) en espérant devenir ainsi ce qu’il est vraiment (selon la formule de Goethe et de beaucoup d’autres) mais en y ajoutant l’avoir et le faire qui  manquait souvent partiellement, parfois totalement même, devenant  ainsi non seulement plus performant par rapport aux autres et au monde du réel mais aussi mieux dans sa peau cutanée, (quand il n’est habillé que de peau, donc réduit à sa nudité anatomique et physiologique) , mieux aussi dans la peau plus artificielle de ses habits, des ses habitudes, de ses personnages successifs ou simultanés et enfin  la troisième et ultime  peau que forme l’ensemble de vos habits sociologiques, de votre habitat, de vos habitués familiers, de votre niche écologique mais cela peut se gâter vraiment quand cela se transforme en écologisme systématique d’état comme (dixit Blanchard) dans « une conception socialisante, celle de "l'Etat-Providence", le but de l'Etat serait d'assurer le bonheur de son peuple, même malgré lui. Le principe est de « nationaliser » le plus possible les activités, afin que la péréquation qui en résulte diminue les inégalités et les risques. L'Etat a donc tendance à s'occuper de tout, à réglementer minutieusement, à se substituer aux agents économiques voire aux individus pour leur dicter ce qu'ils ont à faire, bref à encadrer le plus possible les activités individuelles, afin que personne ne soit laissé pour compte… Le bonheur des gens est une affaire privée, pourvu qu'on ne l'empêche pas. L'intervention de l'Etat ne pourrait qu'entraver ces objectifs: il en faut donc le moins possible. l'Etat ne conservera que les responsabilités collectives proprement dites : les relations étrangères, l'unité législative, la monnaie, l'ordre public. En principe, il n'est même pas sûr que l'Etat doive avoir une politique économique ou financière, car l'économie de marché doit rester aux mains des agents économiques », mais ce n’est pas pour autant qu’il faille « se résigner à l'énorme emprise du travail sur la vie (presque toute la journée, presque tous les jours, presque toute la vie...) ce qui signifierait que nous n'aurions que des besoins matériels et que l'argent est la seule valeur à retenir. Or on peut penser que ce sont des besoins d'une autre nature qui contribuent le plus au bonheur. Ce serait accepter de sacrifier cette part importante du temps tout en considérant que la vie est ailleurs: la vie est coupée en deux ». Ne jamais oublier l’histoire naturelle du mot bonheur car bonheur n’est pas un équivalent de bonjour comme on le pense trop souvent et ne s'écrit pas comme « une bonne heure » : il n'y a pas de « e » muet  à la fin et heur vient de augurium autrement dit faire bonne impression, avoir ou ne pas avoir l’heur de plaire, être ou ne pas être de bon augure (bonum augurium), avoir ou non de la chance et comme le dit Alain dans Minerve page 251 : « le commun langage offre des nuances admirables. Lorsqu'on dit d’un homme qu'il a du bonheur on n’entend pas qu'il est heureux parce qu'il réussit mais plus tôt qu'il réussit parce qu'il est heureux » qu'il a de la chance. Ne pas confondre du bonheur et des bonheurs, deux expressions très différentes d'une troisième qui est le bonheur dans un sens absolu sous la forme d’une satisfaction complète de toutes les tendances humaines qui ne sont plus opposées les unes aux autres mais qui ne font qu'un les unes avec les autres dans une unification, une unité admirable et que l'on souhaite durable faisant rimer unité et éternité. Par exemple George Sand dans « Histoire de ma vie » nous explique :  «  J’avais eu des bonheurs c'est-à-dire des joies dans l'amour maternel, dans l'amitié, dans la réflexion, dans la rêverie » et Henri Delacroix dans la psychologie de l’art, page 184 nous dit approximativement ceci : « les doigts du peintre, qui peuvent avoir une lâcheté de routine, peuvent aussi avoir une vertu d'inspiration : la main a des bonheurs, elle fait des trouvailles » Selon Foulquié : « Le bonheur est à distinguer complètement du plaisir qui est toujours incomplet et qui n'est pas spécifiquement humain : l'animal éprouve du plaisir mais n’atteint pas le bonheur ». « Le bonheur est un état d'équilibre intérieur, celui de l’âme qui ne désire rien en dehors de ce qu'elle a » selon Cresson et pour André Maurois :  « le bonheur n’est que l'effort continu pour créer le bonheur et pour lui les plus grands bonheurs de sa vie ont été  les brefs moments d'extase et de ravissement où il a été délivré par l'amour ou par la charité des vains soucis de sa personne » Le bonheur est effectivement favorisé par l’amour oblatif et défavorisé par l’amour captatif  et dans ce même sens, Fauré Fremiet dans son livre « Le souffle du désordre » nous explique que « le bonheur ne tient pas uniquement dans ses deux mots : toi et moi. pour cet auteur le bonheur , c’est nous, y compris l'enfant » et même André Gide, dans son Journal le 8 février 1932,  nous affirme (même si cela paraît peu vraisemblable dans la bouche de cet auteur) : « le bonheur de l'homme n’est pas dans la liberté mais dans l’acceptation d'un devoir » Sur le plan temporel il y a un grand consensus entre les auteurs.  Gusdorf dans son Traité de l'Existence Morale nous précise que « le bonheur est un futur, parfois un passé, beaucoup plus rarement un présent », ce qui n ‘empêche pas bien sûr d’essayer d'être présent au présent du présent et de ressentir une grande joie qui n'est pas loin d’être un bonheur constamment renouvelé comme le veut G. Tarde qui en fait « une rotation en quelque sorte quotidienne de désirs enchaîné périodiquement renaissants et satisfaits de nouveau pour renaître encore et ainsi de suite indéfiniment » Jankélevitch citant Jules Lafforgue nous dit :  « Le bonheur n'a pas de présent mais seulement un passé et un futur »… « Le bonheur (soit disant inexistant) n’existe que dans le passé rétrospectivement ou dans le futur par anticipation :  ici, chose espérée et là, chose regrettée ». De toutes les façons, comme le dit Pascal dans ses Pensées page 406 : « Nonobstant ses misères, l'homme veut être heureux, il ne veut qu’être heureux et ne peut pas ne pas vouloir l’être » mais selon la Rochefoucauld « on n’est jamais si heureux, ni si malheureux qu'on s'imagine » et Alain dans ces « Propos sur le Bonheur » nous dit page 263 et 264 « il faut vouloir être heureux et y mettre du sien. Si l’on reste dans la position du spectateur impartial, si on laisse seulement les portes ouvertes pour l'éventuelle entrée du bonheur, ce sera la tristesse qui entrera ». «  Nous devons penser au bonheur d'autrui mais on ne dit pas assez que ce que nous pouvons faire de mieux pour ceux qui nous aiment, c'est encore d’être heureux » ce dont il faut toujours se souvenir dans le travail du deuil. Comme le dit H. Petit dans son livre sur « Le bonheur » : «  Une vie heureuse n'est pas faite de moments heureux. La plus belle tapisserie n'est pas faite de points ayant un à un leur beauté. Un à un ils sont sans caractère, indifférents. La vie humaine aussi est une composition, dont on ne peut juger qu’à une distance convenable » ce que j'ai d'emblée souligné au début de cette longue réflexion sur le bonheur, réflexion étayée par des citations particulièrement nombreuses. je n'hésite pas à faire remarquer ici qu'il y a quelques années je situais le bonheur au niveau du JE ternaire comme étant un  hasard heureux , une conjonction réussie comme les deux morceaux de bâton des grecs anciens. Le bonheur est toujours recherché mais il ne peut être obtenu directement comme la joie du faire ou le plaisir de l’avoir Il est une retrouvaille inattendue, un matin de création du monde. Il est de l’ordre ternaire du symbole qui nécessite un jeu, un vide un désir inconscient comblé

 

CARESSANT, CARESSEUR, CARESSE. Caresseur est de l’ordre du FAIRE, du TU, de l ‘émission, de l’action, de l’interpersonnel Caressé est de l’ordre de l’AVOIR, du IL, de la réception, de la passivité, de l’impersonnel. Caressant est de l’ordre de l’ETRE et du JE de l’ intrapersonnel, du pronominal réfléchi somme toutes les auto-sexualités  qui seraient à la base de tout le sexuel selon Madame Lo Piccolo  à ce propos il m'est arrivé  de penser à un effet spin……

 

CELIBATAIRE 1 seul mais libre MARIE 2 en couple égalitaire, PARENT 3 une évidence fraternelle

 

CHANGEMENT Beaucoup de professions médicales, éducatives, sacerdotales ont pour finalité un changement de la personne, une amélioration du schmilblicke mais il y a l’inchangé (qui est dit aussi parfois inchangeable),l’identité idem de Paul Ricoeur de choses qui persistent inchangées à travers le temps (temps circulaire) et l’identité ipse de la personne (et non plus de l’objet) qui ne se maintient elle-même qu’à la manière d’un projet d’une promesse tenue. .Le troisiéme terme de la triade sera bien sûr l’interchangeable Tout changement peut être vécu comme une altération après laquelle on se doit de se désaltérer

 

CHASTETE (JE) OBEISSANCE (TU) PAUVRETE (IL) les trois principes prêchés par Jésus (Dictionnaire d’éthique), base de la vie monacale mais aussi de tout chrétien digne de ce nom, disciple non seulement de Jehovah-la-loi mais aussi de Christ l’amour. La chasteté n’est pas synonyme d’abstinence sexuelle comme on le pense régulièrement mais étrisation, prééminence absolue de l’Etre Absolu de Dieu sans aucune concurrence possible des autres êtres qui doivent faire partie intégrante d'une totalité divine au cours de laquelle on se fait soi-même, mais c’est aussi faire être autrui et soi-même et l'on rend ainsi en même temps hommage au Créateur à travers sa créature par une création constamment renouvelée donc une créativité permanente

 

CHRONIES synchronie diachronie métachronie écochronie de l'écologique ou de l'économie égochronie autochronie hétérochronie de ZAZZO Dyschronie Dyssynchronie de Terrassier Catachronie du psychotique de Caïn dans temps et psychanlyse page16 paru chez Privat Polychronie et notamment trichronie chére à mon cœur Hétérochronie simultanée des logiques du délire de Remo BODEI chez Aubier

 

 

CHRONIFICATION, SEMIFICATION, PERSONNIFICATION (C.S.P.) formées d’une part du suffixe –fication (mise en mouvement, mobilisation, et même énaction de Francesco Varela) et d’autre part des racines les plus simples possibles susceptibles d’évoquer , sans équivoque et sans préjugé théorique, le temps, le sens et la personne qui peuvent être considérés soit sur mode réceptif, plus émotif comme  trois « impressions » basales, originaires, primordiales dans l’acception que Hume donne à ce terme, soit plus vraisemblablement et sur un mode plus émissif , plus actif trois « motions », elles aussi  basales, originaires, primordiales au sens de J. LAPLANCHE et J.-B. PONTALIS, Voc. de la psychanalyse. « Nous pensons qu'il ne convient pas de traduire  Triebregung, ((Trieb  = pulsion)   comme on le fait souvent, par «émoi pulsionnel» ... Nous proposons de reprendre le vieux terme de motion, emprunté à la psychologie morale (...) Notons que «motion pulsionnelle» s'inscrit dans la série des termes psychologiques usuels  motif, mobile, motivation  qui, tous, font intervenir la notion de mouvement » Peu importe que ce soit impressions ou motions, l’essentiel est que ce soit bien perçu comme un ensemble holistique en une « holation », une triade dialogique, un trépied, un tripode, un entonnoir qui ne soit pas banalement rond avec ses 360° mais triangulaire avec ses 180°, triangle comparable à celui de l’extrémité du tuyau du tout nouvel aspirateur Moulinex qui sait mieux qu’un banal rectangle pour enfin aspirer correctement au niveau des angles mais aussi  des arrondis dont on peut aussi faire plus correctement le tour Ces motions, ces mouvements me semblent, (même si cela peut paraître au prime abord quelque peu arbitraire), différer essentiellement  par leurs mobilisations respectivement uni-, bi- et tridimensionnelles au moins en  ce qui concerne leur entrée en scène au niveau de l’ontogenèse mais aussi de la phylogenèse (le schéma banalement développemental paraît  outrageusement linéaire à André GREEN qui s’inquiète à cause de cela beaucoup de la  possibilité d’orthodoxie des psychanalystes d’enfant et pour autant Freud n’a pas hésité à décrire un développement libidinal qui aurait été très bien étudié dans un Que Sais-Je que Green trouve particulièrement bien fait mais ce n’est pas parce qu’on déplore que tout temps ait tendance à être considéré trop souvent comme linéaire en première intention  et même en seconde ou troisième intention comme Green qui se veut lui aussi très orthodoxe et nous explique  dans le dernier paragraphe de la page de garde du Temps éclaté que « Cet ensemble d’hypothèses forme une théorie complexe de la temporalité, véritable hétérogénéité diachronique qui justifie la qualification du temps éclaté » et l’auteur poursuit dans une dernière phrase, qui présente à la fin un curieux problème syntaxique, et qui est la suivante : « Il s’agit ici de rétablir dans toute sa richesse une théorie que la psychanalyse contemporaine a progressivement tendu à simplifier pour l’apprivoiser et de revenir ( ?) à une conception linéaire et homogène du temps » et que j’aurais tendance à lire spontanément en suivant la logique du début de la phrase : « et revenir  ainsi  à une conception linéaire et homogène du temps » ou bien encore plus long mais qui peut alors justifier entièrement l’expression de revenir « et il ne s’agit surtout pas de revenir  à une conception linéaire et homogène du temps » (Mille excuses pour cette citation in extenso suivie d’une analyse grammaticale mais cela était nécessaire pour éviter toute équivoque même s’il s’agit d’un banal « lapsus calami » car à force d’en entendre on peut bien en faire aussi quelques uns car il résume bien le point de vue de Green sur le temps en psychanalyse avec ses origines typiquement Freudiennes mais aussi les déviations des disciples qui ont toujours tendance à avoir une lecture en diagonale, simplificatrice et qui s’avère bien sûr erronée, hétérodoxe mais je souffre toujours en psychanalyse que ces rappels à une vraie lecture s’accompagne trop souvent d’un certain sectarisme avec excommunication facile et non pas tant d’un œcuménisme même de bon aloi mais d’une attitude réellement holistique, d’une écologique systémique, d’une réelle « holation » ou holification  et venant confirmer cette appréhension très personnelle  je regrette beaucoup que l’article de Green sur l’enfant modèle dans son livre sur La Diachronie en Psychanalyse parte en guerre contre le développemental psychologique : la successivité est une forme de diachronie historique linéaire qui vaut bien la diachronie de la durée circulaire répétitive et qui n’a non plus rien à craindre de la simultanéité synchronique qu’elle soit restreinte à la ponctualité de l’instant ou élargie au passé/présent et à l’avenir/présent pouvant même flirter avec l’éternité. On a la détestable impression que pour beaucoup trop d’auteurs qu’un concept qui a pris par un effet de mode une extension abusive n’a plus le droit d’exister un concept chassant l’autre alors qu’en fait ils se complètent harmonieusement, et même basalement fondamentalement, ne pouvant pas exister l’un sans l’autre car  ils se confortent mutuellement comme les trois pieds d’un trépied  par exemple d’un appareil photographique nécessitant un temps d’exposition relativement long donc exigeant une grande stabilité pendant une certaine durée et pour ce faire ces trois pieds ont chacun une longueur très différente mais logique, justifiée, complémentaire des deux autres pour compenser les irrégularités du terrain. La successivité évoquée, étudiée n’a rien à craindre ni de la durée ni de la simultanéité et l’hétérochronie n’est qu’une harmonieuse nécessité car elle est la seule possibilité d’obtenir une harmonieuse euchronie en évitant les dyschronies entre autre celles des chronopathies psychopathologiques, psychanalytiques (enfant ou adulte), cognitives et affectives, écologiques systémiques et dans le cadre des praxis de psychologies différentielles ou des perplexités qu’elles soient de 2000 ou non. Il n’empêche que pour la présentation  de ces trois notions dans notre discours actuel, toutes ces précautions oratoires préliminaires  ne vont pas pour autant nous dispenser de choisir malgré tout un certain ordre une succession précise et qui va dés lors nous être reprochée même si on la déplore et c’est une opportunité d’insister sur le fait que l’on ne peut s’exprimer communiquer qu’à travers la linéarité d’un discours mais ce discours ne sera pas simplement imprimé, impressionné, injecté dans nos neurones si l’on prend la précaution avec Michel Tournier de ne pas prendre les mots au pied de la lettre et d’utiliser aussi le « miroir des idées » de façon à ce que le discours vous parle vous cause, vraiment à vous personnellement. Trêve de commentaires plongeons dans cette redoutable présentation ou plutôt essai de présentification essayant de favoriser vos propres représentations qui seront forcément assez différentes de ce que j’ai essayé de c vous faire passer mais nous essaierons de faire preuve de « dialogique » car je suis intimement persuadé depuis longtemps que la « vérité historique » (pour reprendre à bon ou à mauvais escient, je ne sais) l’expression de Green n’est pas ce que je dis mais ce que l’autre, l’interlocuteur comprend : Le temps se présente au prime abord comme une successivité à venir linéaire, unaire, inéluctable et irréversible si exclusivement entropique que l’on parle alors de chute dans le temps mais qui est très vite pondérée (néguentropiquement) entre six et dix huit mois par l’instauration de la permanence de la relation dite d’objet avec apparition compensatrice et fondamentale du  temps circulaire, binaire de la durée passée qui devient lui-même très progressivement à partir de sept ans  (dit âge de raison) la très curieuse simultanéité ternaire de la présence avec sa simultanéité généralisée (comme l’on parle de la relativité généralisée et non restreinte) puisqu’il comporte en plus du strict présent la représentation séquentielle de l’avenir et du passé, tant et si bien que s’installe entre ses trois éléments un phénomène tourbillonnant tridimensionnelle de type vortex comparable au tourbillon creux qui se produit dans un fluide en écoulement, conjonction d’une mobilisation à la fois horizontale circulaire de type durée et verticale linéaire de type successivité, tourbillon qui s’exprime dans le symbolique de la parole personnelle mais en fait la toute première chronification est bien unidimensionnelle, de l’ordre de la classique successivité unilinéaire et imaginaire du discours, du temps qui s’écoule inexorablement du passé vers l’avenir toujours incertain, aléatoire (De quoi demain sera-t-il fait ?) même si l’on essaie de se prémunir contre ses aléas par l’anticipation chère à Sutter, et même si cette anticipation est elle-même  trop souvent dérisoire. Le sens  ne peut faire sa première apparition comme tel qu’après instauration d’une certaine réflectivité ou réflexivité binaire de l’ordre du symptôme réel, toute première sémification de l’habitude implicite qui après un passage par l’attitude perplexe symbolique deviendra un véritable signe prédictif et explicite de l’ordre de l’aptitude du discours mais en fait  la toute première sémification n’est que bidimensionnelle, de l’ordre de la dure durée du passé , de la sédation, de la réalisation définie et définitive en relation avec la substantification sémantique de la langue. La personne comme l’a bien souligné Nédoncelle ne fait sa première apparition qu’en dernier lieu…. Il n’empêche que dans le cadre d’une logique authentique du tiers inclus, il ne faut pas hésiter à souligner qu’en fait cette triade ainsi évoquée sous l’intitulé chronification/sémification/personniifiication n’est qu’une triade de triades et c’est un peu artificiellement que l’on a retenu la particularité de chacun de ces trois éléments, fonction de sa dimenssionnalité mais aussi de son début , de son initialisation avec au début la chronification qui n’est (tant en ontogenèse qu’en phylogenèse) que le passage de la successivité (du TU) à la permanence de la relation d’objet de la durée (du IL) pour aboutir enfin à la simultanéité (du JE/NOUS) de la pleine conscience du présent élargi du temps vécu avec ses deux corollaires du passé et de l’avenir et même ses possibilités de flirter avec l’éternité. La sémification débute avec les symptômes de la langue du IL, elle s’enrichit avec le symbole du JE et elle est enfin utilisé dans les signes du discours du TU de la communication. La personniifiication  ne peut commencer qu’avec l’apparition du JE qui s’adresse au TU pour lui parler du IL comme cela est classique de l’exprimer. Ce passage de l’unidimensionnel au tridimensionnel qui est étroitement corrélé avec la possibilité de première apparition chronologiquement vérifiable est en fait aussi l’acception la plus souvent utilisée dans la pratique quotidienne du plus grand monde., même si cela peut n’apparaître que comme une banale constatation synchronique, et non morphologique ou diachronique comme les deux précédentes. La précession du TU par rapport au IL et au JE, de l’avenir par rapport au passé et au présent, de l’aptitude par rapport à l’habitude et à l’attitude, de la Liberté par rapport à l’Egalité et à la Fraternité peut scandaliser certains mais elle se retrouve aussi bien aux frontons de nos mairies que dans les travaux de Piaget et de beaucoup d’autres auteurs considérés comme sérieux mais tout cela demanderait de beaucoup plus amples développements qui sont longuement abordés par ailleurs. Une question. Une question pratique mettant en évidence l’intérêt de ses distinctions :Pourquoi les hallucinations des psychoses chroniques sont presque exclusivement auditives alors que les hallucinations des psychoses aiguës (qui sont d’ailleurs souvent plus neurologiques que psychiatriques) sont presque exclusivement visuelles ? Réponse : elles sont structuralement puis structurellement très différentes : les deuxièmes correspondent  à des difficultés des phases tout à fait initiales de la  sémification de l’ordre du IL alors que les premières correspondent  à des difficultés des phases tout à fait initiales de la  chronification de l’ordre du TU

 

 

CHRONOPATHIE La Psychiatrie se différencie des autres secteurs de la médecine qui sont des spatio ou topopathies précises, définies, avec plateaux techniques alors que la symptomatologie psychiatrique est essentiellement de type chronopathique avec par là même une chronicité évolutive, la nécessité d’une troïka thérapeutique biothérapie, psychothérapique et sociothérapie qui ne me parait personnellement particulièrement efficace que si elle est menée par un seul « référent » dans le cadre d’un secteur non plus spatiale avec son équipe très coûteuse mai s dans le cadre d’un secteur temporel avec référent unique, homme orchestre sans aucune barrière financière pour les cas les plus graves quand il s’agit de psychose ou de psychopathie et avec une barrière financière modulée quand il s’agit de névrose « névroticonormale » qui ont tendance à trop s’écouter à se complaire dans un certain statut et en réalité même dans ces cas-là il y a des névroses gravissimes et aussi des névrosés qu’il faut absolument soigner efficacement et très régulièrement dans un souci d’efficacité de prophylaxie mentale car ces personnalités sont bien souvent en charge d’âmes qui risquent de recevoir des influences très pathogènes et il y a chez la même personne une partie pathologique médicalisable et une partie de thérapie de simple confort qui ne devrait être que partiellement remboursée et parfois même pas du tout remboursée ; à renvoyer au psychologue qui a vocation pour ce faire mais qui ne peut être pris en charge par la sécurité sociale . Parfois le temps passé à souffrir en thérapie est déjà une  souffrance suffisante sans imposer encore une souffrance financière supplémentaire La prise en charge financière par la sécurité sociale peut aussi se justifier dans le cadre d’une prévention de la souffrance non pas du sujet traité directement mais par la souffrance ainsi indirectement  épargnée à l’entourage notamment le partenaire ou les enfants du couple  mais aussi les enfants qui sont confiés aux patients s’ils sont éducateurs, instituteurs , professeurs responsables de collectivités diverses, notamment sociales. Le thérapie des chronopathes doit souvent utiliser des moyens sociothérapiques mais elle a aussi éventuellement des fins sociothérapiques directes .justifiant indirectement une prise en charge avec tiers payant et parfois même on ne peut convaincre de se faire soigner que le moins malade d’un groupe  car on pourra ainsi indirectement soigner tout un groupe pathologique et pathogène par une prise en charge globale.

 

CHRONOPRAXIQUE est un terme plus logique que chronaction (qui avait lui le mérite - ou l'inconvénient - de rappeler l'énaction de Varela Maturena) Chronopraxique est un simple adjectif qualificatif et non pas un substantif réifié mais il est aussi plus philologiquement correct car au lieu d'avoir une racine grecque et une racine latine comme chronaction, il a deux racines grecques et par là même il est plus philosophique (si tant est que la philosophie comme la médecine d'ailleurs ont comme caractéristique commune de dire ne grec ce que les autres disent en langue vulgaire) mais aussi parce qu'il existe la praxéologie comme il y a la gnoséologie

 

 

CHRONOTHERAPIES IL chartreuse et prison TU savoir attendre ce qui favorise l’attendrissement et le tendresse JE Présence au présent du présent qui déborde et se nourrit de passé et d’avenir dans une spirale constamment ascendante

 

CIVILISATION 1 TU ACCULTURATION 2 IL MORALISATION 3 JE selon Kant cité et commenté par Blanchard  (Toulon Mazaugue)

 

COGNITION COGNITIVE et surtout COGNITIVISTE sont des mots trop ambiguës pour être employé couramment et il faut donc nettement préférer CONNAITRE et ses dérivés à préfixes RECONNAITRE, MECONNAITRE ainsi que ses dérivés à suffixes  CONNU (IL) CONNAISSANT (JE) ou RECONNAISSANT (NOUS intra ou interpersonnel)  et enfin CONNAISSEUR (TU) Parlons français et laissons tomber les mots équivoques de la lignée cognitiviste et tous les cogn- en général qui sont trop souvent qu'une occasion de cogner sur son confrère et néanmoins ami…Contentons nous de connaître reconnaître connaisseur connaissable etc même si ce terme a très souvent une fausse connotation étymologique avec naître ce qui n'est pas si mal d'ailleurs dans la mesure où cela connote une impression de matin de création du monde mais en fait la véritable étymologie est « cognoscere » qui veut dire en latin apprendre appréhender pour la première fois Un bon exemple de cet usage abusif du cognitif est la notion de fatigue cognitive évoquée par Sylvie GRANON la neuro biologiste de l'institut Pasteur qui a fait une publication sur « voir le cerveau penser » et qui s'étonne que les HIV+ les plus performants aient la plus faible activation corticale et j'ai envie de parler à ce sujet d' embrasement cortical  ou kindle phénomène beaucoup plus général qu'on ne le pense habituellement puisqu'on peut le rapprocher de tout ce qui est détente suite à une tension préalable de l'orgasme (érection-éjaculation) à l'épilepsie (prise en masse tonique suivie de décharges de mouvements cloniques, de la colère à la crise de nerfs, du sanglot au fou rire , du plaisir vésico-urétral (tension vésicale suivie de la détente urétrale) tout cela n'étant pas simplement impulsion comme le veut le Dr Jacques Thomas (5 avenue Rodin 75116 Paris secrétariat 01 45 03 24 05 et 01 45 04 18 90 pour les instables (Masson) mais expulsion. C'est tout à fait normal d'avoir des impulsions mais il faut savoir civiliser ses expulsions Cet après midi là du samedi 7/10/00 avec les deux conférenciers évoqués ci-dessus a été un bon exemple de l'équivoque cognitiviste avec deux conférenciers s'intéressant tous deux au cognitif mais avec des perspectives fort différentes  Les thérapies cognitives tentent de faire prendre conscience aux patients de la rigidité des schémas qui sont les siens et cela dans le cadre des troubles de la personnalité dont il souffre mais en agissant ainsi on adopte une attitude négative  (médicale) de  simple destruction et pas du tout une attitude constructive (éducative), comme celle si bien décrite par Jean Piaget quand il parle de schèmes et non de schémas. C'est la remarque que j'ai été amené à faire au docteur Jean Thomas hier samedi 7 octobre 2000 à la faculté de Toulon en essayant de proposer une distinction qui me paraît fondamentale entre thérapies cognitives compliquées  et amélioration simple de la cognition en essayant de  replacer l'intéressé au carrefour du choix des multiples attitudes possibles et imaginables à un moment où l'on a encore que des schèmes très souples, très accommodables et pas encore des schémas durcis par un usage trop fréquent, trop régulier. En agissant ainsi on essaye de considérer le patient non comme un malade qu'il faut corriger mais comme un enfant qu'il faut simplement éduquer: on accepte qu'il garde le schéma qui lui est familier et qui peut effectivement lu être utile à telle ou telle occasion mais il ne faut pas qu'il s'enferme dans une logique unidimensionnelle et qu'il redécouvre le plaisir de choisir vérifiant ainsi un dicton célèbre : vivre c'est choisir

 

COGNITION (du Je en 3D) + ARGUMENTATION (du IL en 2D)  + ENONCIATION (du TU en 1D) Méta-intellections ou Méta-intelligences intelligences au pluriel car il s'agit non seulement d'intelligence cognitive mais aussi d'intelligence affective et conative avec une très bonne connivence interpersonnelle avec autrui mais aussi une bonne connivence, une bonne cohérence avec soi-même et même une bonne connivence avec le monde impersonnel des objets. Il semble que les soit disant surdoués à partir d'un certain niveau non pas tant de potentialités , de Q.I. mais à partir d'un certain niveau de fonctionnement vrai  aboutissant à des méta aptitudes , des méta habitudes mais surtout des méta attitudes Ce préfixe méta- (pas très loin phonologiquement de Mensa) peut expliquer une vivacité, une hyperchronie, une rapidité polychrone avec passage incessant et rapide de la temporalité tourbillonnante en 3D de la cognition à une temporalité circulaire en 2D de l'argumentation pour aboutir à la temporalité linéaire de l'énonciation (avec parfois une certaine réversibilité mais le plus souvent sans réversibilité) Au commencement était le Verbe autrement dit la tourbillonnante parole géométrie dans l'espace qui régresse dans la géométrie plane du cercle avec ses arguments réels pour et contre et qui finit à se réduire dans la simple énonciation du discours. La personnalité méta est une personnalité 3D en plein devenir  concept de devenir qui prend de plus en plus un aspect divin depuis que le monothéisme statique, livresque a tellement pris un coup de vieux que pour certains très fréquemment excessifs, extrémistes comme l'hypomane  Nietzsche qui pendant ses périodes fécondes les seules où ils puissent écrire extermine tout ce qui lui paraît  non pas vivifiant viviféres mais mortofiants, mortiféres de ces périodes dépressives

 

COGNITION-THERAPIE C' est une notion à distinguer soigneusement de la thérapie cognitive Au congrès d'Annecy des cognitivo-comportementalistes l'ancétre belge Ovide Fontaine l'ancétre a osé rappeler que les neurosciences devraient intéresser les participants à ce Congrès ce qui m'a paru une très habile façon de rappeler l'importance des mécanismes proprement dits de la cognition. Les pédopsychiatres sont forcément plus sensibles que les psychiatres d'adulte à cette intrication évidente du cognitif et de la cognition à tous les points de vue. Un bon exemple de la cognition-therapie me paraît être celui du Programme d'Enrichissement Instrumental de Feuerstein le P.E.I.(livre de Rosine Debray chez ESHEL) La chronothérapie est aussi apprendre à gérer son temps voir Praxichronies

 

COGNITIVO AFFECTIVO CONATIVE (triade) avec passage du cognitif à l’affectif par la connaissance (ou l’ignorance assumée), passage de l’affectif au conatif par l’amour (ou l’investissement) et enfin passage du conatif au cognitif par la haine (ou l’espoir),avec structuration de l’affectif par l’addition du cognitif et du conatif, structuration du conatif par addition de l’affectif et du cognitif et enfin structuration du cognitif par addition de l’affectif et du conatif.

 

COLERE rouge (France) ou blanche (GB et USA) se situe en ce qui concerne les aspects triadiques à l’angle inférieur du triangle, celui de la Haine Quand on a l’impression de se faire avoir et de ne pas être compris on augmente l’intensité de la voix, on raccourcit le verbal, on caricature, on force le trait pour essayer d’être mieux perçu mais il n’y a en fait pire sourd que celui qui ne veut pas entendre. L’amour comme la colère ne peut se faire qu’à deux et cela même si apparemment on est seul comme dans la masturbation où il y a la main carresseuse et le corps caressé ;de la même façon quand on est en colère contre soi il y a le rationnel en pétard contre le passionnel (à moins que ce ne soit l’inverse et on peut même imaginer d’être en colère contre son aspect colérique émotif actif présentiel qui fait que l’on peut faire croire aux gens que l’on est en colère alors que l’on se contente d’essayer de communiquer avec son style non pas doctoral ou professoral en s’écoutant parler ni communiquer en murmurant de façon presque inaudible mais en claironnant et en évoquant des évidences même si celles-ci ne sont pas sociologiquement corrects parce qu’elles n’ont pas encore été médiatisées et dés lors elles peuvent heurter les idées préconçues ou les sensibilités exacerbées, bref aller à l’encontre du ronron quotidien et on appelle parfois cela avoir tort d’avoir raison trop tôt, surtout si l’on fait référence à des données qui n’ont pas encore eu l’honneur d’être médiatisée mais le docteur n’est il pas simplement le comparatif de doctus (il paraît assez normal qu’il en sache un peu plus que son patient, qu’il soit un peu plus savant que son patient sans être pour autant doctissime le superlatif , le plus savant de tous ; Colère (biologique, physiologique du IL) se mettre en colère (psychologique du JE), élever la voix, aboyer de toutes les façon pour essayer de se faire entendre (sociologique du TU) (selon Filliozat chez J.Cl. Lattés) sont trois choses tout à fait différentes à bien distinguer si j'ai bien compris ce qu'elle a évoqué sur Santé Vie La spirale infernale ontologique du se mettre en colère est de beaucoup la forme la plus infernale

 

CONCEPT , PERCEPT, INTERCEPT Le Concept est un outil notionnel idéologique, imaginaire sociologique signe « icon » Peircien, artificiel du TU qui s’oppose au  Percept réel biologique, phénoménologique du symptôme ou « index » Peircien et entre les deux l’Intercept  du JE en donnant à la notion d’interception le sens très particulier très psychologiques de deux citations très étonnantes découvertes par hasard mais qui donnent beaucoup à penser, et qui sont donc étymologiquement interloquantes : la première est de G. DUHAMEL, (Cri des profondeurs, IV.) « Il y a certaines de mes pensées que je surveille, que je ne laisse pas venir à fleur de mon esprit, pour que personne, jamais, ne les intercepte » et la deuxième est  de BALZAC, (Une fille d'ève, Pl., t. II, p. 101) « Les grands artistes sont des êtres qui, suivant un mot de Napoléon, interceptent à volonté la communication que la nature a mise entre les sens  et la pensée » autrement dit ces trois personnes très différentes ont déjà bien repéré ce que je suis amené à décrire à mon tour avec présence entre le percept phénoménologique des sens (IL) et le concept idéologique de la pensée (TU), l’intercept du jeu du JE, de la perplexité pris dans la double ambiguïté (Merleau-Ponty) du symptôme « index » « nature » qui peut fonctionner comme vrai ou faux  et celle du signe « icon » « nurture » qui peut lui aussi fonctionner comme vrai ou faux , le Jeu du JE qui s’adapte tant bien que mal entre les blancs et les noirs que comportent toute assimilation et toute accommodation sous la forme d’un gris unique aussi difficile à rendre psychologiquement que photographiquement. Cette interception peut se faire en douce d’une façon civilisée, humaine sinon humaniste par l’accès au symbole alliant amour et connaissance ou bien au contraire d’une façon brusque à la fois haine ,désespoir et espoir, brusque accommodation imposée par les faits la dure réalité, accommodation que certains « tout terrain » acceptent d’emblée avec une révision déchirante mais rapide et que d’autres refusent n’acceptant pas la révolution mais ouvert malgré tout à une certaine évolution

 

CONNAISSANCES AMOURS PROJETS Les triades de Jacques Lacan et de l'anglais Bion (connaissance amour et haine, qui sont tout à fait comparables sans que j'aie jamais pu savoir qui a été le premier à la formuler) : se transforme chez Maria Montessori (dans son ultime livre sur l'Esprit absorbant de  l'enfant) en connaissance, amour et service et ce changement du dernier mot me paraît particulièrement significatif pour moi qui considère depuis plusieurs dizaines d'années déjà que ce qui correspond à la haine est en un sens très vrai quand on parle par exemple avec Jacques Lacan d'hainamoration, mais le mot "haine" me paraît manquer tout trop négatif, trop restrictif et tout spécialement en ce qui concerne  ma théorie hydraulique du psychisme puique pour moi cete soit-disant Haine (ou Hate en Anglais) à la sortie d'un entonnoir qui émet un jet de liquide (ce qui est  tout à fait normal.  pour un entonnoir ,(dans la mesure bien sûr où il se trouve dans le bon sens et non pas en sens inverse comme dans le Canard Enchaîné avec le tuyau en l’air comme dans un casque prussien et qui devient alors une allégorie de la folie ) . Ce jet de liquide est pour moi une excrétion, une expression ,une éjection, une projection, un projet plein d’espérance après un choix très laborieux , très élaboré, très « perlaboré » qui a nécessité le rejet , l ‘exclusion de tout ce qui n'a pas pu être retenu : c'est en fait un naître qui n'est qu'un "n' être que" comme a si bien su le décrire le collègue psychiatre Gentis ( dans son ouvrage paru chez Flammarion). Est –il nécessaire de préciser que cet entonnoir  comporte  très classiquement une partie supérieure avec une entrée horizontale  et une partie inférieure avec un tuyau vertical et en haut il s'agit de tout ce qui est réceptivité faisant coexister fraterniser la connaissance cognitive et l'amour dans une union symbolique à la mode hélénistique ( le fameux accès au symbolique de Jacques Lacan. Par contre à la partie inférieure de l'entonnoir il y a une verticale, un tuyau vertical qui xcrète, exprime une action unique , une véritable tresse tourbillonnate  rassemblant le plus harmonieusement possible les trois protagonstes d’une dia-logique intra, inter et extrapersonnel   les habitudes du IL Biologique , les aptitudes du TU sociologiqu et les attitudes du jeu du JE  psychologiques personnel,respectivement extra, inter et  intra personnel

 

 

CONSCIENCES (COMMUNICABILITE des) de Maurice Nédoncelle et altrisme , altruisme, altérité . Fusion de plusieurs JE en un NOUS, en un lien interhumain dont la psychanalyse a été étudié trait très précisément par Angèlo Hesnard mon propre psychanalyste et la aussi il s'agit d'une triade et c'est à travers un tiers inclu qu'il y a possibilité de communication dans le cadre d'une coopération dans le cadre d'une coopération d'une coexistence. Il n'y a pas de je tu mais des je-il-tu  comme le disait Saint-Exupéry  : « S’aimer c’est regarder  ensemble dans la même direction.

 

CONSCIENT PRECONSCIENT INCONSCIENT ont toujours été pour moi  non pas des substantifs des entités mais simplement des adjectifs qualificatifs qui pourraient être tout aussi bien remplacés par « clair , clair-obscur et obscur » ce dernier adjectif ayant le gros avantage de connoter plus ou moins avec un autre adjectif qualificatif "secret" et effectivement au moins pour un enfant « qui dit secret dit  aussi très facilement fautif, répréhensible, coupable » et l'on ne souligne jamais assez l'importance des multiples secrets dans le mythe oedipien où le drame n'apparaît très clairement, très officiellement que parce que OEdipe a su être un ingénieux, un très inventif découvreur particulièrement fouineur comme peut l’être un chineur, un détective privé et peut-être même un policier suffisamment scientifique

 

CONSENTEMENT ECLAIRE C’est une mesure qui a été prise pour éviter tout vice de consentement autrement dit un dol et par conséquent ce n’était pas du tout farfelu d’évoquer cet aspect des choses à propos des violences institutionnelles car qui dit institution dit pouvoir , autorité alors que dans le cadre d’un exercice en libéral, on est bel et bien obligé d’obtenir depuis longtemps le consentement éclairé du patient qui est aussi un client (et cela encore bien plus s’il n’est plus du tout remboursé). Consentement a son côté sociologique, contractuel de l’ordre du TU mais aussi son côté convivial, fraternel du NOUS/JE, front commun du médecin et du malade contre l’affection qui est la seule et unique réalité de l’ordre de l’impersonnalité du IL qui fonde et justifie l’existence, la coexistence du malade et du médecin qui ont chacun leurs normes et leurs mythes respectifs qui sont très souvent à l’origine de biais importants mais l’élément de beaucoup le plus important, le seul vraiment réel n’est en fait que l’affection mais qui est elle aussi l’objet d’étiquetage, de normalisation (DSM IV) de l’ordre du TU mais aussi  de mythification (de l’ordre du symbolique intra personnel (nous sommes tous « mythés ») et si le législateur  a cru nécessaire d’ajouter le qualificatif d’éclairé, il ne peut pas tant  s’agir à mon avis d’explications toujours sujettes à caution et très souvent  mal comprises par l’intéressé et le qualificatif éclairé n’est peut-être pas tant éclaircissement qu’éclairage sur la perplexité qui est l’apanage de toute situation particulièrement complexe et particulièrement aléatoire et qui n’est donc pas de l’ordre du tout ou rien de la logique du tiers exclus mais de l’ordre de la logique du tiers inclus, celle au fond de la compréhension car ce n’est pas ce que l’on dit qui est important, vrai ou faux, mais ce que le malade comprend en fonction de sa sémification (IL), de sa chronification (TU des conséquences de la successivité) et de sa personniifiication enfin (JE/TU/IL) et c’est peut-être ce que voulait pointer l’ancienne technicienne de la CPAM qui est devenu spécialiste du droit médical et suggérant aux médecins pour dégager leurs responsabilités de faire signer au malade qu’on l’a dûment averti que l’on tenait à sa disposition tout un dossier très technique dont il ne demandera que très exceptionnellement la communication, mais la responsabilité du médecin sera ainsi dégagé un peu comme avec la dictée de toutes les contre-indications à une intervention neurochirurgicale qui malgré tout sera pratiquée le lendemain parce qu’il est par contre sûr que si l’on ne fait rien la mort sera inéluctablement au rendez-vous dans les jours à venir.. En somme la législation est toujours sociologique interpersonnelle (JE/TU) avec de fréquentes permutations de qui doit faire la preuve de la régularité entre eux des procédures, mais elle évacue systématiquement de cette relation l’affection, même s’il est évident que s’il n’y avait pas de maladies, il n’y aurait pas de malades et par conséquent pas de médecins de même que s’il n’y avait pas de handicaps, il n’y aurait pas d’handicapés,  pas d’amis et de parents d’handicapés, pas d’intervenant sociaux ou médicaux  et ce handicap basal, fondamental n’est bien souvent pas l’objet d’études et de mesures thérapeutiques spécifiques et après l’avoir considéré d’emblée comme définitivement  non améliorable, on se préoccupe de faire comme s’il n’existait pas : il est l’objet d’un déni massif et définitif, ce quim ‘ atoujours paru mettre la charrue avant les bœufs et c’est ce que je n’ai pu que constater de visu et de de auditu lors de ma visite à l’ancien Centre médicopsychologique (où j’ai été accueilli comme le père fondateur) mais qui est devenu, comme prévu une Présence essentiellement sociale, préoccupée de gestions et de travaux avec comptabilité assurée directement avec un simple commissaire aux comptes, Présence qui gère de très nombreuses succursales les plus diverses. Les scies à chantourner ne servent pas aux enfants mais à un homme toute main dont on m'a vanté surtout les mérites de restauration des locaux. Quand quelqu’un par à la retraite, il ne revient pas de temps en temps à l’établissement comme je l’ai fait et cela me paraît le témoignages de problèmes interpersonnels très importants : l’administratif a très nettement pris le pied sur l’éducatif et le rééducatif mais surtout le thérapeutique est nulle puisque qu’il s’agit d’affection définitive ne demandant pas autre chose qu’une socialisation leur permettant de se faire le moins remarquer possible et cela sans le consentement éclairé des intéressés ni de leurs parents

 

CORPS AME MONADE L'âme suit ses propres lois et le corps aussi les siennes; et ils se rencontrent en vertu de l'harmonie préétablie entre toutes les substances, puisqu'elles sont toutes les représentations d'un même univers (...) (Si Descartes n'avait pas cru que l'âme peut changer la direction des corps) il serait tombé dans mon système de l'harmonie préétablie. LEIBNIZ, Monadologie, §§ 79 et 80 (texte français de l'auteur). Monade de l’énaction ? ? ?

 

CREATIVITE La créativité a peut-être la prétention de réunir le réel et l'imaginaire dans un symbolique sur réel, transcendant le réel et l'imaginaire au sens de Jacques LACAN et qui n'a bien sûr  rien à voir avec la classique synthèse de Hegel et Hamelin,simple "conjonction" de la thèse et de l'antithèse

 

CREER CREATION CREATIF CREATIVITE Cette dernière dénomination très « tendance » actuellement est très ambiguë comme le souligne fort bien Etienne Souriau dans son Vocabulaire d’Esthétique aux PUF 1990 Le mot de créativité est d'un emploi très récent. Il semble avoir été utilisé en anglais (creativity) et en italien (creatività) avant d'être employé couramment en français. C'est un néologisme. Théoriquement il dérive de l'adjectif créatif, qui est lui aussi d'un emploi récent. Il ne figure ni dans le Littré ni dans le Robert, mais on le trouve dans l'Encyclo­pédie Quillet et dans le Larousse du xx, siècle.La créativité, c'est un pouvoir de créer et une propension à créer. C'est un terme qui, à l'heure actuelle, bénéficie d'une certaine vogue, mais correspond à une notion d'un emploi délicat. Une opinion fort répandue à l'heure actuelle et qui reçoit des applications pédagogiques (bien qu'on ne puisse pas assurer qu'elle soit scientifiquement établie) est que tous les êtres humains et en particulier tous les enfants sont doués de créativité mais que c'est une puissance caduque qui avorte si elle ne trouve pas d'emploi en temps utile, mais qu'on peut et doit développer par des exercices appropriés.En réalité, la création artistique est un fait trop complexe, et d'ailleurs trop mal connu, pour qu'il soit sans danger de le rapporter à une faculté spécifique. Outre les difficultés que présente la notion même de création, il est certain que les fortes différences de fécon­dité artistique qu'on observe chez les hommes tiennent à des causes très diverses. Il est aussi téméraire de ramener ces différences à la seule intervention de facteurs inhibiteurs externes, que de les imputer à un seul facteur interne. Parfois le hasard est en cause: cer­tains auteurs ont eu assurément de la malchance à cet égard, par exemple Alphonse Daudet qui semble avoir ignoré l'existence chez Dickens et quelques autres de situations qu'il exploitait dans ses romans et qu'il avait lui-même observées dans la réalité sociale. Parfois encore, la démarche d'esprit qui consiste à reprendre des situations déjà exploi­tées littérairement, mais dont on découvre de nouvelles applications possibles, aboutit à des créations véritables, et paraît suppléer ainsi à une faiblesse de la faculté créatrice sup­posée. C'est le cas pour André Gide qui a souvent réexploité des thèmes utilisés par d'autres (Hugo pour la Symphonie pastorale, Villiers de l'Isle-Adam pour les Caves du Vati­can). Dans des cas de ce genre, il semble y avoir création méthodique sans faculté spéci­fique de créativité.La vérité est que dans la notion de créativité telle qu'on l'emploie le plus souvent, c'est l'idée même de création qui est insuffisamment définie. Les facteurs d'originalité et d'innovation qu'elle implique ne sont pas critiqués: on y prend surtout acte d'un pou­voir de réalisation, tantôt sans évaluation du résultat, mais avec valorisation de l'acte exé­cutif lui-même, tantôt avec une valorisation superstitieuse de ce résultat et une évaluation téméraire de la spontanéité.Il n'en est pas moins vrai que dans la mesure où chez certains sujets, notamment chez certains enfants, il existe des faits positifs constituant une aptitude plus ou moins forte à créer, dans cette mesure des circonstances extérieures susceptibles d'arrangement peu­vent favoriser le développement de cette aptitude. L'inconvénient de l'intervention ici de l'idée de faculté, c'est qu'elle décourage de chercher jusqu'à quel point l'activité créa­tive est susceptible d'organisation dialectique et rationnelle, ce qui ouvrirait des perspec­tives très intéressantes en ce qui concerne la créativité collective.

 

CULPABILITE PENALE/ CULPABILITE MORALE / CULPABILITE RELIGIEUSE distinction fondamentale et très heuristique selon Jean Lacroix dans sa Philosophie de la culpabilité dans la collection philosophie d'aujourd'hui aux PUF

 

 

CURIOSITES (JE TU IL) du JE intrapersonnel (connais toi toi-même, aimes toi toi-même, respecte toi toi-même) mais aussi : Curiosité du IL impersonnel , du monde, curiosité dite scientifique et enfin Curiosité du TU, d’autrui avec une perspective altruiste ou au contraire utilitairement altriste. Curiosité-Sujet (mettant en œuvre fréquemment ou non une attitude, qui devient très vite une aptitude, et rapidement une habitude) à bien distinguer de la Curiosité-Objet et nous sommes chacun un objet unique de curiosité, un exemplaire unique, une personne unique comme personne d’autre et la curiosité sujet pour des raisons médiatiques vous ravalent à une réduction caricaturale qui vous banalise et vous prive de facto du caractère unique de la curiosité objet

 

DANGEROSITES avec ses habitudes , ses aptitudes et ses attitudes et surtout au niveau des attitudes que se retrouve un état une attitude avec zérotisation par annulation réciproque alors qu’il faut absolument magnifier JE, TU et IL ce que je fais dans mon polymorphisme accentué qui dérange bien que d’une façon générale je sois très arrageant Chahuteur, titilleurs déstabilisateur que l’on étiquette paradoxe hypomanie perversité polymorphe mais ma relativisation généralisée de Fou du Roi

 

DECLARATIONS d’amour , de haine (de guerre), de foi (profession de foi) ou a-contrario d’ignorance à la Lacan, ignorance reconnue, acceptée sous la forme d’un oubli délibéré, d’un quasi déni « Pardon est, en somme, dans la langue moderne, une formule courante de politesse, qui s'emploie dans certaines circonstances où il n'y a, à vrai dire, pas d'offense réelle dont s'excuser, mais où l'omission de pardon serait impolie » (...)J. Damourette et É. Pichon, Essai de grammaire de la langue franç., § 758. A la très nette déclaration de haine et de guerre de Daniel Alzas, je me suis contenté d’une réponse immédiate et directe mais sans ironie contre lui, et pourtant je sais aussi fort bien manipuler la dévastatrice ironie mais ce n’était sûrement ni le lieu ni l’heure. Je me suis contenté de faire preuve gentiment tranquillement d’humour au second degré et cela contre moi-même parce que je pensais que dans le cadre d’un café philo c’était une réponse possible et qui serait comprise comme telle mais j’ai très vite compris que mon humour n(avait pas été pris au second degré mais au premier degré au moins dans le discours que m’a tenu l’avocat  Pierre Danjard qui m’a dit que j’avais moi-même affirmé que je ne cessais de dire n’importe où, n’importe quand, n’importe comment n’importe quoi, à n’importe qui et que par conséquent je ne pouvais qu’en tirer moi-même les conclusions et suivre les injonctions du soit disant modérateur ou faisant fonction (l’infirmier Daniel Alzas ) et que si je n’étais pas content du café-philo la porte m’était grande ouverte et je me suis dit que sans le savoir une opération d’épuration était en cours sans que je le sache avec passage à la trappe de Jean Michel Ceci, Bouanna et autres mais renseignement pris, il ne s’agissait pas de modifications structurelles mais conjoncturelles et les absents ayant à mon avis toujours tort je vais essayer de vous faire une déclaration d’amour pour le café philo que je fréquente comme un groupe à visée sociothérapique pour beaucoup et surtout pour moi me permettant de  faire mon marché autrement dit d’assouvir mes pulsions épistémophiles et de me faire contester sévèrement ce qui me permet d’accepter de me remettre en cause et reconnaître entre autre que je ne suis qu’un psychiatre borné affreusement provocateur, prenant un malin plaisir à provoquer non pas pour faire parler et réagir les interlocuteurs comme le suggère l’étymologie du mot (et c’est bien souvent une façon d’animer d’approfondir et de personnaliser le débat) tel serait pas du tout mon but qui serait beaucoup plus machiavélique ayant souci seulement de clore le bec définitivement à toute personne qui ne serait pas de mon avis doctoral, ce qui n’est vraiment pas mon genre car si je sais effectivement plus de choses que beaucoup d’autres c’est pour mon métier donc pour mes malades (Docteur n’est pas le superlatif mais le comparatif de doctus autrement dit le docteur n’est pas le doctissimus le plus savant mais celui qui est un peu plus savant que son malade ce que tout le monde peut comprendre et comme il se trouve que je recommande assez facilement à mes patients la sociothérapie presque gratuite que peut être le café philo, bien animé, bien contrôlé, bien modéré par Jean Michel Ceci, je me suis trouvé devant une situation cornélienne dont je crois ne m’être pas trop mal tiré par un peu d’humour mais à propos de déclaration d’amour elle n’est pas implement réduite Je ne sais ce qui a été dit au café philo alors que j’étais à un congrès très dialogueur à la Réunion mais le préfixe de dialoguer n’est pas di-(comme a pu le faire croire le néologisme trialogue de Valéry Giscard d’Estaing mais dia  à travers le IL de la troisième personne et qu’il faut de mieux en mieux cerner comprendre Le café philo ne peut pas être simplement un café où s’affrontent parfois violemment sous l’influence de l’alcool de simples opinions d’autant plus catégoriques qu’elles ne se soucient pas d’être étayées ni par les donnés actuelles de la connaissance (et personne ne sait tout, on est toujours le débile de quelqu’un disait plus justement le même VGE ou de la conscience au sens des assises (en mon âme et conscience sur lequel se penchent le JE et Le TU des interlocuteurs  pas de mon avis alors que je souhaite au contraire que l’on hésite pas à me tenir tête, ou plutôt non pas me contester ad hominem mais contester mes propos mes arguments même s’ils paraissent abscons ou tout fous et au lieu de me demander de me taire purement et simplement l’on conteste non pas ma personne (arguments ad hominem mais mes arguments mes attendus ou que l’on me demande s’ils paraissent extraordinaires , invraisemblables quelques explications au cours du café philo ou en en tête à tête, en leçons particulières car il est évident comme le dit fort bien Mark Twainn : « C’est un don de Dieu que chez nous, nous ayons ces trois choses indescriptiblement précieuses que sont la liberté de parole (JE) et la liberté de conscience (IL) mais aussi la prudence de ne jamais pratiquer ni l’une ni l’autre »   non pas  à supprimer sinon physiquement du moins tout juste bon à se taire à écouter sagement les débats sans y participer ce qu’il fait le plus souvent sur un mode interrogatif qui dérange et qui peut dés lors être considéré comme provocatrice et à qui l’on conseille très nettement d’aller philosopher ailleurs car on se trouvait tellement bien lors de ses absences quand il était obligé de faire avancer la science à La réunion et à Maurice puisque je disais n’importe quoi, n’importe comment , n’importe quand, n’importe où, à n’importe qui même à ceux qui ne sont pas n’importe qui puisqu’ils sont des parangons d’humanisme qui savent s’exprimer sans sophistications inutiles Hommage à nos grands disparus que je n’ai pas retrouvé à mon retour à ce café philo et dont personne n’a pu m’expliquer les raisons de leur absence que j’ai cru un certain temps conjoncturel mais qui à la longue paraît structurel :Jean- Michel Ceci l’un de nos deux fondateurs , Mr Bouana, Raybaud, Albert sinon son fils etc  Pour conclure une de citation de R.BARTHES Fragments d'un discours amoureux, p. 254. « D'où l'importance des déclarations; je veux sans cesse arracher à l'autre la formule de son sentiment, et je lui dis sans cesse de mon côté que je l'aime : rien n'est laissé à la suggestion, à la divination : pour qu'une chose soit sue, il faut qu'elle soit dite; mais aussi, dès qu'elle est dite, très provisoirement, elle est vraie ».DEMANDE (de faire, de pouvoir faire) BESOIN (d’avoir), DESIR (d’être) Etre désirant (de vivre, d’être soi). Faire une demande exprimer une envie (de faire l’amour comme dans la sexualité ou de faire un enfant) Avoir des besoins vitaux comme manger, boire et dormir, Les sexualités peuvent être, rester ou devenir naturelles, surnaturelles (surréalistes, fantasmatiques) mais aussi dénaturées et dénaturantes. Les sexualités doivent être à la fois et non successivement préludes, ludes théoriquement toujours orgastiques et postludes (Perfection sexuelle de Van de Velde) et il serait préférables de ne pas utiliser des substantifs réificateurs et pompeux mais de simples qualificatifs en parlant de sexualités à la fois préludiques, ou plutôt péludeuses ou préludantes,ludiques et postludiques (post ludés) et le terme ludique attribué à l’intromission orgastique  éjaculatrice, lubrificatrice, grosse colère ou petite mort, ce n’est vraiment bien fait que si les partenaires font tout cela joyeusement sans se prendre au sérieux en ne privilégiant pas trop l’interpersonnel mais en insistant beaucoup sur l’intra et l’impersonnel de la cosmogénèse du matin des premiers temps du monde Le moteur émetteur se doit d’être aussi ému,attendri et attendrissant attendrisseur La sexualité il faut faire juste ce qu’il faut pour être toujours intéressé sans pour être complètement satisfait saturé. Antagonisme ou coopération de la sexualité et de l’affectivité Monolude, dilude ou bilude , triolude quatuorlude Toutes sexualités se croient naturelles d’une simplicité biblique mais plus profondément elles sont toutes pleins de mystères et de perplexités et les statistiques des Kinsey et autres ne sont pas un comportements sexuels adoptés ne sont pas forcément éthiques même s’ils sont statistiquement correct Il y a vraiment un besoin d’amour, d’affection exprimée par de nombreuses tendresses et la sexualité n’est qu’une envie conjoncturelle

 

DEMANDE (de faire, de pouvoir faire) BESOIN (d’avoir), DESIR (d’être) Etre désirant (de vivre, d’être soi). Faire une demande exprimer une envie (de faire l’amour comme dans la sexualité ou de faire un enfant) Avoir des besoins vitaux comme manger, boire et dormir  Selon Le dictionnaire LALANDE  Le désir est étayée (en-dessous) par une tendance et contrôlée (au-dessus) par une volition et par là même on pourrait dire du désir que c’est en fait une tendance, un besoin (Lacan) exprimé  demandé gentiment tranquillement, de façon civile par une volition mais on peut aussi imaginer en sens inverse que le  désir soit non pas second mais premier et que le désir tridimensionnel donne naissance au besoin ou tendance bidimmenssionnelle et à la demande , à la volition unidimensionnelle . Dés lors « au commencement était le Verbe » pourrait être entendu comme « Au commencement était la parole du désir qui a donné naissance à la  langue des besoins et au discours des demandes » Lacan dixit Laplanche qui renvoi t au Bulletin de psychologie de 57 58 no 139 ? 140 ?141 –142 :  « Le désir nait de l’écart entre le besoin et la demande : il est irréductible à un besoin, car il n’est pas dans son principe relation à un objet réel, indépendant du sujet, mais au fantasme ; il est irréductible à la demande, en tant qu’il cherche à s’imposer sans tenir compte du langage et de l’inconscient de l’autre, et exige d’être reconnu absolument par lui »  Selon Spinoza  Le désir qui naît de la joie est plus fort ; toutes circonstances égales d’ailleurs, que le désir qui naît de la tristesse Selon Oscar Wilde, Tout désir que nous cherchons à étouffer couve en notre esprit et nous empoisonne. Le seul moyen de se délivrer de la tentation, c’est d’y céder. Selon Anatole France, « si le désir embellit toutes les choses où il se pose, le désir de l’inconnu embellit l’univers ».(Epistémophilie et Philophilie) Selon Bachelard, « la conquête du superflu donne une excitation spirituelle plus grande que la conquête du nécessaire. L’homme est une création du désir, non pas une création du besoin » comme le pense Freud ni une demande de reconnaissance par rapport à autrui comme le pense Adler mais plutôt un désir de transcendance à la Jung Selon André Maurois, « Les premiers mouvements du désir communiquent aux idées le charme naturel et puissant des caresses » Selon Corneille dans Polyeucte, « Vous me connaissez mal :la même ardeur me brûle, Et le désir s’accroît quand l’effet se recule » Selon Augustin, Il y a une grande différence entre le refoulement du désir par l’âme désespérée et son expulsion de l’âme guérie Selon Simone de Beauvoir C’est le désir qui crée le désidérable, et le projet qui pose la fin. Selon André Gide dans les Nourritures Terrestres Je te le dis en vérité, Nathanaël, chaque désir m’a plus enrichi que la possession toujours fausse de l’objet de mon désir Chateaubriand dans La réponse du Seigneur En le regard de chacun des hommes gît sous la forme d’une image , l’indication et le témoignage de son désir le plus vrai Et c’est tour à tour dans tous les yeux de cette foule que nous rencontrons : le fragile miroir de Vénus, le sac du rêve des avaricieux, le bonnet de la folie des fous, le judas de la porte de l’envie, la mitre monumentale et les grandes oreilles dorées de l’orgueil Selon Bacon :  « Le désir d’excessive puissance amena la chute des anges, le désir d’excessif savoir celle de l’homme. Selon Renan, « Le désir est le grand ressort providentiel de l’activité ; tout désir est une illusion, mais les choses sont ainsi disposées qu’on ne voit l’inanité du désir qu’après qu’il est assouvi. José Maria de Heredia « Les deux enfants divins, le Désir et la Mort . Selon Marcel Proust, « Le désir fleurit, la possession flétrit toute chose » Selon Moravia, « le désir n’est en réalité que le secours décisif et puissant qu’apporte la nature à quelque chose qui existait avant elle et sans elle »  « Qu'est le désir? Les psychologues et psychanalystes et autres qui posent cette question (qui posent ainsi la question) manquent de connaissances philosophiques. Le désir n'est pas. Les philosophes le savent depuis longtemps. Il «veut». Que veut-il? Dans la mesure où ce terme qui désigne de «l'être» a un sens, le désir se veut. Et veut sa fin : sa disparition dans un éclair de jouissance ». Henri Lefebvre, la Vie quotidienne dans le monde Proverbes « Il y a loin de la coupe aux lévres » Quand l'infinitif précédé de de est complément d'objet d'un nom, le sens peut être général, ainsi : le désir de paraître pousse à toutes sortes de sottises. Au contraire, si le désir est attribué à une personne en particulier, l'idée exprimée par l'infinitif se rapporte également à cette personne : son désir de paraître lui a fait faire des dépenses excessives. De sorte que pour attribuer l'action exprimée par l'infinitif à un sujet différent de la personne qui exprime le désir, on a recours à une périphrase faite avec le verbe voir : le désir de voir réussir son fils. Cf. la crainte de la voir se compromettre. On arrive ainsi à l'équivalent de véritables propositions compléments d'objet qu'on peut d'ailleurs employer: le désir que son fils réussît, la crainte qu'elle se compromît .F. Brunot, la Pensée et la Langue, VIII, II, p. 230. La triade du désir comprend le désirant (JE), le désiré (TU) , le  désirable (IL) mais le désir vrai est celui du désirant  conjoncturel (énamoration) ou structurel et l’on peut parlé alors de désirant chronique, invétéré c’est peut-être un philophile (JE), un motivé (TU), un désireur  impénitent qui ne pense qu’à ça : tout est désirable, tout est « baisable », buvable, mangeable , dévorable (livre), visible (télé) : un solide appétit avec ou sans dégustation raffinée….et puis il y a l’athymhormique ou l’anhormique : le à quoi bon, le bof généralisé comme le vieillard du Café Riche des Goncourt qui répond au garçon qui vient de lui énumérer tous les plats  et lui demande ce qu’il désire :Je désirerais avoir …un désir Selon Spinoza le désir est un appétit accompagné de la conscience de lui-même : l’appétitvité de Pichon Désirer c’est faire-être (et l’on peut rajouter sans se faire avoir) Demander c’est faire tout ce que l’on peut pour réclamer  un avoir qui vous est du

 

DEPRESSION Le très perspicace PROUST dans le Temps retrouvé, Pl., t. III, p. 864.a bien remarqué l'aspect marée basse (baisse de niveau de tonus psychique de P;Janet qui découvre sur le fond du port tout ce qui est caché, recouvert par la marée haute: ce ne sont pas des créations mais des choses qui existaient auparavant mais n'étaient pas explicites mais implicites Le malaise temporaire révèle l'existence de douleurs sous-jacentes mais aussi des souffrances vraiment existentielles: " (...) il était en proie presque chaque jour à des crises de dépression mentale, caractérisée non pas positivement par de la divagation, mais par la confession à haute voix, devant des tiers dont il oubliait la présence ou la sévérité, d'opinions qu'il avait l'habitude de cacher, sa germanophilie par exemple."

 

« DEVENIR » « FARE ETRE » « EXISTENCE » Devenir est un verbe dit d'état qui pourrait et même qui devrait faire la concurrence à être dans tout ce qui touche l'existence et qui se veut assorti d'un certain dynamisme (voir enaction de Varela mais aussi des auteurs tout à fait classiques Camus ou Bergson entre beaucoup d'autres. Pour Albert CAMUS dans le Mythe de Sisyphe, p. 154 :  « Une pensée profonde est en continuel devenir, épouse l'expérience d'une vie et s'y façonne ».Pour Henri BERGSON, dans .l' l'Évolution créatrice au chapitre IV, p. 303. : « Le devenir est infiniment varié. Celui qui va du jaune au vert ne ressemble pas à celui qui va du vert au bleu : ce sont des mouvements qualitatifs différents. Celui qui va de la fleur au fruit ne ressemble pas à celui qui va de la larve à la nymphe et de la nymphe à l'insecte parfait : ce sont des mouvements évolutifs différents. L'action de manger ou de boire ne ressemble pas à l'action de se battre : ce sont des mouvements extensifs différents (...) L'artifice de notre perception, comme celui de notre intelligence, comme celui de notre langage, consiste à extraire de ces devenirs très variés la représentation unique du devenir en général, devenir indéterminé, simple abstraction (...) »

 

DERIDER (JE)  DERISION (TU) DERISOIRE (IL)   On passe du gentil (dérider, faire être) au trés méchant (tourner quelq’un en dérision du TU qui tue) en passant à travers l’impersonnel l’impunitif  du dérisoire réel de l’ordre de l’avoir Ces trois notions font toutes les trois  parti du ludique au sens trés général de ce terme

 

DIALOGIQUE (TU) ECOLOGIQUE (IL) EGOLOGIQUE (JE)

 

DIALOGUE MONOLOGUE TRIALOGUE ce dernier terme inventé par Giscard (nostalgique du tiers inclus très vraisemblablement mais qui s’est fait méchamment remonter les bretelles pas les critiques de l’époque qui lui ont fait remarquer son inculture expliquant savamment que dia quand il veut dire deux s’écrit dy- comme dans dyade Cf à ce propos la citation de Maurice Nédoncelles dans la réciprocité des consciences Tria logue pourrait être interprété non pas comme « Tri- trois » mais « tri de trier »( trier le bon grain de l’ivraie comme dans une catharsis au moment des questions réponses ironiques ou humoristiques d’un dialogue rondement menée avec progressivement émergence de la vérité que chacun porte en soi avec expression non d’une simple opinion affirmée gratuitement de façon rhétorique ou sophiste mais avec des attendus motivés concrets objectifs, des argumentations logiques , des logoï, des raisons Ne pas hésiter à rapprocher dialogue de dialectique mais celle-ci est par trop procédurière et je préfère le dialogal plus processuel , plus traiteur, tracteur vers un plus, un mieux une amélioration de la personne par la personne et si la personne est mieux si le terrain est meilleur le symptôme sera moins évident, moins encombrant comme les détritus les incongruités engloutis par la marée montante On peut tirer de soi-même ce qui y est déjà mais on peut aussi le tirer de sa propre culture sans se croire obliger d’aller le chercher dans un exotisme parfois un peu déplacé ; pourquoi aller chercher très loin ce qui est  tout prés de vous en vous. ou dans le discours du plus proche prochain qui peut-être même vous-même ou votre voisin, votre voisine votre interlocuteur en acceptant de se laisser interloquer par lui, par la situation Rien de plus piquant que sa conversation (de B. Constant) quand avec une perfide et admirable adresse il avait conduit son adversaire dans le piège qu'il lui avait tendu, il le laissait là battu et terrassé sous le coup d'une épigramme dont on ne se relevait pas (...) En un mot c'était un interlocuteur, un second, digne de Mme de Staël. CHêNEDOLLÉ, in SAINTE-BEUVE, Chateaubriand, Dans le management le plus technique on peut tout voir du plus directif des questionnaires à « l’entretien le plus libre de type psychanalytique aux vertus maïeutiques »  Maïeutique et musicothérapie avec le centre maïeutique de Lausanne de Giovani Mastropaolo Maïeutique et enseignement non directif. Maïeutique et acquisition progressive presque auto didactique d’un langage initiatique, d’une contemplation esthétique, d’un apprivoisement progressif à telle ou telle musique ou expression artistique Maïeutique sensuelle interpersonnelle dialogue question réponse du caresseur et du caressé et cela même si l’on admet que toute question n’obtient que des réponses mais si la question est vraiment ouverte les réponses ne sont pas du type référendum oui/non consensuel mais au contraire dis sensuel ou dys sensuel Maïeutique de Socrate révolution pédagogique où le dialogue serait à la fois une interrogation sur le monde, sur le savoir mais aussi un instrument de découverte des autres et de soi-même. Socrate premier psychanalyste de l’entendement, premier cognitiviste qui démasque derrière le bon sens commun une déraison « Depuis Socrate et sa méthode dite maïeutique (d’accouchement) , le rôle du Professeur de Philosophie s'apparente à celui d'une sage-femme. Il prodigue des conseils, fondés sur une expérience aussi large que possible, mais appropriés à chacun, de sorte que chacun soit rendu capable d'engendrer sa propre philosophie ». comme le dit excellemment Blanchard, sans pour autant le mettre pour autant réellement en pratique. Au fond il faut avoir un savoir et un savoir faire d’accoucheur pour faire être vraiment, clairement, carrément des idées, des sentiments, des possibilités, des potentialités que l’on a en soi sans le savoir et cela avec des questions et non pas un simple silence et des questions même un peu ironiques pour titiller l’organe érectile et le faire être « Efforce-toi de répondre à mes questions le plus exactement que tu pourras » aurait dit Socrate selon Platon dans le Théététe mais ses questions sont à mon avis non pas tant à base d’ironie qu’a base d’humour soulignant le caractère partial mais surtout partiel de la réponse et insistant pour avoir une réponse un peu plus précise un peu plus complète en tenant compte notamment des cas particuliers et des contextes divers, très comparables aux dialogues verbales, infraverbales ou extraverbales de Piaget avec l’enfant De l’implicite qui devient explicite tout en laissant toujours une part d’implicite importante avec persistance d’une grande perplexité aussi bien chez l’accoucheur que l’accouchée, mais en évitant le plus possible les complications et cela grâce à une bonne complicité des deux protagonistes centrés non pas sur un transfert reproduction d’un phantasme très ancien à la Freud mais bien plutôt comme le  veut Jung complicité pour faire être un tiers inclus, un IL, un enfant en l’occurrence et alors l’analyseur fonctionne alors comme un catalyseur favorisant l’accès au monde symbolique de l’inconscient collectif qui est en chacun de nous que l’on peut rapprocher de la grille d’interprétation de Laborit qui est fonction non seulement de notre humanitude naturelle (nurture), mais aussi de nos humanités culturelles, environnementales. Voir aussi deux ouvrages centrées sur ce problème  Le sens du Dialogue de Jean Lacroix aux éditions de La Bacconiére en suisse et la Dialogique de Jacques aux PUF

 

DIEU JUSTICE VERITE chez le mahatma Gandhi et dans la pensée islamique ne font qu’un Dieu est bien sûr de l’ordre de l’être avec fraternisation, la justice de l’ordre de l’avoir avec égalisation et la vérité de l’unicité du faire. Mais ce qui est le plus important, et surtout le plus dangereux , c’est que cela ne fait en fait qu’un avec annulation algébrique du type 3 – (2+1) = 0

 

DIFFER- ET SES NOMBREUX DERIVES DE LA MEME RACINE DIFFER-    En différant quelque temps le règlement d'un différend on peut espérer que ce règlement sera quelque peu amélioré mais par contre en différant trop longtemps le règlement d'un différend on peut être sûr que ce règlement sera nettement aggravée. Il faut souligner la différence qu'il y a entre le participe présent de différer différant, et le substantif différent et enfin adjectif qualificatif différent différente

 

DIFFERENCES (AVOIR) DIFFERANCES de Derrrida (ETRE) DIFFERER (FAIRE) ou DIFFEREURS qui volontairement, délibérément veulent différer pour se rendre uniques (on ne se pose bien qu’en s’opposant) et par là même leurs prises de position étant existentielles, il n’en démordent pas, il ne voient pas la science en train de se faire péniblement avec ses ratés et ses réussites mais ils opposent carrément science et ignorance comme Albert LECOR qui stigmatise dans son bouquin les savants ignorants tout en oubliant qu’il existe des ignorants qui se croient savants parce qu’ils ont cru repérer tel ou tel point de détail qui leur paraît discordant Les habitudes de pensée qui ne sont pas suffisamment remises en cause, qui sont ignorées inconsciemment ou consciemment, les conditionnements que l’on s’est donné à soi-même ou que l’on vous a imposé de l’extérieur donnent des aptitudes très limitées don des inaptitudes Reconnaître les différences que tout un chacun a , c’est déjà beaucoup mieux Attitudes c’est donner du JEU au JE se donner du temps et de l’espace pour permettre que cela coulisse facilement sans trop de frottement, Attitude est un simulacre qui par la fraternité du simulacre du faire semblant du bidouillage donne du jeu à la fois spatial et temporel dans le coulissement et cela pour éviter que cela grippe la fois DIFFERANCES  est un mot forgé par Derrida à partir du participe présent de différer, être en train de différer et pour en faire un concept plus sérieux  il a rajouté le suffixe-ce et opposant ainsi artificiellement les deux mots différences que l’on a qui ne sont pas pour autant un obstacle majeur à l’égalité car les points de divergences sont moins importants que les points de convergence. La psychologie différentielle c’est celle qui s’intéresse aux différences relativement minimes par rapport  aux similitudes mais on peut aussi imaginer que cela fasse simplement allusion aux psychologies différentes selon les théorisations, les idéologies qui les sous tendent comme dans le Trio du biologiste Freud, du mystique Jung et du pragmatique Adler mais ou pourrait tout aussi bien parler d’une psychologie différantielle qui serait l’étude des processus de médiation qui en s’appuyant sur les différences saussuriennes ou les « distinctives features » de Jacobson permettent l’instauration de l’espace de jeu des attitudes, de la phonologie posturale. Il est absolument nécessaire de ne pas  être indifférent ni aux différences ni aux différances au sens de différer, au sens de laisser du temps au temps mais aussi laisser de l’espace à l’espace prendre une certaine distanciation spatiale et temporelle On ne peut jamais rien dire ou exprimer d’un seul coup Tout énoncé s’espace et se temporalise Différer 1314; lat. differre «disperser; remettre (à plus tard); être différent», de dis- (- Dis-), et ferre «porter».- Différer verbe intransitif  être différent, dissemblable est à la fois proche et lointain du verbe transitif direct (Remettre à un autre temps; éloigner l'accomplissement, la réalisation de (qqch.).du verbe transitif indirect très littéraire (Différer de..., à...) et enfin dans un sens intransitif absolu Atermoyer, attendre (cit. 32), temporiser.DIS Élément, du lat. dis, indiquant la séparation, la différence, le défaut..., qui entre dans la composition de nombreux mots tels que : discontinu, disconvenir, disjoindre, disqualifier... mais aussi disperser, dispersion en multiples différences Porter en des lieux multiples ce qui vous rend perplexe HUGO,dans Shakespeare, p. 72 nous indique que. « Dans cette tragédie  (Hamlet),  qui est en même temps une philosophie, tout flotte, hésite, atermoie, chancelle, se décompose, se disperse et se dissipe, la pensée est nuage, la volonté est vapeur, la résolution est crépuscule, l'action souffle à chaque instant en sens inverse, la rose des vents gouverne l'homme. » Aussi n’est ce pas étonnant que le psychanalyste leader de l’A.P.F., André Green ait écrit un livre sur Hamlet.

 

DIFFERENCES (INDIFFERENCES AUX) interpersonnelles, impersonnelles  et même intrapersonnelles  attitudes s’opposant aux phobies ou allergies aux différences mais aussi au contraire aux -philies, amours, intérêts particulièrement importants pour les différences (comme l’exotisme). Cette attitude d’indifférence est en fait opposée aux phobies et aux philies comme l’épode à la strophe et à l’antistrophe et  peut s’exprimer sous forme de désintérêts, d’inattentions, pour les différences avec ataraxie, je m’en foutisme vis à vis des différences qui ne peuvent fort bien ne pas être identifiées comme telles mais aussi qui trop souvent ne veulent pas être reconnues comme telles parce que cela pourrait entraîner des perturbations émotionnelles négatives ou même positives gênantes et l’on préfère faire semblant de ne pas les avoir vues : refus de voir, d’entendre, de sentir, de percevoir ce qui n’est pas et qui peut vous contrarier de quelque façon que ce soit : on ne voit que ce que l’on veut bien voir et l’on scotomise les différences gênantes. L’antonyme de « différent » ne l’oublions pas est « identique » avec les problèmes des identifications et des contre-identifications, les problèmes des identifieurs pressés (et souvent trop pressés) et enfin et surtout « l’identité que suggère le terme « même » et qui est à décomposer entre deux significations majeures : l’identité « idem » de choses qui persistent inchangées à travers le temps et l’identité « ipse » qui ne se maintient qu’à la manière d’une promesse tenue » comme l’indique fort bien Paul Ricœur dans la page de garde de son livre « Soi-même comme un autre » et qui précise dans le paragraphe suivant : « C’est l’ancienne dialectique du Même et de l’Autre qui doit être renouvelée si l’autre que soi-même se dit de multiples façons ; le comme de l’expression soi-même comme un autre peut dés lors signifier un lien plus étroit que toute comparaison : soi-même en tant qu’autre ».et c’est pour cela que ci-dessous on parle  non seulement des différences interpersonnelles et impersonnelles mais aussi des différences intrapersonnelles puisque la philosophie ne me paraît avoir pour vocation de préciser comme la science les différents concepts mais au contraire de les élargir dans toutes leurs acceptions en favorisant leur extension maximale et cela même si cela doit se faire au prix d’une différenciation moindre : cette façon de faire ne diminue pas bien au contraire la perplexité qui devient au contraire souvent plus grande ce qui peut être une gêne au niveau de l’action mais qui a le mérite de ne pas limiter l’action à de simples réactions réflexes en laissant le temps à la réflexion de s ‘installer, en donnant du temps au temps, en suspendant temporairement sous forme d’un moratoire une identification trop pressée, trop hâtive en acceptant cette pause réflexive sans angoisse ni émotivité particulière (l’inquiétante étrangeté de l’autre de Freud) mais avec une certaine équanimité et il serait préférable de ne pas parler des indifférences aux différences mais plutôt d’équanimité temporaire vis à vis des différences qui gagnent bien souvent à être mieux connus, mieux reconnues comme telles ce qui peut les rendre paradoxalement plus familières, mieux apprivoisées et non pas inquiétantes avec rejet ou emballement trop rapides,  excessifs, partiels et par là même partiaux. Cette apparente indifférence me rappelle celle des deux petites filles devant un exhibitionniste  auquel elles ont simplement conseillé de venir me consulter ce qu’il fit effectivement. Il est peut-être aussi utile de rappeler les multiples synonymes d’indifférence qui sont selon le Grand Robert au nombre de 34 : adiaphorie, anosodiaphorie, apathie, assoupissement, ataraxie, désintéressement, insensibilité dédain, détachement,  inappétence, indolence, nonchaloir, équanimité, flegme, impassibilité, abstention, neutralité, baste, bof, tant (tant pis), agnosticisme, incrédulité, irréligion, scepticisme, libre arbitre, indétermination, liberté, froideur, inattention, insensibilité; et (vieilli) cruauté, rigueur, équilibre, neutralité et dans tous ces synonymes ne figure pas le mot de perplexité et seulement celui d’indétermination car dans la perplexité il n’y a pas indifférence mais au contraire souci de porter une grande attention aux différences même si elles n’apparaissent pas au prime abord compréhensibles mais bien au contraires rebutantes et inquiétantes à tous points de vue. Un magnifique exemple d'indifférence aux différences a été le choix de ma thèse de médecine par des patientes internées dans un service particulièrement archaïque, choix qui a été malgré tout accepte par le professeur de clinique neuropsychiatrique de Lyon Jean Dechaume que parce que le livre prêté aux malades avait été rédigé par le directeur de l'enseignement supérieur du moment Gaston Berger (père de Béjard par ailleurs). Autre exemple le remplacement hypothétique de Reuchlin dans le cadre de la chaire de Psychologie Différentielle et l'absence de toute chaire universitaire de Physiologie Différentielle à ma connaissance 

 

DISCUTER (sur IL) DISPUTER (contre ou avec TU) DISSERTER (Jeu dialogique, en son for intérieur, du JE tridimenssionnel)

 

DISSOCIATION / DISJONCTION et DYSJONCTION / DYS-REPARTITION Spaltung est très généralement traduit en français par dissociation. Le professeur Bourgeois, quant à lui préfère, (dans son que sais-je sur la schizophrénie), le terme de dislocation en prétextant le fait que le terme de dissociation est aussi utilisé dans la description de l'hystérie et prête donc à confusion . Personnellement je préfère le terme de disjonction mais en l' écrivant dysjonction c'est-à-dire la difficulté à joindre, à rejoindre, à réussir une conjonction au niveau des deux bouts du segment qui (dans le cas de la schizophrénie) serait le segment insulaire de l'île du IL qui doit faire jonction avec l'intrapersonnel du JE au niveau de l'angle de la connaissance et aussi jonction avec l'interpersonnel du TU qui tue au niveau de l'angle de la haine, sans oublier la nécessaire jonction entre JE et TU au niveau de l'amour de telle sorte que la circulation dialogique puisse se faire sans solution de continuité entre JE, TU et IL dans un sens ou dans l'autre. Le terme de dissociation est trop statique et trop synchronique. s d'une part et d'autre part il est très généralement pris comme l'antonyme du terme association des idées comme en témoigne d'ailleurs fort bien l'article sur la schizophrénie dans le dictionnaire de Laplanche et Pontalis. En langue allemande on utilise aussi le terme de spaltung pour traduire l'expression française : couper les cheveux en quatre. On pourrait aussi parler de partition, de divisions internes, de fission au sens du noyau atomique on pourrait parler aussi de l'effet du prisme qui dissocie le rayon lumineux en plusieurs couleurs mais l'avantage le plus important du terme de dysjonction c'et qu'il permet d'établir un pont épistémologique avec le concept neurophysiologique de neurotransmetteur. On a actuellement avec les progrès des neurosciences un grand besoin de concepts bifaces de type Janus  biface comme celui que j'ai beaucoup utilisé d'attitudes ou de postures ou encore celui de dyschronies puisque la temporalité a le grand intérêt d'être aussi bien matérielle que spirituelle, physiologique que psychologique ou sociologique , le temps précédent tout espace quel qu'il soit Paradoxalement c'est au moment même des retrouvailles de la neurologie et de la psychiatrie qui se réalisent sous nos yeux sur le plan scientifique que le congrès de neurologie et de psychiatrie langue française a tendance à rejeter la neurologie et cela me paraît être une disjonction (avec –i) et une disjonction (avec –y) particulièrement inconséquente actuellement J'ai pensé aussi au terme de partition mais c'est un terme trop passif simple résultat une conséquence agressive alors que dans le terme de jonction il y a une notion d'activité positive vers quelque chose de mieux un plus être J'ai pensé aussi au terme de partition mais c'est un terme trop passif simple résultat une conséquence agressive alors que dans le terme de jonction il y a une notion d'activité positive vers quelque chose de mieux un plus être; on aurait pu utiliser aussi le terme de désintégration pour rappeler la fonction intégrative du système nerveux une désintégration c'est quelque chose est un résultat obtenu partir en négatif sans grande ouverture sur le plan thérapeutique ce qui ne cadre pas avec la théorie neuro développemental de la schizophrénie. Dysjonction non pas tant synchronique (qui serait d'ailleurs plus une disjonction) mais diachronique correspondant essentiellement à une mauvaise adaptation de la chronie correcte à la fluence situationnelle: il y a trop fréquemment de linéarité du TU pour le psychopathe, trop de circularité du IL pour le psychotique (circulatité vraie pour la psychose de type schizophrénique ou de circularité sinusoïdale poules psychoses maniaco-dépressive et enfin trop de tourbillons en trois dimensions: tourbillon ascendant  de l'hystérique histrionique ou tourbillon descendant introverti, replié sur lui-même du phobique obsessionnelle .Ces fréquence d'attitudes temporelles parfois très inadaptées à la situation du moment rappellent beaucoup ce que j'ai soutenu dans ma thése de médecine concernant les fréquences d'attitudes d'intimidation dans les deux sens de ce terme très équivoque comme tous les termes importants qui expriment à la fois une chose et son contraire comme personne, hôte etc Plutôt que de partition on pourrait plutôt parler de répartition non seulement du temps (comme l'indique la formulation classique: (En parlant du temps). La répartition du temps entre ces différentes tâches).mais des types , des formes de temps qui sont utilisés à contre-temps ce qui entraîne une très nette dysjonction/disjonction pathogène Le lobe préfrontal (à l'avant du cerveau) et le cervelet (à l' arrière du cerveau) aurait tous deux d'intéressantes fonctions intégratives plutôt temporelles à l'avant et plutôt spatiales à l'arrière du cerveau

 

DIVIN DEVENIR de Nietzsche tel qu'il est lu  à mon avis par Granarolo Devenirs infinis au sens de Pascal, infiniment petit et infiniment grand, infiniment spatial ,infiniment temporel, infiniment causal ubiquite, partout à la fois dans les trois secteurs temporels, spatiaux et causalistes On a abandonné l'idée d'un Dieu unique au profit d'un Dieu en pleine évolution en pleine action un Dieu ou des dieux polymorphes panthéistes non pas synchroniquement mais diachroniquement un peu comme la trinité catholique avec son apparente séquence même si elle se veut simultanéité entre Père, Fils et Saint Esprit

 

DON QUICHOTTE  (Passion de) de Pierre Danjard le vendredi 1er août 1997 au théâtre de La Coudouliére a été pour moi et sûrement pour beaucoup d’autres (rires nerveux de la salle proches du chahut) d’une certaine façon un véritable chemin de croix comme le suggérait d’ailleurs la figurine du papier de présentation mais cela était prévisible car l’ambition de Pierre Danjard était manifestement trop grande et peut-être même parfaitement impossible à réaliser car le personnage de Don Quichotte  n’est-il pas ,par définition insaisissable , incernable car  il est à la fois (état-limite)  anachronique névrotique classique  (imitation des romans de chevalerie dont l’immolation par le feu ne résout rien) et bien sûr utopique-uchronique psychopathique mais aussi et surtout achronique comme le classique psychotique (achronique obtenue d’ailleurs par la fusion de l’anachronique et de l’uchronique). On pourrait se contenter d’en faire un paranoïaque sensitif de type Kretschmer avec préoccupations délirantes mais cela ne serait qu’une vue très partiale, très partielle : il est en fait triplement psychiatrique, triplement souffrant, patient et impatient donc rejetant, projetant sa souffrance sur autrui

 

DOULEURS / SOUFFRANCES /  MALAISES Les douleurs sont de l'ordre de l'AVOIR du IL biologique, qui peuvent devenir les souffrances de l' ETRE totale, holistique du JE alors que les malaises sont simplement dysfonctionnements du FAIRE. Selon LAFAYE dans le Dictionnaire. des synonymes: "Malaise  est une peine qui consiste à être mal à l'aise, peu commodément. Sans exprimer précisément le mal, ce mot suppose l'absence du bien, et le soupçon d'un mieux possible, indéterminé. C'est une incommodité légère (...) L' ennui,  le  malaise,  et l' inquiétude  ont un caractère commun, le vague. Dans l' ennui,  on languit, sans trop savoir pourquoi; dans le  malaise,  on n'est pas ou on ne se trouve pas bien, sans trop savoir pourquoi; dans l' inquiétude,  on ne tient pas en place, on s'agite, sans trop savoir pourquoi". Quand Pringuey nous dit que la dépression n'est pas simplement un état d'âme mais une maladie, ce dernier terme indiquant clairement  qu'il s'agit d'une véritable douleur morale assez biologique), mais par contre le terme d'état d'âme a l'inconvénient de ne pas suffisamment distinguer souffrances et malaises et pourtant la différence est à mon avis très grande, le malaise étant particulièrement conjoncturel alors que la souffrance très structurel et même structural La soit disante subjectivité ou plutôt la non-objectivité de la douleur est en relation soit avec l'instauration secondaire, progressive d'une vraie souffrance ou bien c'est un simple malaise qui veut se présenter comme véritablement  douleurs et souffrances Pour R. ROLLAND, dans Jean-Christophe, Le matin, p. 196.:" Il fut soulagé, à la façon d'un malade, qui, souffrant d'un malaise général, vague et énervant, le voit se préciser en une douleur aiguë, localisée sur un point." J. ROMAINS dans les Hommes de bonne volonté, t. IV, XXII, p. 245.précise à propos du passage de la douleur à la souffrance: "Il a eu ces jours-ci de grandes douleurs dans la tête; des élancements dans tout le corps : de ces coups brusques et profonds qui atteignent l'os à travers la chair, et que l'homme compare naïvement à des souffrances qu'il n'a jamais ressenties mais qu'il suppose les plus cruelles, les plus sournoises, comme le coup de poignard". Dolorisme. Doctrine de l'utilité, de la valeur (morale) de la douleur. (Paul Souday nous indique que Duhamel «donne en plein dans ce que j'appellerai le dolorisme, c'est-à-dire la théorie de l'utilité, de la nécessité, de l'excellence de la douleur».Vatican II a supprimé la théorie de la sublimation par la douleur, ce qui a été une très bonne chose On n'a donc plus d'intérêt à se complaire dans sa douleur dans son affliction en général qui est peut-être un terme regropupant les trois autres Etre affligé par une affection qui s'accroche à vous et dont on prétend parfois que vous en êtes accro- du genre "je souffre donc je suis"

 

 

DOUTES au  pluriel  car il y a tout d'abord un doute existentiel persistant, chronique qui vous impose de sortir très rapidement de vous-même (ex stare) même si l’on n'a pas toujours toutes  les données du problème pour le résoudre  correctement et par ailleurs deux doutes méthodiques et c’est pour cela que  je préfère très nettement le terme de perplexité à celui de doute qui est simplement hésitation entre deux solutions:  dans dubitare, on entend le du de duo  c'est vrai ou c'est faux, cela existe ou non.  Cela rentre dans le grand cadre de la logique du tiers exclu  alors que la perplexité c'est l’incertitude qui persiste quand on a bien établi ce qui peut être considéré comme explicite et  par ailleurs derrière l’explicite, l’implicite (l’implex de Valéry) et en fait plus on répond à des questions plus il y a des questions nouvelles qui se posent avec à leur tour non pas des réponses binaires,  mais de multiples solutions à une seule question Il y a un doute chronique persistant, résiduel d'autant plus gênant que ce sont des questions vitales , urgentes auxquelles il faut répondre très rapidement Le doute existentiel (qui serait mieux dénommé perplexité) peut être parfois assumée, surmontée, transcendée (assomption et non se soumettre à, supporté) et  aboutit dés lors à des  méthodes actives volontaires à une aptitude , à un instrument parfaitement maîtrisé et contrôlé mais la perplexité peut être au contraire inhibitrice aboutissant à la « machination » au machinisme, au machinal, au ronron des habitudes Dubitatif qui hésite entre deux attitudes : attitudes  d’avenir du type aptitudes ou au contraire attitudes du passé de type habitudes A propos de FOI « Dans un cadre aussi large on peut dés lors imaginer qu’il y ait  des fois pathologiques (délires primaires) et/ou des fois pathogènes (comportements délirants, conséquences des délires) La question peut effectivement se poser de la part du psychopathologique dans les mystères  de la foi comme dans beaucoup d’autres mystères et les incroyants ne se privent pas de penser que  les croyants  sont au minimum atteints de folie douce pouvant à tout moment dégénérer en folies meurtrières (intégrismes , fanatismes partisans ou sectes jusqu’au-boutistes mais il faut bien reconnaître que, quelle que soit le choix de la personne en matière de foi , ce choix (proclamé ou peu à peu découvert) peut faire peur y compris la non foi totale, absolue des  personnes sans foi ni loi , il en est de même avec le psychotique avec sa perpétuelle inquiétude sur la réalité du réel ou plutôt sa mise en doute du réel avec souvent simultanément sa foi absolue dans ses possibilités de mettre en œuvre des actions surréelles ou bien des actions réelles qu’il dit devoir subir , tout cela faisant très peur  car la mise en doute du réel et sa substitution par un surréel issu de l’inquiétude du psychotique n’est pas confortable pour le sujet et elle est fort imprévisible pour son entourage. Il en est de même pour l’absence de doute du psychopathe enfermé dans sa foi uchronique, utopique qui lui permet de se débarrasser de toute anxiété ou de faire semblant en fonçant tête baissée par ce que, pour tout un chacun le doute est très mal supporté, et pour s’en débarrasser tous les moyens sont bons pourvu qu’on ait les fins et dans ce cadre là avec bonne foi ou avec une insigne mauvaise foi on peut tactiquement  adopter une foi même si elle n’est que de façade ou bien au contraire accepter vraiment la loi  du vainqueur et c’est ce que l’on a appelé la collaboration. Apparemment plus confortable pour l’entourage et peut-être même pour l’intéressé lui-même est le doute du névrotique dont le présent est contaminé par un perpétuel anachronisme angoissant, un piétinement avec décision in extremis en quête souvent d’un politiquement  ou d’un culturellement correct mais dans tout cela on ne peut pas dire qu’il y ait beaucoup d’indépendance d’esprit, de liberté , de personnalité vraie : on est en présence très souvent d’attitudes structurelles conjoncturelles et non d’attitudes structurales personnelles qui ne soient pas simplement conditionnements ou réactions protectrices mais responsabilité authentique. » Selon Condillac :  « Le doute est dans l'esprit…L’incertitude est aussi dans l'esprit elle vient principalement de la nature des choses qui qu'il ne se dévoile pas suffisamment. En effet le doute a pour objet ce qui est et l’incertitude ce qui sera. L’irrésolutions est dans volonté et elle naît du doute de l'esprit  ou de l'incertitude des événements forain latin et excité est une résolution mêlée à l'inquiétude parce qu’on se voit en danger de choisir le pire » Selon Newman : « 10.000 difficultés ne font pas un doute ». Selon Alain : « Le doute n'est pas au-dessous du savoir mais au-dessus. Le progrès est fils du doute. L’esprit  qui ne sait plus douter descend au-dessous de l'esprit. »  on pourrait fort bien traduire la formule de Descartes Cogito ergo sum par je doute donc je suis puisque  je suis obligé de faire appel à mon propre entendement et l’on se donne le temps de la réflexion ce qui n’est pas souvent la façon de faire des animaux (et de beaucoup d’humains notamment déshumanisés par la grégarité) qui réagissent instinctivement rapidement et n’agissent pas vraiment et ce temps de réflexion est en fait le propre de l’humain et au fond Descartes ce n'est pas de la philosophie c'est de la simple constatation psychologique Le langage n’est qu’une des formes de rétention mnésique avec manipulation au second degré mais l’iconisation fait aussi bien sinon mieux puisque l’on affirme souvent : mieux vaut un bon schéma qu’un long discours Doute de l’anxiété de l’avenir, Doute de l’angoisse du présent , Doute de l’inquiétude du réel passé du souvenir du passé, du souvenir qui disparaît avec nécessité d’incessantes itérations un peu comme le ré-engrammage onirique de Michel Jouvet pour nous rappeler que nous étions il y a très longtemps des reptiliens avant d’être des mammifères

 

DROIT DEVOIR DISPOSITION Le devoir est de l’ordre du faire (devoir faire unidimensionnel), le droit est de l’ordre de l’avoir bidimenssionnel, du cercle de la civilité, du civilement correct, la disponibilité de la conduite (éthique), de la disposition, de l’état d’esprit, de l’esprit d’entreprise, de l’attitude  conjonction de l’habitude et de l’aptitude La disposition spirale pluridimensionnelle est aussi la conjonction de l’unidimensionnel du devoir et du bidimenssionnel du droit GIDE, Si le grain ne meurt, II, p. 368.C'est alors que j'éprouvai la singulière disposition de mon esprit à se laisser griser par le sublime. CAMUS, la Chute, p. 38.Ne croyez pas surtout que vos amis vous téléphoneront tous les soirs, comme  ils le devraient, pour savoir (...) si vous n'avez pas besoin de compagnie, si vous n'êtes pas en disposition de sortir.

 

DROITS DE L’HOMME  Bien distinguer le droit de et le droit à… on peut donner un exemple le droit de la santé bien différent du droit à la santé. Il y a le droit d’être (librement ce que l’on est, selon sa disposition personnelle du moment, selon son bon vouloir), le droit d’avoir la santé par exemple ( sur un mode égalitaire) et enfin le droit de faire (qui peut être très restreint comme en Suisse où tout ce qui n’est pas permis est défendu) et qui devient rapidement très souvent le devoir de faire confraternellement ce qui s’impose pour le projet du groupe auquel on appartient. Ses trois droits de l’homme se limitent donc réciproquement et c’est ce qui fait la difficulté de l’application pratique des droits de l’homme : liberté, égalité et fraternité sont d’une certaine façon antagonistes ce qui par là même les rends complémentaires, et c’est ce qui est le véritable trait de génie de cette banale formule républicaine qui m’avait intrigué un matin du printemps 61 en arrivant pour une journée de consultations à Saint Raphaël, insight, idée subite et pénétrante qui est bel et bien à l’origine de mon intérêt pour les triades. Le grand jeu de la liberté de l’être est très vite limité par les nécessités d’une certaine égalité  puisque nous sommes tous embarqués sur le même univers qui est comme une île commune à l’humanité toute entière). et par ailleurs  il y a très vite l’obligation de se mettre à plusieurs pour réussir un projet unique mais exigeant la participation forcément fraternelle d’un grand nombre Reste le problème du positionnement de ces trois utopies au niveau du triangle. Pendant longtemps j’ai pensé que la fraternité figurait au bord droit du TU (comme cela est mentionné ci-dessus) sous le prétexte que c’est une relation à l’autre avec nécessité de s’unir pour arriver à un but commun mais depuis avril 98 pour des tas de raison que je n’arriverais peut-être pas toutes à énumérer ici, j’envisage que la fraternité devienne de l’ordre de L’ETRE, du JE multiforme du groupe d’enfants ,de frère et de sœur qui font front commun contre d’une part, la mère du IL, (qui permet la satisfaction des besoins de besoins) et d’autre part le père du TU particulièrement libre avec ses aptitudes à faire très particulière et sa liberté d’agir qui est une constante libération avec nécessité de ne pas se laisser enfermer dans un espace restreint. Fraternité est fraternisation, confraternisation, conversion antiperversion, collusion de LAING, intelligence Par ailleurs liberté n’est que libération et libéralisation et enfin égalité n’est qu’ égalisation et même qu’égalitarisation Cette nouvelle disposition correspondrait à la classique séquence 1/ Liberté qui devient unidimensionnelle et essentiellement sociologique 2/ Egalité (réversibilité bidimensionnelle et 3/ fraternité tri et pluridimensionnelle La nouvelle place de la fraternité la situe à la dernière phase du circuit dromique celui du symbolique auquel il est si difficile d’accéder Fraternité au niveau de l’être peut expliquer qu’il n’y a bonnes guerres que fraternelles (de la paternité à la fraternité chez les enfants qui grands qui veulent en fait la liberté du beurre et l’argent du beurre, l’avoir de la succession rapide et qui de ce fait ne peuvent prétendre accéder à une authentique fraternité Qui dit fraternité dit front commun opposé à un autre front commun avec toujours possibilité de renversements des alliances la gauche masculine peut s’allier avec qui elle veut, c’est normal mais la droite plus féminine, plus pragmatique ne eut pas avoir cette liberté d’alliance car elles sont pour certaines très vite déclarées contre nature car non fraternelle (xénophobe et antisémite) et l’on oublie que la fraternité débute toujours par la préférence familiale puis des familiers et cette révision me paraît à rapprocher de celle que j’ai vécu avec l’inquiétude, du réel passé psychotique de l’angoisse névrotique et de l’anxiété psychopathique A rapprocher aussi du IL du corps  égalitaire et réel de Jésus opposé à l’âme au décalogue du TU de JEHOVAH libertaire absolu qui n’en fait qu’à sa tète et enfin le JE de l’esprit de corps de la fraternité du nous symbolique

 

DROIT MEDICAL , BIOETHIQUE et DEONTOLOGIE PRATIQUE correspondent  chaque fois à une logique différente : le droit médical se base sur une logique bêtement linéaire de l’imaginaire sociologique   avec sa jurisprudence très aléatoire fonction de l’humeur et/ou de l’état de santé  de tel ou tel juge mais aussi avec une légisprudence trop méconnue mais nettement plus sérieuse que la jurisprudence même si elle est en fait presque aussi aléatoire que la jurisprudence car fonction des majorités politiques du moment avec une grande diversité selon les nations même si ces nations se vantent tous d’être des états de droit même si cela aboutit à des législations très diverses, parfois même carrément  opposées. La bioéthique ressortit de la logique circulaire du réel et elle essaie donc d’être dans toute la mesure du possible la plus réaliste possible, la plus scientifique (sciences dures, demi dures ou carrément molles au niveau des sciences dites humaines). La déontologie se veut coopératrice et corporative mais en fait c’est essentiellement un problème personnel et même intra personnel en notre âme et conscience pour une relation médecin malade et surtout maladie très précise beaucoup moins structurel que structurale et peut-être même banalement conjoncturel  de façon tout à fait comparable aux assises où il s’agit comme en médecine de problèmes vraiment vitaux  ce que comprennent fort bien les patients qui portent d’emblée plainte au pénal contre le médecin, même si cela doit les priver de pouvoir retourner  au civil pour un éventuel dédommagement financier et les caisses de sécurité sociale sont les premières à se porter partie civile et à se payer aussi les premières au dépens du patient qui se trouve le dindon de la farce trahi par la compétence insuffisante d’un médecin, par leur confiance excessive dans ce même médecin et enfin par une soit disant solidarité nationale qui s’intéresse surtout à ses propres intérêts (scandale épisodique de telle ou telle mutuelle qui n’est que du gâteau par rapport au scandale chronique du statut très particulier de la sécurité sociale , véritable état dans l’état sans véritable contrôle ou sanction et à ce propos on est en droit de se demander ce que cela donnerait si l’on appliquait à toutes les professions par exemple le même consentement éclairé depuis le commerçant avec son baratin classique directement ou par l’intermédiaire d’un média publicitaire déclaré comme tel ou non jusqu’aux aux avocats, ces menteurs professionnels, aux juges ces mégalomanes qui se prennent très au sérieux ce qui ne les empêchent pas d’être très influençables comme tout le monde ou ces professeurs qui racontent  n’importe quelle ânerie à des élèves qu’ils infantilisent sans aucune vergogne en leur conseillant même devant une assemblée de médecins soit disant adultes des trucs tout à fait « jésuites » ou plutôt sophistes, pas du tout  processuels mais déjà nettement procéduriers du genre « faire signer au patient un papier où il est stipulé que le médecin reste à la disposition de son malade pour tout renseignement complémentaire », démarche qu’il fait très rarement ayant déjà suffisamment de difficulté à arriver à assumer sa nouvelle position de patient ce qui le fait accueillir favorablement tout effet « placebo » et rejeter en même temps instinctivement tout effet « nocebo » tels sont les quelques remarques qui me sont venues à la suite de la conférence débat de Novotel de la Seyne le vendredi 5 mai 2000 avec une ancienne décompteuse de la CPAM du Var pendant vingt ans qui a toujours été très revendicatrice qui à force de congés plus ou moins  justifiés à réussi à devenir à passer une thèse de droit en 1999 sur la prescription médicale et qui par là même est devenu à Toulon une très docte professeur de droit médical qui n’a connu que le côté papier tant au niveau des prescriptions qu’au niveau de la connaissance des textes de jurisprudence mais qui a certainement des problèmes à régler avec le biologique en général et cela avec une présence abusive proche d’un toupet phénoménal autorité et un sadisme certain et elle promet aux médecins qu’ils ont mangé leur pain blanc avec la juridiction disciplinaire du Conseil de l’ordre et avec leurs classiques inculpations au pénal qui étaient bien souvent les seules demandées par le malade mais il va venir et il existe déjà toutes les demandes de dédommagement au civil qui ne peut se faire que pendant trois ans à l’hôpital mais trente ans en activités libérales mais pour la conférencière le civil sera du gâteau par rapport aux revendication et aux inculpations fondées sur le non respect des contraintes économiques .Le pauvre sou médical va avoir des problèmes importants pour essayer de contrôler ses vagues déferlantes successives qui font que je me trouve très bien à la retraite en espérant qu’aucun malade n’aura des revendications trentenaires. Ayant exercé pendant quarante ans seules les dix premières années de mon activité sont hors d’eau pour le moment

 

DYSCHRONIES / DYSLOGIES / DYSLEXIES Je pense que c'est le moment de compliquer un peu la formule psychiatrie/dyschronie qui s'oppose à la formule neurologie/dystopie, la psychiatrie étant essentiellement centrée sur une pathologie temporelle,  la neurologie étant par contre une pathologie essentiellement spatiale. Depuis quelques années déjà j'ai distinguer les différentes formes de dyschronie qui sont respectivement  l'achronie psychotique, l' anachronie névrotique et l' uchronie psychopathique . On A une schizophrénie on EST névrotique, on AGIT comme un psychopathe. Je ne me remettrais pas à détailler et surtout à argumenter toutes ses distinction ce qui a été déjà fait dans d'autres articles de ce site (classé alphabétiquement) mais aussi dans un certain nombre de publication médicales officielles notamment dans le cadre des rapports des "Congrès de psychiatrie et de  neurologie de langue française" qui paraisse chaque année chez Masson. Je n'osais pas  jusque-là évoquer la triade dans laquelle les dyschronies  se situent car vous avez peut-être vous en rendre compte déjà toutes les triades que je suis amené à décrire depuis un certain nombre d'années déjà ont presque pour "vocation" d'être elle-même incluse dans une triade sus jacente et par ailleurs éventuellement, si cela s'avère nécessaire chaque partie de triade peut elle-même se décomposer en trois autres triades sous-jacentes. Ce type de construction de "structuralisation" en poupées russes ou plutôt en arborescences  pouvant facilement être qualifié de délirant, (comme on me l'a déjà fait savoir directement ou indirectement),il n'a pas intérêt de ce point de vue à être trop divulgué: je me suis donc délibérément autocensuré pour ne pas paraître plus fou que je ne le suis déjà mais à l'occasion de la lecture du très intéressant livre de Remo Bodei sur "Logiques du délire (raison, affects, folie paru en janvier 2002 chez l'éditeur Aubier dans une collection de philosophie) ouvrage qui m'a donné beaucoup à réfléchir parce qu'il m'a paru s'appliquer à de très nombreux cas que j'ai suivi pendant des dizaines d'années au cours desquelles j'ai de ma propre initiative suivi le conseil qui est donné par l'auteur à la page 144 : "il n'est certainement pas besoin de  coloniser le délire en lui superposant une rationalité étrangère. Il importe de le laisser parler le plus possible dans sa propre langue. La raison expansive et hospitalière ne combat pas son antagoniste étrangère mais ses propres troubles. Elle accepte l'audacieuse faillibilité avec laquelle chacun de nous (en tant qu'animal délirant et pas seulement rationnel) cherche à combler les lacunes de l'expérience.

 

EDUCATION TRIADIQUE OU TRICHRONE: Elle se veut à la fois paternelle c'est-à-dire promotionnelle en considérant l'enfant comme étant un peu plus âgé que son âge réel mais aussi maternelle c'est-à-dire en considérant l'enfant comme étant un peu moins âgé que son âge réel et enfin une éducation fraternelle ou parents et enfants ont le même âge soit parce que l'enfant fait semblant d'avoir l'âge de ses parents ou parce que  les parents font semblant d'avoir le même âge que celui de l'enfant on peut ainsi parler d'éducation variée comme l'alimentation à partir d'un certain âge doit être variée. L'important est de bien distinguer les trois attitudes un peu comme  dans le cadre de la manipulation d'un changement de vitesse quand on conduit une automobile on ne peut pas être en "surmultipliée" et en marche arrière. Les trois attitudes éducatives ci-dessus décrites peuvent être comparées à une alimentation variée comportant des protéines paternelles, des lipides maternels et enfin des glucides fraternels , glucides qui sont comme chacun le sait l'apport le plus important pour le bon fonctionnement du cerveau, tant et si bien qu'il faut insister sur le fait que l'éducation n'est pas une opposition JE / TU, une relation interpersonnelle souvent conflictuelle (mateur et maté) mais au contraire une centration sur la production de la troisième personne du IL en faisant tout pour favoriser la réussite des performances affective et cognitive mais aussi conatives de l'enfant: L'éducation triadique ou trichrone doit donc  être impérativement  "Child centered" comme on a pu dire en thérapie non directive "Client centered". Dans l'éducation, il faut arriver à ce ce que les parents ne restent pas centrés sur eux-mêmes mais sur l'enfant et pour ce faire il faut arriver à obtenir (en reprenant une expression de Jean Piaget) une certaine décentration personnelle ce qui est possible chez certains mais presque impossible chez d'autres qui ont une rigidité personnelle trop grande, une personnalité par trop linéaire monomorphe qui n'arrive pas s'adapter à la tridimensionnalité, au polymorphisme trichrone de l'enfant

 

EGO DE SZILASI  Ils sont au nombre de trois et  ils ont été assez souvent évoquées par Tatossian. Ces trois EGO me paraissent personnellement et très vraisemblablement correspondre aux résultats des trois réductions : 1/ l’EGO empirique correspondrait au réel obtenu après réduction philosophique, 2/ l’EGO pur correspondrait au symbolique après réduction eidétique, enfin 3/ l’EGO transcendantal correspondait à l’imaginaire après réduction transcendantale, transcendance imaginaire temporaire puisque le signe assimilateur sera très vite l’objet d’une réduction philosophique avec accommodation au réel et c’est reparti pour un tour.

 

EGOCENTRISME L'ego-auto-centrisme d’Edgar Morin me parait correspondre à la verticale centrale de mon « triangle. pointe en bas ». Elle peut donc être restreinte au minimum, à un simple point tout en bas au niveau de la haine, du "ne que", (il y n’en a que pour moi), alors que tout en haut  cet ego-auto-centrisme peut s'élargir au maximum,  à la planète entière éventuellement avec à gauche l'angle de la référence de Morin  , de la connaissance de Lacan et Bion et à droite l'angle de la transcendance de Morin de l’amour de Lacan et Bion (se reporter pour Edgar MORIN au tome 5 de sa Méthode.

 

 

EMOTIVITE CREATIVITE ACTIVITE (E.C.A.) La Réunion le 12 5 98 Ce matin à propos de dépression créativité et même structures cérébrales, ils coupaient tous (sauf Escande et Schmitt) les cheveux en quatre du point de vue nosologique mais la notion de sensitivité a eu droit de cité et surtout ma chère théorie selon laquelle l’émotion se liquide dans l’action (que j’ai attribué généreusement à Gaston Berger alors qu’elle m’est personnelle… c’est, tout au moins, ce que je crois jusqu’à preuve du contraire). Il s’agirait dons d’une équilibration permanente entre l’arrivée des émotions et le départ des actions mais ce passage de l’un à l’autre peut se faire soit directement par l’angle du bas du triangle, soit être plus élaborée à travers le bord supérieur (symbolique, ontique) du triangle et c’est là entre habitudes et aptitudes (Besançon) que vient s’intercaler comme en pédagogie l’attitude de créativité et le traitement de la dépression doit se contenter de réamorcer ce turnover, cette rotation dans le bon sens c’est à dire par le haut et non par le bas, dans un sens dromique et non antidromique en diminuant un peu les habitudes émotionnelles (avec repli, fermeture sensitive) et surtout redémarrage de l’action mais tout cela avec de façon incontournable beaucoup de psy quelque chose améliorant le schmilblick pour éviter le terme trop dénoté et surtout trop connoté de psychothérapie, où c’est le terme de psycho qui me pose problème comportant de la neutralité bienveillante sous la forme d’ un peu d’affection, d’attention à la personne mais surtout beaucoup de cognition, d’intégration, de perlaboration etc. Un peu de relaxation sensorielle, un peu d’activation motrice avec un presseur et beaucoup de cognition qui pourra prendre toutes les formes des différents stades de Piaget du sensori-moteur postural et/ou gestuel sur le plan instrumental, et sur le plan énergique quantitatif catharsis émotionnel (pleurs, cris fou rires, crise de moindre présence au monde (absence, bouderie, fugue, suicide) puis passage au préopératoire graphique, pianotage rythmique mélodique harmonique et l’on terminera (last but not least) par l’expression verbalisée des opérations concrètes puis abstraites mais à ce moment là ce n’est même plus du vécu mais du revécu c’est à dire de la psychothérapie classique mas d’est alors très psy au deuxième de gré et très peu thérapie selon l’expression chère à Cottraud Se reporter ci dessous aux travaux d’Habib sur la neurologie des émotions et de la motivation

 

EMOTIONS ATTITUDES MOTIVATIONS (La Réunion le jeudi 14 mai 1998) J’ai mangé à midi prés du piton de La Fournaise avec Collard de Strasbourg et Petit de Lille et j’ai regretté à cette occasion là que le rapport de Neurologie de Habib et Bakchine n’ait traité que de la neurologie des émotions et de la motivation Personnellement entre émotions et motivations j’aurais souhaité qu’ils étudient aussi la neurologie des attitudes parce que c’est le moment entre stimulus et réactions où il y a une partie réflexive cognitive mais je reconnais que ce temps de réflexion était effectivement peut-être implicite sinon explicite dans celui de motivation. Collard m’a dit qu’il avait effectivement fait le projet de faire paraître un article sur la neurologie des attitudes

 

ENACTION, AUTO-ORGANISATION, AUTOPOIESE Francesco Varela radicalise le thème de l’auto-organisation en attribuant au système vivant la faculté de s’autoproduire (autopoïèse ) en couplage avec l'environnement ce qui incite théoricien de la connaissance à penser à nouveau frais l'émergence simultanée du sujet et de son milieu ou dans les termes inspirés par la cybernétique l'articulation d'une logique par input avec une logique par clôture

 

ENNUIS (JE TU IL) On doit distinguer soigneusement les ennuis impersonnels, les ennuis interpersonnels (que l'on provoque à autrui ou qu'autrui vous provoque) et puis il y a l'ennui intrapersonnel au cours duquel il n'y a plus de désirs, plus d'actions, plus d'émotions, plus de sentiments, plus de créativité ce qui favorise bien sûr de la passivité (Balvet) avec une certaine négligence de soi-même,  des autres et du monde en général ce qui va secondairement indéniablement favoriser la survenue des ennuis impersonnels et interpersonnels qui par contre parfois pourront vous "remotiver" ou plutôt vous remobiliser et ainsi diminuer progressivement l'ennui intrapersonnel. Avec l’ennui, on peut donc être en présence  d'un cercle vicieux avec aggravations progressives ou cet ennui peut être au contraire être en pratique une bonne occasion de reprise en main de soi-même

 

ENTENDEMENT (...) notre imagination (TU) ni nos sens (IL) ne nous sauraient jamais assurer d'aucune chose si notre entendement (JE) n'y intervient. DESCARTES, Discours de la méthode, IV. Dans entendement, j’entends entendre mais aussi entente  même si je suis bien conscient en même temps qu'il s'agit  d’une simple métaphore  plus poétique que réelle. Cela sonne bien, résonne bien à défaut de bien raisonner . Philos et cour. (sens large). Faculté de comprendre*. - Compréhension, conception, intellection. Les opérations de l'entendement; la démarche de l'entendement. L'entendement humain. Essai philosophique concernant l'entendement humain, de Locke (1690). Essais (ou enquête) sur l'entendement humain, de D. Hume (1748). Opposer l'entendement à l'imagination, aux sensations (- Circonscrire, cit. 5).  2. Philos. (Distingué de raison*). [a] Chez Kant, Fonction de l'esprit qui consiste à relier les sensations en systèmes cohérents au moyen de catégories* (la raison faisant la synthèse des concepts de l'entendement). - Chez Schopenhauer, Faculté de lier les représentations intuitives entre elles (la raison formant et combinant des concepts abstraits).[b]  Forme discursive* de la pensée, s'exerçant sur ce qui est empiriquement donné. L'entendement effectue les opérations discursives de l'esprit : conceptions, jugements, raisonnements, la raison s'appliquant à la connaissance de l'absolu.

 

ENTRETIENS avec son intéressante  polysémie du dialogue interpersonnel de type TU, de l’entretien impersonnel de type IL d’un mécanisme physique, biologique, psychologique, culturel, sociologique, politique mais toujours très cyclique centré sur le maintien en état et dans l’état avec très peu de variations, et ces variations n’étant bien souvent créées que par des entretiens intrapersonnels souvent apocalyptiques, sous forme de révélations, de révisions déchirantes en relation avec une tempête cérébrale (brain-storming) spiraleuse, celle des entretiens intrapersonnels du JE-ME mais aussi du JE-NOUS. Les entretiens psychothérapiques qui ont été ma spécialité pendant des décennies (spécialité qui fait que je suis irremplaçable et qui a été reconnue comme particulièrement efficace par mes patients et les médecins traitants sinon par mes confrères psychiatres ou psychologues enfermés dans leurs singularités , dans leurs sclérosantes orthodoxies et aussi dans leur jalousie d’une certaine « gouroutisation » que j’ai toujours en fait soigneusement évitée) a été quand j’essaie de l’apprécier moi-même rétrospectivement des entretiens psychothérapiques relevant de ces trois acceptions, le soutien à tout point de vue permettant seule innovations et révolutions apocalyptique, les autres méthodes n’entraînant qu’un ronron conservateur dans les meilleurs cas, ou une évolution linéaire catastrophique, avec souvent aggravations progressives inéluctables essentiellement bénéficiaires au tiroir caisse du thérapeute ou soit disant tel comme parait le souligner Cottraux dans une page de garde d’un de ses abrégés chez Masson où  il compare ses méthodes au café sans café etc et où il affirme qu’il n’y a très souvent que des psychothérapies sans thérapie parce qu’elles ne sont essentiellement centrées que sur le thérapeute et son idéologie qui est souvent banalement fonction des aléas de sa formation elle même en relation directe avec les modes du moment de sa formation universitaire qu’il n’a pas eu souci de perfectionner, de personnaliser au contact des vrais problèmes du patient ,sur un mode « client centered » En fait les cafés philos tels que je les ai re-formatés, réformés, re-fondés ont la prétention de vouloir aussi répondre à ce souci d’entretiens selon les trois types décrits ci-dessus et utilisés simultanément, concurremment  (et non simplement d’un troisième type toujours synthèse utopique puisque consubstantiellement impossible car pour qu’il y ait une logique du tiers inclus, il ne faut supprimer aucun tiers que ce soit, par exclusion ou par fusion : les trois pieds du trépieds doivent être soigneusement conservés comme les trois dimensions ou les trois brins d’une tresse sinon ce ne serait plus ni une tresse, ni un espace ou une temporalité tridimensionnelle, ni un trépied….) Dans le mot même d’entretien, il est affirmé que cela ne tient que parce qu’il y a un « entre », une pierre de voûte qui le permet, et qui le fonde…..

 

ENTROPIE (unique) et NEG-ENTROPIES (double) soit 1+2=3, l’entropie étant à la sortie de l’entonnoir où le jet liquidien jusque là de plus en plus contrôlé par l’entonnoir s’éparpille dans un beau désordre de gouttes se dispersant à la va que je te pousse, au petit bonheur la chance, chacune retrouvant sa propre destinée soit positive (extinction du feu) soit négative (en noyant tout ce qui se trouve là) dans un beau débordement énergétique où L’ESPOIR de l’extinction se mêle à LA HAINE dévastatrice du liquide qui noie et dissout tout ce qui peut l’être Par contre les nég-entropies ou néguentropies sont absolument nécessaires pour la survie de tout système car « si l'organisme était incapable de drainer dans le milieu une «néguentropie» suffisante, il irait à sa désorganisation totale, c'est-à-dire à l'état de cadavre (...) L'être vivant se nourrit d'entropie négative (Schrödinger) » selon ce que dit F. MEYER,  in  Encycl. Pl., Logique et Connaissance scientifique, p. 787, ce nourrissage étant double cognitif (Ignorance de Lacan ou Know de Bion) et affectif (Amour de Lacan et Love de Bion)

 

EROTIQUE (besoin) AGAPETIQUE (désir de fraternité) PHILIQUE (demande d’épistémé, de sophie, demande de demandes des philo-philes

 

ESPRIT OUVERT voir Philosophie Insight

 

ESTHETIQUE, ETHIQUE et RELIGIEUX de Kierkegaard autrement dit peut-être art, science (éthique personnelle, bioéthique et surtout éthique du vrai) et religion de Teilhard de Chardin (EU)

 

EVENEMENT  Doit faire l’objet d’un rapport en 2004 au Congrès de Psychiatrie et de Neurologie  de Langue Française (CPNLF) mais j’aimerais déjà évoquer à ce même Congrès dés cette année  2003 la très méconnue « créativité événementielle » de Paul Balvet dont on pourrait dire que le comportement de passivité qu’il a bien décrit est en fait une absence ou tout au moins une importante réduction . La créativité est en fait de l’ordre des attitudes plus ou moins ludiques du JEU du JE Les symptômes sont des avènements, des événements pas ou peu prévisibles parfois itératifs avec une certaine chronicité et le patient par un mécanisme de défense est amené à essayer de modifier sa symptomatologie ce qui amène de sa part une certaine créativité événementielle et le symptôme ne doit pas simplement devenir le signe d’un discours nosologique (comme dans le DSM) mais aussi un symbole qui parle et qu’il faut savoir écouter et un très bon exemple est le suicide. Il ne faut pas simplement s’obstiner à supprimer les symptômes mais savoir aussi ne pas simplement le percevoir comme un simple signe qui donne la possibilité, l’aptitude de mettre en jeu, un faire, une thérapie mais savoir ausii écouter la symbolique d’une attitude existentielle

 

EVOLUTION / INTEGRATION / DIFFERENCIATION Du fait de ses grandes possibilités d' ouverture dans les sens les plus divers, cette triade me paraît très heuristique et donc extrêmement intéressante à creuser. On peut par exemple parler d'une évolution temporelle (de la chronie), d'une intégration spatiale (de la topie) et d'une différenciation causale (de la logie) pour retrouver la triade temporalité/spatialité/causalité. Et on peut parler aussi de l'évolution par altération du TU , de l'intégration par assimilation du IL et enfin de la différenciation par l'accommodation du JE et ainsi on retrouve les conceptions de Spencer qui oppose involution et dissolution à évolution qui serait, pour cet auteur, passage de l'homogène à l' hétérogène par un processus de différenciation et d'intégration progressives comme le montre bien les différentes psychologies génétiques de Freud de Wallon ou de Piaget pour ne parler que des trois les plus connues .Spencer nous explique que "l'évolution est une intégration de matière accompagnée d'une dissipation de mouvement pendant laquelle la matière passe d' une homogénéité indéfinie , incohérente à une hétérogénéité définie, cohérente et par laquelle aussi le mouvement retenu subi une transformation analogue" Le philosophe André Lalande dans son ouvrage sur les "Illusions évolutionnistes" dont le titre de la première édition était en fait "l'idée directrice la dissolution opposée à celle de l'évolution" ."Herbert Spencer pour désigner le mouvement qui s'oppose à la fois à la différenciation et à l'intégration c'est-à-dire à l'organisation individuante , s'est servi du mot dissolution et la première édition de cet ouvrage s'était conformée à cet usage mais: l'expérience a montré que c'est une adoption malheureuse Dissolution est teinté d'une nuance péjorative indélébile il vaut donc mieux y renoncer et dire ici involution.... Nous entendrons par la la transformation du divers au même, la marche à une ressemblance plus grande" (Toutes ces citations et remarques ne sont pas d première main mais sont empruntés au Dictionnaire de la langue philosophique de  Paul Foulquié) Personnellement je serais plutôt pour le maintien des trois termes évolution/involution/dissolution ce dernier terme me paraissant parfaitement adapté à l'instauration de l'état zéro que j'ai pu décrire en son temps en criminologie dans un article sur la sidérante cidologie. Mais pour revenir à la triade évolution/intégration/différenciation on peut la rapprocher de la devise républicaine Liberté/Egalité/Fraternité La liberté (dont la pathologie fonderait la psychiatrie, selon Henri EY) cautionne la possibilité d'une évolution. Intégration et égalité se comprennent assez aisément et par ailleurs le maître mot de la neurologie étant celui de  spatialisation, de localisation s'opposant à la psychiatrie centré à mon avis sur une dyschromie ou chronopathie. La différenciation bien acceptée, bien assumée est le fondement de toute fraternisation, de toute fraternité, au vrai sens du terme et non pas celui de solidarité qui serait plus à faire figurer dans le cadre de l'intégration, glissement sémantique qui se veut politiquement correct mais qui est psychologiquement incorrect. Différenciation au niveau du jeu du je rappelle bien sûr le concept de personnation qui m'a paru toujours fondamental, basal  Le temps est confronté à l'espace avec une certaine haine (angle inférieur du triangle) . la cognition (angle gauche du triangle) régle le probléme intégration différenciation autrement dit assimilation et en fin seul l'amour (angle droit du triangle) permet de revenir de la différentiation de la personnation à l'acceptation de l'altération de l'évolution passge d'une attitude à une aptitude qui se transforme par une certaine automatisation neurologique spatiale en habitudes qui est plus de l'ordre spatial que de la mesure temporelle (Pringuey) Chez Piaget évolution peut se traduire par développement , intégration par équilibration et différenciation tout simplement par différenciation. Greco dans l'article sur la psychologie génétique de l'encyclopedia universalis insiste sur le fait que  "En psychologie génétique, les principaux modèles du développement (Henri Wallon, Arnold L. Gesell, Jean Piaget) s’accordent sur un certain nombre de points fondamentaux: le caractère hiérarchisé du développement infantile, avec des niveaux, étapes, périodes ou stades; le rôle du facteur héréditaire, c’est-à-dire endogène, de maturation; le rôle du facteur exogène, c’est-à-dire du milieu. Wallon et Gesell se représentent ce facteur exogène essentiellement en tant que milieu social. Cependant, en dehors de l’«expérience sociale» proprement dite, Piaget accorde un rôle tout aussi important à l’expérience individuelle acquise dans l’action sur les objets, et plus encore au mécanisme fondamental d’équilibration par autorégulation. Sa conception concerne seulement le développement de l’intelligence, qu’il se représente comme un processus plutôt continu. Les systèmes de Wallon et de Gesell décrivent le développement de la personnalité, en insistant sur les dualités, les oppositions, les alternances, les phases rythmées de déséquilibre et d’équilibre, enfin sur son allure de forme spirale complexe. Cependant, ces trois auteurs se réfèrent tous aux mécanismes généraux d’interaction entre facteurs, d’intégration et de différenciation entre formations successives.

 

EVOLUTION / INVOLUTION / DISSOLUTION Herbert Spencer oppose involution et dissolution à évolution qui serait, pour cet auteur, passage de l'homogène à l' hétérogène par un processus de différenciation et d'intégration progressives comme le montre bien les différentes psychologies génétiques de Freud de Wallon ou de Piaget pour ne parler que des trois les plus connues .Spencer nous explique que "l'évolution est une intégration de matière accompagnée d'une dissipation de mouvement pendant laquelle la matière passe d' une homogénéité indéfinie , incohérente à une hétérogénéité définie, cohérente et par laquelle aussi le mouvement retenu subi une transformation analogue" Le philosophe André Lalande dans son ouvrage sur les "Illusions évolutionnistes" dont le titre de la première édition était en fait "l'idée directrice la dissolution opposée à celle de l'évolution" ."Herbert Spencer pour désigner le mouvement qui s'oppose à la fois à la différenciation et à l'intégration c'est-à-dire à l'organisation individuante , s'est servi du mot dissolution et la première édition de cet ouvrage s'était conformée à cet usage mais: l'expérience a montré que c'est une adoption malheureuse Dissolution est teinté d'une nuance péjorative indélébile il vaut donc mieux y renoncer et dire ici involution.... Nous entendrons par la la transformation du divers au même, la marche à une ressemblance plus grande" (Toutes ces citations et remarques ne sont pas d première main mais sont empruntés au Dictionnaire de la langue philosophique de  Paul Foulquié)

 

EXCESSIF Tout ce qui est excessif est très significatif mais aussi très insignifiant parce qu' insensè, le sens de la mesure (temporelle, spatiale  et causale) étant un mécanisme neurologique basal très vraisemblablement régulé essentiellement par le cervelet

 

 

 

EXCLUSION des émotions, des intellections et des actions Cette exclusion généralisée doit pouvoir correspondre à ce que j’ai décrit comme étant l’état zéro. Emotions et actions correspondent à ce que la caractérologie en dit en soulignant simplement le fait que l’on fait des actions et que l'on a des émotions et que dans les deux cas la fréquence et la qualité des émotions et des actions peuvent être fort différentes selon les personnes qui pour des circonstances à peu prés similaires adopteront des attitudes émotives ou  équanimes ou feront preuve d’actions, d’interventions ou ne feront rien de plus et chacune de ces deux fonctions seront elles mêmes plus intenses en fonction de l’autre les émotions peuvent être en grande partie liquidées dans des actions adaptées ou renforcées par une inhibition de l’action et l’action ou « automotion » peut être renforcé par une émotion accueillie favorablement et traitée comme telle comme une é-motion ou motion, mobilisation qui vient de l’extérieur, le moteur du bateau est alors aidé par des voiles bien ajustées à la direction choisie et sachant accueillir avec efficacité les émotions du vent qui devient émouvant même s’il vous émeut quelque peu par sa force. Et il ne faut pas favoriser le choix c’est à dire l’exclusion de l’un au profit de l’autre mais bien plutôt favoriser leurs collusions , leurs coopérations et cela est bien souvent possible si l’on a bien voulu aussi ne pas exclure l’intellection et cela  pour des motifs douteux de raccourci ou de simplification esthétique, de prestance moins vaniteuse qu’émotionnelle avec liquidation très et trop rapide dans l’action voulant faire preuve de tac au tac réflexe de rapidité de réaction et d’exécution qui souvent bien loin d’impressionner le partenaire le mortifie inutilement ce qui va compliquer  par la suite la relation interpersonnelle au lieu de la simplifier et surtout de la vivifier. Ce terme très général d’ intellection renvoit  bien sûr à l’intelligence en général (facteur G) mais aussi aux nombreuses formes d’intelligence très mal connues et très mal repérées entre nous faute d’un clin d’oeil de connivence témoignant d’une véritable intelligence interpersonnelle entre partenaires. Cette intellection à mon avis intègre aussi la capacité suivant les circonstances soit très présentiellement soit très séquentiellement soit les deux à la fois associant même court, moyen et long terme mais intégrant que l’on fait des actions non seulement un empan temporel constamment modulable allant de la présentialité la plus immédiate à la séquentialité la plus médiate mais aussi l’empan spatial de la largeur du champ de conscience (du fish eye à 180° de largeur au pinceau délibérément rétréci pour aller plus loin (télé) ou plus proche (macro) mais dans les deux cas avec une précision impossible à obtenir. Enfin, « last but not least » avoir l’intellection, l’intelligence d’adopter en fonction des circonstances l’attitude la meilleure avec soit une  tactique d’affirmation vis à vis d’autrui ou une tactique d’acceptation temporaire des affirmations d’autrui 

 

EXCLUSIVITE / EXCLUSION / EXCLUSIF Triade JE/TU/IL Le verbe exclure décidément est un couteau suisse qui peut servir aux usages les plus divers avec (selon une 1ére façon d’envisager les choses qui s’est avéré à l’usage erronée) tout d’abord l’exclusivité du JE mégalomane ou plus convivialement du JE+JE autrement dit du NOUS, avec par ailleurs l’exclusion du TU, de l’autre (altrisme et non inclusion de l’altruisme), et enfin avec le IL de l’exclusif du Scoop. Exclure se comprend mieux quand on l’oppose à inclure : inclusivité, inclusion, inclusif  avec notamment évocation bien sûr de l’opposition de la logique du tiers exclu et de la logique du tiers inclus. Par ailleurs il y a la forme pronominale réfléchie s’exclure (ou s’évader) opposé à s’inclure (ou s’insérer). Le sujet sur l’exclusivité a été choisi en contre point de la polyphilie de Casanova, avec son inclusivité généralisée mais sans pour autant le film X, l’anonyme intimisé, la relativité généralisée, la dépersonnalisation généralisée (Momo évoque De Clérambault sans que je comprenne  dans un premier temps le pourquoi de cette incidente , de cette inclusion bizarre La polyphilie de Casanova paraît se vouloir très personnelle et très personnalisée et pas du tout ni dépersonnalisée, ni dépersonnalisante ni la conséquence d’un automatisme mental quelconque mais une « sur » personnalisation, une personnalisation excessive parce qu’exclusive comme par exemple dans la passion qui selon Blanchard « est un sentiment très puissant qui place son objet au-dessus de tous les autres objets de désir. Elle tend par là à devenir exclusive, à ne tolérer qu'aucun autre désir n'entre en concurrence. La passion est souvent dite irrationnelle, bien que sa logique interne soit des plus rigoureuses. Elle est plutôt déraisonnable, à l'écart des formes et des mesures moyennes des actions ordinaires, et quelquefois en contradiction avec les normes sociales, comme en Grèce dans l’Antiquité. Depuis l'Antiquité grecque jusqu'à notre Siècle classique, la passion est considérée comme une sorte de maladie, un excès contraire à la mesure ou à la tempérance.  Elle est aussi  une entorse à la rationalité, un désordre des conduites, un danger pour la paix de la Cité. Aussi la décrit-on le plus souvent comme une « folle passion », sans craindre le pléonasme. Elle serait l’inverse de la sagesse, qui conseillerait de la fuir, ne serait-ce que pour préserver la paix de l’âme. Les stoïciens comme les épicuriens ont fait de « l’ataraxie », la tranquillité de l’âme, le but de la démarche philosophique et la description concrète de ce qu’on appelle généralement le bonheur.  Ils rejetaient donc la passion ». Il faut citer aussi bien sûr la psychologie des foules, des idéologies très exclusives, très passionnelles, très dangereuses à tous les points de vue. Ne faites pas la guerre mais l’amour un des slogans paradoxalement évoqué autour des barricades de 68. Aimer tout ce qu’on peut aimer comme le chante Johnny Halliday en 99. Milosevic ou Casanova que faut-il préférer ? on pourrait répondre un tiers intermédiaire, le troisième homme. Exclusif veut aussi dire unique et il est considéré comme un synonyme d’unique. Toute personne est unique et toute relation JE+JE+ donc NOUS est encore plus unique Avoir une exclusivité, faire de l’exclusion, être une conjonction (symbolique) unique. Transcendance Etre exclu du fait même de son idiologie, de sa tournure d’esprit, de ses caractéristiques intellectuelles, de sa quiddité. Toute passion est idiopathique Sortir de l’ordinaire dans l’extraordinaire EX SISTERE être placé hors de ex cludere se fermer hors de du public, du vulgum pecus intimité qui peut être très limité intrapersonnel ,interpersonnel et même pluripersonnelle fermeture par rapport à un Immunologie Se préserver de ce qui peut venir vous faire des inclusions inclues dans votre nid d’amour Selon Gide le catholicisme est une religion très exclusive, qui veut devenir  universelle et par conséquent la seule et unique religion L’exclusivité transforme le sujet personnel en objet impersonnel sur lequel on a l’exclusivité. L’exclusion dépersonnalise, tue le sujet : il s’agit d’une action dépersonnalisante. Etre exclusif, un cas unique au monde est au contraire une personnalisation, une individualisation, une individuation maximale, parfois même auto programmée avec surévaluation mégalomane de soi-même avec réciproquement et simultanément parfois dévalorisation de tous les autres, mais ce n’est pas forcément toujours le cas, sa propre personnalisation (ou plutôt personniifiication) favorisant la personnalisation des autres (et même des objets inanimés qui ont une âme), la personniifiication essayant d’arriver à une certaine équilibration entre l’exclusion immunologique (défense contre l’étrangeté de l’étranger), entre la possessivité réifiante de l’exclusivité et la mégalomanie de l’exclusif, de l’oiseau rare unique au monde

 

FAIRE Faire être (psychanalyse antidromique à travers l’amour du transfert) et se faire avoir (dromique à travers haine et espoir) le premier est artiste, abstraction poétique, esprit de finesse et le second scientifique, esprit de géométrie, réalité concrète.

 

 

FAIRE et SE FAIRE Le verbe auxiliaire faire (qui est un projet vers l’avenir) est très linéaire par rapport aux deux autres verbes auxiliaires être (du présent) et avoir (du passé) qui sont respectivement plus spiraleux et plus circulaires, donc, d'une certaine façon, plus réfléchis. Par contre être et avoir ne sont pas utilisables comme des verbes pronominaux réfléchis ( à ma connaissance tout au moins) ce qui n’est pas du tout le cas du verbe auxiliaire faire  avec notamment  se faire être, se faire avoir (financièrement ou sexuellement), se faire prendre sexuellement ou sur le fait, involontairement ou volontairement (très délibérément) ou encore volontairement mais  après une période de perplexité, de mise en examen de la situation, de la valeur intrinsèque de l'entrepreneur, et du bénéfice, du plus-être, du mieux-être que l’on pourra en retirer à moins qu'il ne s'agisse tout simplement de résistance tactique, pour faire monter les enchères et se faire mieux désirer. Il faut aussi souligner que l'utilisation de « se faire » se fait très souvent avec un sujet particulièrement impersonnel, de valeur très neutre du type « il  ou « on » , comme cela se fait d’ailleurs très souvent avec beaucoup d'autres verbes pronominaux réfléchis ou non et cela tout particulièrement en français cette tournure particulière étant adoptée , dit-on,  pour éviter la lourdeur de l’utilisation de la voie passive. Tout cela n'empêche pas bien sût qu’une personne très précise puisse en faire être une autre, elle aussi très spécifique, mais cela en pratique ne peut se faire en fait que s’il y a une entente tacite, une certaine connivence entre les deux partenaires, et si les deux sont bien décidés à se faire être mutuellement dans une présence simultanée un projet à peu près comparable, avec une certaine communication sinon une totale communion.

 

FIDELITES A SOI-MEME, A AUTRUI et enfin FIDELITES OBJECTIVES ou FIABILITE mais dans ce dernier terme la notion temporelle est prépondérante alors que le côté qualitatif, immédiat, conjoncturel est beaucoup plus marqué quand on parle de haute fidélité en matière acoustique ou de fidélité de tel examen ou de tel test alors que la notion de fidélité dans une épreuve de test retest réintroduit un facteur temporel qui, qu'on le veuille ou non, reste toujours important sinon essentiel quand on parle de fidélité et c'est vraisemblablement ce qu'avait dans la tête Philippe quand, après avoir proposé un sujet  sur la tradition, il a préféré presque immédiatement le terme de fidélité et je me demande dans quelle mesure il n'a pas en l'occurrence des arrière-pensées de fidéisme avec tout ce que cela comporte de foi opposée à la raison, d intuition opposée au raisonnement, de la religion opposée à la philosophie : on sera toujours à même de pouvoir envisager une certaine régulation si cette opposition binaire tenace réapparaît. Personnellement je suis convaincu qu'il faut mettre fidélités au pluriel et que le seul grand problème est celui de la concurrence, de la rivalité entre fidélités dédiées  à des objets ou des sujets différents et surtout à des valeurs apparemment opposées : un exemple caricatural est celui que j'ai vécu sous l'occupation allemande ou encore en 1950 dans des problèmes d’accouchements difficiles le problème du choix entre sauver la vie de la mère ou la vie de l'enfant. Dans l'expression classique « vivre c'est choisir »cela implique forcément une fidélité à certaines valeurs allant de pair avec une trahison vis-à-vis d'autres valeurs. On peut bien sûr soutenir que l'innovation ne s'oppose pas à la tradition mais la complète en y intégrant des données jusque-là passées inaperçues. Est-ce bien une fidélité que celle du fidéiste ou de l’intégriste ? Louis MADELIN, Hist. du Consulat et de l'Empire, Avènement de l'Empire, X, p. 146. « cette fidélité  (de Fouché),  contrairement à cent autres, ne sera jamais ni aveugle, ni servile » La fidélité au règlement a permis le fonctionnement des camps de la mort. Il peut y avoir non seulement des fidélités sectaires et aveugles qui persistent dans l'erreur envers et contre tout mais il peut surtout y avoir des fidélités qui ne sont plus justifiées parce que la personne ou la valeur à laquelle on souhaite rester fidèle a de son côté changée tranquillement, gentiment  imperceptiblement au fil des mois et des années, mais le changement final est en fait considérable : le Pétain de Montoire n’est plus celui de Verdun, l’épouse de la générosité de la génitalité est devenu après la ménopause une virago égoïste et autoritaire, pleine de cupidité, de possessivité, sans la moindre oblativité. ROUSSEAU, De l'inégalité parmi les hommes, « Le devoir d'une éternelle fidélité ne sert qu'à faire des adultères » RIVAROL, Fragments et Pensées philosophiques, OE., p. 308. « L'amour, qui vit dans les orages et croît souvent au sein des perfidies, ne résiste pas toujours au calme de la fidélité » STENDHAL, De l'amour, LVI bis. « La fidélité des femmes dans le mariage lorsqu'il n'y a pas d'amour, est probablement une chose contre nature. » GIRAUDOUX, Amphitryon 38, III, 1.Les femmes fidèles sont toutes les mêmes, elles ne pensent qu'à leur fidélité et jamais à leurs maris. » ARAGON, les Beaux Quartiers, p. 431. « Je crois à la fidélité des femmes ; à celle des hommes, pas une minute. Probablement que ce n'est pas leur faute. Leur constitution. Ils ne sont pas très bien arrangés pour ça (...) comme nous pour d'autres choses d'ailleurs. » En neurologie ou plutôt en neuropsychologie, on dit parfois que les femmes sont mieux équipées pour le temps et les hommes pour l'espace. La fidélité implique qu’il y ait un changement le plus minime possible et cela on l’exige chez l’autre pour qu'on puisse mieux le reconnaître, l’identifier, le cerner, le comprendre, le posséder  tant et si bien que l’autre ne devient plus qu’un pantin, un personnage soucieux de rester fidéle à ce que l’on a voulu faire de lui pour ne pas décevoir et dans le même temps bien sûr on n'est même peu ou pas conscient de son propre changement en profondeur (sinon au niveau du paraître)  puisque l'on est convaincu que JE est toujours MOI, que « je suis toujours moi » , même si entre-temps il y a eu beaucoup de jeu entre JE et MOI. Un minimum de fidélité à son personnage social est absolument nécessaire si ‘l’on veut que subsiste tant bien que mal un minimum de communication et de vie sociale et cette fidélité minimale peut prendre au moins trois formes que l’on peut résumer de la façon suivante 1/ la fidélité linéaire unidimensionnelle, historique, contractuelle, réglementée, imaginée, imaginaire, sociologico-sociale socialiste qui est celle que l’on vient précisément d’évoquer ci-dessus en tant que fidélité minimale 2/ la fidélité « ronron » itérative, répétitive, circulaire, accouplée, réversible donc vérifiable donc plus réelle que les autres, biologiquement conservatrice 3/la fidélité réticulaire ou plutôt spiraleuse combinant les deux précédentes, plus personnelle, plus authentique, donc plus loyale au sens de ROUSSEAU, Julie et la Nouvelle Héloïse, I, XXXV. Vous lui jurerez foi et loyauté à toute épreuve; non pas à dire amour éternel, engagement qu'on n'est maître ni de tenir ni de rompre; mais vérité, sincérité, franchise inviolable. Vous ne jurerez point d'être toujours soumis, mais de ne point commettre acte de félonie, et de déclarer au moins la guerre avant de secouer le joug. » Loyauté encore au sens de Romain ROLLAND, dans la Vie de Tolstoï, p. 175 : « Cette loyauté de regard, qui ne cache rien de soi, et à qui rien n'est caché ». En somme la fidélité implique un minimum de confiance, de non méfiance cognitive et affective en l’autre, en autrui, de FOI en son prochain (« aimer son prochain comme soi-même » avec la restriction qu’il ne s’agit que de son prochain et non de n’importe quel autre ou autrui), connaissance et reconnaissance qui peut dés lors être biblique donc amoureuse (CHARITE) mais aussi éventuellement haineuse car « La vengeance est un plat qui se mange froid » mais rien ne pourrait exister (ni au niveau de la foi, ni au niveau de la charité) sans ESPERANCE. Quand on est désespéré, on peut très difficilement devenir ou rester fidèle même pas à soi-même puisqu’on n’est même plus confiant en soi-même, fidèle à soi-même et l’on se suicide et pour faire bonne mesure à l’état zéro on peut même faire partager sa méfiance en la vie à autrui, en le défidélisant à la vie, en le désespérant , en le cioran.nisant et si décidément il ne semble pas partager cette façon de voir on l’entraîne par altruisme ou par déception dans une fidélité éternelle, celle de la mort comme dans l’histoire du Chevalier Des Grieux et sa volage Manon Lescaut rapporté par l’abbé Prevost. On  est fidèle dans la promesse de tout partager le meilleur et le pire, la vie la plus intense et la mort la plus horrible. En fait une des plus précieuses fidélités du scientifique ballotté de théorisations en hypothèses les plus diverses et qui reste opiniâtrement fidèle à la recherche de la haute fidélité à la vraie réalité si tant est qu’elle existe quelque part autrement que dans une reconstruction mentale du réel , dans une réalisation de ce qui « est » dans un schéma imaginaire mais de plus en plus réaliste, et cette quête incessante (particulièrement fidèle) du vrai, n’est ce pas le seul et véritable amour, la confiance totale, celle que l’on ne peut théoriquement accorder qu’à Dieu ou à un être quasi divin (que l’on a peut-être gouroutisé, divinisé indument et à qui on ne pourra rester éternellement fidèle avec transformation de l’amour en une haine aussi tenace, aussi fidèle avec passage parfois très brusque de la symbolisation à la diabolisation absolue, donc abusive : fidélité c’est « uti et non abuti », user sans abuser, abuser qui défidélise : loyauté qui n’est accordable qu’au prochain selon le dictionnaire d’éthique qui ne connaît le terme de fidélité qu’à travers la loyauté, la confiance mais aussi bien sûr dans l’amour familial et la conjugalité et bizarrement le catholicisme contemporain avec « le modèle catholique de mariage monogame et indissoluble, base de la famille et cadre exclusif de l’union sexuelle mais qui rencontre la contradiction des faits et des idées, ce qui avive le questionnement. Nombreuses sont les propositions d’un nouveau regard sur la sexualité plus conforme à une visée personnaliste intégrant l’apport des sciences humaines… Au-delà du contraste classique entre réponses rigoristes et « pastorales », s’esquisse une ligne nouvelle, argumentant de la nécessaire loi de gradualité (Synode  de 1980 sur la famille et Jean Paul II dans Familiaris consortio en 1980) : cette loi (il s’agit plutôt d’une règle de pédagogie) invite à prendre en compte, dans toute existence un cheminement historique concret et ses étapes progressives, afin de juger comment une exigence morale de formulation nécessairement générale, est à entendre à tel moment. Encore discutée, cette interprétation marque une avancée des perspectives historiques et existentielles dans la morale catholique » - graduel Liturg. Partie de la messe entre l'épître et l'évangile, qui se disait autrefois pendant que le célébrant se rendait à l'ambon* pour lire l'évangile. Monter des marches en marchant Dans cette démarche de l’église il y a indéniablement un souci de clientélisme , de fidélisation malgré tout comme celle que l’on peut rencontrer dans les grande surfaces et dans la plupart des cabinets médicaux de généralistes sinon de spécialistes qui sont surtot soucieux eux de fidéliser leurs correspondants mais quand on fonctionne en prise directe sans dichotomie on a rien à vendre


FOIS AU PLURIEL VALÉRY, Cahiers, t. II, Pl., p. 591. La foi - cette volonté de faire que quelque chose soit vrai, et donc identique à la volonté du faux. Code civil, art. 2268.La bonne foi est toujours présumée, et c'est à celui qui allègue la mauvaise foi à la prouver. CLAUDEL, Journal, déc. 1925.Un homme qui possède toutes les formes de la foi, y compris la mauvaise foi. F. MAURIAC, le Noeud de vipères, IV.On ne peut tout seul garder la foi en soi-même. Il faut que nous ayons un témoin de notre force (...) RENAN, l' Avenir de la science, OE. compl., t. III, p. 985.Mais c'est le propre de la foi d'espérer contre l'espérance (...)PROUST, les Plaisirs et les Jours, p. 229.L'espérance est un acte de foi. M. BLONDEL,  in  LALANDE, Voc. philosophique, Foi  (note).(La foi)  nous fait sympathiser réellement et profondément avec un être, en tant qu'elle nous unit à la vie d'un sujet, en tant qu'elle nous initie, par la pensée aimante, à une autre pensée et à un autre amour (...) Mais ce n'est pas à dire que la foi «s'oppose» au  savoir  ou à la  raison :  la foi n'est ni anti-raisonnable ni a-raisonnable; elle ne méconnaît ni ne renie le savoir : elle se fonde sur des raisons qui sont telles que la raison, une fois consultée, s'achève en une attestation de confiance dont il serait ridicule et presque odieux d'établir les preuves par un raisonnement en forme. PASCAL, Pensées, II, 278.C'est le cœur qui sent Dieu, et non la raison; voilà ce que c'est que la foi : Dieu sensible au cœur, non à la raison. PASCAL, Pensées, II, 279. La foi est un don de Dieu; ne croyez pas que nous disions que c'est un raisonnement. Les autres religions ne disent pas cela de leur foi; elles ne donnaient que le raisonnement pour y arriver, qui n'y mène pas néanmoins. PASCAL, Pensées, III (_ Abêtir, cit. 1).Vous voulez aller à la foi, et vous n'en savez pas le chemin (...) apprenez de ceux qui ont été liés comme vous... Suivez la manière par où ils ont commencé : c'est en faisant tout comme s'ils croyaient (...)MARTIN DU GARD, Jean Barois, II, Le crépuscule, II.(...) la foi n'est pas seulement un acte de l'intelligence, une conviction, mais un acte de sensibilité et de volonté, un sentiment de confiance, un désir de soumission. HUGO, Odes et Ballades, II, III, 2.La foi, soeur de l'humble espérance (...) STENDHAL, Romans et Nouvelles, «Souvenirs d'un gentilhomme italien».(...) elle le conjura de supporter toutes ses douleurs pour l'amour de Dieu; lui, homme de peu de foi, emporté par la souffrance, repoussa ces pieux conseils par des blasphèmes (...) HUGO, les Misérables, I, I, XI.(...) la sublime foi patriotique, démocratique et humaine, qui, de nos jours, doit être le fond même de toute intelligence généreuse.

 

FOI selon le Robert peut avoir au moins dix formes de sens : trois sens objectifs et sept sens subjectifs

Trois sens objectifs O

O1 Assurance donnée (par qqn) d'être fidèle à sa parole, d'accomplir exactement une promesse

O2 Garantie résultant d'un serment, d'une promesse. La foi des traités.

O3  Fidélité à un engagement donné, exactitude à tenir parole. Fidélité à quelqu'un.

Sept sens subjectifs S dont trois banaux et quatre métaphysiques ou  religieux

SA Dans un contexte banal

SA1  Le fait de croire quelqu'un, d'avoir confiance en quelque chose

SA2  Confiance absolue que l'on met (en quelqu'un ou en quelque chose)

SA3  Loc. (Techn.). LIGNE DE FOI, servant de repère pour observer avec exactitude (dans un instrument optique)

SB Dans un contexte métaphysique et religieux

SB1  Le fait de croire* (cit. 68) à un principe par une adhésion profonde qui emporte la certitude

SB2 Croyance en une religion (en emploi absolu, il s'agit de la religion dominante dans la civilisation concernée, le plus souvent, en français, du christianisme). Connaître par la foi et non par la raison (- Fidéisme). Illumination, lumière de la foi. Voir qqch. avec les yeux de la foi, en croyant fervent Il n'y a que la foi qui sauve, formule des protestants selon laquelle la foi peut sauver sans les oeuvres*. - Iron. Se dit de ceux qui se forgent des illusions.  N'avoir NI FOI NI LOI : n'avoir ni religion ni morale  Foi de saint Thomas : foi de ceux qui, comme saint Thomas, demandent à voir et à toucher, avant de croire.La foi du charbonnier (cit. 2) : la foi humble, naïve des simples.

SB3  (1539, Calvin). L'objet de la foi Toute déclaration* (cit. 2) de principes. La profession de foi d'un candidat aux élections législatives, d'un théoricien (- Dessinateur, cit.).

SB4  Par anal. Croyance assurée, fervente . Foi politique, patriotique. Avoir foi en la révolution. Sa foi dans la vie, en l'art. - Persifler, cit. 3.

 

FOI (JE) CONFIANCE (TU) FIABILITE (IL) confer ci-dessous La Foi est la fusion avec Dieu un JE qui devient NOUS charismatique du présent et de l’éternité. La foi est à la jonction du symbole et du réel Réalité interprétée par  l’herméneutique du symbole (Ricoeur in EU)  Fiabilité/Croire que ….. Confiance/Croire à…... Foi/Croire en…

 

FOI CONNAISSANCE, FOI AMOUR, FOI ESPERANCE 1/Foi « espérance » qui peut être à son tour comme étant celle du IL ou Fiabilité (ou confiance en un objet pour un certain usage), celle du TU ou confiance en autrui, ou celle du JE ou confiance en soi (affirmation de soi, assertivité) 2/Foi Connaissance ou Foi « foi » Pour Karl Jaspers il en va de la psychanalyse comme du marxisme : c’est une foi dont il sied constamment de rappeler qu’elle procède d’un prétendu savoir total de l’homme 3/Foi Amour  ou foi charité c’est ne faire qu’un avec l’autre en l’occurrence  Dieu, c’est la foi et non les œuvres qui sauveront l’homme avec rejet concomitant bien souvent de toute justification rationnelle avec primauté et même suffisance absolue de la foi Le fidéisme n’admet pas qu’on prouve les préambules de la Foi par la raison naturelle, et qu’ainsi la raison conduit l’homme à la Foi ; il fonde la Foi sur la Foi… Ce qu’expriment toutes les formes de fidéisme, c’est la défiance de la raison C’est peut-être cette foi monolithique et fusionnelle qui peut expliquer la foi qui anime les sectes, les partisans, les fanatiques de toute sorte (cf triangle et foi en toi) On peut aussi envisager que la Foi soit proclamée avec une bonne foi ou une mauvaise foi évidente ou cachée de même que l’on peut aussi envisager que la foi pour être authentique doit participer aux trois types décrits ci-dessus et c’est effectivement le cas dans la définition de la foi de Vancourt dans la « Phénoménologie et la Foi » qui déclare que  « la foi c’est, sous l’influence de la grâce, l’admission par l’intelligence de vérités révélées par un ETRE en qui on a mis toute sa confiance » de ce point de vue la définition qui me paraît la moins mauvaise et celle de Thines : «  libre assentiment donné aux déclarations d'une personne et justifié par la confiance que l'on a en elle. Analogiquement, on parle de foi en Dieu, en désignant ainsi l’acte conscient et libre par lequel une personne se laisse interpeller dans sa propre vie par Dieu et l'accueille dans sa Parole. Visée intellectuelle et amoureuse,  la foi est à distinguer de la croyance par l'engagement personnel délibéré qu'elle suppose aussi bien que par une certitude particulière qu'elle fait naître. Dans la mesure où cet acte dispose à un comportement spécifique on parlera d'attitude de foi. La psychologie montre que la foi est préparée par un processus d'expériences et de motivations reconnues et purifiées. Mais l'acte de foi comme tel échappe à l’investigation psychologique. Il peut seulement être observé dans les manifestations de l'attitude qu'il engendre : comportements et témoignages » on peut assez facilement distinguer la bonne foi de la mauvaise foi qui est  « Chez Sartre, l 'attitude fondamentale de l’Etre au monde qui force par décision plus ou moins consciente son adhésion à des vérités incertaines qui le dispensent d’affronter lucidement sa condition… l'existence authentique étant celle qui accepte d'éprouver l’angoisse fondamentale devant la mort ou le néant et l’existence inauthentique étant celle qui se réfugie dans la réalité sociale quotidienne et impersonnelle, pour devenir autre que soi c'est-à-dire aliéné, factice, car jeté dans le monde il est voué à une dépendance radicale envers l’être qui l’a fait être, qui  le fait être, qui le fait exister » mais concrètement tout ce verbiage inquiétant ne m’a personnellement jamais bien convaincu, quand on assiste régulièrement à la classique opposition d'une génération à l'autre : la concierge dans son redoutable bon sens sait bien  que cela saute une génération. De toute façon si quelque chose pouvait être transmise ce serait plutôt des croyances et non pas la foi qui elle n'est pas transmise mais tout simplement au-dessus sur la su faire preuve d'un minimum de réceptivité qui bien souvent en raison inverse du niveau d'émissivité comme l’a bien montré Vittoz dans sa forme de relaxation avec sa comparaison du poste émetteur et récepteur. Quand on parle de foi ou de dogme on pense tout de suite à religion, alors que la plupart des fois et des dogmes aujourd'hui sont exclusivement laïques et par la même d'autant plus redoutables car elles ne se présentent même plus comme des croyances mais comme des convictions qui sont bien décidé à convaincre tout un chacun et celui qui ne sera pas convaincu sera d'office vaincu et exclu : c'est ce que l'on appelle le politiquement et culturellement correct.  Dans un cadre aussi large on peut dés lors imaginer qu’il y ait  des fois pathologiques (délires primaires) et/ou des fois pathogènes (comportements délirants, conséquences des délires) Voir Doutes. La question peut effectivement se poser de la part du psychopathologique dans les mystères  de la foi comme dans beaucoup d’autres mystères et les incroyants ne se privent pas de penser que  les croyants  sont au minimum atteints de folie douce pouvant à tout moment dégénérer en folies meurtrières (intégrismes , fanatismes partisans ou sectes jusqu’au-boutistes mais il faut bien reconnaître que, quelle que soit le choix de la personne en matière de foi , ce choix (proclamé ou peu à peu découvert) peut faire peur y compris la non foi totale, absolue des  personnes sans foi ni loi , il en est de même avec le psychotique avec sa perpétuelle inquiétude sur la réalité du réel ou plutôt sa mise en doute du réel avec souvent simultanément sa foi absolue dans ses possibilités de mettre en œuvre des actions surréelles ou bien des actions réelles qu’il dit devoir subir , tout cela faisant très peur  car la mise en doute du réel et sa substitution par un surréel issu de l’inquiétude du psychotique n’est pas confortable pour le sujet et elle est fort imprévisible pour son entourage. Il en est de même pour l’absence de doute du psychopathe enfermé dans sa foi uchronique, utopique qui lui permet de se débarrasser de toute anxiété ou de faire semblant en fonçant tête baissée par ce que, pour tout un chacun le doute est très mal supporté, et pour s’en débarrasser tous les moyens sont bons pourvu qu’on ait les fins et dans ce cadre là avec bonne foi ou avec une insigne mauvaise foi on peut tactiquement  adopter une foi même si elle n’est que de façade ou bien au contraire accepter vraiment la loi  du vainqueur et c’est ce que l’on a appelé la collaboration. Apparemment plus confortable pour l’entourage et peut-être même pour l’intéressé lui-même est le doute du névrotique dont le présent est contaminé par un perpétuel anachronisme angoissant, un piétinement avec décision in extremis en quête souvent d’un politiquement  ou d’un culturellement correct mais dans tout cela on ne peut pas dire qu’il y ait beaucoup d’indépendance d’esprit, de liberté , de personnalité vraie : on est en présence très souvent d’attitudes structurelles conjoncturelles et non d’attitudes structurales personnelles qui ne soient pas simplement conditionnements ou réactions protectrices mais responsabilité authentique. L’ignorance lacanienne (seule porte à travers laquelle on peut envisager de rentrer en analyse) est comparable à la formulation toujours hypothétiques des scientifiques (Kourilsky La science en partage chez Odile Jacob) Beaucoup de conflits et même de guerre seraient épargnés si l’on savait avoir des doutes sur sa foi, sur son bon droit et même sur le caractère absolu d’un droit qui n’est que l’applications de lois arbitraires votés au hasard d’une majorité. En fait, il n’y a de bonnes guerres que des guerres de foi car la foi permet d’utiliser, en toute bonne foi et avec une bonne conscience certaine, tous les moyens même les plus extrêmes,  puisque que les fins sont imprescriptibles. Comme le disait le Père Catin supérieur de Robin, il n’y a  de vrai foi que celle qui doute (avec  l’épreuve de la « nuit obscure » de Saint Jean de la Croix bien décrite par P. Valéry à la page 446 du Tome Un des Œuvres ) : à rapprocher mutais mutandis de cette réflexion de Blanchard disant qu’il faut autant de foi pour entrer en science qu’en religion et ensuite, il faut autant de ténacité et de vigilance critique pour poursuivre en religion qu’en science. Le travail du psychiatre même sur le plan psychothérapique n’est-il pas de transformer la folie dure en folie douce même si pour ce faire il doit faire preuve de folie douce avec même quelque apparente provocation si cela peut être une façon de semer le doute en mettant de l’huile dans les rouages et non sur le feu mais comme on l’a déjà souvent souligné  le doute est très mal supporté mais il peut être heureusement facilement rejeté  au moins dans la cadre de l’entretien psychiatrique en disant haut et fort que les psychiatres sont encore plus fous que leurs malades et que la meilleurs façon que les malades puissent guérir , la seule même est de ne  plus les fréquenter. Fatigué, surmené on souhaite surtout se blottir dans le giron d’une personne en qui on a confiance et qui pensera pour vous ou dans la coquille d’une vérité totale révélée une bonne fois pour toute. Doutes et foi sont les deux mots indispensables pour toute appréciation en profondeur du mot FOI. Or douter, c’est peser le pour et le contre donc penser et comme le proclame Descartes : « je pense donc je suis ». Douter c’est aussi le royaume de la perplexité qui (comme l’indique bien le préfixe per- : à travers) fait le pont, le lien entre l’implexe de Valéry ou implicite du  IL du réel et l’explicite du TU On a dit de la philosophie de Merleau-Ponty qu’elle était celle de l’ambiguïté et cette façon de voir me plaît beaucoup Mais il faut bien en sortir au moins de temps en temps de cette perplexité et on ne peut le faire que par des paris comme le pari de Pascal qui est le pari de la FOI contre les connaissances toujours remises sur le chantier, le pari de l’espérance contre la Haine et le pari de la Charité oblative contre l’amour captatif, le pari du croire malgré tout  Accepter de rêver comme si l’on dormait, car  « Sous le sommeil, l'homme est sans défense contre le croire. Il n'a aucun moyen de ne pas  croire  car il est privé du  second chemin,  de la dualité, - de la conscience de conscience. VALÉRY, Cahiers, t. II, Pl., p. 174. Et c’est précisément parce que la croyance est inconscience que « Il n'y a que deux sortes d'hommes : les uns justes, qui se croient pécheurs; les autres pécheurs, qui se croient justes. PASCAL, Pensées, VII, 534. (...) ne faites jamais la folie de douter de vous-même. Il faut croire en soi. André SUARES, Trois hommes, «Ibsen», V, p. 133. Et pourtant Croire en soi c’est avoir confiance en soi, mais aussi être présomptueux. L'orgueilleux rejette Dieu et ne croit qu'en soi-même 69.1  (Nietzsche)  a diagnostiqué en lui-même, et chez les autres, l'impuissance à croire et la disparition du fondement primitif de toute foi, c'est-à-dire la croyance à la vie. CAMUS, l'Homme révolté, Pl., p. 475. 69 Pour que Pascal supportât la vie, il était nécessaire qu'il crût. André SUARES, Trois hommes, «Pascal», II, p. 48. 67 Le débat religieux n'est plus entre religions, mais entre ceux qui croient que croire a une valeur quelconque, et les autres. VALÉRY, Rhumbs, p. 246. 62 Je vois, je sais, je crois, je suis désabusée (...) Je suis chrétienne enfin  CORNEILLE, Polyeucte, V, 5. 59 Il faut croire en Dieu pour être sauvé. ROUSSEAU, Émile, IV. «L'abêtissement systématique des masses» (S. de Beauvoir). Intransitif ou absolument. Croire : avoir la foi. Il ne croit plus : il a perdu la foi. Il faut croire et prier (- L'abêtissement* pascalien). Le besoin, le bonheur de croire. Savoir retourner à la croyance, à la confiance de l’enfant et de l’amoureux qui n’hésite pas à redevenir une gentille bébéte toute nue et toute crue Peu de science éloigne de Dieu , beaucoup de science en rapproche avec la Triade Science du IL Conscience du JE mais malgré tout Confiance en TU, en l’autre, (dans le petit autre mais surtout dans le grand Autre). Jean Cocteau ne disait-il pas : « Tout ce qui se prouve est vulgaire, agir sans preuve est un acte de foi » et Tolstoï : « La foi est la connaissance du sens de la vie humaine, connaissance qui fait que l’homme ne se détruit pas mais vit ; La foi est la force de la vie » et Kierkegaard : « La foi est la plus haute passion de tout homme Il y a peut-être beaucoup d’hommes de chaque génération qui n’arrivent pas jusqu’à elle, mais aucun ne va au-delà d’elle » Saint Paul de Tarse : « La foi est la réalité de ce qu’on espère, la preuve de ce qu’on ne voit pas. Par la foi, nous saisissons que l’univers à a été formé par la parole de Dieu en sorte que ce qui se voit ne provient pas de ce qui paraît » Koestler ;Fin d’une illusion des lendemains qui chantent Il y a dans toute âme vivante un vide et une profonde soif Si l’idéal socialiste est incapable de remplir ce vide et d’étancher notre soif, c’est qu’en notre temps il a fait faillite »Spencer L’homme sage ne regarde pas la foi qu’il porte en lui comme un accident sans importance. Il manifeste sans crainte la vérité suprême qu’il aperçoit. Il sait alors que quoiqu’il advienne, il joue son vrai rôle dans le monde. Il sait que s’il opère le changement voulu c’est bien S’il échoue c’est bien encore mais sans doute moins bien ». Un bon exemple de cela est le livre de Jean Dausset chez Odile Jacob Un clin d’œil à la vie Chateaubriand « Vivre, c’est avoir foi. Est vivant est celui qui pratique l’absence totale de doute : comme la plante, comme l’animal. hors de cette foi, c’est fini on crève et a contrario selon Miguel de Unamuno « une foi qui ne doute pas est une foi morte » Sourate 33 du Coran : « Nous avons proposé la foi au ciel ; à la terre, aux montagnes : ils ont refusé de s ‘en charger, ils ont tremblé de la recevoir. L’homme s’en chargea et il est devenu injuste et insensé Autrement dit « l’homme a librement accepté la foi et s’il est devenu injuste , c’est qu’il a librement violé sa parole Qui dit foi dit foi religieuse ‘(ce qui est loin d’être vrai actuellement et depuis des années déjà ou la foi dans les idéologies ont pris le relais et avec quelle maestria, quelle intensité avec extension à l’échelle mondiale) Discussion très Don Quichotte où l’on part en guerre contre des moulins à vent anachroniques pour mieux se dissimuler ses propres problèmes personnels comme la perte de foi en la vie qu’instaure un dés-aimage pour un partenaire qui diffuse à l’ensembles des autres partenaires puis à soi-même  On a alors perdu toute foi même en soi-même, perte de foi, perte de confiance , méfiance généralisée : on devient sans foi ni loi, dans un état zéro très dangereux, le même que ceux des desesperados politiques particulièrement sanguinaires Il n’y a plus de foi plus d’espérance plus de charité plus qu’une haine généralisée capable de tout, la personne ayant atteint l’état  zéro On a dit vivre c’est espérer, avoir une attitude positive et non pas simplement négative Pour les locuteurs majoritaires, la foi n’est qu’une une utopie théocentrique ou au mieux métaphysique et tout croyant en autre chose qu’en un humanisme bêlant n’est qu’un débile qui s’ignore comme on a pu le vérifier au café philo même si en fait la majorité vient là pour essayer de retrouver une foi, une foi en la vie  que la religion ou les partis politiques ne leur donnent plus  et chaque fois on retombe sur des problèmes humanistes ou citoyens forcément laïques, antifront national et tout croyant à autre chose qu’à ce modèle politiquement correct est en fait un débile qui s’ignore : la philosophie de la rationalité des lumières à la sauce café du commerce. Les discours sont assez répétitifs, fait d’une indéniable bonne conscience sinon de bonne foi et l’imperméabilité à d’autres points de vue va très nettement en grandissant et je suis bien content que pendant prés d’un mois je puisse décrocher en pratique d’une conduite addictive  qui n’est bien souvent intéressante que par mon travail personnel avant et après la séance . La diffusion d’une liste des sujets de dissertation me permettra de me dispenser de séances qui sont parfois beaucoup plus pénibles (drogues) qu’enrichissantes parce que je me trouve sur le plan des idées très souvent fortement agressé même si cela n’est pas voulu mais les propos catégoriques ainsi tenus peuvent faire beaucoup de dégâts comme j’ai pu m’en rendre compte et les blessés sont régulièrement ceux qui ne se sont pas exprimés même s’ils ont été en fait les plus présents, les plus réceptifs aux débats comme cela est classique dans toute psychothérapie de groupe, ce que devrait être en fait un café-philo et ces propos définitifs catégoriques, consacrés doivent être mis en perspective et pour ce faire il me semble indispensables qu’une certaine relativisation ou contestation de ma part puisse et doive être réalisée et cela dans le cadre non pas d’une agressivité (comme il se plaise à le dire mais en fait dans le cadre d’une authentique légitime défense). Cette déclaration, cette proposition, cette protestation, cette contestation est de bonne foi, ami interlocuteur même si tu es sur le coup un peu interloqué par mon propos trop brut de décoffrage, trop abrupt, trop ex abrupto et je ne t’en  veux pas car « la mauvaise foi n’est-elle pas l’âme de toute discussion » même si au moyen âge Jean II dit le bon affirmait que : « si la bonne foi était bannie du reste du monde, on la retrouverait dans le cœur des rois » 11/06/98 café philo du Brusc « Tout ce qui se prouve est vulgaire, agir sans preuves exige un acte de foi selon Jean Cocteau. Les critiques tous azimuts « sont profondément regrettables parce que les hommes en les niant travaillent à la ruine du savoir humain ,de la science, de la foi en nous-mêmes, en nos forces Or cette foi est indispensable à l’homme. il ne peut vivre uniquement d’impressions et c’est un mal que de craindre la pensée et de ne point se fier à elle Le scepticisme s’est toujours distingué par la stérilité et la faiblesse » selon Tourgueniev « J’ai son amour, il a ma foi Chanson mis en musique par Marie Antoinette. André Malraux dans la tentation de l’Occident » « Pour détruire Dieu et après l’avoir détruit, l’esprit européen a anéanti tout ce qui pouvait s’opposer à l’homme ; parvenu au terme de ses efforts , comme Rancé devant le corps de sa maîtresse, il ne trouve que la mort » et deux pages plus loin p. 217 Il y a « une foi plus haute, celle que proposent toutes les croix des villages Elle est l’amour ; l’apaisement est en elle. Je ne l’accepterai jamais ; je ne m’abaisserai pas à lui demander l’apaisement auquel ma faiblesse m’appelle » Tolstoï dans Ma confession : « La foi est la connaissance du sens de la vie humaine, connaissance qui fait que l’homme ne se détruit pas mais vit ; la foi est la force de la vie » Kierkegaard dans crainte et tremblement : « La foi est la plus haute passion de tout homme. Il y a peut-être beaucoup d’hommes de chaque génération qui n’arrivent pas jusqu’à elle, mais aucun ne va au-delà d’elle » Saint Paul de Tarse dans l’épître aux Hébreux : « La foi est la réalité de ce qu’on espère, la preuve de ce qu’on ne voit pas …Par la foi nous saisissons que l’univers a été formé par la parole de Dieu, en sorte que ce qui se voit ne provient pas de ce qui paraît » Arthur Koestler dans la fin d’une illusion : « L’âge des lumières a détruit la foi dans la survivance individuelle ; les plaies laissées par cette opération n’ont jamais cicatrisé. Il y a dans toute âme vivante un vide, et une profonde soif. Si l’idéal socialiste est incapable de remplis ce vide et d’étancher notre soif, c’est qu’en notre temps, il a fait faillite. Dans ce cas toute l’évolution de l’idéal socialiste depuis la révolution française n’a été dans l’histoire que la fin d’un chapitre et non le commencement d’un nouveau » Chateaubriand :  « Vivre, c’est avoir foi . Est vivant celui qui pratique l’absence total de doute, comme la plante, comme l’animal. Hors de cette foi on finit on créve » et Miguel de Unamuno lui répond sans l’agonie du Christianisme « Une foi qui ne doute pas est une foi morte » Dans le Talmud : « Quiconque recueille avec foi un simple précepte, est digne de recevoir l’esprit saint ».Dans la 33éme sourate du Coran : « Nous avons proposé la foi, au ciel, à la terre, aux montagnes ils ont refusé de s’en charger ; ils ont tremblé de la recevoir. L’homme s’en chargea et il est devenu injuste et insensé »La foi coincée entre Il et JE, entre réel et symbolique a une situation très particulière toute différente de la charité coincée entre JE et TU, entre symbolique et imaginaire, et toute différente aussi de l’espérance coincée entre TU et Il, entre Imaginaire et réel . « Ceci est un livre de bonne foi lecteur » disait Montaigne cf supra Eymeric Guillermou toujours aussi maître discoureur oppose le comment de la science et le pourquoi de la foi mais ne répond rien si ce n’est qu’il faut absolument discriminer quand je le lui dis qu’au-delà de cette distinction un peu simpliste il faut surtout se préoccuper du pourquoi du comment du scientifique et du comment du pourquoi du croyant (qui n’a été que caricaturé dans la mécanique des sectes d’Abgrall . Selon Georges Moore : « La religion débarrassée de la foi est une chose aimable presque jolie : certains fruits sont meilleurs secs que frais : c'est le cas de la religion et la religion  quand il n'y reste que l’ agréable et familière habitude, peut se défendre. » Selon Blanchard : « Le philosophe  est en droit (et en devoir) d’adopter, en face du religieux, la même attitude qu’envers n’importe quel système qui se propose comme connaissance et prétend à la vérité. A cet égard, le religieux n’échappe pas plus à la critique que le scientifique.  Mais cet examen ne peut se mener que du dehors.  D’une part, il ne peut retenir aucune conclusion qui serait prise à partir des hypothèses religieuses elles-mêmes. D’autre part, un tel examen, purement rationnel, ne peut pas, de lui-même, conduire au cœur de la foi et la provoquer. Puisqu'on ne comprend vraiment que ce qu'on expérimente, l'examen critique ne peut être que tout à fait différent de l'engagement religieux et, raisonnablement, préalable.  Il ne peut pas se confondre avec cette sorte de rencontre indescriptible, cette illumination indicible qu’est la foi. La foi religieuse est une expérience psychique : personne ne peut la comprendre telle que le croyant la vit, personne n’a le droit de nier qu’il la vive ainsi.On dit communément que la religion est une aptitude psychique de l'homme par laquelle il tend à relier (lat. religare) sa vie matérielle et sa destinée à quelque chose de transcendant qui les explique et le plus souvent les dirige. Des formes religieuses peuvent être observées dans toutes les cultures sans exception.  Dans les pays où l’on a travaillé à les éradiquer, elles sont réapparues dans l’idéologie. (voir : idéologies) La tendance religieuse, pour être universelle, paraît inégalement répartie chez les individus comme dans les cultures: les uns sont plus facilement religieux que d'autres ». 

 

FOI, ESPERANCE et CHARITE La foi coincée entre Il et JE, entre réel et symbolique a une situation très particulière toute différente de la charité, coincée entre JE et TU, entre symbolique et imaginaire, et toute différente aussi de l’espérance coincée entre TU et Il entre Imaginaire et réel. Quoique l’on puisse dire ou penser, la foi a quelque chose à voir avec la connaissance et son aspect pratique concret la croyance comme le montre bien l’article de Ricoeur dans l'encyclopédie universelle sur les croyances traitant aussi bien des opinions, des convictions scientifiques et de la foi en un Voir aussi dans triangle les sécantes FOI EN TOI, ESPOIR EN MOI  et CHARITE VIS A VIS D’EUX Selon Paul de tarse dans la première épître aux Corinthiens : présentement la foi l'espérance la charité demeurent toutes les trois mais la plus grande d'entre elles, c’est la charité »

 

FOI GENESES DIVERSES La genèse de la Foi la plus fréquemment évoquée est celle d'une brusque mutation d'une brusque conversion. Brusquement on a reçu la foi qui est au départ de l'ordre de la réceptivité et non de  l’émissivité même si par la suite elle peut être proclamée. C'est alors la profession de foi mais est-ce toujours vraiment la foi qui n'a rien à gagner à devenir trop sociologique trop néo-colonialiste car elle n'a plus de doute mais ne sait faire preuve que d’un impressionnant prosélytisme qui cherche à impressionner à transformer l'autre que 1 l'on essaie de convaincre en bon sauvage qui n'a pas encore eu la chance de connaître la vraie vérité, la seule, l'unique  La foi ne se conquiert pas de par sa propre volonté ou de par la volonté d'autrui mais on est  conquis par elle dans le cadre d’un processus intrapersonnel que je n'hésiterai pas à qualifier d’érectile : on ne commande pas à son érection et l'autre ne peut que la favoriser en vous plaçant dans un bon contexte. La foi émerge peu à peu progressivement, lentement et l’apparente brusquerie n'est que le point final de l’accouchement, l'expression, la concrétisation d'un lent processus de métamorphose et la foi ainsi décrite c'est celle qui se génère peu à peu dans l'esprit de tout enfant au moment de constitution de l’objet permanent dite souvent relation d’objet  à huit mois mais qui s’étale plutôt de six à dix-huit mois on peut se fier à la permanence de la présence réelle de sa mère au court terme itératif La foi ne se commande pas, elle vous imbibe peu à peu à condition bien sûr de ne pas lui imposer une barrière d’imperméabilité totale absolue . Il en est même par la suite pour la foi en son libertaire et libérateur de père chantre du long terme, en ses frères et sœurs et enfin en soi au niveau d’une fraternité où, tout bien pesé l’on ne fait pas plus mauvaise figure qu’un autre

 

FOLIES DURE, DOUCE ET SAGE La folie dure c’est celle qui dure, la maladie mentale. La folie douce c’est celle des constructions ou des aventures conjoncturelles dites folies. C’est une vraie folie douce que de se prétendre philosophe, amoureux de la sagesse, même si la folie sage est celle du philosophe amoureux d’une certaine sagesse , sagesse qui n’est d’ailleurs pas du tout certaine avec assumation ou plutôt assomption ascendante par sublimation freudienne d’une perplexité équilibrante, équilibre métastable, stabilité de l’équilibration et non de l’équilibre, de l’état de grâce de la sagesse entre la valeur ascendante et la vertu descendante. L’éloge de la folie d’Erasme (qui est comme cela est reconnu classiquement une critique du dogmatisme), est en fait l’éloge de la sagesse, satire optimiste de toutes les folies non pas tant psychiatriques que sociatriques, ce qui parait mutatis mutandi être aussi le cas de Gogol qui est comme Erasme un surdoué particulièrement sidéré par la folie ou plutôt la connerie de ses contemporains avec chaque fois le souhait de ne pas être surtout aussi con ou plus con qu’eux …selon mon précepte personnel si souvent conseillé à mes patients De même qu’il y a trois types d’amour, affection, amitié et amour il y a trois types de folies ces deux fois trois types soit six types qui se subdivisent à leur tour en douces dures ou sages soit dix huit en tout sans oublier que la folie comporte aussi les maladies mentales remboursées sécurité sociale car entraînant de la souffrance chez les personnes qui en sont atteintes (mais aussi dans leur entourage) et que l’on distingue classiquement en psychose (IL de l’île, Avoir Biologique Symptôme égalitaire, ),névrose (JE du jeu, Etre psychologique et fraternel) et psychopathie (TU qui tue, Faire sociologique, Signe libertaire) A. DE MUSSET, Rolla, III. Allons ! Chantons Bacchus , l'amour et la folie! (...) Chantons l'or et la nuit, la vigne et la beauté! La folie et l’amour  ont un point commun : ils fonctionnent avec un temps particulier : le temps charismatique

 

FOLIE RAISONNANTE  (de Sérieux et Capgras) ou résonnante ou raison néante Une des rares maladies mentales (avec la folie du toucher) a toujours être appelé en utilisant  le nom de folie Toucher est une qualité mais exagéré elle devient un défaut (nymphomanie) et récusée à tout bout de champ une folie. Ne pas interpréter est un défaut , interpréter excessivement est une folie. De l’interprétation de Ricoeur. Toute philosophie est peut-être  une folie raisonnante Interprétation excessive avec une généralisation excessive avec projectionet attribution aux autres des ses propres idées, cela est à la base de tout sectarisme idéologique , confessionnelle ou sectaire et cela est trés proche de la paranoia sensitve ou sthénique

 

GAIETE / HUMOUR / IRONIE La gaieté est de l'ordre biolgique du IL de la bonne humeur Humour est de l'ordre du JEU du JE psychologique qui amplifie , qui magnifie qui fait être. L'ironie est de l'ordre du TU sociologique qui réduit de trois à un , qui déprécie ou simplfie abusivement Voir aussi les classiques distinction entre Besoin / désir / Demande

 

 

HABITUDES ATTITUDES APTITUDES  Avoir des habitudes, Etre en attitude de, Faire preuve de ses aptitudes Habitudes de réversibilité mettant bien en évidence la réalité de l’existant (1+1=2 ou 2=1+1) ce qui fonde la possibilité du troc , de l’échange égalitaire sinon la véritable égalité très théorique. Aptitudes de s’affirmer librement. Attitudes enfin fraternelles œcuméniques

 

HINDOUISME et ses nombreuses triades Brahma le créateur de l’univers Visnu le conservateur de l’univers et Siva le destructeur de l’univers Hindouisme et ses nombreuses triades Le saivasiddhanta classe les choses en trois catégories : pati , « maître », pasu , « bétail » (c’est-à-dire les âmes individuelles gouvernées par le maître), pasa , « lien », qui attache les âmes individuelles aux objets du monde. Il les répartit aussi entre deux domaines : le pur et l’impur.

 

HOLISME INTEGRATION EQUILIBRATION HOLISME avec son suffixe en –isme fait très théorique et même idéologique, caractéristique très atténué  quand on veut bien parler d'une simple attitude holistique Pour J. PIAGET, dans Épistémologie des sciences de l'homme, page 278 en 1970:".L'une des tendances les plus générales des mouvements d'avant-garde dans toutes les sciences humaines est le structuralisme, se substituant aux attitudes atomistiques ou aux explications «holistes» (totalités émergentes). Et pour Jacques MONOD dans  le Hasard et la Nécessité, page 105: "On sait que certaines écoles de pensée (toutes plus ou moins consciemment ou confusément influencées par Hegel) entendent contester la valeur de l'approche analytique lorsqu'il s'agit de systèmes aussi complexes que les êtres vivants. Selon ces écoles («organicistes» ou «holistes») qui, tel le phénix, renaissent à chaque génération, l'attitude analytique, qualifiée de «réductionniste» serait à jamais stérile, comme prétendant ramener purement et simplement les propriétés d'une organisation très complexe à la «somme» de celles de ses parties. INTEGRATION a été très utilisé pour la neurologie (Sherrington) mais aussi pour la psychologie et la psychiatrie (Didact., psychol., psychan. Assimilation, incorporation (de nouveaux éléments) à un système psychologique. Intégration mentale. - Processus (mal défini) par lequel la personnalité acquiert son unité et son harmonie; équilibre entre les principales forces psychiques (en t. de psychanalyse : ça, moi et surmoi). Pour François CLOUTIER dans la Santé mentale, p. 58 C'est (...) l'intégration qui paraît constituer le critère fondamental de la santé mentale. D'une part, elle représente l'aboutissement de la formation de la personnalité et se fond dans cette qualité si rare qu'est la maturité. Pour Daniel LAGACHE, dans la Psychanalyse, p. 58.: "La  maladie mentale  est un essai d'ajustement, une tentative pour régler des problèmes qui n'ont pas pu être réglés d'une manière plus satisfaisante (...) Si ces efforts réussissent, si cet ajustement se fait dans le sens d'un meilleur équilibre entre l'organisme et le milieu, en même temps que d'une pleine réalisation des possibilités de l'être vivant, on est en droit de parler d'une intégration normative ou constructive" ou à mon avis (H.G.B.) d'une praxis intégrante ou intégrative , d'une pratique intégrante ou intégrative qui est la dernière mais aussi la plus fondamentale, la "clé de voûte" des praxis antérieures: praxichronie / praxitopie / praxilogie

Le mécanisme mis en jeu le plus souvent en pratique par l'intégration me paraît être celui de l'équilibration qui a été si bien étudiée par Jean Piaget. par l'intégration Selon le lexique de la psychologie  de Jean Piaget, lexique édité au Canada, "Piaget appelle équilibration le processus dynamique qui sous-tend le passage d'un état d'équilibre à un autre qui lui est supérieur. Ces états d'équilibre caractérisent le degré d'achèvement et d'adaptation fonction­nelle des structures de l'intelligence, aux divers niveaux du développe­ment.

L'équilibration constitue le principal facteur du développement auquel sont subordonnés les autres facteurs tels que la maturation, l'ap­prentissage, la transmission sociale, l'influence du milieu physique et du milieu social, etc. II consiste en un ensemble de régulations (sensori‑mo­trices, intuitives, puis opératoires) des conduites, permettant à celles‑ci de s'adapter progressivement aux exigences adaptatives du milieu tout en conservant la cohérence interne de leur organisation de départ. En effet, les structures cognitives, ou instruments de connaissance dont dispose le sujet à chaque stade, sont formées de schèmes (ou conduites) dont l'ex­tension (c'est‑à‑dire le degré d'adaptation fonctionnelle au milieu) et la compréhension (ou niveau d'organisation! sont susceptibles de s'enrichir par un double processus continu: celui de l'assimilation (action des schè­mes sur le milieu) et celui de l'accommodation (modification des schèmes au contact des objets).

Si Piaget introduit un facteur d'équilibration "majorante" pour ren­dre compte du développement, c'est qu'il n'attribue le progrès des con­naissances ni à une programmation héréditaire (rôle du sujet seul) ni à un entassement d'expériences (rôle du milieu seul) mais à l'interaction conti­nuelle d'un sujet structuré, c'est‑à‑dire en possession de conduites orga­nisées, avec un milieu également structuré. Cela signifie que le sujet n'est pas d'emblée préadapté à tout l'univers, en ce sens qu'il ne possède pas dès le départ les opérations hypothético‑déductives qui apparaissent au stade terminal de la pensée formelle. II ne se contente pas non plus de co­pier une réalité toute faite mais la restructure à l'aide des instruments dont il dispose à chaque étape. En effet, le sujet ne possède initialement que quelques schèmes héréditaires (succion, vision, motilité, etc.) ainsi qu'unmécanisme très général de régulations, l'équilibration l'amenant à modifier progressivement ses conduites pour les adapter au milieu.

Piaget considère que l'équilibration "majorante" des structures de l'intelligence, ou passage d'un état d'équilibre à un autre qui lui est supé­rieur, s'effectue en passant par de multiples déséquilibres et rééquilibra­tions. La notion de déséquilibre est donc indissociable de celle d'équilibra­tion puisque cette dernière constitue précisément une réponse à un désé­quilibre. À tous les niveaux, l'équilibration consiste en effet à opposer des compensations actives aux perturbations subies ou anticipées, ce qui re­vient à modifier plus ou moins profondément les conduites (en les diffé­renciant, en les coordonnant, etc.) pour rétablir !'équilibre des schèmes avec le milieu. Ces compensations, qui ont pour effet de modifier la con­duite antérieure, visent donc à remédier aux lacunes ou insuffisances que l'organisation actuelle des conduites laisse subsister dans ses relations avec le milieu.

Ainsi, lorsque les schèmes ne sont pas entièrement adaptables (ou accommodables) aux objets du milieu qu'ils tentent d'assimiler, ces objets deviennent perturbateurs, c'est‑à‑dire source de déséquilibre (ou de dé­sadaptation) pour !es schèmes. Par exemple, lorsque l'enfant, au 3e stade de l'intelligence sensori‑motrice, tente de mettre en mouvement des objets éloignés en se contentant de remuer bras et jambes, il y a inadé­quation du schème utilisé en fonction du but poursuivi. Pour que la con­duite devienne efficace, le sujet devra introduire des intermédiaires entre lui et l'objectif (par ex.: utiliser un autre objet à titre de moyen) ou encore, établir un contact entre les mouvements du corps et les objets. Ce sont là des régulations compensatrices, source de ré-équilibration.

Les compensations vont consister à intégrer à la structure même des conduites du sujet, les accommodations nouvelles suscitées par les exigences du milieu extérieur. En d'autres termes, le sujet ne se contente pas d'une adaptation momentanée, puisque les accommodations qu'il ef­fectue donnent lieu au développement et à l'apprentissage de nouvelles conduites. II y a donc équilibration, c'est‑à‑dire passage d'un état d'équi­libre ou d'un niveau d'adaptation à un autre supérieur.

La raison en est la suivante: l'organisation des schèmes fournit d'emblée un "cadre" assimilateur qui impose au milieu une structuration en partie subjective. En effet, l'enfant de ô ans ne structure pas la réalité de la même manière que l'adolescent de 14‑15 ans. Toutefois, les objets ne se soumettent pas toujours au "cadre" assimilateur qui leur est im­posé par !'activité assimilatrice des schèmes du sujet. Par les contraintes accommodatrices qu'ils leur opposent, ils collaborent à l'élaboration des structures nouvelles. C'est cette collaboration étroite et constante entre l'organisation dont dispose le sujet au départ et l'organisation du milieu, c'est‑à‑dire !a structure des objets avec lesquels il interagit, qui explique pourquoi le sujet restructure la réalité aux différentes étapes (sensori‑mo­trice, préopératoire et opératoire) de son développement.

Les compensations, liées à l'équilibration, sont donc indissociables de constructions puisqu'elles conduisent à l'élaboration de conduites nou­velles à partir des précédentes et de leurs interactions adaptatives avec le milieu. Elles résultent de la nécessité, pour tout schème, d'être adapté aux objets du milieu qu'il cherche à assimiler, c'est‑à‑dire de posséder une organisation qui soit fonctionnelle et efficace.

Le facteur d'équilibration est l'expression de cette collaboration étroite entre les facteurs endogènes d'organisation et les facteurs exogè­nes d'adaptation. II fait correspondre à un type d'adaptation sujet‑milieu, un mode d'organisation chez le sujet. C'est pourquoi il englobe l'ensemble des facteurs, aussi bien endogènes qu'exogènes, du développement, sous la forme d'une interaction continuelle des processus d'assimilation et d'accommodation.

A la page 34 des Problèmes de Psychologie Génétique paru chez Gonthier / Denoël en 1972 Piaget lui-même précise que «... dans le développement intellectuel, il intervient un facteur fon-damental. C'est qu'une découverte, une notion nouvelle, une affir-mation, etc. doivent s'équilibrer avec les autres. ll faut tout un jeu de régulations et de compensations pour aboutir à une cohérence. Je prends le mot "équilibre"; non pas dans un sens statique, mais dans le sens d'une équilibration progressive, l'équilibration étant la compensation par réaction du sujet aux perturbations extérieures, compensation qui aboutit à la réversibilité opératoire au terme de ce développement.»

HGB Ne jamais oublier qu'en opposition à la véritable équilibration majorante de Piaget dans le développement "normal" il peut y avoir une équilibration minorante par annulation algébrique dans des conditions pathogénes très diverses

INTEGRATION est un terme qui a le mérite d'avoir été utilisé dans les secteurs les plus divers et même Piaget lui-même a eu une attitude intégrative lors de sa deuxième et dernière année d'enseignement à la Sorbonne quand il a fait à la demande des étudiants un cours de toute une année sur l'affectivité, avec intégration du sujet affectif au sujet épistémique

L'INTEGRATION n'est elle-même qu'une des quatre phases successives des stades 1/ hiérarchie 2:/ intégration 3/ consolidation  4/ structuration

Les multiples utilisations du terme d'intégration par des auteurs très différents est bien mis en évidence dans l'article Intégration du Dictionnaire générale des Sciences Humaines de Georges Thinés et Agnés Lemperur paru aux Editions universitaires

 1/ En Physiologie Le terme d'intégration a été proposé au début du siècle par Sherrington pour définir les pro­cessus nerveux centraux en vertu desquels, à partir des réflexes ° élémentaires, on élabore un mouve­ment volontaire. Ce concept d'intégration avait déjà été pressenti par Hughlings Jackson lorsqu'il écri­vait : •• le plus simple réflexe spinal pense pour ainsi dire en mouvements et non en muscles » (d'après Sherrington, 1931). Bien qu'initialement considérée au niveau spinal, la notion d'activité intégrative fut vite généralisée, par l'école sherringtonienne elle-­même, au fonctionnement du système' nerveux central. Aujourd'hui, elle peut être définie comme l'ensemble des processus nerveux déterminant, en fonction de la réception et du traitement des infor­mations parvenant au système nerveux central, l'émission de signaux nerveux qui conditionnent l'élaboration d'une réponse adaptée à ces informa­tions. Certaines structures nerveuses à convergence multisensorielle semblent anatomiquement prédis­posées à assurer cette fonction intégrative. Parmi elles, nous retiendrons à titre d'exemple la forma­tion réticulée' et les aires d'associations' cortica­les l que Penfield (1966) regroupe sous le vocable de cortex « interprétatif » ou « non‑engagé » dans une fonction primaire sensorielle ou motrice. Enfin, de nombreuses études effectuées au niveau synaptique (Eccles, 1966) ont contribué à définir les lois de cette intégration, nerveuse (cf. pouvoir intégrateur des synapses °).

2/ En Psychologie:

20/ Conduite nouvelle qui s'insère par coor­dination ° dans l'ensemble des comportements du sujet (avec notamment les études de deux phénoménes facteur d'intégration et intégration d'un systéme

21/ Facteur d'intégration. Tout facteur présent dans un système de stimulation ou dépendant de l'attitude

de l'observateur et dont l'effet consiste à remplacer la prégnance ° d'une structure ° perceptive et l'absorption' d'une partie phénoménale dans l'ensemble. Ainsi, la similitude par sort commun agit dans ce sens, cette dernière se manifestant lors­que des objets ou des processus se modifient simul­tanément de la même façon (changement identique de couleur, de l'orientation de trajectoires parallè­les, etc.). V. Gestalttheorie, Ségrégation.

22/ Intégration d'un système. Etudiée dans l'article  Organisation d'un sys­tème °.

3 / En sociologie,

30 / le concept d'intégration sem­ble assez mal défini. Il désigne la manière dont des éléments sociaux dissemblables constituent une unité au sein d'un ensemble social plus vaste. Il importe toutefois de préciser de quels éléments sociaux il s'agit si l'on entend distinguer plusieurs types d'intégration. On peut en effet considérer qu'il existe au moins quatre types d'intégration

31 / lntégration culturelle. Ce type d'intégration a surtout été étudié par les anthropologues. La même intégration culturelle peut apparaître sous deux for­mes; ou bien elle apparaît sous la forme d'exigences incompatibles, et socialement ressenties comme tel­les, entre les normes culturelles qui requièrent l'adhésion; ou bien, les normes de groupes diffé­rents peuvent s'opposer plus ou moins fortement (catholiques/protestants, ouvriers/patrons, Noirs­/Blancs, etc.).

32 /  Intégration normative. Ce type d'intégration existe quand il y a accord entre la conduite et les normes. L'intégration normative peut être mesurée, soit par des indices comme p. ex. le taux de crimi­nalité (mesure négative), soit par la fréquence des actes de soutien au groupe (mesure positive).

33 / Intégration communicative. L'intégration communicative détermine le degré de liaison qui s'établit entre les membres d'un groupe par la communication'. Dans ce domaine, la sociomé­trie ° pourrait être à la base de mesures d'intégra­tion communicative.

34 / Intégration fonctionnelle. Ce dernier type d'inté­gration exprime le degré d'interdépendance dans la division du travail,, compte tenu de la spécialisa­tion et de l'importance des échanges fonctionnels.

3.00 / Il n'est pas impossible, a priori, de synthétiser en un indice global d'intégration les quatre types men­tionnés; cependant, comme le signale Landecker, les différents types d'intégration ne sont pas encore dotés d'un appareil de mesure satisfaisant. Dans le système parsonien, l'intégration constitue une des fonctions, du système social et consiste à assurer la coordination entre les diverses unités du système pour ce qui concerne leur contribution au fonction­nement de l'ensemble. La fonction d'intégration correspond à la composante structurale des normes incarnées dans le système juridique et l'appareil judiciaire. V. Contrôle ° social, Fonctionnalisme.

4 / Intégration politique. L'intégration politique désigne le double processus (41) de formation d'une nouvelle et plus vaste communauté politique (inté­gration politique externe) et (42) de consolidation d'une unité politique existante (intégration politique interne).

41 /  L'intégration politique externe (que l'on désigne encore par les termes d'intégration internationale et d'unification politique) se décompose en processus de politisation, de politification et de socialisation politique d'un groupement humain non encore constitué en communauté politique. –

411/  La politi-sation résulte d'un transfert de compétence (consenti par les communautés politiques existantes au bénéfice de la communauté politique en voie de formation) en un nombre suffisant de matières qui, telles la défense, les relations extérieures, les affai-res économiques, commerciales et monétaires, la paix publique ou interne, la sauvegarde de valeurs caractéristiques, etc., témoignent de ce que le projet du système politique en formation a acquis un caractère politique du fait de sa globalité.

412/  La politification procède d'un transfert du pouvoir de prendre, d'autorité (c'est-à-dire, en fait, à la majo-rité), des décisions immédiatement applicables aux individus et du pouvoir de recourir légitimement àla force pour contraindre, au besoin, à l'obéissance.

413 / La socialisation politique s'analyse en termes de socialisation politique verticale et horizontale. 413.1 / La première est le fait d'une réorientation des attitudes politiques d'obéissance, d'allégeance et de revendi-cation vers, respectivement, les décisions, le régime politique et les autorités publiques, qui forment le nouveau centre de commandement; ce processus s'accompagne généralement d'un mouvement d'extension, à l'échelle de la communauté politique en gestation, des groupes, de pression et des par-tis ° politiques en tant qu'instruments de revendica-tion.

413.2 / La socialisation politique horizontale, quant à elle, est affaire d'élargissement, aux dimensions de la société politique en formation, des attitudes poli­tiques de pure coexistence et de réel vouloir vivre­ ensemble .

42 / L'intégration politique interne (que l'on désigne encore par les termes d'intégration nationale ou de développement politique) se décompose

421 /  en pro-cessus de politisation croissante de la vie sociale par voie d'accroissement du nombre des domaines dans lesquels les pouvoirs publics entendent intervenir d'autorité en vue de réaliser les objectifs de la communauté politique;

422/  en processus de complexification croissante de l'appareil gouverne-mental par voie de progrès en matière de différen-ciation structurelle et de spécialisation fonction-nelle des organes de cet appareil;

423 /  enfin, en processus de légitimation du nouveau centre de commandement et du nouveau cadre de vie politi­que par le développement, respectivement, d'une véritable allégeance qui, vouée au régime (ou aux autorités qui l'incarnent), double la simple obéis­sance aux décisions, et d'une authenthique conscience nationale se superposant à la coexis­tence pure et simple des individus ou à la simple pacification des rapports sociaux. Réf. J. Barrea, L'intégration politique externe, Paris, Nauwelaerts, 1969.

5/ Intégration économique. On parle d'inté­gration économique au niveau des économies natio­nales lorsque deux ou plusieurs pays abandonnent leur souveraineté économique pour passer à une nouvelle entité souveraine commune. Cette transi­tion implique, pour les pays membres, de multiples modifications, à savoir : la suppression des barriè­res ° douanières mutuelles, la libre circulation des personnes et des biens ° et l'adoption d'une politi­que économique identique. Dans la pratique, cette intégration sera appliquée d'une manière plus ou moins rigoureuse. L'exemple par excellence est celui du Traité de Rome de 1958, à la suite duquel s'est élaborée l'intégration économique des pays membres de la C.E.E.

 

 

HOPITAL Qualité des soins (être), coût économique (avoir) et planification budgétaire (faire)

 

 HUGO TRIACIQUE Extrait des  Châtiments: savoir, penser, rêver. Tout est là.. Commentaire : savoir de l’avoir, penser c’est à dire peser le pour et le contre du moment présent et enfin rêver de ce qu’on va  faire dans l’avenir et bien sûr. Séquence il , je, tu Extrait des fils de Satan : O, vivants, fils du temps, de l’espace et du nombre. Commentaire : le temps linéaire est à une dimension, l’espace est à deux dimensions et le nombre pluriel à plus de deux dimensions, donc à trois dimensions et plus et que l’on peut considérer aussi comme représentant la causalité qui sont toujours des causalités plurielles, multifactorielles

 

HUMEURS  Les humeurs sont au nombre de 4 (sanguine flegmatique colérique et noir ou mélancolique). La bonne humeur est celle qui assure une juste balance entre les quatre mais quand il y a prépondérance de l'une des humeurs sur les trois autres il s'agit de mauvaise humeur ou d’humeur du diable et dans ce sens là, le véritable humour qui mérite le nom de bon humour comme on dit bonne humeur est peut-être celui qui assure un bon équilibre entre les différents éléments des différents triades que l’on peut retrouver en matière de biopsychosociologie, philosophie et tutti quanti ce que j’ai souvent décrit sous le terme de personnation en  la triade (la philosophie des humeurs c’est aussi la philosophie des humours qu’il soit noir, rouge, blanc, rose, vert, bleu, violet

 

HUMOUR , IRONIE , COMIQUE L’humour est de l’ordre du JE, de la perplexité assumée intra personnelle, le comique « parodique » est de l’ordre du Il, de l’implicite,  l’ironie notamment socratique est de l’ordre du TU de l’action,   de l’explicite brusquement interrompue avec une certaine dépréciation de l’autre tourné en dérision  Les trois modalités peuvent déclencher chez l’autre la détente orgastique du rire, du risible ou plus simplement du riant (visage, mimique simple) mais le grand rire phénomène très biologique, très physiologique est surtout déclenchée par le comique d'une situation très réelle tirée brusquement vers un ailleurs et qui devient tout autre que celle qui était prévu transformant le sujet objet du rire en un simple Pantin . L'ironie et l'humour ne provoquent bien souvent quant à eux qu'un riant simplement souriant. Dans son ouvrage sur le rire, Bergson oppose très nettement humour et ironie : quand il s’agit d'ironie on énonce ce qui devrait être en feignant (faux naïf)  de croire que c'est précisément ce qui est en tenant un discours linéaire et imaginaire par contre quand il s’agit  d'humour,  on décrit minutieusement, méticuleusement ce qui est en affectant (faux naïf)  de croire que c'est bien ainsi que les choses devraient être. Si cela était  tout ainsi  bien défini l’humour serait la forme strictement inverse de l'ironie (même si elles sont toutes les deux des formes de satire) mais selon Anne Souriau, le code langagier que pose ici Bergson lui est particulier et ne correspond pas à l'usage habituel des termes et surtout dans cette combinatoire à trois éléments il y a encore bien d'autre dispositions possibles que celle décrite par Bergson : par exemple décrire ce qui n'est pas et ne devrait pas être, en feignant de croire que si cela n'est pas c'est point ce qui devait être  comme dans la modeste suggestion de Swift . On peut aussi dénoncer ce qui est et ne devrait pas être tout en feignant de croire que c'est ce qui n'est pas, façon de faire qui est un procédé efficace pour dire à quelqu'un ses quatre vérités, en affectant la plus grande politesse  (« vous certainement, vous ne faites pas cela, vous ne pensez pas cela ! » ) Ces variétés qui n'entrent pas dans la théorie Bergsonnienne sont appelés aussi bien humour qu’ironie, le terme d’ironie insistant surtout sur l’aspect polémique et satirique et celui d'humour sur l'emploi de la plaisanterie. L'humour en effet est de l'ordre de la perplexité intrapersonnelle. Il se borne à mettre en doute que la  réalité soit bien véritablement réel. Quand on parle avec humour on ne se prend pas soi-même très au sérieux, on affecte une profonde gravité mais avec un petit clin d’œil (amical, de connivence) pour qu'on ne confonde pas sérieux et lourdeur et qu'on ne soit pas dupe de  l'apparence. Le fond de cet humour est donc existentielle, jouant sur l'illusion  d’un monde d’apparences  et comme le dit Verlaine dans « Les uns et les autres » : « La vie est-elle une chose grave et réelle à ce point ?. De ses trois termes le seul vraiment philosophique est celui d'ironie avec l'ironie socratique qui correspond exactement au sens du mot grec : action d’interroger en feignant l'ignorance, autrement dit jouer au faux naïf.  l'ironie  joue au départ sur une apparente ignorance du réel : elle démarre donc au niveau de l'angle gauche de l'ignorance, mais elle termine au niveau de l'angle inférieur, celui de la haine de l'espoir comme l’on voudra avant d'accéder à l'éthique du bien ou du mal comme l’on voudra et de cet ambiguïté Socrate en est mort d'autant que celui qui a une attitude ironique a tout à fait l'air de se faire plaisir aux dépens d'autrui. Platon dans la république page 337 : « A ces mots il éclata d'un rire sardonique : «  O Héraclés, s'écria-t-il, la voilà bien l’ironie habituelle de Socrate ! Je savais et je l'avais prédit à ces jeunes gens que tu ne voudrais pas répondre, que tu simulerais l’ ignorance, que tu ferais tout plutôt que de répondre aux questions que l'on te posait. » Aujourd'hui c'est une figure de rhétorique consistant à faire entendre ce que l'on veut en disant le contraire, et même en s'ingéniant à rendre sensible à un esprit fin la fausseté ou l'invraisemblance de ce qu'on énonce. Pour Anatole France, qui a bien perçu ce cheminement très rapide de l'ironie : « l’ironie c'est la gaieté de la réflexion (IL) et la joie de la sagesse (non pas celle du JE mais celle de l'éthique du TU) Dans son livre sur l'ironie Jankelevitch a une appréciation très positive de l'ironie quand il précise  p.44: « l'ironie n'est pas l'hypocrisie, d'abord parce que l'hypocrisie n’a en vue que son intérêt égoïste, et que d'autre part l’hypocrisie est de mauvaise foi car elle ne cherche qu'à tromper, au lieu que l'ironie trompe en aidant, et même elle ne trompe que pour qu'on devine ; elle met sur la bonne voie, elle révèle en cachant » et plus loin page 131 : « l'ironie est une pudeur qui se sert pour  tamiser un secret d'un rideau de plaisanteries. Elle sait que l'amour est une chose très sérieuse, et que les consciences simplistes qui se pâment et s'enchantent d'elle-même et se drapent dans leur sincérité sont souvent les plus volages. Il y a des mots qu'il faut prononcer rarement, d'autres qu'on ne dit  qu'une fois dans la vie : l'ironiste le sait qui badine sur les valeurs. parce qu'ils croient aux valeurs ». Compte tenu de toutes ces considérations un peu discordantes mais surtout approximatives, on peut aussi essayer de situer cette triade non pas au niveau des côtés du triangle mais au niveau des angles et pour ce faire on peut reprendre la classique distinction de Kierkegaard entre esthétique, éthique et religieux. L'ironie se situerait au niveau de l'angle inférieur de la haine, l'humour se situerait au niveau de l'angle droit de l'amour et enfin le comique au niveau de l'angle gauche de la connaissance, mais sans insistant sur le fait que ce serait là leur point de terminaison et non pas de début. Le 29 septembre 1841 Kierkegaard a soutenu sa thèse de doctorat sur « Le concept d’ironie constamment rapporté à Socrate » . Le philosophe Jean Brun dans son article sur Kierkegaard  dans l'Encyclopédia Universalis, explique fort bien : «  Don Juan est le démoniaque sensuel, pour qui la femme n’est qu’une abstraction à dépasser et à intégrer dans une chasse qui n’a jamais de fin. Ce qui caractérise donc la sphère de l’esthétique, c’est qu’elle fait de la vie une suite d’essais et qu’elle voit dans l’instant un atome de temps qu’il importe de cueillir; elle donne à croire que le centre est à la fois nulle part et partout, que le devenir est innocent.  Enfin elle  conduit finalement à un désespoir qui se ment à lui-même et cherche des consolations dans des actes gratuits: l’hystérisme de l’esthéticien traduit la détresse d’un homme qui ne sait à quoi s’accrocher. Mais que surgisse quelqu’un qui rapporte sans cesse les particularités de ce monde fini à une exigence éthique infinie et il fera éclater la contradiction d’où naîtra l’ironie . Certes l’ironiste n’est pas encore l’éthicien, mais il l’annonce ». Par contre l’humour  assure la transition de l’éthique à la sphère du religieux. À la différence de l’ironie, il recèle toujours en lui une douleur cachée et une sympathie; il n’est pas l’expression d’un intellectualisme froid; il consiste à faire naître un commencement d’approfondissement spirituel puis à le révoquer. S’il en est ainsi, c’est parce qu’il porte en lui la conscience de la faute totale. Il fait donc déboucher dans le religieux. Quant au comique il paraît évident que partie du symbolique religieux il est brusquement ramené à la réalité du réel, avec une réduction du trois en deux

 

IDENTIFICATIONS TRIADIQUES Les identifications du JE/NOUS, c’est s’identifier (pronominal réfléchi) comme tel ou tel, sûr de soi/inquiet, orgueilleux/vaniteux, petit/grand, homme/femme, valable/non valable. Les identifications du TU/VOUS, c’est s’identifier à une autre personne en qui on a une entière confiance et qui assure dés lors automatiquement les deux autres identifications du JE et du IL. Les identification du IL (d’un objet, l’identité vraie d’une personne avec sa véritable identité et non pas seulement ce qu’elle prétend être ou paraître, d’un problème avec les différentes questions qu’il pose et les différentes réponses que l’on peut envisager et comme le dit  Et quand le problème est bien identifié il est à moitié résolue Le diagnostic médical ou non est une identification au cours de laquelle on fait le tri de ce qui revient au symptôme brut, aux aspects symboliques et ce qui est vraiment signe, significatif Les soit disant intellectuellement précoces qui à mon avis sont surtout des personnes avec une très grande appétence sémiotique qui n’évoluent pas souvent aussi bien qu’il le faudrait par ce qu’ils son régulièrement affamés (car généralement, on ne leur propose pas à temps ce dont ils ont besoin sur le moment, on n’a pas besoin de les promouvoir : on peut et l’on doit se contenter de les suivre en s’assurant que tout se passe pour le mieux). Ils sont non seulement affamés mais enfermés dans des systémes sociologiques qui ne leur sont pas adaptés et qui ne veulent pas s’adapter car il n’y a pas d’exceptions : on ne reconnaît pas les « EXCEPTIONNAL CHILDREN » et ils sont non seulement affamés et enfermés mais ils sont aussi incompris par leurs camarades contemporains avec l’inquiétude de l’étrangeté de l’autre ce qui les peine beaucoup et cela continue même à l’âge adulte. On peut proposer comme synonymes ou plutôt comme compléments étiopathogéniques de la qualification (trop vaniteuse et trop exclusivement intellectualiste) d’intellectuellement précoces, ou encore d’éveillés, de Q.I. élevé ou de surdoué , de douance particulière etc l’énigmatique appellation d’identifieurs pressés (I.P.) avec la triade identificatoire évoquée ci-dessus le qualificatif de pressé évoquant surtout les aspects temporels qui sont parfois un avantage et parfois aussi un très gros inconvénient , quand on pense vouloir toujours tout résoudre en trois secondes alors qu’il faut très vite y consacrer trois minutes, trois heures, trois jours, trois semaines, trois mois , trois ans ce qui est poue eux presque une impossibilité existentielle car inquiet de nature ils ont besoin de savoir très rapidement ce qu’il en est , il ne supporte pas l’attente et surtout le contre-temps arbitraire auquel ils sont injustement soumis et à force de se soumettre ils se démettent et l’on a étouffé un enfant en pensant le normaliser

 

INACCEPTABLE au niveau du  faire sociologique, au niveau de l’avoir  biologique et au niveau de l’être psychologique

 

 INFORMATION avec ses trois niveaux techniques, sémantiques et pragmatiques (Shannon EU Systémes) mais aussi on peut envisager la triade de la surinformation de l’ordre de l’avoir, du IL la désinformation de l’ordre du Faire, du TU et enfin aussi beaucoup moins connue la mésinformation non pas utilisée dans le sens classique de  Information fausse, insuffisante comme l’affirme le Robert autrement dit partiale parce que partielle  mais dans le sens de mésusage, mauvais usage par l’ETRE, par le JE d’une information correcte donc ni biaisée systématiquement comme dans la désinformation, ni gavante, obsédante tellement répétitive ou plutôt tellement itérative et exclusive qu’elle paraît non seulement réelle mais exclusive, éliminant par son invasion même toute autre possibilité, une des formes entre autres de la persuasion clandestine

 

INHIBITION SYMPTOME ANGOISSE Une des mutiples tripartitions de Freud Personnellement je pense que l’inhibition est de l’ordre du faire  , le symptôme de l’ordre de l’avoir  et l’angoisse de l’ordre de l’être

 

INTRANQUILLITE ( anxiété, angoisse)  néologisme beaucoup plus général et  beaucoup  plus fort que celui d'inquiétude qui a été proposé par la traductrice d'un ouvrage de Pessoa car elle estimait que l'inquiétude  était toujours l'inquiétude de quelque chose  En Provence on peut dire indifféremment de quelqu’un qu'il n'est pas très clair ou qu'il n'est pas tranquille. Il est par conséquent peut-être plus efficace de ne plus parler de l'inquiétude du psychotique mais de son INTRANQUILLITE, de son génie (génétique) froissé, plié, déplié, multicouches Il faudra absolument je me procure rapidement ce livre

 

JALOUSIES (JE,TU IL) : elle n’est pas exclusivement interpersonnelle comme on pourrait le penser au prime abord avec une demande monolithique fusionnelle absolument inmodifiable par quelque thérapie que ce soit : il faut que l’un des deux disparaisse, meure physiquement otu moralement. La jalousie peut le plus souvent être considéré comme une forme de perversion psychopathique (et même toxicomaniaque au sens très générales du terme), toutes les  façons d’être accro- : comme avec toutes les perversions, il faut arriver à une vraie conversion et  non pas à un simple changement de perversion ce qui est, hélas,  trop souvent le cas (comme dans l’exemple classique de la femme mûre qui passe des amours humains à l’amour divin). Pour assurer cette conversion, il faut passer de la perversion monomorphe à la perversion polymorphe par infantilisation au sens noble du terme. La jalousie est très difficilement curable parce qu’elle est de l’ordre du TU donc de la psychopathie, de la perversion, se présentant comme une toxicomanie bien particulière envers un autrui spécifique dont on pense qu’il est normal qu’il soit entièrement votre avoir, votre chose et dont le jaloux est accro comme si cet autrui était une drogue, Il faut essayer de se sortir de cette linéarité (ravageuse aussi bien pour l’intéressé que pour sa victime) par une circulation circulaire de l’ordre du IL puis par la tridimenssionalité du jeu du JE. A la demande incessante du jaloux, à travers la haine converti en espoir, il faut accéder à la répétitivité du besoin, puis à travers la prise de conscience de la connaissance à la spirale du désir de se faire être et de faire être autrui et ainsi on retrouve « comment se faire aimer ». Comme pour les habitudes qui ne peuvent devenir de réelles aptitudes que si l’on passe à travers les attitudes, il n’est pas du tout souhaitable d’envisager une circulation antidromique, en voulant retrouver directement l’amour sans un parcours trigonométrique que l’on peut exprimer de mille façons en insérant entre JE et TU l’ïle du hile du IL  du genre « MOI et TOI sommes un SOI » , ou « Mon désir pluriel et ma demande unique ressortissent à un besoin conjoint »  ou bien encore de Saint Exupéry « S’aimer, c’est regarder ensemble dans la même direction »La jalousie est de l’ordre du fait acquis , d’un passé garantissant un présent permanent, éternel alors que l’envie est de l’ordre de l’avenir (La Rochefoucault et D’Alembert) C’est une passion sans partage, avec au niveau du JE, un Nous indissociable psychologiquement (ce qui est à prouver) et qui l’est d’autant plus qu’il est conforté au niveau du IL par l’instinct d’appropriation, du territoire conquis de l’objet asservi et au niveau du TU par l’esprit de concurrence d’autant plus vif et légitimé que toute appropriation suppose l’expropriation de l’autre avec la menace par un revers de fortune, d’être exclu à son tour de ses droits et cela fait un circuit bouclé antidromique avec passage de 1/ la fusion de deux JE en un nous privé de tout jeu (glysphrènie) à 2/ l’appropriation objective et objectale  et enfin 3/ l’excommunication , l’exclusion de tout autre  de cette chasse gardée et pour lutter contre cette circularité antidromique il faut mettre en œuvre la circulation dromique évoquée ci-dessus même si elle peut paraître difficile à mettre en œuvre. C’est reprendre l’amour en sens inverse mais toute psychothérapie n’est elle pas affectivement et  cognitivement une tentative d’apprendre non pas à parler mais à aimer. Seul l’amour captatif et non oblatif  peut provoquer la jalousie Selon Daniel LAGACHE, la Jalousie amoureuse, II, 13, : « On peut même dire que l'amour captatif implique la jalousie, qu'il se confond avec l'amour jaloux, la jalousie y étant virtuellement présente, même en dehors de toute situation réelle de rivalité. ». Selon S. NACHT, Guérir avec Freud,  in  la Nef, n° 31, p. 172.  (le patient)  lui faudra donc éprouver la certitude totale qu'il trouvera en la personne de l'analyste (...) l'accueil attentif et apaisant dont il aura besoin tant que subsistera en lui quelque chose de l'enfant craintif qu'il a été. Il faut parfois beaucoup de temps et de patience oblative, de la part du médecin, pour qu'un homme devienne enfin un adulte. LA BRUYèRE, les Caractères, XI, 85 (La jalousie est)  une passion stérile qui laisse l'homme dans l'état où elle le trouve (...) qui le rend froid et sec sur les actions ou sur les ouvrages d'autrui, qui fait qu'il s'étonne de voir dans le monde d'autres talents que les siens (...) vice honteux, et qui par son excès rentre toujours dans la vanité et dans la présomption (...) Toute jalousie n'est point exempte de quelque sorte d'envie, et souvent même ces deux passions se confondent. BALZAC, le Contrat de mariage, Pl., t. III, p. 103.La jalousie des personnes supérieures devient émulation, elle engendre de grandes choses; celle des petits esprits devient de la haine. Selon A. MAUROIS, le Cercle de famille, III, XIII.La méchanceté humaine, qui est grande, se compose, pour une large part, de jalousie et de crainte. Le malheur la désarme (...)Selon MONTAIGNE, Essais, III, V la plus vaine et tempêtueuse maladie qui afflige les âmes humaines, qui est la jalousie. LA ROCHEFOUCAULD, Réflexions et Maximes, 28 La jalousie est, en quelque manière, juste et raisonnable, puisqu'elle ne tend qu'à conserver un bien qui nous appartient ou que nous croyons nous appartenir (...)LA ROCHEFOUCAULD, Réflexions et Maximes, 324Il y a dans la jalousie plus d'amour-propre que d'amour. LA ROCHEFOUCAULD, Réflexions et Maximes, LA ROCHEFOUCAULD, Réflexions et Maximes, 361.Il y a une certaine sorte d'amour dont l'excès empêche la jalousie. 12 La jalousie naît toujours avec l'amour, mais elle ne meurt pas toujours avec lui. LA ROCHEFOUCAULD, Réflexions et Maximes, 359 (...) il n'y a que les personnes qui évitent de donner de la jalousie qui soient dignes qu'on en ait pour elles. LA BRUYèRE, les Caractères, III, 25On tire ce bien de la perfidie des femmes, qu'elle guérit de la jalousie. Selon LA BRUYèRE, les Caractères, IV, 29. Le tempérament a beaucoup de part à la jalousie, et elle ne suppose pas toujours une grande passion. 17 Parmi nous (...) la jalousie a son motif dans les passions sociales plus que dans l'instinct primitif. Dans la plupart des liaisons de galanterie, l'amant hait bien plus ses rivaux qu'il n'aime sa maîtresse (...)ROUSSEAU, Émile, V.Frustré permanent par manque de réserve de générosité. Complexe d’infériorité. Zealous vigilance (hypervigilance sectaire) et Slatted blind aveuglement lamellaire comme les lamelles d’une jalousie store : on est en présence d’un état modifié de conscience, d’une déviance, d’une distortion perceptuelle qui demande neurothérapie et thérapie cognitive. Excés de zéle Le jaloux en fait trop

 

JALOUSIE (JE-ETRE)) RIVALITE (TU-FAIRE)  ENVIE (IL-AVOIR) ces trois formes distinctes n'apparaissent (avec des proportions très variables selon le contexte) que si il y a une sécurité de base insuffisante et par là-même cela peut explique leur très facile transmission de générations en générations : un enfant jaloux a souvent des parents jaloux et il deviendra lui-même un partenaire et un parent jaloux. La jalousie, la rivalité et l'envie n'est en fait qu'une tentative de fraternité qui a lamentablement échoué du fait d'un climat d'insécurité ou plutôt de d'un climat d'insuffisante sécurité et cela essentiellement du fait qu'éduquer se réduit trop souvent à cultiver chez l'enfant honte et culpabilité 

 

 

JANET (faire) MERLEAU-PONTY (avoir des symptômes) FREUD (être intrapersonnel)

 

JE MOI SOI du système Personne (p.25) de Georges Lerbet (Tours Chaingy) qu’il qualifie comme JE (action donc JE), MOI (identité donc IL ?) et SOI (relation à l’autre donc TU ?) mais en fait cela est beaucoup plus complexe et si l’on peut admettre que JE est le rassembleur du présent qui sait concilier SOI et MOI, mais en ce qui concerne le SOI, c’est chez Freud  le «ça» soit l’ensemble des pulsions inconscientes, de l’affectif, de l’énergétiques d’une personne bien précise, incomparable à toute autre personne, à tout autre LUI et donc tout à fait comparable au SOI identitaire du biologique. Par ailleurs MOI est celui qui se pose en s’opposant au TOI. On peut dire par exemple MOI (qui ne suit pas TOI), JE pense qu’il va de SOI que je sois tel ou tel et cela aussi bien en ce qui concerne mon EN-SOI aussi bien que dans mon POUR-SOI) avec la distinction que fait ALAIN, (Hegel, La philosophie de la nature (1932),  in  les Passions et la Sagesse, Pl., p. 1025) quand il dit : «   L'en soi désigne la suffisance d'un être, le pour soi enferme une réflexion » et les distinctions de J.P. Sartre 1943 avec l’EN-SOI (Mode d'être de ce qui, étant privé de conscience, n'est que ce qu'il est et ne peut (intentionnellement) devenir autre alors qu’au contraire le POUR-SOI est le mode d'être de la conscience, des existants conscients et par extension l'être conscient, en tant que conscient tant est si bien que le ça, le ES freudien est en grande partie par nature inconscient et qu’une autre partie est au moins préconsciente ce qui explique la possibilité de la cure analytique.

 

JE, MOI (avec notamment le corporel du SOI) et enfin l’ALTER EGO. « Autrui, Le Temps et L'histoire font éclater le champ transcendantal, parce qu'ils sont constitutifs de l'être de l'Ego lui-même et du mouvement qui le porte à la conscience de soi ».J.-T. DESANTI, Phénoménologie et Praxis, p. 133.L’histoire linéaire ou temps historique du TU de la liberté du discours signé,. Le Temps circulaire de la réalité de l’illéité de la langue égalitaire symptomatique qui s’impose comme réel. Le dernier élément mais pas le moindre celui du tiers inclus de la fraternité (last but not least) avec le JE du JE , le SOI (IL)du MOI et enfin le TU de l’ALTER EGO , de la parole vraie (cf la fin de l’article altruisme de l’ E.U.avec Lévinas qui va beaucoup moins loin que Merleau-Ponty dans la prose du monde) et qui retrouve la fraternité étymologique du symbole avec sa triplicité son tiers inclus sa tridimenssionalité

 

JE TU IL Selon Lagache en 1942 « On parle d’une psychologie en deuxième personne qui est une synthèse des psychologies en première et  troisième personne, puisque son objet central, autrui, est en même temps un sujet » TU est un JE/IL ou un IL/JE comme l’on voudra mais à mon avis n’est pas tant une addition qu’une soustraction 3-2=1 Je est un autre ou L’autobiographie aux médias par Philippe   LEJEUNE Seuil Poétique P 40 qui note : »La série des pronoms personnels JE, TU, IL présente un sorte de tentation permanente pour la pensée « sauvage » (mythologique) qui sommeille en chacun de nous ; grille de classement ou schéma d’opposition dont on se sert pour signifier (en ayant l’air de les justifier) les classements et les oppositions les plus variées. On trouve cette mythologie des pronoms personnels dans les textes poétiques, comme il est naturel (Michel Leiris Aurora Gallimard L’imaginaire 77 p 39 et 40) mais aussi dans des textes théoriques (Tzvetan Todorov Introduction à la littérature fantastique Seuil Points p163 et 164) ou dans les essais Roland Barthes par Roland Barthes Seuil 75 p 170 et 171) Je est un autre disait Raimbaud mais cela veut dire tout simplement que Je est unique même si l’on dit Moi, je et  Tzvetan Todorov l’a fort bien exprimé dans Le jardin imparfait. La pensée humaniste en France Grasset 1998

 

JE TU IL connaître, agir et sentir  de Ricoeur analysé par Jean Lacroix dans son panorama « L'intermé­diarité, si l'on peut dire, de l'homme est plus précise elle consiste à opérer des médiations entre des contraires ou des corrélatifs. La source de la faillibilité réside dans une certaine non-coïncidence de l'homme avec lui­-même, dans une disproportion de soi à soi. Mais la philosophie ne peut s'en tenir à cette rhétorique : elle est une entreprise de réflexion sur ce pathétique de la misère qui s'exerce sur les trois plans du connaître, de l'agir et du sentir.

 

 

 JE TU IL : « LES JEUX TUENT LES ILES » Les symboles ternaires JE réduisent à un discours unaire uniquement imaginaire TU le binaire du réel IL . Les enfants ternaires réduisent la mère binaire à n’être plus qu’un père unaire (exemple les mères de la Marine Nationale qui en l’absence de leur mari, ayant très peur d’être débordées par leurs enfants turbulents ne sont plus mères mais deviennent des pères. En fait tout cela fonctionne comme un banal réductionnisme du type 3-2 = 1 On aboutit à une simple explication unique rassurante en négligeant les implications du réel et surtout la perplexité du Vivre c’est choisir

 

JEU -  1(1689). Au sens Technique.(JEU -IL) Espace ménagé pour la course d'un organe, le mouvement aisé d'un objet. 2/ (JEU-JE) Jeu gratuit au sens de l’art pour l’art Activité physique ou mentale, gratuite, généralement fondée sur la convention ou la fiction, qui n'a, dans la conscience de la personne qui s'y livre, d'autre fin qu'elle-même, et que le plaisir qu'elle procure. (Jeu du JE- NOUS de la Joie fraternel le3/ (1558, Du Bellay). Activité qui présente un ou plusieurs caractères du jeu (gratuité, caractère inoffensif, facilité ou agrément). 4/(Chez l'animal). Comportement non dirigé vers les objectifs normaux des activités analogues de l'adulte ou du jeune, mais essentiellement vers l'exercice et la maîtrise des capacités comportementales (simulacres de luttes, de chasse, de coït, etc., chez les mammifères). (JEU-TU)(V. 1160). «Organisation de l'activité ludique sous un système de règles définissant un succès et un échec, un gain et une perte» (Lalande); (dr.) contrat aléatoire par lequel deux ou plusieurs parties s'engagent à remettre une chose ou une somme d'argent à celui des contractants qui sera le gagnant.


JEUNESSE Philosophies (de la) au pluriel. C'est le moment du choix, au moment où l'on sort de l'enfance (enfance, où l'on est particulièrement stucturable et l'on accepte d'une certaine façon d'être structuré par autrui,  où plus précisément l’on essaie de se construire en s'accommodant aux structures, structures que l'on découvre dans le réel, que l'on expérimente quotidiennement : c'est l'esprit absorbant de l'enfant selon Montessori), avant d'entrer dans la vie adulte où l'on a décidé soi-même d'être structuré de telle ou telle façon, où l'on a choisi une certaine ligne de conduite, de combat, pour se faire sa place au soleil. Au cours de cette période d'une dizaine d'années après la sortie de l'enfance et avant l'entrée dans la vie adulte, les possibilités de choix sont tellement multiples que c’est la période de la gaffe, de la maladresse (blunder), alors que la vie adulte est la période du combat (struggle) et la vieillesse la période du regret, c'est du moins ce que pensait Disraéli. Comme toutes les périodes de la vie, c'est une période  particulièrement transitoire  (de toutes les périodes existentielles, c’est certainement une des période les plus courtes d'une dizaine d'années, de 15 ans à vingt-cinq ans, du BEPC à Bac +5), période transitoire mais surtout transitaire c’est à dire période de transit, de transfert de transformation  d'un enfant en adulte, adulte accompli, autonome financièrement intellectuellement moralement psychologiquement philosophiquement à travers l'adolescent  puis le jeune adulte. Période très transitoire, période transitaire, de transit de l'enfance à la vie adulte mais surtout période transitionnelle, période de transition où l’on se demande essentiellement ,comment se faire ETRE sans trop se faire AVOIR,. Période de perplexité maximale avec très souvent de grande complicité entre contemporains, face à  la complexité très importante, de la situation insensée que l'on découvre peu à peu en entrant dans la vie active et l’on essaie désespérément pour arriver à surmonter ce challenge unique dans la vie de s’unir pour être  plus forts ensemble. Ces trois caractéristiques de la jeunesse se retrouvent en fait dans tous les passages de la vie telle qu'elles sont définies étudiées dans le livre de poche sur le passage acheté à l'aéroport de Saint Martin notamment le transitoire et le transitionnel mais même le transitaire avec un constant passage d'un état un autre, tout au long de la vie.  À propos de jeunesse, on pourrait faire le très mauvais jeu de mot suivant : que je naisse ou que jeu naisse.  Autoséduction d’une joyeuse perplexité. La jeunesse est le domaine par excellence des intuitions, des interprétations même si celles-ci ne sont  qu'approximatives et l'on passe le restant de sa vie avec un certain entêtement à vérifier ses intuitions ses interprétations de base qui peuvent être géniales ou délirantes où les deux à la fois. Si la jeunesse voulait bien considérer ses thèses comme de simples hypothèses qui doivent  être discutées, vérifiées tout serait pour le mieux dans le meilleur des mondes, mais c’est aussi le domaine de l’urgence et de l’affirmation rapide, réflexe,sinon l’on se laisse bouffer tout cru. De Ronsard « Cueillez, cueillez votre jeunesse : comme à cette fleur , la vieillesse fera ternir votre beauté » Verlaine «  Qu’as-tu fait, ô toi pleurant sans cesse, dis Qu’as-tu fait, toi que voilà de ta jeunesse? ». Théognis : Jeunesse et inexpérience égarent souvent le cœur. » Oscar Wilde :  «  Il est si court, le temps que durera votre jeunesse! Les simples fleurs de la colline se fanent mais pour refleurir. Mais nous, jamais nous nous retrouverons la jeunesse. » Courteline : «  il vaut mieux gâcher sa jeunesse que de n’en rien faire du tout. » Shakespeare : «  Si l'on peut dire de la camomille que plus elle est foulée aux pieds plus elle pousse, néanmoins la jeunesse plus on la gaspille plus vite elle s’use. » Aristote : «  cet âge, la jeunesse, aime plus que tous les autres à se faire des amis parce qu'ils se plaît à la vie commune et que,  ne jugeant rien encore à la mesure de l'intérêt, il n’y apporte pas non plus ses amitiés. » Francis Bacon : «  la jeunesse et plus apte à  inventer qu'à juger, a exécuter qu'à conseiller, a lancer des projets nouveaux qu’à suivre des anciens. » Maurice Martin du Gard: " il ne faut jamais perdre de vue que la jeunesse, en France, on ne l’admire que chez les vieillards. Il n'y a de ailleurs que là qu’elle soit admirable. » Byron : «  la renommée est la soif de la jeunesse ». Graham Green : «  le mal ressemble à Peter Pan (...) Il possède le privilège horrible et horrifiant de l'éternelle jeunesse ». Kafka : « L’éternelle jeunesse est impossible: même s'il n'y avait d'autre obstacle, l'observation de soi-même la rendrait impossible ».Rabindranath Tagore : «  Notre monde porte et l’immortelle jeunesse au plus profond de son cœur.  Décrépitude et mort font sur sa face de fugitives ombres, et s'en vont s'en laisser nulle trâce. Et la vérité , fraîche et jeune » Alphonse Daudet : « Plus de printemps, plus de jeunesse. Ou du moins, tous deux aigres, durs, âpres, sans bonté, sans douceur ». La Bible dans les lamentations : «  Il est bon d'attendre en silence le secours de l'Éternel. Il est bon pour l'homme de porter le joug dans sa jeunesse ».(voir la résilience de Boris Cyrulnik et par ailleurs aussi les enfants rebelles de Sulloway, les puînés négligés arrivant au maximum de l’inventivité. Thoma Wolfe : «  Qu'elle est admirable la jeunesse de l'homme! Elle est toute  d’angoisses et de fééries et il n’arrive jamais à la connaître sous son vrai jour, que lorsqu'elle l’a quitté pour toujours. C'est la chose qu'il ne peut souffrir de perdre et qu'il regarde s'éloigner le cœur gros de peine et de regrets ... Et dont en fait, il salue la disparition avec une triste et secrète joie ».Henri Estienne en 1550 : «  si jeunesse savait, si vieillesse pouvait ». Châteaubriand : «  tout est rêve dans la jeunesse, sauf la faim ». Kafka : «  Tout sied à la jeunesse, elle noie le vilain détail dans le flot de ses forces vives; si vous avez, quand vous êtes jeune, le regard un peu sournois du monsieur qui est aux aguets, personne ne le remarque même pas vous; mais ce qu'on garde en vieillissant, ce sont des restes. Nul ne sera renouvelée, chacun d'eux est indispensable, aucun ne passe inaperçu, et le même regard, chez un homme qui vieillit ne laisse aucun doute sur sa nature, il est facile à étiqueter ». Mickievicz dans une ode à la jeunesse : «  Jeunesse! Tu as des ailes d'aigle et ton bras est comme la foudre ».  Alphonse Daudet dans un poème à la race latine : Allumant ton flambeau à l'étincelle des étoiles, Tu as, dans le marbre et sur la toile, incarné la suprême beauté. Tu es la patrie de l'art divin  et de toute grâce : tu es la source de l’allégresse, tu es l’éternelle jeunesse ! ». Vigny : « Qu’est-ce qu’une grande vie sinon une pensée de la jeunesse exécutée par l’âge mur ? ».  Jacques Brel  dans sa chanson: CE QU'IL VOUS FAUT « Vous jeunesse folle qui jouait aux jeux de l'ennui Passé est le temps de l’école. Ecoutez donc ma philosophie. Ce qu'il vous faut ce sont des chansons que le matin mettra sur vos lèvres Ce qu'il vous faut quand le jour se lève c’est que l’amour vous chante sa chanson Ce qu'il vous faut mais ce sont des rues pleines de cris de rires d’enfants Ce qu'il vous faut, c’est croire au printemps qui vous fera chanter dans les rues….. Vous gens raisonnable que la raison a fatigué, fatiguez vous à être aimables et laissez-moi vous expliquer Ce qu'il vous faut mais c’est être fou de la vie, fou de ses chemins Ce qu'il vous faut, ne penser à rien afin de pouvoir jour et nuit rester fou Ce qu'il vous faut, ce sont des maisons faites de joie faites de soleil. Ce qu'il vous faut, ce sont des merveilles que l'on mettra dans toutes les maisons ».  Corneille : « Je suis jeune il est vrai mais la valeur n'attend pas le nombre des années   Joseph Joubert: adressez vous aux jeunes gens; ils savent tout ! ... Les passions des jeunes gens sont des vices dans la vieillesse. Nous n'avions pas le sou mais nous étions contents; nous étions malheureux, c'était là le bon temps. Marie Joseph Chénier: trois mille ans ont passé sur la cendre d’Homère ; et depuis trois mille ans Homère respecté est jeune encore de gloire et  d’immortalité. Pierre Jean de Béranger: combien je regrette mon bras si dodu, ma jambe bien faite et le temps perdu! Blanchard :Terrible choix, entre une certitude ignorante et un savoir incertain !Ce renversement des deux variables s’observe facilement au long de la vie. La jeunesse sait peu, mais partage l’arrogance assurée de l’ignorance : moins on sait, plus on en est sûr !  L’âge qui vient inverse les facteurs : on sait plus de choses, mais on est de plus en plus prudent pour affirmer quoi que ce soit.  Les vrais savants sont ceux qui, sachant la modestie et l’incertitude de ce qu’ils ont amassé, doutent de presque tout et voient clairement l’immensité de ce qu’ils ignorent. Et tout scientifique sait bien pourquoi : chaque réponse trouvée à un problème particulier apporte avec elle dix problèmes nouveaux.  Inéluctablement plus on sait, plus on se pose de questions...Bref la passion est devenue le symptôme sympathique de la jeunesse et de l’ardeur à vivre, même si ce n’est que celles du cœur. /. Si l’on s’interroge sur des institutions, les raisons et les circonstances de leur fondation nous disent tout.  Comment comprendre une chose quelconque sans en rechercher l’origine, la jeunesse, les avatars ?(genése, jeunesse et génes sans géne)  L’Histoire n’est-elle pas la condition de la connaissance à sa source ?

 

 

 JOIE d’être par l’amour de la connaissance et la connaissance de l’amour, cette formulation où l’on transforme sagesse en connaissance est bien préférable à la double définition  classique de la philosophie : amour de la sagesse et sagesse de l'amour car le mot moderne de connaissance traduit mieux le mot ancien de sagesse qui au fil des années a perdu sa notion de sapientia, de science pour devenir quelque chose de beaucoup plus moral et même de  carrément moralisateur alors que connaissance  permet de faire le pont entre la philosophie et les sciences cognitives comme  par exemple l'ouvrage : l’arbre de la connaissance de Maturana et Varela. La connaissance est une notion beaucoup plus générale et surtout plus dynamique plus active, plus énactive  que sagesse. Joie  réunissant les deux angles supérieurs du triangle, joie et plaisir (biblique) de connaître, joie et bonheur d'aimer Joie, bord supérieur du triangle correspondant au symbolique et au désir à l’opposé de l’angle inférieur de la haine (expulsion, excrétion vers le bas) mais aussi espoir (pulsion vers le haut) avec ce double mouvement  simultané vers le bas et vers le haut, puisque que l'on ne se pose bien qu'en s’opposant, le triangle triadique n’étant pas seulement un banal entonnoir mais devenant dés lors aussi une toupie qui ne tient debout que par son dynamisme propre même s’il a trouvé sa source originelle dans le contexte extérieur. Le transfert ou plutôt  « transférer » (le fait de transférer au sens abstrait de la fin du XIXéme :étendre (un sentiment) à un autre objet , comme ce que l’on a dit des « mères capables de transférer leur propre vie dans les êtres qu'elles ont mis au monde), transférer donc  c’est transmettre mon amour de la connaissance sur un mode plus spatial donc plus masculin mais aussi transmettre  ma connaissance de l'amour sur un mode plus temporel donc plus  féminin Villon « Hé Dieu si j'eusse étudié au temps de ma jeunesse folle et à bonnes mœurs dédié, j'eusse maisons et couche molle mais quoi, je fuyais l'école comme fait le mauvais enfant En écrivant cette parole à peu  que le cœur ne me fend »

 

JOIE BONHEUR PLAISIR La joie est de l'ordre du JEU du JE, du désir tourbillon en cours de réussite. Le Bonheur est de l'ordre du TU sociologique, imaginé, imaginaire. Le plaisir est de l'ordre de l'île du IL biologique avec toutes ses réversibilités, ses renouvellements, sa cyclicité

 

KAINOPHOBIE (qui doit être prononcé kaïnophobie) C' est la phobie, une peur maladive de tout ce qui est nouveau ce qui condamne celui qui en est atteint à l' horrible routine du IL circulaire  mais ce concept est à distinguer  de l'allophobie phobie de l'autre du TU Le misonéisme est une théorisation plus intellectuel au niveau du JEU du JE qui refuse toute innovation intra subjective en soi-même un a-priori raisonné contre tout ce qui n'est pas en soi de soi Comme dit fort bien Gilbert SIMONDON, dans son ouvrage "Du mode d'existence des objets techniques" à la page 9 " La culture se conduit envers l'objet technique comme l'homme envers l'étranger quand il se laisse emporter par la xénophobie primitive. Le misonéisme orienté contre les machines n'est pas tant haine du nouveau que refus de la réalité étrangère."

 

KALEIDOSCOPIQUE Vision ou plus généralement perception kaléidoscopique du genre des associations libres psychanalytiques, des idéations en cours de relaxation ou des sensations hypnagogiques Les visions hypnopompiques au cours du réveil me paraissant au contraire plus télescopiques sens de tubes télescopiques mais aussi de télescopage avec dans les deux cas une certaine linéarisation. Cette réflexion explique aussi que la psychanalyse en ses tout débuts a été envisagé sur un mode hypnotique Pour s'endormier il ne faut ni le ronron du IL ni le passage d'une pouopée russe à une autre plus petite ou plus grande mais une acceptation que le jeu intrapersonnel du JE soit une " Succession rapide et changeante (de sensations, d'impressions)" comme celles du " Petit instrument cylindrique, dont le fond est occupé par des fragments mobiles de verre colorié qui, en se réfléchissant sur un jeu de miroirs angulaires disposés tout au long du cylindre, y produisent d'infinies combinaisons d'images* aux multiples couleurs"* comme nous le précise fort bien le Robert: accepter de se décentrer de s'éclater en mille petis fragments comme dans un orgasme réussi

 

 

 

LACAN ET SES TRES NOMBREUSES TRIADES  Symbolique, Imaginaire et Réel. Connaissance (ou ignorance), Amour et Haine sont les plus classiques et celles que j’utilise le plus et et surtout depuis le plus longtemps. Si l’on pratique  la relecture attentive des séminaires de Lacan à la recherche de triades, on ne cesse d’en trouver des plus diverses et très souvent peu citées , peu utilisées dans les travaux des soit disant disciples de cet auteur qui a été décidément plus souvent commenté ,exploité même que véritablement lu attentivement au plus près des mots et de la syntaxe À la page  287 du livre un des séminaires traitant des écrits techniques de Freud : «  nous avons donc mis en évidence la nécessité d'un troisième terme qui seul permet de concevoir le transfert en miroir et qui est la parole » réflexion venant à la suite de la constatation que « le rapport entre transfert et contre-transfert, qui reste dans les limites d’une two bodies psychology, est inadéquat » Et deux lignes plus bas : «  rappelez-vous ce que nous dit Balint de ce qu’il constate lors de ce qu'il appelle la terminaison d’une analyse - ce n'est rien d'autre qu'une relation narcissique » c'est ce que je soutiens depuis fort longtemps quand j’affirme que le transfert n’est pas tant interpersonnel qu’intrapersonnel et qu’au-delà du discours du patient, de l’analysant qui fait (qui agit et abréagit) son analyse et au-delà de la langue souvent codé du soit disant psychanalyste professionnel il y a la conversation de la parole du jeu de leurs deux JE intrapersonnels constituant par moments l(e plus fréquemment possible) un NOUS intrapersonnel en utilisant à plein le sens très fort du mot  conversation qui peut effectivement signifier que l’on se mette à plusieurs  pour élaborer une véritable parole authentique pleine de  connivences et de consensualités 

 

LANGAGE ET SES TRIADES  Elles sont multiples mais chaque fois très intéressantes à étudier et que l'on va d'abord citer ici dans le désordre. Bouton pense que le terme de langage recouvre à la  fois : la langue, la parole et  le discours Morris pense que le discours comporte trois fonctions : désignative (descriptive), appraisive (appréciative) et prescriptive  chacune de ses fonctions ayant à son tour trois usages possibles  informative (informatif),valuative (évaluative) et incitive (incitatif ou prescriptif)  ce qui conduit à neuf types de discours 1/  le discours   scientifique est descriptif et informatif, 2/ le discours fictif est descriptif et évaluatif, 3/ le discours légal est descriptif  et incitatif, 4/le discours mythique est appréciatif et informatif, 5/le discours poétique et appréciatif, 6/le discours moral est appréciatif et incitatif, 7/le discours technologique est prescriptif et informatif, 8/le discours politique est prescriptif et évaluatif et enfin 9/ le discours religieux est prescriptif et incitatif  tout cela pouvant s'exprimer dans un tableau à double entrée  avec trois lignes horizontales qui sont successivement dans la lignée descriptive  le discours scientifique, fictif et légal ,dans la lignée appréciative le discours mythique , poétique et moral , dans la lignée prescriptive le discours technologique, politique et religieux et par ailleurs trois colonnes verticales dans la colonne informative les discours scientifiques, mythiques et technologiques  dans la colonne évaluative  les discours fictifs, poétiques et politiques ; dans la colonne incitative les discours légal moral et religieux. Cette situation a été appliquée par Morris aux différents discours mais elle peut très facilement aux différentes langues forgées peu à peu par ces secteurs d’activité mais beaucoup moins aux paroles plus personnelles. Paulus chez Dessart 127

 

LEGITIMITE et les très nombreuses perplexités que cela peut poser. Se reporter à violences pour les  Violences dites légitimes d’Ysa Debeau

 

 

 

LIBERTE sous ses trois formes 1/ activité impersonnelle de l’adjectif libre de l’article Liberté de Ricoeur dans l’Encyclopédia Universalis : AVOIR espace libre, temps libre et surtout causalité libérale, libérable, modulable car nécessaire mais pas forcément suffisante, puisque multi-factorielle , 2/liberté activité interpersonnelle de l’adverbe faire librement, circuler librement, penser librement, s’exprimer librement, travailler librement, Enfin 3/ le substantif liberté activité intrapersonnelle où l’on doit se méfier beaucoup des inhibitions, des autocensures, des persuasions clandestines perverses, et tout particulièrement  des sophismes. En fait la liberté est celle que l’on conquiert sur le monde des habitudes, sur autrui en s’affirmant son droit de faire ce que l’on rêve pour l’avenir et enfin liberté vis à vis de soi-même. La phrase classique disant que sa propre liberté s’arrête où commence celle d’autrui est peut-être à prendre en sens inverse : je prends la liberté de vous dire que vous êtes très belle etc On s’arroge la liberté de…sous forme d’une décision quasi unilatérale en espérant un tacite acquiescement de la part d’autrui qui se résigne à accepter une décision qu’il n’aurait pas forcément prise lui-même si l’on ne lui avait pas plus ou moins forcé la main…. Autre formulation : Liberté (TU) de faire ce qui n’est pas interdit par la loi et même ce qui l’est quand on est libertaire Etre libre Avoir des habitudes avec du libre…..  Selon Todorov : « Affreuse liberté donc que celle qui nous convainc que le sens de la vie ne nous est plus donné à l’avance, mais que nous devons le chercher, le vouloir, le risquer. Un vouloir qui entendrait ne se soumettre qu’à ses propres affections, qu’à sa propre raison, pari de l’humanisme et aussi de la démocratie sa forme politique ne serait qu’illusion. Aucune volonté ne saurait s’affranchir entièrement, car le désir s’y déguise en liberté. Or le désir, quoique ce soit la seule chose qui nous soit propre et qu’on ne puisse nous prendre et qu’on ne puisse nous prendre vient de l’autre et s’adresse à lui Liberté affirmée en se contraignant, en s’empêchant de vivre, en matant ses besoins (anorexie mentale), ses désirs ce qui n’exclut pas bien au contraire des demandes impératives dictatoriales par certains côtés. On ne veut pas que ce soit le dit que….. ce qui est recherché ce n’est pas tant l’autonomie que l’auto logique , une logique hyper linéaire, ultra personnelle La LIBERTE est de l’ordre du TU  Selon Lewin : «  il est vrai que la liberté est précaire, si précaire qu'elle doit être rationnée » rationnement d'emblée automatique, de fait, du fait de la linéarité du discours comportemental avec son historicité A mon avis il n'y a pas de liberté sans perplexité. Un temps de réflexion insuffisant explique que la psychiatrie soit la pathologie de liberté selon Henri EY et toutes les formes de thérapie sont une façon de donner du temps au temps que ce soit l'action impersonnelle biologique des psychotropes , la psychanalyse ou les thérapies de la cognition intrapersonnelles et bien sûr les sociothérapies et les thérapies systémiques ou familiales interpersonnelles. Toutes ces thérapies n’agissent en définitive que parce que ce sont des chronothérapies, se contentant de transformer les folies dures en folies douces, les révolutions en évolutions développementales et différentielles. La psychiatrie n'est peut-être pas faite pour résoudre des complexes mais au contraire pour éviter des simplifications abusives en soulignant des aspects implicites, complexes ou compliquées, en favorisant par là même une certaine perplexité permettant de retarder des passages à l'acte trop rapides ou des répétitions, des chronicisations indues.

 

 LIBERTE EGALITE FRATERNITE Un matin en septembre 1960 après avoir passé le plus rapidement possible avec ma 2 CV de Toulon à Saint Raphaël, ce qui impliquait alors la traversée d’une vingtaine de villages avec chaque fois son église mais aussi sa mairie arborant presque systématiquement la formule républicaine Liberté Egalité Fraternité, en arrivant enfin à St Raphaël, un peu avant l’heure d’une de mes toutes  première consultations d’Hygiène Mentale, j’ai pu me reposer quelque temps et ma toute première perplexité triadique s’est brusquement imposée à moi à propos de cette formule républicaine, qui m’avait été répétée tout au cours du périple et je n’avais jamais jusque-là remarqué tout ce que cette formule triadique comportait d’équivoque, de polysémie mais aussi de complémentarité car elle peut être interprété à la fois comme trois droits que l’on a naturellement, fondamentalement, trois devoirs qu’il faut faire mais aussi trois entités qui sont essentielles, existentielles. Ces droits, ces devoirs,  ces entités si on arrive à les faire être simultanément, à les faire  coexister sont  apparemment les qualités nécessaires et suffisantes pour fonder la république, la chose publique , donc indirectement et même directement  mon travail de psychiatre public, de psychiatre délégué par le ministère de la Santé auprès de ce département dont on m’avait pourtant dit que ce n’était pas un département comme les autres mais une principauté. J’ai pensé que la psychiatrie étant théoriquement la pathologie de la Liberté le premier principe allait de soi mais il fallait aussi qu’il coexiste avec les deux autres et effectivement en tant que psychiatre public qui a pour vocation de soigner les plus démunis (qui refusent ou qui ne pensent même pas à se faire soigner), le deuxième principe d’égalité s’imposait sans problème. Il en était de même pour le troisième principe , la fraternité d’autant que bien souvent c’est un  conflit qui fondait la demande de soins mais je savais déjà que si cette fraternité en théorie  paraissait aller de soi, en pratique ce ne serait sûrement pas la même chose et que j’allais devoir plonger dans la panier de crabes habituels simplement un peu plus corsés un peu plus réticulaires, avec évocation très utilitaire de l’un des grands principes isolément pour mieux enfreindre allègrement un des deux autres grands principes car il était évident que leurs vérifications simultanées n’iraient pas de soi car ils ont leurs intrications mais aussi leurs limitations réciproques bref leurs complémentarités comparables à la triade pronominale fondatrice du permanent dialogue JE TU IL et je me suis aussitôt dit que c’était précisément ce qui faisait la richesse mais aussi la complexité de cette triade éculée mais précieuse et toute la difficulté de son application pratique aux droits de l’homme car liberté, égalité et fraternité sont d’une certaine façon antagonistes ce qui par là même les rends complémentaires, et c’est ce qui est le véritable trait de génie de cette banale formule républicaine qui pendant prés de cent minutes m’avait été répétée inlassablement sur les frontons de toutes les mairies des villages successivement traversées et Dieu sait, comme je l’ai déjà souligné s’il y en avait entre Toulon et Saint Raphaël sans autoroute et je reconnais facilement qu’effectivement la conduite relativement monotone de la voiture a toujours favorisé en moi la survenue de cogitations les plus diverses ,  mais je ne m’attendais pas du tout à ce qu’elle déclenche chez moi pour autant avant ma première journée de consultations à Saint Raphaël, un insight, une idée subite et pénétrante qui est en fait rétrospectivement bel et bien à l’origine de mon intérêt pour les triades bien avant la triade des pronoms personnels JE TU IL. Le grand jeu de la liberté de faire est effectivement très vite limité par les nécessités non seulement d’une certaine égalité  puisque nous sommes tous embarqués sur le même univers qui est comme une île commune à l’humanité toute entière). et par là même très vite l’obligation de se mettre à plusieurs pour réussir un projet unique mais exigeant la participation forcément fraternelle d’un grand nombre. La classique formulation républicaine avec sa séquence presque intangible (l’égalité est constamment précédée de la liberté et constamment suivie de la fraternité  correspond du point de vue dimensionnel à la classique énumération 1.2.3 et au niveau du triangle une rotation dromique dans le sens des aiguilles d’une montre : la LIBERTE unidimensionnelle suit son idée, le fil de ses idées, en n’en faisant qu’à sa tête ; on ne se pose bien qu’en s’opposant aux autres, à tous les autres qui voudraient vous imposer leurs façons de voir, opposition, libération vis à vis  du TU qui vous tue ou vous place au minimum sous sa tutelle en vous imposant du TU interpersonnel sociologique psychopathique, signe linéaire uchronique, du faire du TU (qui tue et qui tutelle aussi),   puis l’EGALITE bidimensionnelle de l’avoir de l’île  du IL impersonnel, biologique, psychotique symptomatique (imperceptible) circulaire achronique (qui confond des éléments d'époques différentes, enfin en dernier la FRATERNITE tridimensionnelle de l’être du jeu du JE intrapersonnel psychologique névrotique symbolique (diabolique) spiralé anachronique (au sens de polychronique qui juxtapose, qui conjoint « conjonctionne » des éléments d'époques différentes ou même synchronique selon la notion de Jung et Pauli La liberté peut être particulièrement généralisée, oblative et elle se confond avec l’angle de l’amour  ou au contraire particulièrement restreinte, réduite et réductrice et elle se confond alors avec l’angle de la haine (et de l’espoir).en n’oubliant  jamais oublier que Ey a pu  dire de la psychiatrie qu’elle était en fin de compte toujours vous la pathologie de la liberté Il en est de même pour l’égalité maximale au niveau de la connaissance (à connaissance égale, salaire égal, comme on dit à travail égal, salaire égal) mais la connaissance de base peut être considérée comme une achronie flirtant avec l’éternité mais aussi une connaissance conjoncturelle et non structurelle à qui l’on confère indûment une valeur éternelle alors qu’elle n’est qu’accidentelle : connaissance de détail sans grande valeur, une irrégularité, une inégalité, une différence, une disparité, une exception à la règle, un extraordinaire précieux, (une chose unique par principe ne peut pas être égale à quoique ce soit d’autre, et cette différence sera l’objet de haine , de rejet ou au contraire d’espoir ) cette reconnaissance de l’autre en tant qu’autre est l’antinomie même de l’égalité . Quant à la fraternité , il y a le même gradient progressif simplement (au lieu d’être de haut en bas comme pour la liberté et l’égalité ) il grandit sur le bord supérieur du triangle en allant de gauche à droite de la connaissance à l’amour, du cognitif à l’affectif de gauche à droite de la liberté diabolique qui ne croit ni en Dieu ni en Diable mais au réel très concret à l’amour, symbole extrême quasi fusionnel dont on mesure parfois la profondeur et l’authenticité dans la mesure où il vous faut enlève toute liberté et vous limite au maximum, pieds et poings liés Le passage de la fraternité du bord droit du TU au bord supérieur du JE-NOUS et de la liberté du bord supérieur du JE-NOUS au bord droit du TU a eu lieu à la suite d’une révision conceptuelle basale et déchirante décidée après mure réflexion en mai 98 et à ce sujet il faut bien remarquer que la liberté n’est en fait bien  souvent qu’un simple synonyme de libération qui a été remportée essentiellement contre autrui même si l’on proclame allègrement que toute liberté n’a pas de limite autre que celle de la liberté d’autrui et la liberté deviendrait alors de l’ordre du TU et concurremment la fraternité deviendrait de l’ordre du JE et même du NOUS dans le meilleurs des cas que ce soit un nous intrapersonnel, nous interpersonnel ou nous institutionnel, impersonnel En fait toutes ces notions ressortent quand on prend une attitude différentielle en les différentiant par la participation à un ordre précisément différent mais dans le cadre d’une attitude plus  intégrative la liberté par exemple peut-être le jeu physique, la créativité tous azimuts de l’être et bien sût la liberté libération que l’on vient d’évoquer  etc  Pendant longtemps, (avant avril mai 1998) j’ai pensé que la fraternité figurait au bord droit du TU (comme cela est rappelé ci-dessus) sous le prétexte que c’est une relation à l’autre avec nécessité de s’unir pour arriver à un but commun mais depuis avril 98 pour des tas de raison que je n’arriverais peut-être pas toutes à énumérer, j’envisage que la fraternité devienne de l’ordre de L’ETRE, du JE multiforme du groupe d’enfants ,de frère et de sœur qui font front commun contre d’une part, la mère du IL, (qui permet la satisfaction des besoins de besoins) et d’autre part le père du TU extrêmement libre avec ses aptitudes à faire très particulières et sa liberté d’agir qui est une constante libération avec nécessité de ne pas se laisser enfermer dans un espace restreint. Cette nouvelle disposition correspondrait à la classique séquence 1/ Liberté qui devient unidimenssionnelle et essentiellement sociologique 2/ Egalité (réversibilité bidimmensionnlle et 3/ fraternité tri et pluridimenssionnelle La nouvelle place de la fraternité la situe à la dernière phase du circuit dromique celui du symbolique auquel il est si difficile d’accéder Fraternité au niveau de l’être peut expliquer qu’il n’y a bonnes qualités d ETRE que fraternelles (de la paternité à la fraternité chez les enfants qui grands qui veulent en fait la liberté du TU et qui tue ainsi que l’avoir de la succession rapide et qui de ce fait ne peuvent prétendre accéder à une authentique fraternité, fraternisation, réconciliation Qui dit fraternité dit front commun opposé à un autre front commun avec toujours possibilité de renversements des alliances la gauche masculine peut s’allier avec qui elle veut, c’est normal mais la droite plus féminine, plus pragmatique ne peut pas avoir cette liberté d’alliance car elles sont pour certaines très vite déclarées contre nature car non fraternelle (xénophobe et antisémite) et l’on oublie que la fraternité débute toujours par la préférence familiale puis des familiers et cette révision me paraît à rapprocher de celle que j’ai vécu professionnellement avec l’ inquiétude, du réel passé psychotique de l’angoisse névrotique et de l’anxiété psychopathique. Certains animaux et végétaux à l’île de la réunion se comportent comme foncièrement xénophobes, altristes et non altruistes alors que par ailleurs coexistent ensemble diverses différentes ethnies humaines se comportant officiellement avec une certaine fraternité, les chinois n’hésitant pas à manger à plusieurs râteliers , à avoir  même plusieurs religions simultanément. La paix n'est qu'une forme, un aspect de la guerre, la guerre n'est qu'une forme, un aspect de la paix, et ce qui lutte aujourd'hui est le commencement de la réconciliation de demain. JAURèS, in R. ROLLAND, Au-dessus de la mêlée, p. 115.Liberté et Egalité peuvent avoir des dénotation purement physiques, seule la fraternité est essentiellement psychobiologique végétale familiale et surtout humaine Etre c’est être présent aux présent des présents immédiats mais aussi des présents successifs avec leurs présentations multiples, qui peuvent être les témoins d’une authentique évolution du JE mais qui ne sont le plus souvent en fonction du contexte que des  prétextes à paraître tel ou tel qu’il soit généré par les autres, par le contexte du monde réel ou actuel ou par un soi-même à la recherche d’un moi idéal qui est bien souvent actuellement le plus terroriste Surmoi que ce soit Fraterniser c’est d’abord se réconcilier avec soi-même, avec les autres et avec le monde dont on se demande souvent pourquoi le soit disant Bon Dieu tout puissant l’a a fait si bizarre, si peu fraternel si peu égalitaire, si plein de contraintes les plus diverses. La Fraternité du symbolique c’est la notion basale, la parbole de deux bouts de bois complémentaires, antagonismes fondateurs. De la fraternité naît la liberté (je concède à autrui  d’être lui aussi un sujet avec ses choix et ses libertés, de pouvoir s’arroger comme je le fais moi-même certaines libertés, et de pouvoir essayer de prétendre m’égaler) ; En fait cette nouvelle tripartition ou plutôt  cette nouvelle répartition se laisse beaucoup moins séduire par les fausses apparences d’un statut de la liberté du JE, de l’égalité du IL qui ne change pas de place fraternité du IL ( qui est le seul à perdurer dans la nouvelle présentation) et la soit disant Fraternité du TU, favorisé par un apparent bon sens avec la passivité de ce qui parait aller de soi alors que ces trois grandes valeurs sont toutes trois des conquêtes , des enactions :au lieu de liberté , égalité, fraternité on est dans la pratique en présence non pas de substantifs, d’entités qui existent depuis toute éternité mais d’actions de libérations relatives, d’égalisations  relatives et de fraternisations relatives et c’est ce qualificatif de relatif constamment répété d’une part et le passage du suffixe –ité au suffixe –tion qui me paraît fondamental pour bien situer ma formulation personnelle : la liberté envisagée dés lors sous la forme de libération c’est s’arroger, s’attribuer un espace de liberté contre l’envahissement et la persuasion clandestine d’autrui avec ses différentes modalités : mode , foule , politiquement ou religieusement ou « scientifiquement » correct etc, la fraternité envisagée dés lors sous la forme de fraternisation c’est aimer autrui comme soi-même en affirmant son être par sa différence acceptée, revendiquée mais cette acceptation pour soi-même ne peut exister que si l’on accepte en même temps l’unicité la quiddité de l’autre et par là même de soi. (autrement dit : « Qui est Quoi ? » Nous sommes tous différents donc allergique à autrui mais la différence d’autrui fonde aussi la mienne et tout est pour le mieux dans un monde fraternelle et familier en faisant attention que ce monde ne soit pas réduit à l’entourage de la famille nucléaire ou élargie, au groupe des suiveurs des fans sectaires , à l’environnement immédiat du bourg (avec la proxémique du notable du bourg par rapport à ses très proches voisins), à l’environnement beaucoup moins immédiat  de la nation avec le chauvinisme cocardier, à l’environnement ultra médiatisée des théorisations mondialistes qui sont essentiellement idéologiques comme l’internationale marxiste ou socialiste qui s’oppose actuellement à la notion plus qu’à l’idéologie du libéralisme, qui est décrite comme idéologie par ses détracteurs alors qu’il s’agit plutôt d’une simple attitude libérale. Il reste à envisager enfin les prétentions exorbitantes à l’universalité avec le catholicisme du christianisme  ou la guerre sainte de l’islamisme le soit disant fascisme n’étant apparu conjoncturellement que comme un mécanisme de légitime défense contre une internationalisation, un islamisation, un sémitisation , un parisinisation conquérante et sûr de soi, une invasion non pas du libéralisme ou plutôt de la libérisation mais du commercialisme international contre lequel les mouvements consuméristes ont bien raison  de se défendre exactement comme je me défends contre le faux parisiadisme d’un  bonheur béat idéal éternel ou les couples de jeunes mariés plongés dans le sucre vanillé édulcoré, pastellisé, pasteurisé, climatisé du Sugar Beach Resort et ce mot de resort dit bien ce qu’il veut dire : on en ressort guéri, conditionné  ou reconditionné pour une société de consommation débridée : il ne reste plus qu’une seule voie qu’un seule recours qu’une seule ressource, qu’un seul expédient de ce resort, lieu de séjour de vacances de ce resort of thieves de ce repaire de voleurs où le fric c’est chic comme le disait en une mélodie lancinante et révélatrice les paroles d’une des chanson reprises en cœur le long de la piscine alternant avec Mona Lissa Il faut se méfier comme le feu de l’eau  d’une mode qui compte bien s’imposer au monde entier avec sa persuasion clandestine mais on peut aussi à son tour ne pas hésiter à y pénétrer pour au début paraître non pas la contester franchement mais se contenter d’y faire preuve d’un polymorphisme luttant contre le monomorphisme béat non pas dans un but de perversion comme le présente les membres les plus contaminés par le système mais comme une simple diversion discrète badine conjoncturelle épisodique , teintés non pas d’ironie mais d’humour autrement non pas en partant en guerre en ironisant sauvagement contre le système et en lui jetant l’anathème comme dans le guide du routard mais en forçant le trait et le rendant par là même moins sacré et même un peu con, tout simplement en le « déconsacrant », rendant ainsi à la liturgie contre laquelle je n’ai pas de revendication particulière si elle se contente de jour son rôle de régulation, son véritable sens et seul un ancien enfant de chœur chahuteur peut s’y essayer gentiment tranquillement au péril parfois de sa vie mais toujours de sa réputation. N’est vraiment sérieux que celui qui ne se prend pas au sérieux Il faut savoir rester écologique et ne pas devenir écologiste, il faut reconnaître que l’union fait la force si l’on se regroupe en faisceau contre les envahisseurs qu’ils soient évidents ou insidieux camoufles mais ne pas devenir pour autant un fascisme qui n’est plus de la légitime défense mais une légitimité imposée à tous et qui est bien le terrorisme intellectuel le plus mortel qu’il soit. C’est contre cela depuis Paul que je ne cesse de lutter contre ceux qui n’hésitent pas à me traiter de pervers monomorphe alors que je ne sui ni un pervertisseur , ni un convertisseur à quelque doctrine que ce  soit mais un divertisseur relativiseur polymorphe comme le furet du bois joli qui est passé par ici qui repassera par là Mon attitude peut paraître parfois paradoxale mais je pense qu’elle doit être effectivement ainsi :J’ai toujours débordé de vitalité et mes chahuts qui n’étaient pas des contestations ont été fait non pas pour mettre à bas mais en vue de favoriser une animation une amélioration, une personnation , une énaction personnelle tout cela en se contentant de prendre un peu de recul qui permet alors non pas plus de liberté d’égalité ou de fraternité mais un peu plus de libéralisation, d’égalisation et de fraternisation Dans le Robert sont présents   le suffixe –tion (action), le suffixe –isme (système idéologicoplitique ) et enfin le suffixe –ique (très technique) et surtout le suffixe –isation Suffixe (de -iser, et -ation) servant à former des substantifs marquant un changement d'état. Ex. : démocratisation, mémorisation, stabilisation, temporisation. La langue savante a en outre emprunté au latin, qui le tenait lui-même du grec, un suffixe  -iser,  lequel, devenu courant aujourd'hui, a formé sur des noms ou des adjectifs de nombreux verbes :  brutaliser, idéaliser, utiliser, vulgariser, dramatiser, égaliser, macadamiser, monopoliser, mécaniser, révolvériser.F. BRUNOT, la Pensée et la Langue, p. 212. 2 Bergson expliquerait que la chute pantinise ces capitaines, ces ministres, ces diplomates. Les successeurs de Bergson que la chute les dépantinise et les montre tels qu'ils sont. Mais le ridicule de ces chutes ne provoque pas le rire.COCTEAU, Journal d'un inconnu, p. 73. 3 Peut-être a-t-il  (M. Guy Mollet)  lu sans frémir ce que nous rapporte un correspondant de l'Associated Press en Égypte : «Toutes nos firmes sont sous séquestre, toutes les actions des compagnies passent aux Égyptiens. Plus de films ni de livres franco-britanniques.» Mais voici le pire : «Cent cinquante écoles et instituts vont être  égyptianisés. » F. MAURIAC, Bloc-notes 1952-1957, p. 287. 4 Ce soir, ça va, conclut Laurence après avoir examiné le buffet dressé au fond du salon que Marthe a «noëllisé» avec des bougies, un petit sapin, du gui, du houx, des cheveux d'ange, des boules brillantes. S. DE BEAUVOIR, les Belles Images, p. 199. Outre la valeur transitive et factitive, des verbes en -iser formés sur des noms de peuples ou de langue possèdent la valeur intransitive de : «se conformer aux habitudes de..., étudier la langue, la civilisation de...». - Helléniser (II.). Cette valeur correspond à celle du suffixe -isant.out cela pour dire quau lieu de liberté je préfère parler de libéralisation d’égalité d’égalisation et au lieu de fraternité de fraternisation avec une utilisation peut-être abusive mais très utile en pratique du Suffixe -isation (de -iser, et -ation) servant à former des substantifs marquant un changement d'état. Ex. : démocratisation, mémorisation, stabilisation, temporisation. La liberté de faire et l'égalité d'avoir sont  aussi bien l’une que l’autre revendiquées, exigées comme des dus,  des droits existentiels, vitaux alors que la fraternité, elle, n'a pas du tout le même statut d’un droit mais plutôt celui d'un devoir et l’on exige par contre plus simplement le droit à la solidarité qui peut être considéré comme une forme abâtardie et dégradée de la fraternité si l’on veut être gentil et compréhensif  mais qui est en fait un rejeton de l'égalité vaguement tournée vers la fraternité et quand l'égalité solidarité n'est pas suffisante, on estime souvent peu être à tort qu’ un grand nombre de personnes sont presque automatiquement privées de libertés .On peut aussi reformuler ces constatations, tellement elles sont fondamentales, de la façon suivante :  La liberté de faire et l'égalité d'avoir sont considérées, aussi bien l’une comme l’autre, comme des dus, des droits existentiel alors que la fraternité est plutôt considérée comme un devoir et non un droit et pour pallier à un éventuel déficit des exigences possibles et ainsi retomber dans le domaine du droit que l’on peut réclamer, certains oublient le terme de fraternité et préfèrent dés lors utiliser celui plus équivoque de solidarité plutôt que de fraternité, solidarité  qui n'est qu'une forme très dégradée très abâtardie en somme un avatar de la fraternité,(sans oser parler de la désuète et honteuse charité), solidarité que j’aurais tendance à représenter sous la forme d’une petite ligne horizontale au fond de l'entonnoir du triangle et qui permet, tant bien que mal  de passer des besoins d'avoir aux demandes de liberté avec cette arrière-pensée assez bien exprimée d’ailleurs selon laquelle le manque d'avoir ne permet plus de faire, d’agir donc d'être libre et la boucle est bouclée tout est subordonné à un avoir insuffisant et cette insuffisance est bien sûr expliqué non sur un mode intrapunitif (c’est ma faute) ou impunitif mais extrapunitif. Cette façon de faire qui évite le plus possible de passer par le bord supérieur du triangle à rapprocher de celle que j'ai été amené à décrire il y a de nombreuses années déjà à Besançon avec le passage presque direct des habitudes aux aptitudes sans passer par le bord supérieur du triangle des attitudes, en espérant ainsi gagner un temps précieux en passant directement de l'implicite à l'explicite sans se croire obligé de passer par le temps de la perplexité des attitudes, que je comparerais vingt ans plus tard,  au temps du « bidouillage » en informatique, et plus poétiquement au temps de l'apprivoisement du petit Prince de Saint-Exupéry avec tout ce que cela comporte de perplexité et de timidité surmontée, mais aussi soigneusement respectée bref bien assumée, et qui physiologiquement peut tout à fait se comparer à la métabolisation de la digestion qui permet l’analyse des protéines notamment en acides aminés et autres substances plus simples qui peuvent être réuilés intégrés par l’organisme en question qui est par définition unique en évitant le choc anaphylactique de l’injection d’un soluté de steak par exemple, choc qui est peut-être un des nombreux symboles de l’état zéro qui  peut très bien ne pas être simplement  une réaction catastrophique à l’introduction d’une substance étrangère bien caractérisée comme dans certaines allergies alimentaires mais aussi  une affection autoimmune, toutes ces hypothèses n’empêchant pas bien sûr de garder aussi l’hypothèse du très dangereux raccourci du bord gauche au bord droit (habitudes-aptitudes) ou du bord droit au bord gauche (aptiudes-attiudes) par l’angle inférieur du fond de l’entonnoir avec zérotisation , annulation algébrique des besoins et des demandes en négligeant le désir , annulation algébrique du passé et de l’avenir en négligeant le fait d’être présent au présent du présent, annulation algébrique du plaisir et du bonheur en négligeant la joie franciscaine, annulation algébrique du ronron du temps cyclique et de l’historicité du temps linéaire   en négligeant, en oubliant même qu’il y a aussi un temps spiraleux qui évite cette annulation algébrique en combinant harmonieusement dans une parfaite synchronicité les deux autres temps, ce fond de l’entonnoir qui est le siège de la haine de l’annulation de la zérotisation, de la dépression mélancolique la plus noire si la spirale est descendante mais qui peut être aussi le début de l’espoir mais surtout de la vertu théologale de l’espérance, si la spirale peut redevenir ascendante et c’est à cela que devrait arriver une attitude vraiment profondément intrapersonnellement analytique  se préoccupant moins de transfert interpersonnel et d’aseptisation impersonnelle avec leur annulation algébrique réciproque que de lyse de cette diabolique annulation algébrique avec instauration, rétablissement de l’ana- préfixe « emprunté au grec, et qui signifie «de bas en haut» (anaglyphe), «en arrière» (anachorète), «à rebours» (anaphylaxie) ou «de nouveau» (anabaptiste) » (selon le Grand Robert) toutes hypothèses hautement thérapeutiques et que j’ai essayé de mettre en œuvre dans ma profession depuis bientôt un demi siècle dés le début de mes études de médecine et que je vais continuer à promouvoir à travers un perplexe club, tourbillon du Rhône , de la Loire ou des rouleaux d’Abidjean, tourbillon contre lesquels il ne faut surtout pas lutter mais se laisser entraîner  (bien accompagné par une bonne réserve d’oxygéne absolument ins dispensable et qui peut prendre les formes les plus diverses) dans une véritable métanoïa, une véritable conversion un véritable khérygme, (l’annonce de la bonne nouvelle à un incroyant, par un missionnaire) :  « La catéchèse baptismale représente déjà un état développé de la Parole. C'est avec la première annonce de Jésus-Christ, le kérygme du Salut, comme dit saint Paul, que commencera l'Église » .selon P.-A. LIÉGÉ, le Mystère de l'Église,  in  Initiation théologique, t. IV, p. 358.2 et aussi cette autre citation « Jésus leur dit : «Qui pensez-vous que je suis?». Ils répondirent : «Tu es la manifestation eschatologique du fondement de notre être, le kérygme par lequel nous trouvons le sens ultime de nos relations interpersonnelles. selonJ. GREEN, Journal, 8 juin 1976, La terre est si belle, p. 14.

 

LIBRE ARBITRE  Dans l’expression « le libre arbitre » ce n'est pas forcément le  mot libre qui est le plus important  mais le mot arbitre au sens pas exemple d'arbitre du goût, même s'il ne faut pas disputer des goûts et des couleurs ce qui est une affaire éminemment personnelle  mais dans le cas de l'arbitre du goût c'est une personne qui décide arbitrairement de s'affirmer et même de décider pour les autres, de s'imposer aux autres. Il y a  par ailleurs l'arbitre dit professionnel dans le sport qui  à une fonction  nettement beaucoup plus objective au moins théoriquement puisqu’il doit se contenter de vérifier sur le coup (ou plutôt dans un après coup très rapprochée du coup proprement dit) si des règlements très stricts et établis à l'avance ont été ou non respectés. Officiellement il est le seul juge de ses décisions à moins que les enregistrements manifestement viennent le contredire.Le libre arbitre est bien souvent un mouvement réflexe  soit intrapersonnel, soit interpersonnel. Dans le premier cas ce sont par exemple « les contraintes des libertés de l'esprit »  comme celles que constate Valéry en tous les matins il se croit obligé de consigner ses réflexions sur un  cahier et qu’un inconnu en lui-même lui dit méchamment : « ses cahiers sont ton vice » CI 15 sommes tous des habitudes délibérément assumés.  Dans le second cas qui est interpersonnel, Paul Valéry CI 40 constate :  «  Toute affirmation qui n’est pas de moi, tire de moi une contradiction- ou plutôt un mouvement contradictoire, dont je ne suis pas long a trouver l'expression logique et….avouable.  Si je résiste, c'est que dans toute affirmation extérieure gît une sorte d'attaque  non explicite non pas tant à mes idées  qu’à mon existence, à mon pouvoir affirmateur, à ma « liberté ». Et cela rappelle la caractérologie avec l’attitude tactique d'affirmation vis-à-vis d’autrui  ou au contraire l’attitude tactique d'acceptation des affirmations d’autrui.  La plus grande liberté est de pouvoir changer d'avis comme de chemises et P. Valéry CI 51 dit qu'il se voit fort bien philosophe de 8 à 10 et mystique  dans la soirée  en ajoutant :Je ne me conçois pas  sans une demi-douzaine d'opinions dont la présence très voisine me semble même nécessaire, CI 74  « Ces fois-là , je me reconnais, il me semble que je suis moi. Je me reconnais à cette variété , à cette liberté CI 75 «  Il y a en moi un moi qui en présence d'autres choses, change. Il se contracte ou refoule une liberté une transparence, une puissance »  CI 110 Valéry  « juge les esprits au degré de précision de leur exigence et au degré de liberté de leur mouvement » ce qui pourrait être aussi  les qualités requises pour  devenir un bon arbitre  des sports et du goût CI 78 79  le prosélytisme est ennemi de l'honnêteté. Ses moyens sont tous les moyens  ( séduire, épouvanter, embrouiller les choses) . J’ai horreur du prosélytisme,  de vouloir donner mon opinion à qui  n'en veut pas, mais aussi  horreur de qui veut me placer la sienne d’opinion. L'homme honnête dit sa pensée il l’établit comme pour soi-même et comme elle s’établit en lui. On a envie de conquérir personne quand on se rend un compte net de ce qu’on a d'abord à conquérir dans soi-même. CI 106  Je ne veux ni convaincre personne ni par personne être convaincu CI 107 :  «  Mon caractère intellectuel le plus constant, le plus marquer est celui-ci : tout ce qui m’est dit, tout ce que je lis m’apparaît comme devant être traduit  (et hgb de rajouter aussi tout ce que je dis…).Comme l’a bien montré Paul Valéry, la mise en œuvre de la liberté est une chose  trè  problématique parce que d'abord la liberté entraîne  une certaine responsabilité personnelle  dont on se passerait bien  car c'est très souvent une décision doit être en fait très rapide, donc souvent réflexe ce qui est possible quand tout est explicite mais alors la décision s'impose d’elle-même  comme dans le cas de l’arbitre sportif mais l'on ne peut vraiment pas parler de liberté dans un telle situation  alors que dans le cas  de l'arbitre du goût il y a beaucoup  d’implicite, d’implex . En fait on ne peut éventuellement parler de liberté que si l’on a pu bénéficier d’un certains temps de perplexité  et c’est là d'ailleurs notre raison d’être au perplex café dit café philo. Henri EY a défini la psychiatrie  comme étant la pathologie de la liberté  et effectivement tous les traitements psychothérapiques ou médicamenteux sont des essais de chronothérapie avec ralentissement, allongement du temps de décision avec aussi toujours retour possible en après coup. La vraie liberté  ne peut être que libertaire, arbitraire : la vraie liberté, c’est de pouvoir être autre que les autres ne vous voient ou décident que vous êtes, y compris quand l’autre est vous même à un certain moment donné qui n'est plus celui auquel vous êtes actuellement CI 88 : « J’ai toujours essayé d'ajouter des dimensions et des  degrés de  liberté à mon espace pensant pour donner à ce qui s'y trouve des mouvements d'une espèce plus générale » CI 93 «  Je n'avais qu'un bien:  la liberté de l’esprit : celui que la vie essaye toujours de nous ravir »  en bon exemple de  libre arbitre est donnée par Valéry quand il nous dit CI 115  je ne ne crois pas en ce que je vois… je vois ce que je vois avec un regard qui perçoit en même temps que les choses offertes ou imposées, leur champ, leur tangence, leur groupe, leurs références et les libertés aussi de celles-ci » HGB  Que voilà une bonne définition de l’écologique systémique où l’on peut beaucoup exercer son libre arbitre CI 123  le vrai état philosophique ne consiste pas en une connaissance mais dans une disposition de, une disponibilité de … distinction…Mieux qu’une pensée une sensation du pouvoir de penser » et penser n’est ce pas précisément le libre arbitre, se décider en son âme et conscience après avoir soigneusement pesé le pour et le contre CI 124  ma mémoire garde ce qui  peut m’être utile  pour lutter  contre les monstres intimes et former un être instantané plus libre HGB voilà une réflexion  quasi psychanalytique très étonnante chez Valéry   aussi  il est-il préférable de l'interpréter plutôt comme un mécanismes permettant de mieux résoudre les problèmes urgents du moment présent  avec un libre arbitre de meilleure qualité, mieux éveillé, moins perturbé par l’affectif, plus cognitif, plus Monsieur Teste….

 

LOGIQUES DU TIERS INCLUS Selon Jean Michel Besnier dans son histoire de la philosophie moderne et contemporaine chez Grasset : «  Francesco Varela radicalise le thème de l’auto-organisation en attribuant au système vivant la faculté de s’autoproduire (autopoïèse ) en couplage avec l'environnement ce qui incite les  théoriciens de la connaissance à penser, à nouveaux frais, l'émergence simultanée du sujet et de son milieu ou dans les termes inspirés par la cybernétique l'articulation d'une logique par input avec une logique par clôture ». Il y aurait donc d’abord la logique linéaire,  banale celle d’Aristote, celle de la chute dans le temps inéluctable et irréversible Puis surviendrait la logique circulaire ou sinusoïdale de la contradiction , du non de Bachelard et Lupasco, la logique dite de la contradiction avec tout ce que cela comporte de paradoxal et enfin une troisième logique qui serait celle de la vraie logique du tiers inclus, celle du tourbillon du vortex , une logique vorticiste en utilisant ce terme dans une autre acception que celle du « Mouvement artistique fondé en 1912 par Wyndham Lewis, regroupant des plasticiens de plusieurs disciplines (peintres : C.R. Nevinson, W. Roberts, E. Wadsworth; sculpteurs : Epstein, H. Gautier-Brzeska) ainsi que les écrivains R. Adlington et E. Pound, et prônant la suggestion systématique du mouvement. Cette logique vorticiste est celle du dernier stade de la chronification qui (tant en ontogenèse qu’en phylogenèse) est en fait le passage de la successivité (du TU) à la permanence de la relation d’objet de la durée (du IL) pour aboutir enfin à la simultanéité (du JE/NOUS) de la pleine conscience du présent élargi du temps vécu avec ses deux corollaires du passé et de l’avenir et même ses possibilités de flirter avec l’éternité, du présent du temps vécu du présent généralisée de la même façon que l’on a parlé de la relativité généralisée  Ce qui expliquerait selon Jean Michel Besnier à la page 366 de son histoire de la philosophie moderne et contemporaine chez Grasset   « la tentation de plus en plus prononcé de chercheurs d'origines variés de s'accorder sur des programmes fédérateur ou des concepts communs. Qu'on songe à la vertu d'unification épistémologique du concept d’auto organisation chez les physiciens les biologistes les sociologues les économistes ou les philosophes. Ilya Prigogine objecte le pouvoir d'auto organisation de la matière qui se comporte comme un système ouvert, puisant énergie et matières dans son environnement. Von Foerster et Henri Atlan démontrent que le hasard ou le « bruit » est à l'origine  de la complexification de tout système, ce que les sociologues s'empressent d'expérimenter dans leur analyse du devenir des groupes sociaux » Dans cette évolution rapide, dans ces différentes tentatives récentes de remise en cause de la logique classique linéaire unidirectionnelle inéluctable et irréversible, il est difficile de dire ce qui est simplement circulaire ou déjà tourbillonnaire, vraiment vorticiste avec introduction non pas seulement d’une deuxième dimension mais d’une authentique troisième dimension. Logique tridimensionnelle du gyrocompas des dragueurs sur lesquels j’ai été en son temps embarqué, Gyrocompas :Compas gyroscopique (gyroscope électrique à orientation constante). «Cet extraordinaire gyrocompas qui indique le cap, le tangage et le roulis était l'un des multiples instruments exceptionnels dont disposait la cabine Apollo (engin spatial américain)» (Science et Vie, nd 595, p. 49).Gyroscope Didact. et cour. (appareil inventé par Foucault en 1852 pour fournir une preuve expérimentale de la rotation de la terre et des lois du mouvement pendulaire). Appareil comprenant un gyrostat et utilisant ses propriétés particulières, dues à la rapidité de son mouvement de rotation (fixité de l'orientation de son axe, effet gyroscopique [précession*], détection des forces agissant sur ses armatures).Précession Phys. Mouvement de précession : mouvement conique que prend l'axe d'un corps en rotation gyroscopique.  Logique tridimensionnelle aussi de la logique toute banale de la toupie qui provoque l’apparition visuelle de cercles concentriques en même temps qu’elle assure une verticalité qui n’est pas statique mais dynamique, verticalité répudiée en 1968 comme culturellement et surtout politiquement incorrecte mais on a confondu alors le structurel statique, institutionnel, « d’état » et le structural dynamique, autrement dit l’équilibre définitif du Nirvana et l’équilibration constamment remise en cause  chère à Piaget dont André Green ne semble avoir eu qu’une lecture très partielle et très partiale prétendant que Piaget est un banale linéariste alors qu’il est un véritable constructiviste qui a été importé en neurobiologie par Francisco Varela avec son énaction, Varela qui n’a d’ailleurs jamais très nettement déclaré (à la douane) cette importation, cet emprunt tellement il était imprégné sans le savoir lui-même des idées de Piaget (ce qui est d’ailleurs actuellement le cas de nombreux auteurs qui font du Piaget sans le savoir (comme le Mr Jourdain de Molière faisait de la prose) Giration et surtout sens giratoire généralement antidromique c’est à dire en sens inverse des aiguilles d’une montre en France et non dromique c’est à dire dans le sens des aiguilles d’une montre L’esprit tourbillonnant de Michel Tournier le bien nommé

 

 

LOGOS (JE) ETHOS (TU) PATHOS (IL)

 

LOIS qui peuvent être ETHIQUES (TU) (civile, religieuse, divine) SCIENTIFIQUES (IL), INTRAPERSONNELLES (JE) en son âme et conscience),

 

MEDICO-EDUCATIF (couple) Dans les deux cas il s’agit de E-DUCERE : conduire hors de la souffrance et conduire hors de l’ignorance en remarquant que parfois l’ignorance n’est pas reconnue comme une souffrance ou au moins une carence et tout spécialement en psychiatrie où la souffrance n'est pas reconnue comme telle même si objectivement elle est subi mais cela est encore plus nette si la souffrance n'est pas subie par soi-même mais imposée à autrui Ce couple médico-éducatif n’est pas un mariage et encore moins un pacte civil de solidarité, mais un amour familial, familier centré sur un troisième terme qu’est l’enfant avec son affection (affecté par l’ignorance ou la souffrance)

 

MEDIAS Médiacratie (liberté du discours communicologique du TU) qui par son pouvoir, son aptitude linéaire itérative peut devenir un véritable disque rayé , un véritable cercle de conditionnement médiocratique (l’égalité de la langue de bois du IL mais toute langue n’est pas en bois pour perdurer quelque temps comme un arbre assez stable mais en perpétuelle modification, bonification, aggravation), moyenne démocratique de la langue vernaculaire mais il faut savoir s’en servir l’utiliser sans pour autant y  étre asservi, il faut savoir s’en dégager dans une médiation fraternelle du NOUS ou dans la méditation intrapersonnelle de la parole endophasique qui peut aller jusqu’à la méditation ( Langage intérieur, production de phrases pensées mais non exprimées. - Endophasie.) Le circuit médiacratie libertaire (TU), médiocratie égalitaire (IL) et médiation du Nous ou méditation endophasique du JE est un circuit direct dans le sens des aiguilles d’une montre dit dromique qui est peut-être celui de l’acquisition du langage parlé du signe repéré au symptôme décodé se terminant par l’accès au symbolique du symbole autrement dit le conditionnement de l’éducation En sens inverse antidromique toujours à partir du TU du média on peut passer par le filtre fraternelle de la médiation, méditation et accepter l’enrichissement de sa langue qui est dés lors vraiment sienne comme Flaubert qui parle son discours avant de l’accepter comme une langue littéraire. Dans le premier cas c’est le classique liberté, égalité , fraternité ; Dans le second cas c’est liberté fraternité égalité de la soit disant solidarité. Médiocratie gouvernement « Notre tâche la plus urgente est d’apprendre à contrôler les média avant qu’ils ne nous dominent et nous détruisent. Selon Mac Luhan avec sa planète Marconi

 

MELODIE RYTHME HARMONIE Mélodie unidimensionnelle ce qui explique que le bébé la perçoit en premier sous la forme de l’intonation et c’est ce qui permet aussi de reconnaître la voix d’une personne au téléphone. La mélodie est le domaine de la liberté elle peut évoluer comme elle l’entend à la guise de la personne qui la crée. Le rythme bidimensionnel est déjà plus contraignant avec sa séquence fort et douce  ou rapide et lente successivement et sa façon d’imposer à chacun d’avoir à respecter le même rythme pour tout le monde avec un égal tempo. Enfin l’harmonie avec la fraternisation des accords. Il y a donc la mélodie du bonheur qui s’élance vers l ‘avenir, le souvenir, puis le plaisir du rythme à respecter et enfin la joie de  l’harmonie (la joyeuse harmonie municipale) L'Allemagne, terre de l'harmonie, a des symphonistes; l'Italie, terre de la mélodie, a des chanteurs de bel canto énamouré et les africains ont le plaisir du rythme comme l’a fortement affirmé musicologue genevois dont j'ai oublié le nom. HUGO, Post-scriptum de ma vie, Tas de pierres, III D'un autre côté, tous les phénomènes d'un corps vivant sont dans une harmonie réciproque telle, qu'il paraît impossible de séparer une partie de l'organisme sans amener immédiatement un trouble dans tout l'ensemble. .Claude BERNARD, Introd. à l'étude de la médecine expérimentale, II, I. Le monde moderne, qui a prodigieusement modifié notre vie matérielle, n'a su se faire ni des lois, ni des mœurs, ni une politique, ni une économie, qui fussent en harmonie avec ces immenses changements, ses conquêtes de puissance et de précision. VALÉRY, Variété IV, p. 200.. (...) la science qui s'efforcerait de mettre en harmonie les constructions des hommes et le site (...) dans lequel ou devant lequel ces constructions vont s'élever.G. DUHAMEL, Turquie nouvelle, V, p. 92. L'âme suit ses propres lois et le corps aussi les siennes; et ils se rencontrent en vertu de l'harmonie préétablie entre toutes les substances, puisqu'elles sont toutes les représentations d'un même univers (...) (Si Descartes n'avait pas cru que l'âme peut changer la direction des corps) il serait tombé dans mon système de l'harmonie préétablie. LEIBNIZ, Monadologie, §§ 79 et 80 (texte français de l'auteur). Les couleurs sont la musique des yeux; elles se combinent comme les notes (...) Certaines harmonies de couleurs produisent des sensations que la musique elle-même ne peut atteindre. E. DELACROIX, Journal, t. III, p. 391, in R. HUYGHE, Dialogue avec le visible, p. 207. ce qui est séduisant chez elle (Fanny Elssler) c'est l'harmonie parfaite de sa tête et de son corps; elle a les mains de ses bras, les pieds de ses jambes, des épaules qui sont bien les épaules de sa poitrine (...)Th. GAUTIER, Souvenirs de théâtre..., Mlles Elssler à l'Opéra. La femme (...) est surtout une harmonie générale, non seulement dans son allure et le mouvement de ses membres, mais aussi dans les mousselines, les gazes, les vastes et chatoyantes nuées d'étoffes dont elle s'enveloppe (...) dans le métal et le minéral qui serpentent autour de ses bras et de son cou (...)BAUDELAIRE, Curiosités esthétiques, X. Il aimait un corps humain comme une harmonie matérielle, comme une belle architecture, plus le mouvement (...) BAUDELAIRE, la Fanfarlo. Et l'harmonie est trop exquise, Qui gouverne tout son beau corps, Pour que l'impuissante analyse En note les nombreux accords. BAUDELAIRE, les Fleurs du mal, Spleen et idéal, XLI.

 

MELODIE CONTREPOINT (harmonique) RYTHME Séquence antidromique 1/3/2 Créé au moyen âge, à partir du XIIe siècle, il (le contrepoint) est l'art de superposer deux ou un plus grand nombre de lignes ou parties mélodiques. Ces mélodies étant alors écrites sous la forme de points, leur association présentait aux yeux des «points contre des points».Initiation à la musique, p. Art de composer de la musique en superposant des dessins mélodiques. L'harmonie combine des notes disposées verticalement (accords), et le contrepoint des notes qui se succèdent suivant un dessin horizontal soumis à des règles. Les cinq façons d'écrire le contrepoint suivant la durée qu'on donne aux notes. Contrepoint fleuri. Contrepoint à deux, trois, à huit parties. Apprendre l'harmonie et le contrepoint. - Contrapuntiste.. Motif secondaire qui se superpose à qqch., en ayant une réalité propre. La musique doit fournir un contrepoint aux images d'un film.Loc. adv. Fig. En contrepoint : simultanément, et indépendamment, mais comme une sorte d'accompagnement. - Loc. prép. En contrepoint de.

 

MERLEAU-PONTY réfute à la fois l’intellectualisme de la psychologie de la forme (TU) et le réalisme (IL) (Barbaras P 24 et 25) et insiste sur le corps (JE) qui n’est pas seulement un mode d’existence original par delà la facticité (IL du fait du Réel) et l’idéalité (TU de l’Imaginaire), mais apparaît en réalité comme divisé par l’opposition du sujet et de l’objet, comme le lieu encore mystérieux où se noue leur relation (Barbaras P 26)… et ce nœud de relation harmonieuse est peut-être l’énaction de Varela, qui a à mon avis pour essayer d’annuler « la coupure épistémologique qui est à l’origine du schisme entre la science et la philosophie » envisage une solution où pour passer des habitudes biologiques circulaires aux aptitudes sociologiques linéaires il ne faut pas le faire directement ,simplement en sautant épistémologiquement l’angle de la haine (ou de l’espoir) mais par le nécessaire détour de l’attitude psychologique complexe, en réseau, en spirale, ce qui permet d’éviter cette très classique mais aussi très gênante coupure épistémologique tout en permettant la réintégration de l’activité personnelle sous la forme de l’adaptation de Piaget, de la spiritualisation progressive  de Teilhard de Chardin et enfin de l’énaction de Varela bref des autopoïéses systémiques du tiers inclus. Varela se serait il inspiré des travaux beaux beaucoup plus anciens de Popper et Eccles .

 

META- préfixe très important en philosophie, dans les sciences humaines, en logique, méta- prend le sens de «au delà de» (cf. Métaphysique) pour désigner le concept qui «englobe», qui «subsume» l'autre concept. - Métalangue, métamathématique, etc. métadialectiques, métabiologique métagéométries, métahistoire, métalangage,  métalogique, métamathématiques, méta-médecine, méta-morale, méta-musique, métaphore, métaphysique, métaproblématique,  métapsychique, métapsychologie (freudiennes par exemple), méta-système,  méta-technique, métempirique, métempsychose ou transmigration .

 

METASYSTEME c’est un système englobant plusieurs systèmes particuliers ou même tous les systèmes possibles Selon Gusdorf  à la page 10 de son traité de Métaphysique nous dit : « La philosophe devient en fin de compte une métaphysique de la métaphysique, la mise en scène souveraine d’un métaystème au sein duquel il y a de la place pour chaque idée ».- Philos. Penser (un objet individuel) comme compris dans un ensemble (un individu dans une espèce, une espèce dans un genre...). Subsumer qqch. sous un genre. Subsumer un cas particulier sous un concept. - Subsomption.P. p. Notions subsumées sous un mot, sous un terme. Spécialt. Appliquer à l'intuition sensible la catégorie de l'entendement qui en assure l'unité, dans la terminologie kantienne. Attitude d’extension englobante d’assimilation opposée à la différentiation excluante de l’accommodation  ce qui entraîne un va et vient créateur d’adaptation[a] Chimique. En chimie minérale, méta- sert à former les noms de composés moins hydratés (ex. : acide métaphosphorique, moins hydraté que l'acide phosphorique). - En chimie organique, il sert à désigner la substitution des corps de la série benzénique où un atome de carbone sépare les deux atomes portant les substituants (par opposition. à ortho- et para-). - Parfois méta- forme le nom de polymères (ex. : métaldéhyde) autrement dit englobement d’une pluralité Quant à « moins hydraté » il renvoie à plus desséché, lyophilisé donc moins vivant , qui revit après réhydratation, mais aussi plus éthéré, évoluant dans la stratosphère . Pour le moment, je ne sais trop que dire de la triade Méta-, Ortho-, Para- mais je trouverai bien quelque chose à ce sujet du genre méta intermédiaire en position 3 dans le sens des aiguilles d’une montre (et aussi en 5 ? ? ?) ortho  étant respectivement en 1 et para en 4 soit l’angle opposé de l’hexagone par rapport à Ortho Meta en position 3 est d’une certaine façon le milieu de l’hexagone, gage d’adaptation entre assimilation et accommodation,  ses trois derniers termes étant pris au sens de Piaget 

 

  METAPHYSIQUES:  la métaphysique  (que l'on appelle aussi parfois philosophie première)  est aussi difficile à définir que la philosophie elle-même. Dans un sens péjoratif, métaphysique signifie une subtilité excessive, sans fondement expérimental ou même déreistique et on rencontre ce sens chez Descartes, Rousseau, Voltaire et chez les contemporains, Paul Valéry dans ses « mauvaises pensées »  nous  raconte que : L’oiseau métaphysique chassé de postes en poste, harcelé sur la tour, fuyant la nature, inquiété dans son aire, guetté dans le langage, allant (va) se nicher dans la mort, dans les tables, dans la musique »  il précise que « la métaphysique consiste à faire semblant de penser A tandis que l'on pense B et que l’on opère sur B » Je profite lâchement de cette remarque de Paul Valéry pour suggérer que toute métaphysique n'est qu'une métaphore systémique au niveau de son auteur et qu'elle devient une métaphore systématique au niveau de ses disciples, de ses exégèses, ce qui ne dévalorise en rien la métaphysique, bien au contraire car selon José Ortega y Gasset (784.25) : «  la métaphore est le pouvoir le plus fertile de l’homme (ou  possédé par l’homme) »  à condition bien sur comme le souligne Paul Valéry ( dans son introduction à la méthode de Léonard de Vinci) de ne pas avoir «  la folie de confondre ou plutôt de prendre de façon erronée un paradoxe pour une découverte, une métaphore pour une preuve, un torrent de verbiage pour une source de vérités capitales (et elle  même pour un oracle), et cela même si cette folie est congénitale en nous ».  Dans la langue grecque contemporaine,  la métaphore est devenu le déménagement, mais déménager n'est pas forcément délirer, à condition bien sûr que l'on ne confonde pas thèse et hypothèse, supposition et proposition avec positionnement réel, ce qui est souvent le cas chez le psychotique et hélas aussi chez les philosophes professionnels ou soi-disant tels qui n'ont jamais osé se confronter avec la dure réalité de la vraie vie et qui n'ont bien souvent jamais quitté l’école, ce  dont il n'est même pas conscient et c’est comme cela que se propage une scolastique    métaphysique douteuse et doutante en oubliant entre autre exemple que « l’amour est d’une gravité métaphysique comme le disait fort bien (833.1) Richard Buckminster Fuller mort en 1983 à 88 ans qui insistait aussi sur le fait  qu'il fallait oser être naïf (832.15) donc natif, adolescent, et non adulte, caressant et non caresseur ou caressé, persécuteur ou persécuté. Mais après ses multiples digressions, revenons à nos moutons. On admet en général que la métaphysique est la discipline  philosophique fondamental :  elle traite de l'être et envisage celui-ci au niveau le plus radical.  Elle tente de fournir l'explication dernière du réel envisagé comme totalité  et selon ses aspects les plus généraux. Dans les pays anglo-saxons la métaphysique a toujours eu  très mauvaise presse et sur le continent elle a mal résisté aux objections de Kant, qui a soutenu en effet que « l'usage des catégories (causalité, identité etc) était limitée à ma connaissance de l'expérience: tout ce qui ne peut être perçu par le sens externe par le sens interne ne peut faire l'objet d'une connaissance au sens propre  c'est le cas des objets traditionnels de la métaphysique :Dieu, le monde, le moi, la liberté et l’immortalité sinon le problème du même et de l’autre. Kant précise dans sa métaphysique des mœurs que  la connaissance par simple concepts s’appelle métaphysique  La philosophie contemporaine tente même d’éviter le terme même de métaphysique. Pour Heidegger, la métaphysique occidentale a été caractérisées par l'oubli progressif de l'être et la fixation corrélative sur les étants  c'est pour cela que l'on préfère parler d’ontologie lorsqu’on se risque à traiter de l'être. Le terme est moins compromettant parce qu'il n'évoque pas le suprasensible, voire le surnaturel. Selon Sartre, « l’ontologie est à la métaphysique comme la description est à l'explication ou à la tentative d'explication ».  Max Scheller dans Mort et survie : « la thèse, selon laquelle les questions vraiment métaphysiques sont insolubles, est si fausse que ce sont au contraire les seules questions que chacun doit inévitablement résoudre en chacun de ces  actes, qu'il le veuille ou non ». A chacun son physique( unique du point de vue immunologique) mais aussi à chacun sa métaphysique (qui est  certainement aussi unique) et au fil des années et des réflexions il faut essayer d'améliorer sa métaphysique en prenant conscience de ses propres habitudes  biologiques de penser mais aussi  et surtout ses aptitudes sociologiques de s'exprimer, de communiquer d'une certaine façon culturellement correct   et même souvent  tout simplement  politiquement correct, pour arriver à une attitude vraiment personnelle  à la fin de sa vie et même au  tout début quand même si l’adolescent ne sait pas tout, il est bien obligé de se décider par simple intuition. En tant que psychiatre, le processus  et non la procédure métaphysique me paraît correspondre parfaitement à la pensée du  schizophrène qui me parait être peut-être le seul  vrai philosophe qui agit, qui vit sa philosophie de  toute sa force, de toute sa vitalité. La nécessité impérative de la métaphysique pour tout un chacun est encore très nettement affirmée par Kant qui précise dans ces prolégoménes: « Que l’esprit humain renonce une fois pour toutes aux recherches métaphysiques, voilà à quoi on ne doit pas s'attendre, par plus qu’à nous voir, pour ne pas toujours respirer un air corrompu, préférer suspendre complètement notre respiration » autrement dit, on ne peut pas ne pas philosopher, c'est tout aussi naturel que de respirer.  Cette respiration métaphysique est très particulière, non pas du tout déréelle mais sur-réelle, elle ne se déroule pas dans un milieu concret banal mais dans une stratosphère très abstraite dans un gaz rare dans tous les sens du terme quantitatif et qualitatif et il faut  pouvoir quitter cet Olympe pour revenir sur terre … selon Voltaire, « Quand un homme parle à un autre qui ne le comprend pas et que celui qui parle ne comprend plus, c'est de la métaphysique…  en fait la métaphysique est de l'ordre de l'avoir du réel, ou plutôt surréel. Selon Jean Rostand: « L’angoisse métaphysique est encore bien pire pour ceux qui  croyant la mort totale pensent que rien jamais ne sera expliqué, dénoué, apaisé » et par ailleurs : « la nausée métaphysique nous fait hoqueter des pourquoi » Selon Schopenhauer : les temples et les églises, les pagodes et les mosquées, dans tous les pays, à toutes époques de ces épreuves, dans leur magnificence et leurs grandeurs, témoignent de ce besoin métaphysique de l'homme qui, tout puissant et indélébile, vient aussitôt après le besoin physique A mon avis cela  est l'inquiétude typique du  schizophrène qui n'est jamais sûr du réel  alors que l'angoisse est de l'ordre de la névrose et l'anxiété de l'ordre de la psychopathie. En  philosophie telle  qu'elle m'a été apprise on n'avait à étudier quatre  parties très différentes la logique et la morale sont de l’ordre du TU trés sociologique avec un versant cognitif et avec un versant affectif et comportemental, la psychologie est bine sur de l'ordre du JE et enfin la métaphysique de l'ordre du IL, du réel. Dans ce dernier cas il faut non seulement souligné le préfixe méta au-delà  mais ne pas oublier pour autant la racine physique. Après avoir constaté le réel concret on essaye hypothèses de corrélation unitaire et l'une des toutes premières a été celle de l'atome, qui n’est devenu scientifique que de nombreuses années plus tard. Le psychotique pour des raisons encore bien mal connues doute de la réalité du réel, ce qui le rend très inquiet, très méfiant et c'est peut-être la méfiance qui est la cause  première , si l'on veut adopter à tout prix une origine psychologique mais l’on pourrait évoquer aussi une hypothèse neurologique et plus spécialement sensorielle, la carence en certain neuromédiateur me permettant pas une interprétation  correcte de ce qui est perçu dans les hallucinations,  mais aussi  dans les investigations  de toute nature qui essaient de donner du sens. Dans la psychose non seulement on oublie que comparaison n'est pas raison, mais on transforme ce qui n'est qu'une comparaison en une métaphore, on oublie le « comme si » de la comparaison pour créer des entités, des substantifs alors qu'il ne s'agit  que de qualificatif   et les métaphysiciens tombent bien souvent dans ce travers .Voltaire écrit à madame la duchesse de Choiseul : la métaphysique n’est d’ordinaire que  le roman de l'âme ; ce roman  n’est pas si amusant que celui des Mille et une nuits Georges Duhamel dans les confessions sans pénitence ou l’homme qui cherche en gémissant : « Il n’y a de métaphysique officielle qu’à l’école. Dans la vie, l’homme qui cherche ne peut se composer qu’une métaphysique individuelle : celle qui lui permettra de vivre et de mourir. Où il y a phénomène religieux, ce n’est pas dans l’ordre métaphysique, c’est dans l’ordre moral » ce qui était déjà une idée soutenue par Fontenelle (1099) qui pense que par rapport à l’affectivité mystique qui est vraiment fondamentale , les idées métaphysiques seront toujours pour la plupart du monde comme la flamme de l’esprit de vin, incapable de brûler du bois » :Pour Heidegger (6217)  l'instauration du fondement de la métaphysique est une « dissociation » de notre connaissance, c’est à dire de la connaissance finie en ses éléments » et le terme de dissociation me paraît tout à fait important à souligner puisqu’il est directement corrélée avec celui de schizophrénie. Pour Etienne Gilson (3919) : tous lés échecs de la métaphysique  viennent de ce que les métaphysiciens ont substitué à l’être, comme premier principe de leur science, l’un des aspects particuliers de l’être étudiés dans les sciences de la nature » et il pense que « Le Moyen Age demeure notre meilleurs professeur de métaphysique » avec « La supériorité absolue du spirituel sur le temporel » Pour Zoé Oldenbourg dans les réveillés de la vie (4705) « Dés qu’on descend du plan métaphysique, tout devient en fin de compte assez moche » et les psychotiques sont peut-être les seuls vrais éveillés, les seuls vrais poètes. Selon Thomas Carlyle (472,8) :Un poète sans amour est une impossibilité physique et métaphysique. Selon Fuller (833.1) : « L’amour est d’une gravité métaphysique ou L’amour a une gravité métaphysique »

 

MORTS physiques (l’ordinateur qui plante, la panne sèche, la mort des étoiles), biologiques (fin de toute autochronogenèse de quelque type que ce soit, psychologiques (avoir la mort dans l’âme, la mort au monde)sociologiques (les cultures de Valéry qui ne veulent plus mourir depuis qu’elles ont appris qu’elles étaient mortelles ou bien encore la mort civile avec privation de tous ses droits civils, la mort des idéologies, la mort de Dieu Faire la vie pour éviter de faire le mort et après une intensité de vie terriblement orgastique il y a la grande détente, la petite mort post orgastique avant de pouvoir reprendre son petit train train de vie ordinaire et ronronnant Nous sommes tous non pas en vie mais en survie et l’euthanasie est peut-être tout simplement de donner au patient la possibilité et le désir de vivre intensément jusqu’au bout sans les transformer prématurément en mort vivant. On survit aussi au travers des personnes qui pensent à vous et vous évoquent après votre mort, tant et si bien qu’on ne meurt vraiment qu’après plusieurs générations et certains n’ont pas hésité à mourir en martyr pour que l’on se souvienne d’eux plus longtemps. Présomption de survie, établie sur l'âge et le sexe lorsque plusieurs personnes appelées à une même succession périssent dans un accident sans qu'on puisse savoir l'ordre de leur décès (théorie des comourants ou comorientes). Dans la mort on oublie ou l’on ne peut plus se faire être, l’autochronogenése s’est arrêtée vraisemblablement pour toujours et il ne reste plus que l’hétérochronogenése du souvenir.

 

MYTHE, MYTHIQUE, MYTHOLOGIE Voir Langage triades de Morris. Pour éviter des calamités, il faut être absolument conscient que nous sommes tous mythés et ne pas se contenter d’étudier les mythologies ou de parler d’un air condescendant d’une pensée mythique chez l’autre : le primitif, l’aborigène ou l’enfant, l’aliéné. Il ne faut pas essayer de pénétrer les mythes mais au contraire se laisser pénétrer par les mythes. Ce sont des réflexions qui me sont venus en écoutant Antonj l’ancien président du conseil syndical de la tout d’Ivoire au Café Philo de Françoise Vittel à La Valériane où la distanciation des participants par rapport aux thèmes évoqués est particulièrement grande

 

NEUROLOGIES, PSYCHOLOGIES ET IMMUNOLOGIE pourraient correspondre respectivement à  l'angle gauche puis à l'angle droit  et enfin à  l’angle inférieure du triangle de la triade , ce qui ne pose pas beaucoup de problèmes pour les deux premiers puisque le neurologique c'est ce qui permet de donner du sens donc de la connaissance et le psychologique s’adressant beaucoup plus au domaine affectif de l'amour. Par contre  l'immunologie vient préciser très élégamment ce que l'on peut entendre par la haine qui n'est en fin de compte que la défense contre l'intrusion à  quelque personne ou quelque objet que ce soit venant perturber, contrarier l’identité de soi, ou plutôt du soi.

 

OPPOSITION / PROPOSITION / COMPOSITION Principe d’opposition simplement et en psychanalyse (E.U.) Assimilation de la proposition c’est à dire la position primordiale ou primaire suivi de l’accommodation avec opposition du réel et le plus important reste l’adaptation qui permet de transcender l’opposition binaire bête et méchante par la composition Avec le principe d’opposition on accepte les deux temps linéaire et circulaire mais par contre on oublie le troisième temps du tourbillon

 

PASSIONS avec ses différents thèmes : passions pour un TU (sujet) ou pour un IL (objet) ou pour un JE et même un MOI, JE ou encore pour un NOUS d’une fraternité très souvent sectaire et excommunicatrice des autres fraternités qui ne peuvent être que diaboliques. PASSIONS avec ses différentes versions en fonction de l’évolution. PASSIONNES (IL) PASSIONNANTS (JE) PASSIONNEURS (TU) prosélytes .Il vaut mieux sortir de la passion en avançant qu’en reculant : toute l’énergie que l’on consacre au détachement, au « désaimage » est non seulement de l’énergie perdue, annulée  mais aussi annulante   diffusante, qui se généralise à tous les autres secteurs : on « désaime» non seulement l’être cher mais la terre entière y compris soi-même alors que si l’on s’aime passionnément soi-même, en acceptant avec Ricœur que Soi soit un autre on arrive concrètement , pratiquement à aimer autrui comme soi-même 

 

PARTENAIRE Beauté du projet  (projeté dans l’avenir) de l’action, du Faire , du geste, de la présentation, du discours Fiabilité de l’Avoir Le « Marrant » de l’être unique, qui sait être extraordinaire malgré l’ordinaire dont on a rapidement marre (Se marrer pour éviter d’en avoir marre)

 

PATHOLOGIE LINEAIRE , CIRCULAIRE , RETICULAIRE . Hyperlinéarisation importante rituel pour lutter contre l’anxiété d’une absence de ligne de conduite instable bof etc avec liberté libertaire Hyper circularité par inquiétude d’avoir en face de soi un réel réel

 

PATIR ne devrait pas exister ni à l’école, ni au niveau de la respiration, de la déglutition, de la digestion, de la miction, de l’intromission, de l’expression mais une action souhaitée, désirée Envie d’apprendre Le bon cuisinier est celui qui déclenche provoque

 

PAX Une de ses formes est le P.A.C.S. qui a été créé pour favoriser une certaine pérennité , une certaine sérénité dans des couples très hiérarchisés, très inégalitaires qui pourraient pour des raisons d’insécurité financière à tout moment éclater, couples en fait objectivement très souvent vénaux entre un puisant et un faible, puissant qui achète l’amour d’un faible par lequel il est suffisamment séduit pour se décider ou se laisser convaincre (chantage) de bien vouloir investir dans une situation plus durable, ce qui le rapproche en fait beaucoup de très nombreux anciens mariages hétérosexuels. C’est tout au moins ce que montrent à l’évidence les premiers P.A.C.S. qui ont été signés très majoritairement entre homosexuels masculins. Les couples féminins doivent être plus égalitaires financièrement et/ou professionnellement et ils seraient intéressants d’étudier le deux seuls P.A.C.S.  féminins qui ont été signés jusque là.

 

PERCEPTION Au début est l’action de la captation ( assimilation de Piaget) c’est à dire le concept ou le schème qui n’est plus un être en train de se constituer de s’élaborer (Equilibration conception est devenu équilibre concept outil, moyen qui s’impose comme instrument de prélèvement, d’étiquetage du réel devenu captateur devenu captateur mais le schème n’est pas totalement ad hoc ce qui entraîne une interception avec une accommodation résignée (Piaget) qui aboutit au compromis de la perception qui est seconde et non première ( comme pourrait le faire penser le titre du livre de Merleau-Ponty le primat de la perception et c’est dans un troisième et dernier temps que la perception débouche enfin sur la conception cognitive puis affective. Précisons que schème n’a ici ni une acception kantienne (contenu d’un schéma) ni une acception esthétique (forme ou ensemble de formes qui fait le style d'un artiste ou d'une époque par ex le peintre plie la réalité à ses schèmes) mais celle spécifiée par  A. BURLOUD, dans la  Psychologie des tendances, p. 223, ( in  FOULQUIÉ, Dict. de la langue philosophique, art.  Schème) : « Le schème est une forme de mouvement intérieur, et non pas la représentation d'une forme. »  et surtout par J. PIAGET,(dans la Formation du symbole chez l'enfant, p. 87) «L'activité sensori-motrice est avant tout assimilatrice, c'est-à-dire, dans le chaos des impressions qui l'assaillent, le nouveau-né cherche avant tout à conserver et à retrouver celles qui accompagnent le fonctionnement de ses organes. Cet effort de répétition constitue des «schèmes», c'est-à-dire des totalités à la fois motrices et perceptives, qui s'entretiennent donc elles-mêmes par assimilation simultanément reproductrice et récognitive. à ces schèmes, d'abord simplement réflexes (stade I), sont ensuite incorporés une suite indéfinie d'éléments extérieurs, l'assimilation devenant ainsi généralisatrice. » Cette perception action assimilation suivie d’accommodation se retrouve bien sûr dans la psychologie de la forme (Gestalt) qui soutient que la perception n'est pas construite à partir des sensations, mais c'est une tendance à poser des formes, des structures. Phénoménologie de la perception, œuvre de M. Merleau-Ponty Selon H. BERGSON, (Matière et Mémoire, p. 29) « La perception dispose de l'espace dans l'exacte proportion où l'action dispose du temps. » mais personnellement je dirais plutôt qu’il ne s’agit pas d’une opposition mais d’une complémentarité le temps linéaire, imaginaire de l’action assimilatrice est suivie par le temps circulaire réfléchi de l’espace, avant d’aboutir à la conjonction tertiaire de l’incessante adaptation- équilibration de l’assimilation et de  l’accommodation. Selon SARTRE, l'Imaginaire, III,  in  R. DAVAL, Psychologie. Dans la perception,  j'observe  les objets. Il faut entendre par là que l'objet (...) ne m'est jamais donné que d'un côté à la fois (...) On doit  apprendre  les objets, c'est-à-dire multiplier sur eux les points de vue possibles. L'objet lui-même est la synthèse de toutes ces apparitions. La perception d'un objet est donc un phénomène à une infinité de faces (...) Quand je dis : «l'objet que je perçois est un cube», je fais une hypothèse que le cours ultérieur de mes perceptions peut m'obliger d'abandonner (...) Dans la perception, un savoir se forme lentement (...) » Selon J. PIAGET, Épistémologie des sciences de l'homme, p. 164.« Le concept théorique central de la psychologie de la Forme ou Gestalt est celui de champ, au sens d'un champ électromagnétique. Inversant complètement le point de vue associationniste, pour lequel il existe d'abord des éléments isolés ou sensations, et ensuite des liaisons entre eux sous la forme d'associations, la théorie de la Forme part de la perception comme un tout (une mélodie, une physionomie, une figure géométrique). Même dans les cas où la figure semble consister en un élément unique, comme un point noir marqué sur une feuille blanche, il intervient encore une totalité, car le point est une «figure» qui se détache sur un «fond». Les Gestaltistes ont alors dégagé les lois de ces totalités, telles que les lois de ségrégation entre les figures et les fonds, les lois de frontières, les lois de «bonnes formes» ou de «prégnance». Selon TAINE, De l'intelligence, t. I, I, 3. La perception extérieure est une hallucination vraie. Selon H. BERGSON, Matière et Mémoire, p. 70 (...) les perceptions sont des «hallucinations vraies», des états du sujet projetés hors de lui (...) Pour conclure sur un mode triadique remarquons pour terminer que l’on passe de la ligne (1), à la surface (2) et au volume (3) et cela tant sur le plan spatial que temporel ; Varela critique le représentationnisme mais l

 

PEIRCE, champion de la versatility (EU)   avec sa valse au fil des année de ses 8 Triades  avec  1)QUALITY 2)RELATION et 3)REPRESENTATION qui se transformera par la suite 1) QUALITY 2)REACTION 3)MEDIATION transformée en chiffres cardinaux-ordinaux 1) FIRSTNESS 2) SECONDNESS 3) THIRDNESS modes uni, bi et tridimensionnel  1) UNIVALENT 2) BIVALENT 3) TRIVALENT, ces  valences deviendront 3 modalités 1)POSSIBILITY 2) ACTUALITY 3) NECESSITY donnant les trois formes sémiotiques 1)ICON 2) INDEX 3) SYMBOL le symbole comportant lui-même trois formes précises 1) TERM 2)PROPRIETY 3)ARGUMENT, argument divisé lui-même en trois -ductions qui seront successivement  dans l’ordre 1) ABDUCTION 2)INDUCTION 3) DEDUCTION  qui était en fait dés le départ le projet de PEIRCE qui voulait dépasser la classique opposition induction déduction qui sont toutes deux à mon avis des adductions avec création d’une nouvelle notion, celle d’abduction, d ’hypothèse heuristique d’un faire pragmatique (pragmaticist) décisif car il s’impose comme la gravité terrestre ou le rétrécissement de l’entonnoir du vivre c’est choisir : on a beau avoir l’esprit ouvert à tout, il y a toujours la porte étroite d’un choix temporellement mais par là même temporairement nécessaire ce qui pourrait se traduire en termes piagétiens : on passe du signe au symptôme et vice versa par l’époché de la haine de l’exclusion alors qu’au niveau de l’angle droit du triangle bien sûr le faire être et l’être qui fait, qui agit apparaît, passe à travers l’amour et c’est dans ce sens-là que l’on peut dire qu’au commencement était le Verbe au sens du Faire donc au sens Faustien (Au commencement était l’action, mais aussi c’est aux fruits que l’on juge l’arbre le pragmatique de Peirce qui n’est pas un pragmatism mais un pragmaticism substantif du qualificatif pragmatique. Selon  Piaget, on pourrait dire que le schème assimilateur est de l’ordre de la linéarité du faire , qui à travers la révision déchirante de l’époché accepte de s’accommoder au réel de l’avoir à moins bien sûr que l’on préfère passer par la voie haute du symbole. Dans le premier cas de la voie basse c’est un circuit dromique TU-IL-JE celle de Peirce transitant de l’ « icon » artificielle saussurienne à l’ « index » puis au « symbol » alors que la voie haute plus longue mais aussi bien  plus douce, plus temporelle, plus tempérée est un circuit antidromique TU- JE- IL transitant à travers le transfert positif successivement par l’amour puis le symbole puis la connaissance

 

PERPLEXITE CAFE cf  dossier séparé PERPLEXE CLUB ASSOCIATION LOI 1901 association de personnes qui  n’arrivent pas à trouver une réponse à leurs multiples problèmes quotidiens et surtout n’arrivent pas facilement à des certitudes qui paraissent largement suffisantes à beaucoup d’autres et dans cette perspective tentatives d’acquérir auprès de toutes personnes plus avisées des informations nouvelles les plus récentes possibles

 

PERPLEXITE peut être considéré comme de l’ordre du JE. L’AMBIGUITE de l’ordre du IL Le DOUTE étant de l’ordre du TU comme en témoignent ces définitions du Grand Robert PERPLEXITE 1355; var. perplex jusqu'au XVIIe; lat. perplexus, proprt «embrouillé», rac. plectere «tisser» C Processus  tridimensionnel et même pluridimensionnel  AMBIGU 1495; du lat. ambigus «douteux, à double entente, équivoque».- 1. Qui présente deux ou plusieurs sens possibles, dont l'interprétation est incertaine.- 2. Qui réunit deux qualités opposées, participe de deux natures différentes.- 3. Sc. nat. Se dit d'un organe dont la forme ou la disposition n'est pas bien déterminée Processus bidimensionnel : les deux à la fois ou logique de la contradiction Plus c’est contradictoire plus c’est vrai puisque c’est complémentaire… DOUTE 1080, doter ou duter; du lat. dubitare «craindre, hésiter», de dubius «indécis, qui hésite entre deux attitudes», de duo «deux».mais il  n’y en a qu’une seule de bonne, l’autre n’étant pas la bonne c’est donc un processus unidimensionnel Ote moi de l’esprit un doute pour aboutir à une certitude Ere du soupçon, de la suspicion regarder de bas en haut , les pieds les racines, les bases, les fondements, la genèse. Par contre la perplexité, qui n’est pas unidimensionnelle comme le dubitare ou le suspicere, et qui n’est pas bidimensionnelle comme l’ambiguïté, est de l’ordre tridimensionnelle du JE intrapersonnel

 

PERPLEXITE toujours en relation avec une grande COMPLEXITE un embrouillamini, un ensemble tissé, un tissu réticulaire, un processus spiralé ou catastrophique  (René Thomm) et cela non seulement dans chaque discipline prise séparément mais encore et surtout dans un abord  transdisciplinaire qui tente de relier les connaissances entre elles (Morin) mais aussi selon la très heureuse expression de Balint,une valse à trois temps 1/Savoir que l’on sait , 2/Savoir que l’on ne sait pas et enfin tâche ultime presque impossible 3/ Articuler le savoir et le non savoir notamment le pas encore connu autrement dit le côté biface, ambiguë , complémentaire dont on peut subodorer l’existence l’ IMPLICITE, l’ IMPLEX de Valéry, tout cela pour éviter de se contenter d’une EXPLICITE SIMPLICITE qui entraîne souvent de graves complications par simplification abusive  IMPLEXE de Paul Valéry n’est pas trés différent de l’ ambiguïté de Merleau Ponty perplexité du JE du jeu implicite du IL  de l’île de la langue, explicite du TU du discours qui tue, qui extermine tout doute mais aussi multiplicité avec annulation réciproque comme le souligne Pascal (Pensées, XIV, 862) en cas de multiplicités d’hérésies « L’Eglise a toujours été combattue par des erreurs contraires; mais peut-être jamais en même temps, comme à présent. Et si elle en souffre plus, à cause de la multiplicité d'erreurs, elle en reçoit cet avantage qu'elles se détruisent » (l’une l’autre, rajouterais-je)Géométriquement le polygone est une réussite (du genre polygone de sustentation) mais son algébrisation par temporalisation ou temporisation ou par causalisme (espace temps et causalité de Piaget) par un phénomène d’annulation mutuelle peut entraîner des dyschronies (ana-, u-, ou achronie) car comme le souligne H. Bergson, (dans l’évolution créatrice, p. 258) « Dans l'espace, et dans l'espace seul, sans aucun doute, est possible la multiplicité distincte : un point est absolument extérieur à un autre point. » Multivarié Multivoque Certains silences constituent une acceptation implicite de ce qui est dit et c’est par conséquent une attitude passive alors que l’implication est une attitude active, délibérée Ce qui distingue l’implication de la simple association, c’est que cette dernière est dominée par la notion de répétition mécanique alors que l’implication et dominée par la notion d’ajustement (Claparéde Genèse de l’hypothèse 103) La complexité selon Teilhard de Chardin c’est quand un ensemble, une chose comporte un plus grand nombre d’éléments mais aussi plus étroitement organisés entre eux, non pas simple multiplicité mais multiplicité organisée et selon Vandel Les activités du vivant, tout d’abord étroitement soumises au milieu acquièrent une autonomie croissante, à proportion de la complexification de l’organisation et la différenciation du système nerveux En somme la soit disante autonomie de l’ordre du TU (tellement recherché naïvement par les éducateurs même si bien souvent elle est plus paraître qu’être) est fonction d’une certaine autologie intrapersonnelle qui n’est tant du à un hasard impersonnel qu’à un travail d’élaboration, de perlaboration sur soi-même aidé par un guide. Les tendances les plus opposées n'ont jamais réussi à faire de moi un être tourmenté; mais perplexe (...) GIDE, Journal, Feuillets, II (1923).   philos. Qui ne peut se réduire à un schème, en parlant d'un concept. «Outil» est un concept implexe. - (Chez Valéry). Le psychisme implexe (- ci-dessous, Implexe, n. m.) N. m. Ensemble complexe résultant de la combinaison d'éléments hétérogènes. - REM. Cet emploi, illustré par un exemple de Claudel in T.L.F., est surtout notable par l'emploi qu'en fait Valéry 1 J'appelle Implexe, l'ensemble de tout ce que quelque circonstance que ce soit peut tirer de nous. VALÉRY, Cahiers, t. II, Pl., p. 329.. 2 D'où une sorte de liberté  (dans le rêve)  mais une nécessité différente de celle de la veille intervient. C'est une nécessité de l'implexe ou espace psychique - qui consiste dans la complémentarité (IL) par moindre action. VALÉRY, Cahiers, t. II, Pl., p. 188. 3 Il faut admettre un implexe combinatoire - une secrète présence d'éventuels, que l'on sent plus ou moins entière, et ses éléments plus ou moins déliés (staccato) et indistincts - Pluralité infraprésente. VALÉRY, Cahiers, t. II, Pl., p. 318. Le bêta de Bion qui vous laisse pantois mais peut se transformer en alpha. Il ne faut pas prendre la perplexité comme une incapacité à agir (un pas en avant suivi d’un pas en arrière) mais bien plus comme une occasion de réfléchir, de peser le pour et le contre un moment d'élaboration et même de perlaboration mais il faut arriver à supporter et même à profiter de ce temps perdu ou même de ce temps apparemment  mort pour prendre un peu de distance qui peut être d'ordre spatial ou temporel : spatial vertical avec un peu de hauteur ou de profondeur par un escalier hélicoïdal ascendant ou descendant , spatial horizontal dans le sens d’une grande extension imaginaire ou  dans le sens d’une différenciation très précise, très concrète, très réelle avec de fréquentes oscillations jusqu'au moment où cela se stabilise peu à peu, petit à petit comme un balancier qui retrouve sa position d'équilibration temporaire ou plus définitive et l’on parle alors volontiers d’équilibre et même de fonction de clôture (selon VIDAL aux Presses  Universitaires de France) mais cette clôture est une décision strictement personnelle pour chacun de nous mais qui peut être constamment remise en cause avec réouverture d’une période de perplexité avec même parfois simultanément une clôture qui fonde et permet une conduite explicite urgente actuelle du moment qui est une véritable action et non pas une simple réaction réflexe mais ce qui n’empêche pas bien au contraire  en filigrane, en implicite des tas de choses inconscientes ou subconscientes, ce qui n’empêche pas non plus   une perplexité résiduelle qui est peut être l’explication du fait que soi est un autre comme le dit Ricoeur parce qu’il y a toujours trois personnes en une : l’explicite (TU), l’implicite (IL) et la perplexe (JE) qui est bien sûr le jeu du JE.

 

PERSONNALITES SENSITIVES . Psychiatr., caractérologie. La personnalité sensitive, comme la mimosée , pourrait tout aussi bien s’appeler : « Ne me touchez pas » ? C’est une personnalité pathologique réactionnelle (Kretschmer) dont un trait essentiel est l'asthénie et qui associe à une grande sensibilité aux jugements d'autrui (hyperémotivité, timidité, dépendance, vulnérabilité) une incapacité d'extérioriser ses sentiments profonds et une tendance au repliement sur soi (débats intérieurs, scrupules, anxiété), le sujet pouvant rechercher dans des attitudes antagonistes (réactions sthéniques, méfiance, orgueil) une compensation à son insatisfaction. - N. Un sensitif, une sensitive - aussi Sensitive, n. féminin. Délire de relation des sensitifs : délire de compensation développé par des sujets de personnalité sensitive vivant de manière conflictuelle leurs relations avec l'entourage (On dit aussi délire de relation, délire sensitif de relation, délire d'interprétation sensitif, paranoïa sensitive).

 

PERSONNALITE HISTRIONIQUE Nouvelle terminologie dans le DSM IV  de ce qui était considéré antérieurement  comme étant hystérique Description très comportementaliste remplaçant les évocations étiopathogéniques jugées par trop  intrapersonnelles mais toute affection médicopsychologique ne devrait-elle pas pouvoir  être considérée à la fois comme un  comportement constatable objectivement même si de surcroît dans ce cas précis on souligne aussi qu’il y a recherche d’un effet interpersonnel ,mais tout cela n’empêche pas du tout bien au contraire  d’envisager l’existence de processus  intrapersonnels. La règle des trois tiers devraient pouvoir être systématiquement envisageables dans les cas très complexes de ce type

 

PERSONNATION Le suffixe –ation (de plus en plus utilisé par rapport à –aison selon F. BRUNOT, la Pensée et la Langue, p. 62 : «  Un des faits qui méritent d'être notés  (dans la vie des suffixes),  c'est la concurrence due à la vulgarisation des mots d'origine savante, dont les suffixes s'imposent à l'esprit :  animation, conservation, vaccination. -ation  élimine ainsi peu à peu  -aison  (...) met en évidence non pas tant une mise en verbe, une mise en action du substantif personne, mais bien plutôt une mobilisation ou une conjonction de coordination faisant circuler  forme et informe, formation et information entre les trois pronoms personnels « je tu il »mais aussi « me te le » et bien sûr tous leurs pluriels et apparentés. et  cela non pas seulement au niveau du faire, mais aussi de l’avoir perception phénoménologique du symptôme brut avec époché du signe étiquetage trop automatiquement assimilateur, et de l’être intégration symbolique Dépersonnation est beaucoup plus vaste que la simple dépersonnalisation qui n’est que changement de JE que l’on pense être souvent provoqué par TU. Mais la psychose est réduction surréel au IL qui est le réel même avec sa répétition : il ne faut pas partir en guerre contre le délire phénoménologiquement  surréel mais favoriser l’accès au symbolique du JE et au signe du TU sociologique

 

PERSONNATION COMMUNICATION INTERLOCUTION

La personnation telle que je la conçois est beaucoup plus holistique que  Communication  et Interlocution Interlocution n'indique qu' un échange simple JE/TU ou TU/JE avec une réserve importante car l'on peut être interloqué non seulement par une ou des personnes mais aussi par des situations ou de simples objets qui vous laissent perplexes et même transis d"effroi sinon de froid Communication est déjà plus ouvert mais ce mot est devenu en fait presque synonyme de dialogue et malheureusement ce substantif a vu son préfixe Dia- (à travers un tiers, un IL) interprété comme un Di- avec un essai malheureux de rattrapage avec trialogue ( néologisme de Giscard d'Estaing qui avait vraisemblablement bien perçu ce glissement sémantique erroné mais qu'il a en fait aggravé en inventant le nouveau nom de trialogue au lieu de simplement rappeler la véritable étymologie de Dia-logue (comme dialyse etc…) Personnation se veut totalement holistique acceptant tous les transferts non seulement entre JE/TU/IL mais entre tous les pronoms personnels que ce soit, qu’ils soient définis ou non , réfléchis ou non, personnels ou impersonnels parce que du fait que l'utilisateur utilise un impersonnel, il le personnalise un tant soit peu qu'on le veuille ou non et c'est ce qui se vérifie avec le fameux "ON".Rappelons le champ de la personnation  sur le plan simplement grammatical qui a été d'ailleurs en fait le premier usage  personnel en 1990 CPNL de LILLE)

 

PERSONNEL Grammaticalement  selon le Grand Robert

1/ Se dit des formes du verbe, lorsqu'elles caractérisent une personne réelle (opposé à impersonnel). Il chante est personnel et il neige, impersonnel. - Qui prend, qui contient l'indication de la personne ou des personnes grammaticales. Modes personnels (indicatif, subjonctif...) et impersonnels (infinitif...). Il neige est une forme personnelle par rapport à neiger.

2/ Qui désigne un être en marquant la personne grammaticale. Pronom personnel, et, n.m., un personnel. Pronom personnel de la première (- Je, me, moi), de la seconde (- Tu, te, toi), de la troisième (- II, le, lui; elle, la) personne du singulier; de la première (- Nous), de la seconde (- Vous), de la troisième (- Ils, les, leur; eux; elles) personne du pluriel. Pronom personnel réfléchi (3e personne). - Se, soi. Pronom personnel atone de forme faible (je, me, te, se); tonique (moi, toi, soi, eux...). Pronom personnel sujet, complément, attribut. Pronoms (ou adverbes pronominaux) employés comme personnels. - En, y. Renforcement des personnels par même*, seul, autre, tel... Il, pronom personnel neutre. Le nominal personnel on (cit. 27 qui est une réflexion de Moliére dans les Femmes savantes, 375  citation reprise par F. BRUNOT, dans son ouvrage sur "La Pensée et la Langue", à la page 276.."On de modestie. - Le  moi  est haïssable. Pour éviter de se mettre en avant, au nominal personnel les raffinés substituaient fort souvent l'indéterminé  on,  qui, étant plus vague, ne choque pas. (On  est faite d'un air, je pense, à pouvoir dire Qu' on  n'a pas pour un cœur soumis à son empire; Et Dorante, Damis, Cléonte et Lycidas, Peuvent bien faire voir qu' on  a quelques appas.) Mai tout ce qui touche au ON est très intéressant en ce qui concerne la personnation notamment l'usage fréquent du ON du schizopréne en pleine dépersonnalisation

L'incessant transfert transpersonnel doit donc être envisagé dans tous les secteurs personnels grammaticaux ou non d'ailleurs évoqués ci-dessus mais pas seulement au niveau de la classique dialogique  de Francis Jacques avec la trinitarité du JE /TU / IL  transfert qui est très souvent considéré ou tout au moins présenté comme une métaphore mais cet usage d'un mot grec très savant, très littéraire mais aussi très précis me paraît avoir en pratique de nombreux inconvénients et notamment celui de ne pas être compris du tout (ou tout au moins très mal) par le tout-venant.Pendant ma longue pratique d'un demi siècle au contact de patients les plus divers il est préférables d'utiliser les mots d'origine latine débutant avec le préfixe trans- qui a entre autre le mérite de signifier la fois au-delà (comme méta-) et à travers (comme dia-) ce qui est très pratique et surtout il ne faut pas oublier les connotations biologiques très banales ou très sur-réelles du substantif transe qui évoque aussi toujours (mais  en sourdine discrète) la mort mais aussi le passage plus ou moins réversible…L'utilisation des mots grecs est licite dans un discours très scientifique mais  l'utilisation d'un tel vocabulaire vous enferme facilement dans une théorisation dans des systèmes plus systématiques que systémiques et il ne faut pas hésiter d"utiliser les bienfaits de temps en temps d'une cure latins. « Peu de sciences éloigne de Dieu beaucoup de sciences en rapproche » .Cette maxime pourrait aussi être très utile en psychopathologie Ce n'est pas l"exclusion qui est thérapeutique , l"ablation de telle ou telle idée qui n'est bien souvent qu"une béquille à respecter IL ne faut pas essayer de devenir monochrone   mais arriver à assumer une nécessaire poly/chronie  trans temporelle comme on a pu parler de transdisciplinarité Il ne faut pas éliminer le délire mais le transcender Ce n'est pas l'interprétation du passé qui est importent c'est la construction de la polyphonie de l"avenir ? Pour Edgar Morin la superposition de logiques différentes, de temporalités différentes n’est pas un mal en soi mais il faut savoir les utiliser à bon escient non pas en les sublimant mais en les transcendant en tolérant d'être temporairement transis ou en transe La perplexité bien assumée permet d'assumer la complexité Soyons pour le trans et non pas pour l'épuration, l'exclusion .Soyons pour le surréel et non la destruction du déréel

 

TROIS ASSOCIATONS LOI 1901

Seul le regroupement complémentaire de trois associations loi 1901 pourra permettre la progression de la notion de personnation JE TU IL

Ces trois associations ont été fondées à des dates très diverses en fonction des nécessités du moment

PRAXIS DE PSYCHOLOGIES DIFFERENTIELLES  en1971,

ECOLOGIQUES SYSTEMIQUES en 1979,

PERPLEXITES 2000 le 1er Avril 2000

Seule l’étude scientifique et pragmatique des psychologies différentielles  permettra que le TU ne tue plus (ou moins)

Seule l’étude scientifique et pragmatique des écologiques systémiques permettra que le IL ne soit plus une île

Seule l’étude scientifique et pragmatique des perplexités permettra que le JE ait le Jeu qu’il lui faut pour être, et faire être ces trois études

 

PERSONNIFICATIONS  CHRONIFICATIONS SEMIFICATIONS  ,  sont trois entités confraternelles qui s’entraînent et se développent simultanément comme temps espace et causalité de Piaget

 

PERSONNATION , CHRONIFICATION ,SEMATION Le suffixe –fication qui indique très généralement une mobilisation est utilisé dans cette triade avec les trois mots les plus simples possibles de personnes, de chrones et de sémes de façon à bien marquer que cette mobilisation, action, énaction se fait à partir de données les plus basales possibles pour éviter toute confusion regrettable avec des dérivés déjà utilisés dans des sens fort différents. Les trois termes sont eux-mêmes à l’origine de triade mais on peut essayer de situer malgré tout cette nouvelle triade dans la triade de base et l’on pourrait bien sur attribuer la personnation à la premiére personne JE, la chronification du fait de la prééminence du temps linéaire,sociologique, historique  sur tous les autres temps au TU et enfin la mobilisation des sèmes (unités minimales de signification) à la troisième personne des habitudes réelles circulaires que ce soit un phonème, un morphème, un gestème , ou une taxie quelconque toutes choses qui ne sont pas délibérément fabriqués mais des habitudes, des connivences des repères impersonnels qui s’imposent peu à peu d’eux mêmes

 

PERSONNE, ACTION, ŒUVRE : Camus incarne alors ce que Sartre devait saluer comme « l’admirable conjonction d’une personne, d’une action et d’une œuvre ».

 

PERSONNE (JE) PERSONNALITE (TU) INDIVIDU (IL)

 

PERSONNE TEMPOROSPATIALE Le personnel, le temporel comme le spatial ont trois dimensions. Les dimensions du spatial sont statiques et s’appellent longueur, largeur et hauteur ou profondeur. Les dimensions du temporel sont dynamiques, témoins d’une mobilisation, elles sont linéaires, circulaires et tourbillonnaires et s’appellent successivité, durée et simultanéité. Les dimensions du personnelles sont autopoïétiques et s’appellent JE/TU/IL Et enfin la combinaison de ses trois triades donnent s’originent dans trois conceptions ou plutôt trois impressions fondamentales à la Hume que j’appelle chronification, sémification, personnation Tout cela montre que l’espace dit quadridimenssionnel de Minkowski-Einstein n’a été qu’une tentative de spatialiser le temps comme l’a fait en linguistique la chronogenése de Guillaume (André Jacob)  et c’est Leibnitz qui a raison contre Newton et descartes pour qui le temps et l’espace sont quelque chose en eux-mêmes, qui serient donc dans le langage du temps des êtres absolus. Selon E Van Biéma dans « Le temps et l’espace chez Leibnitz » à la page 126 : Pour Leibnitz, l’espace et le temps « sont au contraire des êtres relatifs dont l’existence est subordonnée à celle d’autres êtres créés, puisqu’ils n’existent qu’en certaines relations entre ces êtres créés » même si Leibnitz dans certaine de ses formulations n’a du temps qu’une idée très réductrice comme quand il dit « Pour moi, j’ai marqué plus d’une fois que je tenais l’espace comme quelque chose de purement relatif comme le temps ; (ce avec quoi je suis entièrement d’accord ce qui n’est plus du tout le cas quand il termine cette même phrase, après le point virgule par ce commentaire  elliptique « pour un ordre (celui de l’espace ? ?) des coexistences, comme le temps est un ordre des successions » et il fait certainement ses approximations parce qu’il pensait encore qu’il n’y avait que le temps de la successivité alors qu’il y a aussi celui de la durée et surtout de la simultanéité qui est aussi d’une certaine façon une coexistence mais il ne faut pas en vouloir à Leibnitz comme à beaucoup d’autres (et je pense tout spécialement à mes collègues psychiatres) car la notion de temps est peut-être une des celles qui a fait le plus de progrès ces derniers temps même si l’on en parle pas beaucoup et qu’on n’ utilise pas ces progrès, autant qu’il le faudrait, notamment pour les chronopathes que sont la plupart des malades mentaux

 

PERVERSION CONVERSION DIVERSION Perversion du discours du psychopathe du Tu qui tue, conversion à la langue de bois du IL et enfin diversion gentille tranquille amoureux de la diversité de la parole qui va dans tous les sens sans pour autant qu’elle cesse d’ être de parole c’est à dire fiable précisément par sa flexibilité tous terrains

 

PHENOMENOLOGIE  de l’ordre du symptôme quasi biologique (comme le soutient à mon avis Merleau-Ponty le seul phénoménologue ayant eu ce courage L’«allure inchoative» de la phénoménologie (Merleau-Ponty).) alors que la psychanalyse est de l’ordre du symbole et le signe bien sûr de l’ordre du signe dit scientifique, du discours, de la langue de bois qui s’impose ou plutôt que l’on impose à l’enfant d’emblée ensorcelé (Cyrulnik) dans un monde adulte, comme le soutenait d’ailleurs, il y a déjà bien longtemps Rousseau. Hesnard dans son rapport de Tours  en 1959 au Congrès de.Psychiatrie et de.Neurologie de .Langue.Française. a essayé de retrouver le symptôme  derrière le symbole à travers la connaissance, par contre on passe du signe au symptôme et vice versa par l’épochè de la haine de l’exclusion alors qu’au niveau de l’angle droit du triangle bien sûr le faire être et l’être qui fait, qui agit apparaît, passe à travers l’amour et c’est dans ce sens-là que l’on peut dire qu’au commencement était le Verbe au sens du Faire donc au sens Faustien (Au commencement était l’action). Selon  Piaget, on pourrait dire que le schème assimilateur est de l’ordre de la linéarité du faire , qui à travers la révision déchirante de l’épochè accepte de s’accommoder au réel de l’avoir à moins bien sûr que l’on préfère passer par la voie haute du symbole. Dans le premier cas,celui de la voie basse c’est un circuit dromique TU-IL-JE alors que la voie haute plus longue mais aussi bien  plus douce, plus temporelle, plus tempérée est un circuit antidromique TU- JE- IL transitant successivement par l’amour puis le symbole puis la connaissance Dans le psychanalysisme, il y a addiction parce que l’on se cantonne en faisant du sur place dans l’être pur de l’or de la psychanalyse, sans vouloir transiter par le plomb de la psychothérapie comportementale du Faire ou même de la psychothérapie cognitive de la neuropsychologie des neurosciences biologisantes, ce dont Freud avait pourtant eu la prescience et c’est pour cela que Varela au Congrès de Psychanalyse de Monaco a déclaré très officiellement que les psychanalystes auraient en fait grand intérêt à relire attentivement Hesnard ce qu’ils ne font toujours pas, de même qu’ils ne connaissent plus Piaget ni au niveau de sa triade assimilation –accommodation –adaptation (cf. supra)  ni au niveau de ses trois stades :stade sensori-moteur du faire, stade préopératoire de l’avoir et enfin stade opératoire concret puis stade opératoire abstrait de l’être, à moins que ce ne soit en sens inverse le primat de la perception (Merleau-Ponty) du symptôme sensori-moteur ou motosensoriel (le sens du mouvement d’Alain Berthoz) suivi par le symbole du préopératoire ou sémiotique de l’être ambigu qui cherche et se cherche, aboutissant à l’opératoire concret du discours amoureux puis abstrait du discours tout court. La ou plutôt les réductions de Husserl cherche à ramener à l’essentiel, à éliminer l’accessoire et selon Foulquié (p. 615) qui parait penser qu’il y a successivement trois types de réduction : après une première réduction qu’il qualifie de philosophique et qui consisterait à « détourner notre attention des théories concernant les choses pour la concentrer sur les choses elles-mêmes » (Gaston Berger), il y aurait deux autres réductions qualifiées elles de phénoménologiques, d’une part la réduction eidétique et d’autre part la réduction transcendantale. A mon humble avis la première réduction (angle inférieur du triangle) est l’attitude de l’esprit tendant à la redécouverte du symptôme derrière le signe, à l’accommodation au réel après une assimilation trop rapide, au rejet du schème abusivement projeté sur le réel qui haït cette façon de faire par trop désinvolte et après ce rejet , présentation d’un nouveau schème modifié en espérant que celui-ci conviendra mieux. Il est sage de se faire une raison d’être philosophe (qualificatif) en acceptant de faire avec les contraintes du réel et même aimer avoir tort ce qui permet de ne pas se laisser emporter par des préjugés, des grilles d’interprétation. La deuxième réduction est la connaissance ou la reconnaissance d’une structure commune entre des faits apparemment différents, même s’il y a plusieurs générations entre les deux fragments du bâton : reconnaître le même à travers l’apparente différence. La troisième et dernière réduction est celle qui empêche l’opposition bête et méchante du sujet et de l’objet, du JE et du TU. Au fond toute phénoménologie et même toute philosophie est transcendantale de même que l’analyse est la libération (-lyse) en prenant de la hauteur(ana). Ce sont trois processus consonants, trois quêtes, trois recherches mais surtout des recherches qui à travers un certain réductionnisme souhaite arriver en fait à un certain holisme, l’ordre par le désordre, l’auto-organisation. La notion de réduction en phénoménologie peut paraître paradoxale mais en fait le développement n’est pas tant croissance quantitative mais ouverture à la vie (volvere) et cette réduction est peut-être une porte étroite, un passage rétréci comme celui d’un torrent à certains moments mais c’est aussi un phénomène fréquent en biologie avec notamment trois exemples précis : 1) au tout début de la vie la réduction chromatique  ou méiose qui est un des phénomènes les plus curieux de la biologie, et qui marque la genèse des cellules, 2) dés la prime enfance et même chez le fœtus la diminution du nombre des neurones même s’il est tempéré par une densification des synapses 3) la réduction des phonèmes lors de l’acquisition de la langue maternelle (ce qui vient peut-être compliquer ultérieurement l’acquisition d’autres langues). Réduction en fait (malgré ces justifications ci-dessus)  me paraît une mauvaise traduction d’époché que l’on devrait tout simplement traduire par époque : époques successives passage d’une époque à une autre, d’un tempo à un autre tempo ou plutôt d’un certain type de temps à un autre type de temps et ce passage toujours un peu délicat entraîne un certain ralentissement une certaine temporisation qui est d’abord faite de sagesse philosophique avec abandon des signes familiers de la tribu, de la culture avec retour aux symptômes naturels, puis temporisation formelle, eidétique où l’on ne retient que le général , la structure, la forme l’essence de base, le on abstrait de Heidegger et enfin une temporisation transcendantale avec passage du JE au NOUS donc à l’autre au TU avec nécessité de signes non plus équivoques mais univoques avec ses avantages d’une plus grande extension et ses inconvénients d’une moindre différenciation. Il n’est pas inutile de souligner à ce sujet le passage du ON au NOUS au niveau du bord supérieur du triangle sémiotique Phénoménologie et psychanalyse ne peuvent être que consonantes car ils ont le même cursus, si ce n’est que le cursus phénoménologique est dromique alors que le cursus psychanalytique est antidromique. Le phénomène part de l’aptitude de l’action-assimilation mais en pratique très souvent il s’avère nécessaire une accommodation sous la forme d’une réduction philosophique et il faut se faire à une nouvelle habitude, nouvelle réalité mais cette réalité est très partielle donc partiale et la réduction eidétique permet de dégager les structures communes à des présentations à des images diverses. Cette structure obtenue par un processus structural, structurant, bref on est au niveau de l’attitude ontique mais qu’est-ce qu’un être sans faire et il faut bien se résoudre à passer du 3 au 1 par une réduction transcendantale, le sujet acceptant de devenir objet ou plutôt sujet objet ou objet sujet comme l’on voudra. Tatossian  (à la page 226 et 228 de ses inédits évoque les trois EGO de Szilasi (préférables au deux JE de Kimura à Marseille) sans beaucoup de précision (il faudrait que j’en trouve une traduction en anglais à moins qu’il y ait un logiciel de traduction de l’allemand en anglais mais le plus pratique est de retrouver ce qu’en dit Binswanger dans Mélancolie et Manie PUF 87. Quoiqu’il en soit ces trois EGO de Szilasi correspondent peut-être aux résultats des trois réductions : l’EGO empirique correspondrait au réel obtenu après réduction philosophique, l’EGO pur correspondrait au symbolique après réduction eidétique, enfin l’EGO transcendantal correspondait à l’imaginaire après réduction transcendantale, transcendance imaginaire, temporaire puisque le signe assimilateur sera très vite l’objet d’une réduction philosophique avec accommodation au réel et c’est reparti pour un tour. L’analyse, quant à elle, part de l’ignorance comme l’indique Lacan, ignorance et inquiétude à l’égard de ces réseaux d’habitudes qui vous enserrent et dont on voudrait se libérer et pour ce faire on décide de prendre de nouvelles habitudes en abandonnant les anciennes avec acquisition de nouvelle aptitudes même si cela entraîne en même tant un mouvement de haine et un mouvement d’espoir. Il s’installe alors une langue de bois, un discours monotone, réglementaire, même sectaire mais peu à peu on arrive à prendre ces distances par rapport à l’école dont on dépend et après avoir lysé, analysé ses mauvaises habitudes puis aptitudes on se décide enfin à prendre une attitude vraiment personnelle par une espèce de révolution transcendantale qui ne peut se faire qu’au travers de l’amour du transfert. Quelle meilleure « consonance » (Merleau-Ponty in préface à Hesnard) que ces deux trajets parfaitement symétriques et même réversibles, réversibilité qui est un gage d’intelligence comme le soutient Piaget mais qui est aussi un gage d’efficacité et cela dans la même séance ou s’il le faut dans la même phrase qui sera forcément  paradoxale. Le trajet phénoménologique est dromique  avec passage du 1 au 2 puis au 3 par réduction mais cette réduction n’est qu’apparente car il s’agit plutôt d’une condensation  qui devient tellement condensée que la trinité familiale par exemple (père, mère, enfant) ne fait plus qu’un après la réduction transcendantale. Le trajet analytique est lui non seulement antidromique mais avec passage aussi du 3 au 2 puis au 1, et enfin passage du 1 au 3 par accès au symbolique et cela apparemment non par réduction mais par augmentation comme on vient de le voir. Tout cela n’étant bien sûr qu’hypothèses à vérifier.  Ce qui pose en phénoménologique le plus de problème est le terme de transcendantale mais comme les réductions se révèlent être en fait plutôt des concentrations, la transcendance peut être considérée comme une concentration unification même si cette édification peut paraître volontairement dérisoire comme dans cette réflexion de Flaubert, (Correspondance, 47, 29 mars 1841) « Tu me retrouveras toujours le même, m'inquiétant peu de l'avenir de l'humanité, transcendant dans le culottage des pipes » et c’est ce que soutient Merleau-Ponty cité dans Foulquié. Ce qui est réellement transcendantale c’est l’unité de la notion de personnation qui se contente d’insister sur l’impossibilité d’éliminer quelques pronoms personnels que ce soient, singulier ou pluriels, réfléchis ou non.  Est aussi bien transcendantale, ce qui réunit trois en un  au moment du passage du symbolique à l’imaginaire  (politique ou pragmatique) ou ce qui réunit trois en un  au moment de l’utilisation unie des trois pronoms personnels : la personne est tout à la fois je, tu, il etc.. Ce qui est transcendantale est de pouvoir dépasser des positions apparemment contradictoires dans le cadre d’un projet unificateur. La réduction-concentration est par exemple la concentration d'un minerai (par élimination des impuretés : gangue, etc.), teneur en l'élément pur, sans oublier l’utilisation par Piaget de la notion de décentration qui permet là aussi d’éviter que l’arbre vous cache la forêt et qui se retrouve dans l’apparente humilité de l’expression de la réduction transcendantale tout à fait typique de la pudeur d’un Tatossian qui était en fait un surdoué qui était bien trop orgueilleux pour être vaniteux et sa disparition prématurée en a soulagé plus d’un. En ce qui concerne transcender ces deux réflexions de Malraux, (les Voix du silence, p. 623) du point de vue de l’art : « Quelque lié qu'il soit à la civilisation où il naît, l'art la déborde souvent - la transcende peut-être... - comme s'il faisait appel à des pouvoirs qu'elle ignore, à une inaccessible totalité de l'homme » et en ce qui concerne la science celle de L. De Broglie, (Physique et Microphysique, p. 160) « La Vie nous apparaît sous des aspects opposés : tantôt, elle semble se réduire à un ensemble de processus physico-chimique, tantôt elle paraît s'affirmer comme caractérisée par un dynamisme évolutif qui transcende la physico-chimie ».

 

PHILIES Epistémophilie du Know qui s’oppose à la Niképhilie de l’amour victorieux mais aussi de l’hainamoration victorieuse et enfin la Sophie-philie autrement dit la Philosophie de l’espoir de la sagesse du présent éternel. Il y a aussi la monophilie du Narcissisme, la biphilie du couple et la polyphilie de la convivialité

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PHILOSOPHIE  CI 106 « Qui sait si la vraie philosophie de quelqu’un est communicable ?…. » CI 123  le vrai état philosophique ne consiste pas en une connaissance mais dans une disposition de, une disponibilité de … distinction…Mieux qu’une pensée une sensation du pouvoir de penser La philosophie est le sens de l’inquiétude des problèmes qui se posent à tout un chacun et que l’on essaie d’oublier parce que ce sont des questions d’autant plus inquiétantes qu’elles sont insolubles pour le moment Etre philosophe, c’est ne pas occulter les questions sans réponse, mais les assumer en ébauchant des réponses personnelles , authentiques, les moins sottes possibles, les plus sages possibles Etre philosophe, c’est essayer de donner du sens à ce qui est insensé, et dans ce sens là le métier de psychiatre et de philosophe sont strictement la même profession l’une assurée par un professeur théoricien et l’autre assurée par la profession d’un praticien et le praticien que je suis depuis plus de quarante ans  veut bien être traité de pro mais pas de prof car il a fait ce choix il y cinquante ans en jouant au tennis et il ne s’est considéré comme un pro digne d’exercer que dix ans plus tard et il est constamment en quête de sens pour mieux aider las souffrants que l’on appelle aussi patients qui veulent bien librement s’adresser à lui pour souffrir (et faire souffrir) un peu moins si possible et poussé par les importants pulsions épistémophiles qu’il a toujours eu, il est toujours à la recherche de sens comme tout cerveau qui s’efforce d’accomplir sa tâche quotidienne en essayant de ne pas se laisser duper par le sens commun, les grilles d’interprétation de l’éducation, les errements sophistes, les symptômes trompeurs, les symboles tentateurs et les signes et signaux de la propagande et de la publicité (tyrans modernes d’une apparente démocratie, manipulée et manipulatrice. Les élections, les discussions de salon ou de plage, les café philo en sont d’excellents exemples et dans le mot même de café philo il y a à la fois le sens commun du café avec sa diversité d’opinions peu ou pas étayés et il y a avec philo le désir de dépasser un peu le sens commun par la mise en commun conviviale d’opinions les plus diverses en acceptant de bien vouloir les accepter même si elles paraissent d’une banalité consternante ou d’une paradoxalité déroutante qui ne peuvent plus être considérées comme originalités simples mais excentricités provocatrices ou même délires psychiatriques et pourtant  philosopher n’est ce pas une constante décentration (Piaget) pour mieux recentrer le sujet et  le mettre en perspective. Ne pas confondre la philosophie, substantif, corpus avec son histoire, ses pros etc et philosopher verbe, action éminemment personnelle individuelle n’aboutissant pas à un système philosophique mais à une philosophie de la vie, à sa philosophie personnelle, existentielle et c’est dans ce sens là qu’il faut comprendre très certainement l’aphorisme de je ne sais trop quel grec ancien selon lequel ne pas philosopher est encore philosopher : on est condamné à philosopher encore faut-il que la philosophie elle-même s’interroge sur la demande qu’elle suscite et qu’elle essaie de se mettre elle-même en question et qu’elle essaie d’éviter de se prêter à d’inutiles vantardises ou fanfaronnades avec oscillation incessante entre crédulité et admiration naïve (IL) ,mépris et  ressentiment né de la déception (TU) et  qu’elle puisse se contenter de se faire considérer de façon philosophe (adjectif qualitatif) avec une indulgence sceptique et amusée, celle qui devrait être celle de tout café philo digne de ce nom et non pas asséner les oukases des opinions du sens commun , de la mode du moment qui est en fait beaucoup plus dangereux que tous les dogmatismes qui n’existent plus depuis des décennies mais  contre lesquels  le sens commun part en guerre à la Don Quichotte en imposant à son tour un nouvelle mode très contraignante et l’on a bien souvent tort de ce point de vue d’avoir raison trop tôt (Demande philosophique de Jacques Bouveresse leçon inaugurale du Collège de France sur la demande philosophique le 6 0ctobre 95 Que veut la philosophie Que peut-on vouloir d’elle ? Philo café qui est devenu en fait peu à peu philo restaurant ou plutôt philo brasserie philo brassage non pas pour faire de la philosophie ou apprendre de la philosophie mais tout simplement philosopher tout haut au lieu de philosopher tout bas comme tout un chacun le fait Non Café qui est bien souvent plus restaurant que café alors que la brasserie consommation et plats uniques vite servisParmi toutes les perplexités (qu’elles soient  philosophiques, scientifiques ou pragmatiques) l’un des processus le plus souvent mis en jeu est celui du JE qui doit très rapidement (avec très souvent une insuffisance de connaissances , de raisonnements ou de sentiments décisifs) arriver à juger malgré tout le plus correctement possible de l’adéquation des moyens et des fins.

 Angéle Kremer- Marietti dans la page de garde de ses « Parcours Philosophiques » parus chez Ellipses en 1997 affirme : « Qu’est ce que philosopher ? C’est apprendre à distinguer les fins et les moyens, les tenants et les aboutissants. C’est assurément y voir plus clair dans tous les domaines, parce qu’on s’interroge sérieusement  et qu’on interroge autrui de même.

Dans le domaine de la spéculation, philosopher c’est disposer du  pouvoir de considérer méthodiquement toutes les données en fonction des raisonnements les  agençant.

Dans le domaine de l’action, philosopher c’est prendre conscience des valeurs universelles à réaliser dans l’existence, mais encore des arguments les justifiants.

Chercher à reconnaître formes et contenus, dans le domaine empirique comme dans le domaine théorique, constitue une première définition de la philosophie »

Dans toutes ces décisions qui doivent être prises souvent dans l’urgence sans arguments vraiment décisifs , on est bien sûr obligé de tolérer une certaine marge d’erreurs et c’est en fait cette nécessité très pratique qui fonde l’existence en pratique et non pas forcément dans un cadre moral de la tolérance. Qui détient la vérité vraie, la seule et l’unique ? Personne

 

PIAGET ET SES TROIS STADES sensori-moteurs,(IL biologique phénoménologique) préopératoires Jeu du JE et opératoires concrets et abstraits (TU du discours pragmatique sinon praxique soit disant cohérents scientifiques, linéaires réversibles

 

POESIE qui essaie de FAIRE ETRE L’AVOIR, discours qui au travers de l’amour arrive à symbolifier ou symboliser les symptômes mais on peut arriver plus esthétiquement par une rotation non plus antidromique mais dromique Il y a du réel, des objets des phénomènes très impliqués, impliqueurs bref implicite ou plutôt il y a de l’implexe nu et cru et à travers une connaissance et surtout une reconnaissance particulièrement fine et attentive de ces objets, qui ne sont plus un quelconque avoir banal puisque répétitif, ordinaire mais il y a tout un coup la conjonction symbolique extraordinaire avec un silence perplexe , ambigu ; mais ce qui est le plus difficile et qui demande beaucoup d’amour du poète et surtout pour le poète en étant très sensible à la difficulté de sa tâche c’est quand il essaie et qu’il arrive le plus adroitement possible ou plutôt le moins maladroitement possible à un discours linéaire forcément étymologiquement pornographique mais le plus dépouillé le plus nu possible en préservant ainsi tout l’érotisme de l’extraordinaire ineffable

 

PLAISIR JOIE BONHEUR ou l’art d’agréer l’agréable en trois temps, trois mouvements qui sont  trois entités distinctes, opposées mais complémentaires, trois tiers qui s’ils peuvent se retrouver simultanément dans des proportions variables pour ne former qu’un seul trépied d’agrément, (de gaieté peut-être) peuvent aussi se succéder en un dialogue conversationnel très rapide, très serré avec conversions presque immédiates et que l’on peut décrire un peu arbitrairement mais pour la clarté de l’exposé comme des boucles,  des cycles ou même plus banalement  des circuits de communication en prenant bien garde de donner à ce terme de communication non pas son sens uniquement interpersonnel ( ce qui est très limitatif) mais aussi le sens de communication impersonnelle avec le monde et surtout celui de communication intrapersonnelle avec par exemple ses trois temps ses trois mouvements de l'agrément qui se conjuguent en plaisir, joie et bonheur pour le plus grand bonheur, la plus grande joie , le plus grand plaisir de tout un chacun, car en se renvoyant ainsi la balle on n’obtient pas une simple addition (9 + 9 = 18) mais une véritable multiplication, potentialisation (9 X 9 = 81) tout à fait comparable à celle de l’union symbolique de plusieurs JE en NOUS plus intense, plus orgastique aboutissant à une meilleure plénitude de l’être victorieux du non-être, de la vie plus forte que la mort, transcendant la petite mort de l’orgasme mais pouvant aussi transcender l’union trop fusionnelle, trop statique, trop définitif du bonheur monolithique (le TU qui tue) Ces circuits de communication inter mais aussi intra et impersonnels sont bien sûr ceux de la personnation au sens du dialogue pronominal IL JE TU, du dialogue AVOIR ETRE FAIRE, du dialogue EGALITE LIBERTE FRATERNITE mais un dialogue qui ne serait pas forcément réalisés dans tous les sens possibles (libre circulation) mais qui serait limité à une certaine succession type toujours dans un ordre et dans un sens précis, circuit dromique (dans le sens des aiguilles d’une montre) Cette hypothèse qui est peut-être heuristique peut avoir une tentative de vérification dans le cas de la séquence plaisir joie bonheur à condition bien sûr de ne pas s’arrêter au bonheur comme une fin en soi mais que ce cycle recommence indéfiniment en boucle en repartant pour un nouveau tour de spirale en recommençant à travers  les retrouvailles  du plaisir basique du réel déjà là , familiarité connue, reconnue, vérifiée, fiable à condition de se laisser le temps de digérer, de reprendre appétit, de ne pas périr de satiété . Ce circuit est à rapprocher aussi de celui des investissements à court, moyen et long terme, mais aussi du circuit diachronique « début milieu fin » (idéologie téléologique, programme politique, projet utopique etc.) et encore et surtout « passé présent avenir » ou « enfance adolescence adulte » (adulte triomphant puis prolongé et enfin allongé avant de disparaître dans la béatification du bonheur éternel). Le plaisir qui est essentiellement biologique « esthésies, gnosies et praxies » , perceptions significatives (sensuelles  sensorielles) mais aussi conceptions et actions bref un matin de création du monde, avec le commentaire de Dieu à chacun des jours de la semaine de la Genèse (et Dieu dit : voilà qui est bien). Le plaisir a été déprécié, discrédité quand on a voulu le cantonner à la notion d’avoir du plaisir sans se préoccuper ultérieurement et à travers le plaisir à devenir à être non pas triste ( « Omne animal triste ») mais au contraire joyeux comme un feu d’artifice pluridimensionnel et pluripersonnel (nous pluriel) et même dans un troisième temps rêver en faisant le projet souvent utopique de ne faire plus qu’un dans une foule réunifiée donc très dangereuse en marche groupée aveugle (G. Le Bon) vers des lendemains qui chantent et qui très rapidement déchantent avec discrédit des idéologies et retour au terre à terre du plaisir de la  terre écologique (et non écologiste), terre qui n’a jamais déçue comme le disait Pétain après la vague de l’internationale communiste et/ou capitaliste, tyrans sans limite (donc non libérateur, non libéral) ou bien encore des intégrismes religieux avec leur prétention d’universalité, de catholicité triomphante donc persécutrice tout cela pouvant expliquer l’inquiétante augmentation du taux des abstentionnistes aux élections, car les électeurs sont actuellement systématiquement obligés de voter non pour une personne mais pour un programme qui ne peut être qu’utopique et qui devient vraiment détestable quand on veut le réaliser à tout prix (comme Jospin). Ces mêmes électeurs pourraient peut-être trouver quelque agrément à choisir non pas une procédure programmatique comme les fameux plans quinquennaux soviétiques qui ont tant fait de mal à la Russie mais voter pour des personnes fiables authentiques, des sages situationnistes, conjoncturels et non structurels qui se soucieraient moins de procédures que de processus souvent peu prévisibles et qui agiraient au mieux, au coup par coup en fonction d’une situation qui n’est que rarement celle qui était envisageable. Le bonheur rêvé,  très et trop rapidement imposé devient une source de malheurs, de haines réciproques qu’il faut rapidement reconvertir en espoir avec retour aux plaisirs du Réel (ou soit disant tel et qui a pu prendre comme devise, après la débâcle de 40, le plaisir que l’on espère retrouver dans le retour aux valeurs essentiels du travail, de la famille et de la terre des aïeux ou patrie (région culturelle, nation linguistique ou continent économique) Avoir ou plutôt acquérir la langue du ou des plaisirs, être la parole et même le porte-parole de la joie, faire fonctionner le discours du bonheur utopique et uchronique avec les drogués de la politique et de toutes les idéologies, pourquoi pas à condition que la boucle soit vraiment bouclée pour ne pas devenir pathogène et c’est là la prétention essentielle de la personnation telle que je la conçois et la propose pour éviter toute trop grande addiction aux plaisirs substantiels mais aussi et surtout addiction aux programmes, aux idéologies, aux projets utopiques dont on ne veut pas démordre et que l’on imposera quels que soient les moyens pourvu qu’on ait la fin et c’est là une drogue particulièrement dure et difficilement curable, bien plus coûteuse en vies humaines que les classiques drogues dures et douces toutes réunies. En conclusion on peut rappeler que l’imaginaire uchronique psychopathique paranoïaque ne doit pas mésestimes l’anachronique symbolique névrotique et ni surtout l’achronique psychotique du réel comme l’a excellemment dit Gustave LANSON dans l'Art de la prose, p. 74.  « La pensée abstraite fatigue l'homme, parce que l'homme n'est pas un pur esprit. En touchant ses yeux par des images, ses oreilles par des harmonies, on lui agrée : on lui fait agréer, du même coup, les idées qu'on exprime. La couleur et le son font passer le sens avec eux » mais la prose des politiciens ne se sert de ces apparences (apparemment concrètes mais en fait virtuelles) que dans un but de propagande, de publicité idéologique et non pas pour un véritable retour au binaire du réel ou au ternaire du tiers inclus Plus couramment agréments, au pluriel peut s’entendre, par exemple, dans les différentes expressions suivantes La situation n'a pas beaucoup d'agréments. Les agréments de la table, du voyage. - Plaisirs. Les agréments de la vie, les choses qui la rendent agréable, commode ou facile. - Amusement, bien-être, bonheur, commodité, distraction, divertissement, joie, plaisir. Plaisir de vivre, remarquons le, est par certains côtés une expression tautologique car il n’y a pas de vie sans plaisir, sans satisfaction d’un certain nombre de besoins précisément vitaux et réciproquement on peut dire aussi qu’il n’y a pas de plaisir sans vie parce que c’est une sensation qui ne peut être perçue que par un organisme vivant (humain animal ou végétal), ce qui est aussi la condition sine qua non de la douleur et non de la souffrance parce qu’une matière non vivante inanimée peut souffrir des intempéries, de la rouille mais elle n’aura pas pour autant de douleur, La vie par contre peut-être triste, sans joie pour un homme et même un animal. Quant à la notion de bonheur elle implique une telle linéarité anticipative qu’elle ne peut être assumée que par l’animal nu et par la même obligatoirement  projeteur qu’est l’homme, entité spécialiste de l’imaginaire , du virtuel, du pur esprit (de Lanson) qui perdure et transcende les générations autrement que par une mémorisation biologique. La notion centrale est celle de Joie : joie de l’harmonie (plaisir du rythme et bonheur de la mélodie) Joie de la fraternité, du jeu entre les JE/NOUS (et non bonheur de la liberté et plaisir de l’égalité) Joie d’être et de faire être, Joie de pénétrer dans un langage nouveau , dans un univers inconnu, Joie extatique de type laetitia d’une contemplation esthétique, Joie de vivre tout court (tautologie cf supra) La joie de l’esprit en marque la force (Ninon de Lenclos) Joie, Joie, Joie, Pleurs de joie (écrit trouvé dans l’ habit de Pascal après sa mort) Joie type Gaudia exubérante et Joie type Laetitia calme Joie totalité de l’être hic et nunc, en nous , par nous, pour nous. Joie enfantine :L’enfant est toujours plus joyeux que l’adulte parce que sa conscience plus simple et plus mobile s’identifie plus facilement avec l’impression présente ; mais sa joie subjectivement très séduisante par la fraîcheur des sentiments qu’elle dénote est aussi souvent fort insignifiante dans ses objets selon Bernés in Lalande Le plaisir est à court terme, la joie à moyen terme et le bonheur à long terme « La mére de la débauche n’est pas la joie mais l’absence de Joie » selon Nietzche car dans la débauche on essaie de s’oublier de s’enivrer alors que dans la joie on est présent au présent du présent. « Le plaisir n’est qu’un artifice imaginée par la nature pour obtenir de l’être vivant la conservation de la vie….mais la joie annonce toujours que la vie a réussi, qu’elle a gagné du terrain, qu’elle a remporté une victoire : « toute grande joie a un accent triomphal » selon Bergson Dans le même sens :  « La joie est le moyen et  le signe des victoires décisives » selon Guéhenno « Du plaisir, on peut dire qu’il appartient à l’instant. Du bonheur, on peut dire qu’il appartient au temps ou à la durée ; La joie est la rencontre fugitive dans l’instant de l’éternité » selon Lavelle. « Signe heureux de vitalité profonde, notre bonne santé de corps et d’âme, le plaisir ne peut jamais être un guide. La joie est au contraire un guide qui ne trompe pas. Elle est liée à la vertu, c’est à dire au plein épanouissement de la personne et des personnes » selon Lacroix qui précise aussi que « L’état proprement humain n’est ni le plaisir qui est au-dessous de l’homme, ni le bonheur qui est en dessous mais la joie » . Selon Gibran le travail ne peut se faire que dans la joie. Pour Wordsworth : « La joie est entre amour et pensée » ce qui correspond parfaitement à la position du symbolique entre connaissance et amour .HGB La joie tridimensionnelle est l’agrément de base d’où dérive d’une part le plaisir bidimensionnel et d’autre part le bonheur unidimensionnel. Dans le passé on a eu un plaisir biologique, dans le présent on est joyeux d'être présent au présent du présent, dans l'avenir, on espère sociologiquement un bonheur, une bonne chance : avenir qui peut ou non se réaliser et si tel est le cas, le bonheur est complet Pour Alain le vrai bonheur ne peut-être que complet et il n’est complet que s'il y a eu une véritable réalisation d'une vie heureuse, dont on peut se féliciter car elle vous a apporté beaucoup de félicités et celle qui a permis la réalisation des plaisirs de l’enfance au cours de l'enfance et pendant tout le cours de l’ existence, les projets utopiques de l'adolescence, la stabilité, la sécurité, la force et le confort de l'adulte et enfin la sérénité sans regrets ni remords de la personne âgée de à qui constate que la boucle est en train de finir de se boucler avec peut-être même possibilité de s'en échapper comme le fait une clé en se glissant rentre les spirales de l'anneau brisé du trousseau de clés. On espère avoir, on a et on se rappelle que l'on a eu du plaisir : on le reconnaît et on le fait connaître. On est joyeux quand on est au sommet de l'entonnoir, en pleine harmonie avec soi-même les autres et la terre entière mais cette joie est un peu atténuée, un peu attristée, un peu assombrie si l’on se trouve au fond de l'entonnoir avec un petit reste d'espoir qui peut à tout moment virer au désespoir haineux.

 

PERVERSION, CONVERSION, INVERSION

 

POLYCHRONIE nécessaire comme un trépieds ou une tresse bref une trinité ou une triade

 

POUVOIR de l’avoir PUISSANCE du faire CHARISME de l’être

 

POSITIONS avec la séquence PROPOSITIONS (le il biologique des habitudes assimilatrices), EXPOSITIONS (le tu sociologique des aptitudes avec accommodation au milieu ), et enfin COMPOSITIONS (je psychologique des attitudes avec adaptation personnelle) On peut dire aussi IMPOSITIONS ou SUPPOSITIONS implicites  (il), EXPOSITIONS avec COMPOSITIONS (de bonne composition) explicites (tu), et COMPOSITIONS ou PROPOSITIONS (je) qui essaie de concilier l’in et l’ex, les moyens (ou les causalités) d’une part et les fins (ou projet)

 

PHILOSOPHIE Le schizophrène est philosophe malgré lui et ce n’est pas ses études de philosophie qui l’ont rendu schizophrènes mais c’est au contraire parce qu’il était pré schizophrène  (et tout au moins un grand préoccupé par des problèmes métaphysiques) qu’il s’est orienté vers des études philosophiques ou littéraires, ou médico-philosophiques du type de celles insuffisamment présentées au cours des études psychiatriques On pourrait dire que c’est le seul vrai philosophe au sens de naturel, spontané, authentique

 

PLURALITES  Didact. Fait d'exister en grand nombre. - Multiplicité (cit. 4); diversité. - État de ce qui n'est pas unique. La pluralité des philosophies qui coexistent dans la même tête (- Civilisation, cit. 14). «La pluralité des femmes» : la polygamie (Bossuet, 4e avert., 2). - Entretiens sur la pluralité des mondes, œuvre de Fontenelle, où il soutient l'hypothèse de la pluralité des mondes habités. - Pluralité des bénéfices ecclésiastiques. Gramm. La pluralité est marquée par le pluriel*. Unité et pluralité.

 

PRESENCE (Etre) AU PRESENT (avoir) DU PRESENT (faire être que cela soit)

 

PRESENT FIABLE et MARRANT On peut naturellement ou tactiquement décider que ce sera cette séquence 3-2-1 ou JE IL TU qui sera la présentation que l'on donne (ou donnera) à  voir de soi-même à autrui , présentation qui peut être tout à fait naturelle et spontanée mais qui peut être aussi tout à fait  artificielle et soigneusement préparée, calculée dans un but utilitaire précis. La présence est une attention joyeuse, tendre, généreuse et fraternelle à l’autre qui très vite n’est plus une inquiétante étrangeté mais qui devient au contraire un autrui individualisé, précis puis un véritable prochain et enfin éventuellement le plus proche des prochains qui soient envisageables avec toutes les conséquences intimistes que cela peut avoir avec l’instauration d’un aspect symbolique conjonctif (ou « conjonctuel ») au sens le plus profond de ce terme La fiabilité renvoie à l’objectivité du réel avec mise à disposition d’un instrument très sûre en ce qui concerne le plateau technique corporel, financier, relationnel avec la perspective d’une durée prolongée quasi infinie dans un gentil et régulier ronron entièrement contrôlée et bien sur régulièrement  contrôlable par le partenaire. Mais cette proxémique ronronnante sans survenue de quelques ennuis que ce soit se transformerait immanquablement en un ennui majeur, incurable s’il n’y avait pas d’incessants projets les plus imaginatifs que ce soit, qui permettent de se marrer en trouvant son partenaire particulièrement marrant au sens de désennuyant, sans pour autant, bien sûr altérer en quoi que ce soit la fiabilité et les qualités de présence, ce qui peut paraître la quadrature du cercle mais celle-ci d’est pas si insoluble que ce soit si l’on veut bien se rappeler que ces figures géométriques sont toutes deux des ensembles de quatre fois 90° ou autrement dit de quatre angles droits qui sont centripètes, tournés vers l’intérieur dans le cas du carré et centrifuges tournés vous vers l’extérieur dans le cas du cercle . Mais on peut bien sûr imaginer la séquence strictement inverse 1-2-3 ou TU IL JE ou encore la séquence IL JE TU ou IL TU JE qui ne sont en fait que des formes cliniques d’un trépied trigonométrique plus économique permettant de faire le tour d’un problème en 180°, trépied minimal en dehors duquel il n’y a pas de salut et si tel n’est pas le cas cela aboutit souvent à un affrontement binaire JE TU et par là même JE TUE. Cette nécessité d’une triade affective minimale est bien résumée dans cette excellent phrase d’un un certain Alan Jay Lerner (1918-1986) in Bartlett 295,6 : « Le plaisir sans joie est aussi creux qu’une passion sans tendresse »

 

 PSYCHANALYSE La lyse donne du jeu avec libération vers le haut de la personne, de la psyché singulière, unique. On peut comparer ce processus à une montgolfière retenu au sol par des amarres des cordages de retenue, mais il ne faut surtout pas les confondre avec les cordages de suspension de la nacelle  au filet qui enserre le ballon lui même, ou les cordes reliant la voilure d'un parachute* au harnais et certaines personnes paradoxalement commettent effectivement cette grossière erreur d’un parachutiste devenu fou alors qu’il est bien soutenu et bien protégé d’une chute fatale par ses suspentes se mettait à les couper les unes après les autres pour soit disant se libérer et pourtant  c’est ce qui se passe effectivement dans certaines cures analytiques et je fonctionne alors comme un filet récupérateur cf jeu Les journalistes de l’Evénement du Jeudi ont été tellement étonnés de mes propos qu’ils se sont demandés s’ils étaient capables de tout entendre, (peut-être fallait-il de tout comprendre) alors que j’avais défendu la seule idée qui m’est chère la psychanalyse se doit d’être thérapeutique, comme toute médication et cela d’autant plus qu’elle n’a jamais pu faire la preuve de sa scientificité et c’est d’ailleurs l’opinion de R.-R. HELD, le Processus de guérison, in la Nef, nd 31, p. 29. Qui affirme que «  Les indications de la cure type doivent être pesées dans nos balances cliniques, donc diagnostiques, avant le départ, avec la plus extrême rigueur (...) on ne devrait jamais parler d'échecs de la psychanalyse, mais, le plus souvent, de mauvaises indications » même si Freud a affirmé dans Ma vie et la psychanalyse p110 « A l’origine le mot de psycho-analyse désignait une méthode thérapeutique déterminée ; maintenant il est devenu aussi une science : celle de l’inconscient psychique » mais LAGACHE n’est pas de cet avis « La psychanalyse a pour objet non seulement l’inconscient conçu comme un domaine à part mais l’ensemble de la personnalité et il confirme dans l’EMC « La psychanalyse a évolué dans le sens d’une psychologie de la personne totale aux prises avec le monde et avec elle-même. Dans ce cadre le témoignage de la conscience n’est pas pris à la lettre : il a un caractère partiel et partial. Mais il n’est pas méconnu : la mise en évidence de signification inconsciente n’est pas la négation de la conscience, elle la replace dans son contexte » Il n’empêche que si l’intrapersonnel et l’impersonnel fait partie de l’unité de la psychologie LAGACHE précise aussi que « la psychanalyse est une forme de psychologie clinique et de psychothérapie que spécifie notamment l’étude du transfert » Pour moi il s’agit moins d’un transfert uniquement interpersonnel analysant/analyste que d’un transfert temporel essentiellement intrapersonnel mais aussi interpersonnel tous azimuts et même impersonnel avec le monde entier avec changement panoramique du regard. On risque évidemment de se faire avoir, si l’on se contente de penser que la psychanalyse est un faire savoir qui est donné par les interprétations des rêves , ou les interprétations de l’analyste, mais c’est bien plus un savoir-faire et même un savoir faire être soi-même, autrui et la terre entière et c’est dans ce sens-là qu’il y a un pont entre phénoménologie et psychanalyse et que la psychanalyse réussie, en fin de course se termine par le silence intelligent de Gabriel Marcel « Je ne m’adresse à la deuxième personne qu’à ce qui est regardé par moi comme susceptible de me répondre de quelque façon que ce soit, - même si cette réponse est un « silence intelligent ». Tout bien réfléchi ce n’est pas psycho- qui est le premier ou le plus importante des deux enracinements, mais c’est surtout le terme analyse qui peut poser problème car on pense trop souvent l’analyse par rapport à son antonyme la synthèse alors que la psychanalyse  n’est pas tant une autopsie, une séparation en éléments plus simples qu’une succession de deux mouvements verticaux, le premier  descendant LYSE et le second ascendant ANA et l’on devrait dés lors inverser le mot et parler de lyse-ana au lieu d’analyse et si l’on accepte cette inversion temporelle, la meilleure image métaphorique de ce processus est celle relativement simple, quotidienne, prosaïque, très physique du  tourbillon des fleuves torrentueux comme le Rhône ou la Loire que j'ai bien fréquenté et qui m’ont appris que si l’on ne veut pas périr noyé, il faut prendre une bonne bolée d’air, une bonne réserve d'air et se lyser, s’autolyser , se paralyser soi-même bref couler à pic jusqu'au fond du trou du fleuve qui a provoqué le tourbillon puis automatiquement (avec ou même sans appel du pied), ce même tourbillon qui vous a descendu très rapidement (à condition que vous ne vous soyez pas débattu bêtement) vous replacera de lui-même en phase ascendante dite en grec ana-. D’une façon générale, se débattre et même tous débats qu’elles qu’ils soient ne servent à rien qu'à compliquer encore un peu plus une situation déjà fort complexe et une sagesse bien comprise, bien aimée vous incite à accepter de vivre tout simplement la perplexité telle qu’elle est, qu’on le veuille ou non avec la nécessité paradoxale de se déprendre, de couler pour mieux ressortir la tête hors de l’eau  et à ce propos l’on peut aussi suggérer (en changeant ce qui est à changer) que  philosophie devrait se dire SOPHIE PHILE ou Sophiaphilie car il faut connaître avant d’aimer et c’est peut-être ce que l’on appelle la connaissance biblique  Au fond le bord supérieur du triangle n’est dés lors pas tant rectiligne que cela mais curviligne, ou plutôt  à géométrie variable d’une façon tout à fait comparable à celle du phrénique diaphragme alternativement concave comme dans le cas du tourbillon ou convexe comme dans le cas de la montgolfière de la transcendance, de la sublimation freudienne, du mysticisme junguien ou de la supériorité adlérienne et cette double possibilité convexe ou concave ne peut que faire penser à la sinusoïde systole/diastole, inspiration/expiration et l’on pourrait dire que la vie n’est pas tant pulsion monopulsionnelle, compulsionnelle  monothéiste,(la sexualité avec Freud, la supériorité avec Adler ou la conjonction animus /anima avec Jung) que pulsation pluri-  pulsionnelle, polythéiste qui ne serait d’ailleurs pas uniquement  une bidimensionnalité (plus et moins) comme dans la sinusoïde mais une tridimensionnalité comme dans la personnation dia-logique JE TU IL et, après avoir envisagé analyse,  l’on retrouve  psycho et l’on devrait là encore inverser la succession et ne pas parler de psycho-analyse mais d’analyse psychologique et même de LYSE ANA PSYCHOLOGIQUE ou plutôt de LYSE ANA  PERSONNELLE. La précession d’un mot sur l’autre est toujours très significative comme l’honnête homme et l’homme honnête

 

PSYCHIATRIE Pathologie avec trois caractéristiques particulièrement prééminentes par rapport à toutes les autres spécialités médicales Pathologie très temporelle (IL) Pathologie très personnelle (JE) Pathologie très séquentielle  (passé et à venir) mais aussi très conséquente avec retentissement important sur autrui et vice versa (Le TU qui tue),la spécialité qui fait souffrir non pas e seulement le patient mais aussi l’entourage. La neurologie est elle au contraire beaucoup plus spatiale alors que la psychiatrie est une chronopathie. Pathologie très dure parce qu’elle dure, Pathologie avec présence insuffisante aux présents du présent, pathologie de destin avec succession linéaire d’événements.Euchronisme. Pathologie de l’insensé librement accepté

 

PUNITIONS , SANCTIONS, REPRESSIONS  PUNITIONS  de l’ordre du Jeu du JE intrapersonnel qui s’adresse à un être personnellement responsable SANCTIONS de l’ordre biologique du IL réversible REPRESSIONS  de l’ordre du TU sociologique telle est une des deux triades proposées par Michel Bourgat auteur de trois livres :l’un paru chez Favre « Comment les enfants deviennent des assassins » ainsi qu’un autre ouvrage RUE BOURGAT racontant l’assassinat de son fils et enfin  un troisième livre sur le dopage mais ces deux derniers livres lui paraissent anecdotiques par rapport au premier qui lui parait le seul vraiment bien étudié, bien travaillé, véritable bouteille à la mer adressée à la mère Guigou , garde des sceaux et aux autres décideurs, livre dans lequel , (nous a-t-il dit au café philo de Sanary du mercredi 1er mars 2000) il accuse très nettement le système français des  juges pour enfants qui favoriserait le passage du délit au crime en ne voulant envisager systématiquement  que le problèmes évoqués par les  multiples et répétitifs bilans de personnalité qui essaient de comprendre et de justifier les délits puis les  crimes des enfants puis des adolescents uniquement par des antécédents criminogènes familiaux et sociaux en aggravant les fameux troubles de la personnalité (la fameuse psychisation dont se moquait déjà les adolescents de Collonge au Mont d’or en 1956), troubles qui sont uniquement évoquées dans cette justice très particulière  qui n’osant pas responsabiliser donc punir, accentuent encore dans l’esprit de l’adolescent non seulement une nette dévalorisation des valeurs classiques (que l’on dit maintenant simplement citoyennes ou civiques)  renforçant ainsi l’effet négatif de la prison, qui vous inculque une morale de l’efficacité de la non perplexité, du système D généralisé et qui s’oppose dans leur tête aux classiques valeurs morales qui persistent malgré tout (comme dans le code d’honneur de la mafia, la loi du silence etc) mais personnellement ce qui me paraît encore le plus grave c’est l’annulation algébrique de valeurs parfaitement opposées ce qui favorise l’apparition du très dangereux état zéro au cours duquel le sujet  desaffecté, desaffectivé peut faire n’importe quoi la fonction intégrative du système nerveux central chère à Sherrington ne pouvant plus fonctionner après la désintégration de l’état zéro de la personnalité et toute cette série de réflexions intermédiaires me paraît clairement justifier la connexion avec la deuxième triade chère à Michel Bourgat l’INTEGRATION (JE) qui est favorisée par la punition vraie, personnalisée et même intrapersonnelle l’ASSIMILATION, (IL) (où le père italien interdit à ses enfants de parler l’italien mais uniquement le français pour devenir plus français que les français et l’INSERTION (TU) de la ghetoïsation comme une épine insérée dans la peau

 

QUI ? QUOI ? POURQUOI ? OU ? QUAND ? COMMENT ? les six prépositions interrogatives de l’inventio (cf. systèmes EU) peuvent se regrouper en deux fois trois avec le je du qui, le il du quoi et le tu du pour qui ? ou du pourquoi ? , l’espace du où ? ; le temps du quand ? et le comment ? de la causalité du faire

 

RACISME biologique pur et dure a tendance à être assimilé mais aussi dur le pal psychologiquement interpersonne,( civilastionnisme intégré, intégriste, intégrateur colonisateur , militariste ou culturalisme ou le cultuelleisme (religion) en groupisme d’intéréts réticulairs qui fonctionnent comme une mafia qu’ils en soient une oui non Bandisme Différentialisme Altrisme ne devient dangereux que s’il s’accompagne d’un regroupement quasi identitaire contre d’autres groupes grégarisme La violence individuelle est à peu prés contrôlable mais la violence « groupale » beaucoup plus difficilement

 

REEL IMAGINAIRE ET SYMBOLIQUE Selon René Muzil :  « un homme qui veut la vérité se fait savant. Un homme qui veut faire jouer sa subjectivité, peut devenir écrivain. Que doit faire un homme qui veut ce qui est entre les deux ? »

 

REFERENT (médecin) Théoriquement le médecin référent devrait faire preuve simultanément des trois qualités suivantes. Il devrait AVOIR une référence médicale et professionnelle (est-ce bien le cas ? qui la  garantit et sinon comment le spécialiste peut-il l’apprécier s’il n’en a pas la liste et à son tour conseiller le malade qui le lui demande. Il devrait ETRE l’objet d’une préférence personnelle du malade avec un consentement éclairé avec application des mêmes textes que pour une expérimentation thérapeutique (ce qui ne parait pas être le cas) Il devrait FAIRE socialement la preuve qu’il a une assise socioprofessionnelle suffisamment large et notamment sans  problème particulier de clientèle, par conséquent sans besoin financier  pressant qui peut favoriser les tentations  de dichotomie, et par ailleurs sans parti pris diagnostique ou thérapeutique particulier ni sans surestimation de leurs possibilités thérapeutiques ce qui est fréquent pour certains rétenteurs de clientèle qui ont peur d’être pris en défaut par une consultation chez un spécialiste et qui finissent par se décider in extremis pour une mesure d’hospitalisation qui aurait pu si les symptômes avaient été pris à temps, très souvent évités. Ces médecins dit généralistes sont semble-t-il d’autant plus sûres d’eux qu’on ne les rencontre qu’exceptionnellement dans les sessions de Formation Médicale Continue  et à ce sujet il faudrait prévoir  de lourdes sanctions si le médecin « général » (chef de sa cohorte de malades) n’a pas su orienter à temps son « patient » trop patient vers un spécialiste « ad hoc » et cela d’autant plus si le malade devenu impatient lui a fait très clairement  cette demande  en sachant surmonter sa crainte d’avoir à subir des mesure de rétorsion de la part de son médecin référent. Si tel n’est pas le cas, le patient devra faire appel à un conseiller technique qui pourra le guider pour se libérer de cette terrible astreinte (ainsi que celle des références médicalement opposables) en n’ayant surtout pas un médecin de famille mais au contraire par famille plusieurs médecins référents, ce qui permettra d’additionner les différentes ordonnances prescrites pour des personnes différentes et prises en fin de compte par une seule et même personne : le vrai patient (ou le patient désigné comme l’on voudra) comme par exemple l’Olmifon prescrit pour le grand père et donné en fait au petit fils instable ou le Prozac prescrit au mari et pris par sa femme pour lutter contre la prise de poids du Norset et cela malgré le flicage de la carte Vital qui imposera aussi d’avoir plusieurs radiologues, biologistes et spécialistes chez lesquels il faudra venir non pas avec sa carte Vitale mais avec celle empruntée à un familier qui servira non de prête nom mais de prête carte…Enfin mais seulement si l’on a suffisamment de moyens financiers et… intellectuels (suffisamment de débrouillardise), on aura à faire appel non seulement aux « classiques » médecines parallèles (qui seront peut-être enfin elles aussi un jour déremboursées ce que personne n’a encore osé faire et pourtant cela ferait d’importants économies) mais à des réseaux parallèles de médecine classique

 

REDUCTIONS PHENOMENOLOGIQUES ET AUTRES A propos de réductions diverses, il est certainement important de faire référence aux trois « Egos » de Szilasi  qui ont été assez souvent évoqués par Tatossian. Ces trois EGO me paraissent personnellement et très vraisemblablement correspondre aux résultats des trois réductions : 1/ l’EGO empirique correspondrait au réel du IL obtenu après réduction philosophique, 2/ l’EGO pur correspondrait au symbolique du JE après réduction eidétique, enfin l’EGO transcendantal correspondant à l’imaginaire du TU après réduction transcendantale, transcendance imaginaire temporaire puisque le signe assimilateur sera très vite l’objet d’une réduction philosophique avec accommodation au réel et c’est reparti pour un tour. Pour DUBARLE (Critique du réductionnisme),  in  Encycl. Pl., Logique et Connaissance scientifique, p. 334. « Le réductionnisme consiste à affirmer que le couple formé par la logique et les mathématiques pures peut être réduit à l'unité simple de la logique mathématique, forme moderne, pure et pleinement rationnelle de la logique » et dans ce sens là.

 

 

 

REGLEMENTATION REGULATION REGENERATION La réglementation (TU conduite linéaire sociologique, historique). La régulation (IL système circulaire biologique, écologique). La régénération (JE sous la forme d’un jeu en spirale unique psychologique, philosophique) avec  réconciliation symbolique, résurrection, reconversion cognitive avec insight, révélation. Le socialisme (fort de la légitimité que la foule lui a théoriquement accordé par des élections toujours manipulées parfois matériellement , toujours psychologiquement) est le grand spécialiste de la réglementation légiférée et les soit disant écologistes politiques sont les plus féroces de ce point de vue, abandonnant dés lors sans aucun état d’âme tous les mécanismes de régulation dont ils devraient être les premiers défenseurs et qui ne sont défendus que par les soit disant libéraux et encore uniquement sur le plan économique, le terme de régulation étant fallacieusement préconisé par Jospin pour maquiller d’authentiques réglementations

 

RENAISSANCES physiologique (IL) Résurrection après un coma prolongé ou réincarnation des religions hindoues, psychologique Régénération (JE), sociologique (TU)  Relig. Régénération* de l'âme, de l'homme. Renaissance en Jésus-Christ (par le baptême, la pénitence...).(Av. 1563). Cour. Le fait de renaître; nouvelle naissance. Les renaissances successives des êtres, dans les religions de l'Inde (- Réincarnation).Par ext. Le fait de revivre, de ne plus être en danger de mort. Le Rebirthing de Léonard Orr à Esalen repris par Dominique Levadoux dans son livre Renaître chez Stock en 1979 il ne s'agit pas seulement d’une hyperventilation avec contrôle de la respiration et libération des blocages énergétiques le tout avec un simulacre d'accouchement dans la pénombre et dans un climat de relaxation mais de la gestion de croyances positives ou négatives en relation avec la naissance et la mort, le désir de mort inconscient et la réprobation parentale On traduit bien souvent croyances par pensées mais ce n’est pas du tout exact La renaissance est conversion à moins que ce ne soit une banale perversion orgastique, d’une petite mort suivi d’une renaissance au sens de Guillaume Apollinaire, Alcools, p. 18. (après une soirée très arrosée d’alcools) : « Que mon amour à la semblance Du beau Phénix s'il meurt un soir Le matin voit sa renaissance » ou de Honoré de Balzac, le Lys dans la vallée, Pl., t. VIII, p. 903. « Une femme qui revit sous les regards de l'aimé donne peut-être une plus grande preuve de sentiment que celle qui meurt tuée par un doute (...) La renaissance de Madame de Mortsauf fut naturelle, comme les effets du mois de mai sur les prairies, comme ceux du soleil et de l'onde sur les fleurs abattues ». renaissance de la sensitive après un choc quelconque

 

 RENAISSANCES de l’an 2000 . Pour qu'il y ait renaissance, il faut qu'après une première naissance, il y ait effectivement une vraie mort et l'on peut considérer que c’est effectivement le cas pour l'an 2000 pour de très nombreux secteurs : la mort de Dieu, la mort des idéologies les plus importantes (scientistes, fascistes, communistes etc. ), la mort des hasards de la conception avec d’une part la contraception et d’autre part la procréation médicalement assistée, la mort des limitations sexuelles arbitraires avec une seule contrainte persistante, celle de la protection contre les maladies à transmission sexuelle et sanguine, la mort des ségrégations professionnelles, un tout petit peu pour les hommes qui deviennent instituteurs de maternelle ou assistants sociaux mais surtout beaucoup  pour les femmes ce qui leur donne un statut égalitaire à part entière et même parfois paritaire, la mort des dictions rhétoriques avec grands discours écoutés religieusement auquel on a substitué les débats avec contradictions systématiques élevées au rang d'une valeur incontournable, la mort du monologue au profit du dialogue ou soi-disant tel, mort progressive des nations par la  mondialisation  avec en contre partie, renaissance d’une certaine régionalisation et même tribalisme, le « pays » ou la secte, remplaçant la nation intégrée dans une confédération ou la religion qui se fond dans un grand œcuménisme, où personne ne retrouve ses traditions, ses repères. L’art classique lui-même n’est plus du tout ce qu’il était avec la multiplication des procédés de reproduction, les possibilités de diffusion instantanée et surtout les possibilités d'interaction et de modélisation très rapides sans comparaison avec l’activité artistique des barbouilleurs ou des bidouilleurs de toiles, de papiers, de portées musicales, de scénarios chorégraphiques, cinématographique ou théâtraux et même de CD vidéos ou sites Internet dans un monde virtuel très particulier  avec ses effets spéciaux qui ne peuvent que vous rendre très perplexes mais la perplexité comme la complexité avec toutes leurs implications cachées peu à peu dévoilées et acceptées comme telles (avec un esprit d'humilité, de non savoir, de naïveté, de simplicité presque biblique et cela tout simplement pour éviter des complications parfaitement prévisibles et inutiles), tout cela peut être et doit être géré correctement avec un grand respect du réel tel qu’il nous est donné, confié, prêté en sachant mener de front des études soigneuses des différences et des cas uniques et en utilisant de façon complémentaire toutes les possibilités de la sémiotique herméneutique, de la cybernétique et de la  systémique En agissant ainsi on relèvera le défi que le XXIe siècle nous lance et l’on pourra ainsi promouvoir une certaine renaissance (après toutes ces morts évoquées ci-dessus) en permettant entre autres de pouvoir « relier les connaissances » (Edgar Morin) ensemble ainsi que toutes les orientations divergentes qui sont en fait moins opposées que complémentaires comme le montre de plus en plus souvent l’histoire récente des sciences dures et des « molles sapiences » ou sciences dite humaines à condition bien sûr que l’on utilise, à bon escient quand il le faut non pas la logique aristotélicienne du tiers exclu mais la logique du tiers inclus, qui est bien souvent celle du bon sens populaire notamment  des patients, même si, comme monsieur Jourdain,  ils ne le savent pas.

 

RESPONSABILITE métaphysique de l’avoir (on a ou l‘on n’a pas réellement la liberté, le libre arbitre), la responsabilité morale de l’être et enfin la responsabilité du faire, de l’imputabilité de l’action (Dissertori ESF p. 161), Dissertori qui n’a pas su ici comme dans beaucoup d’autres chapitres abandonner son personnage de psychiatre pour parler en « sociatre » et au lieu de disserter sur la philosophie de la responsabilité, il aurait mieux fait de faire un travail sur l’irresponsabilité collective que ce soit celle de bandes anonymes classiques, que ce soit celle des grands corps de l’état (où même quand on se reconnaît responsable on ne ses reconnaît pas pour autant coupable)

 

RESPONSABILITE avec la triade Honte,Culpabilité,Péché évoquée pour la première fois à l’occasion du livre d’Alameda sur les sept péchés familiaux (Odile Jacob) et sa distinction au début du livre entre honte et culpabilité et bien sûr son titre provocateur sur les péchés en relation peut-être avec ses ascendances espagnoles à moins que ce soit une ruse d’éditeur : il n’a pas voulu nous le dire mais cela m’a indéniablement choqué alors que je suis si souvent obligé de montrer aux parents le bouquin de Bergler Les parents ne sont pas responsable des névroses de leurs enfants (Payot) même si ce titre comme celui d’Alameda d’ailleurs ne traduit pas du tout ce qui est exposé à l’intérieur. Quand saura-t-on être suffisamment responsable pour éviter les titres accrocheurs pour les bouquins, les congrès ou les programmes politiques. On peut admettre cette pratique pour un objet qui ne parle pas mais un discours devrait pouvoir se défendre par lui-même puisque lui, il a la parole. Quoique il en soit, cette occurrence m'a amené à rapprocher la triade Honte,Culpabilité,Péché des trois stades de Kierkegaard avec le stade esthétique correspondant à la honte (un enfant ou une personne qui par sa conduite vous fait honte ou qui est elle-même honteuse de sa conduite), avec le stade éthique correspondant à la culpabilité, et enfin le stade religieux correspondant au péché intrapersonnel (faute avouée est déjà à moitié pardonnée). Ces considérations doivent permettre un nouveau mode d’approche de la phrase de Fabius « Responsable mais non coupable » .Se sentirait-il honteux ou bien pécheur : il faudrait le lui demander

 

REVOLTE du JE, REVOLUTION du IL , CONTESTATION du TU mais il y a aussi les antonymes être non pas révolté mais envoûté par le JE du leader, avoir un rejet, une peur presque physique de la révolution en réagissant à cette révolution par une contre-révolution mais par une conservation pure et simple ou éventuellement si cela est  vraiment nécessaire acceptation gentiment tranquillement d’une douce évolution très progressive plus naturelle (il faut neuf mois pour faire un enfant  et 18 ans pour qu’il devienne adulte alors que l’on a pu calculer que 9 secondes suffisent pour violer une femme mais comment s’imposer par la douceur à la violence (Gandhi est lui-même récusé en Inde, parait-il !). La contestation peut se terminer assez souvent par une attestation

 

SAGESSE du IL de la sagacité , de la connaissance,  mais aussi sagesse du JE/NOUS, de l’amour (avec son corollaire, l’amour de la sagesse), et enfin sagesse du TU par « expression » de la haine de telle sorte que l’on aboutisse en fait à un véritable rejet de la haine, à une expulsion, à une excrétion avec acceptation de l’autre qui a le droit d’être tout simplement autre que moi et de pouvoir vivre sa vie autant que moi. Selon Blanchard  Toulon Mazaugues) «Devant des situations difficilement tolérables, la révolte s'impose-t-elle, au nom de la survie, de la dignité, de la justice, de la raison ? Ou bien, devant les dégâts désastreux et l'incertitude des résultats, la crainte d'un écrasement dans le sang, la sagesse conseille-t-elle de se résigner en attendant des jours meilleurs ? Le prix des révolutions n’est-il pas toujours trop élevé par rapport à leurs gains ? » et à un autre moment du même auteur : « Comme Hegel le dit, l'homme consiste essentiellement en un devenir. Il est ce qu'il se fait, mais en vertu de ce qu'il souhaite être, en quelque sorte en surplomb constant sur ce qu'il est à un moment donné. Cette position, éminemment instable, sinon inconfortable, ne se maintient que par la fixation explicite d'idéaux, qui le tirent vers l'impossible, mais hors de l'animal. Encore faut-il qu'une certaine sagesse l'empêche de trop forcer la nature, comme le recommandait Pascal ("qui fait l'ange, fait la bête"), ce qui nous mènerait à sortir de la raison qui est le propre de la nature humaine ! » Autre citation toujours du même auteur : « Depuis l'Antiquité grecque jusqu'à notre Siècle classique, la passion est considérée comme une sorte de maladie, un excès contraire à la mesure ou à la tempérance.  Elle est aussi  une entorse à la rationalité, un désordre des conduites, un danger pour la paix de la Cité. Aussi la décrit-on le plus souvent comme une « folle passion », sans craindre le pléonasme. Elle serait l’inverse de la sagesse, qui conseillerait de la fuir, ne serait-ce que pour préserver la paix de l’âme. Les stoïciens comme les épicuriens ont fait de « l’ataraxie », la tranquillité de l’âme, le but de la démarche philosophique et la description concrète de ce qu’on appelle le bonheur.  Ils rejetaient généralement donc la passion. » Chercher aussi bien sûr le mot sagesse dans toutes les autres triades Dans l’article de l’ « Encyclopedia Universalis ». sur la sophrologie, on indique que sophron- en grec veut dire sagesse alors que le Robert précise bien que c’est un néologisme inventé par Caycedo avec la racine phréne- esprit avec le préfixe so- qui renvoie à harmonie et le suffixe -logie qui fait scientifique et systématique Voir Piaget sagesse et illusions de la philosophie « à la pensée »aux P.U.F.

 

SAVOIR FAIRE ETRE Dans Varela 92 96 L’homme vertueux , l’expert en éthique n’est pas celui qui agit d’après un ensemble de règles morales, mais plutôt celui qui incarne un certain savoir faire, qui est bon pour faire un certain nombre de choses et notamment « last but not least » faire être…Problème souvent méconnu du rapport au savoir avec avoir un savoir, savoir que l’on a un savoir mais aussi savoir faire et savoir être et enfin savoir faire être L’action pour l’enseignant de donner , de proposer de transférer un savoir n’est ni libre, ni égalitaire, ni fraternel (selon Th. Vincent de La Tronche avec sa neuropsychologue récemment engagée qui fait des découvertes étonnantes  et favorise le deuil des études à la Toussaint, naissance à nouveau à la Noël et résurrection pascale) Phobies scolaires . La fonction appétitive d’Edouard Pichon dans son rapport au savoir est-elle une demande, une envie, un désir , un besoin de savoir. Ou tout simplement l'amour de la connaissance On peut aussi évoquer les expressions : Se ressaisir Se reprendre Introduire les attitudes subjectives les plus diverses entre habitudes et aptitudes

 

 SAUVAGERIES (TU), CIVILISATIONS (IL), CULTURES (JE ET NOUS) Ce n'est pas parce que les gens sont sauvages qu’il faut être aussi sauvages ou même plus sauvages qu’eux . Sauvagerie du psychopathe uniquement préoccupé de l'avenir et des résultats qu’il y obtiendra et cela sans trop se soucier des moyens pour y parvenir : tous les moyens sont bons et les plus rapides, les plus expéditifs sont les meilleurs. C'est le domaine du TU qui tue avec annulation de toute anxiété soit  vraie, primaire du pervers congénital qui a toujours été inaffectif ou secondaire acquise par  surcompensation pour mieux se défendre contre une anxiété jugée  excessive, insupportable,.La civilisation au contraire est de l'ordre du passé ; elle est historique, objective et peut d'ailleurs mourir comme le signale Paul Valéry : on la maintient en vie ; on essaie de la conserver tel quel, en l'état, à l'abri des sauvagerie des barbares mais aussi des innovations culturelles trop audacieuses ne tenant pas assez compte des données antérieures de la civilisation installée, du culturellement et politiquement correct. En fait la vraie culture n'est pas ce culturel passé, installé, correct mais le cultural présent, dérangeant, étonnant par sa spontanéité et son absence de systématisme comme le suggérerait un peu trop le terme de culturalisme (cultural au sens de structural sinon de structuralisme). La civilisation est de l'ordre des habitudes quasi biologiques qui se sont peu à peu installées, sournoisement, insidieusement comme une langue maternelle ou un accent régional, et d'ailleurs comme toutes les langues en général avec leur histoire naturelle (au sens de Piaget qui a tenu à rester un biologiste naturaliste qui s'est intéressé à la biologie de la connaissance, aux frontières de la psychologie de l'acquisition des cognitions des savoirs de l'enfant et de l'épistémologie du savant). Le culturel ou plutôt le « cultural » lui est plus personnel ou plutôt personnal  au sens du Personnalisme d'Emmanuel Mounier mais dans ce cas-là on attribue à la culture une tendance qualitative et symbolique et beaucoup moins un aspect pragmatique et quantitatif que l'on aurait tendance à ranger dans le cadre des civilisations diverses. Il est nécessaire de préciser « in fine » que ces oppositions ludiques entre les suffixes –el du passé et –al du présent et peut-être de l’avenir renvoie à la classique opposition du Structurel et du Structural

 

SECTES SECTAIRES ET SECTARISES (ou sectorisés) les sectes sont de l'ordre du sociologique(TU) par contre on a (IL) des pratiques, des comportements réellement sectaires avec les deux étymologies la première, la vraie étant « sequi » suivre (une certaine idéologie..) et la deuxième étymologie la moins vraisemblable mais la plus populaire de l’exclusion du « sectare » (couper exclure tout ce qui n’est pas conforme à la vérité dogmatique révélée par un gourou ou par un livre « sur/interprété » ) et peut–être cette déviation est si fréquente parce que de façon intra/personnelle  on est soi-même « sectarisé », sectorisé souffrant d'un champ de conscience particulièrement étroit et par ailleurs très difficilement modifiable, imperméable comme une toile cirée  sur laquelle glisse toute argumentation autre comme l’eau sur les plumes d’un canard (Causes toujours, tu m’intéresses)

 

SEDUCTION : avant de séduire autrui, il faut se séduire soi-même exactement comme avant d'aimer autrui il faut s'aimer soi-même, donc se connaître et se respecter soi-même. Autrement dit Il faut être  orgueilleux  avant d'être vaniteux

 

SEMANTIQUE SYNTACTIQUE PRAGMATIQUE triade de Peirce Morris et F Rotschild et l’ensemble des trois forme de la sémiotique

 

SEMIOTIQUE L'apparition de la représentation dans le développement individuel n'est pas due au langage seul mais à une fonction sémiotique bien plus large, comprenant en plus le jeu symbolique, l'image mentale, le dessin et toutes les formes différées et intériorisées d'imitation (celle-ci constituant le terme de transition entre les fonctions sensorimotrices et représentatives). J. PIAGET, Epistémologie des sciences de l'homme, p. 277 et Lire Piaget de Droz et Ramy. (Dessart 1978) longuement évoque dans Perplexes lectures de l’oral à l’écrit

 

SENS DE LA VIE Cette notion me parait quant à moi un nid à perplexités les plus diverses, les plus méconnues même si pour Blanchard (Toulon Mazaugue) « Même quand sa classe de Philo est bien loin, dans le temps ou dans sa mémoire, on conserve vaguement l’idée qu’elle a la charge de chercher le sens des choses, qu’elle devrait enseigner à dissiper les illusions, qu’elle devrait développer un esprit critique indispensable à la recherche de la vérité,  qu’elle pourrait fournir un fondement à nos valeurs, peut-être même qu’elle pourrait aider à vivre concrètement, au quotidien »… «  Le sanglant travail de l’Histoire présente à tous désormais une belle liberté toute neuve, mais la plupart des hommes ne savent plus quoi en faire. Bref, si c’est la fonction de la Philosophie de chercher à donner un sens aux choses, quelles qu’elles soient et sans aucune exception, même aux choses religieuses, alors la Philosophie est le recours le plus actuel qu’on puisse invoquer »… « En face de cette attente absolument identique, la Philosophie elle-même est une : c’est la même  qu’on tente d’approcher en année de Terminales, celle qu’on lit dans les livres savants,  et c’est la même que vivent ceux qu’on appelle des sages.  Il n’y a qu’une seule philosophie, avec des niveaux d’approche et d’approfondissement différents. La Philosophie vise à chercher le sens des choses, et à réunir les moyens méthodologiques pour y parvenir. Elle est une manière de voir le monde et d’y agir.   Par là elle est une, tandis que chacun choisit à sa guise ce qui sera sa philosophie. »…. « Si chacun cherche le sens de sa vie, ou l’explication d’un problème quelconque, il y implique qu’il veut en trouver le sens vrai. Même si cette vérité globale est strictement personnelle, elle sera vérité pour celui qui l’aura construite,  ce qui signifie qu’il aura pu éliminer raisonnablement les erreurs, les ignorances, les illusions, les passions déformantes. La philosophie est  l’outil de la vérité. »… « L’expérience montre que toute personne normalement constituée peut y arriver en persévérant. Sans doute faudra-t-il au début lire lentement et relire chaque section de texte pour pénétrer progressivement les différentes couches du sens. Il y faut plus de patience que de génie.  Il faut avant tout se persuader que tout est finalement compréhensible, avec un peu d’effort et un peu de temps. Rien de précieux ne s’obtient sans peine.  De plus on peut augurer qu’une passion croissante viendra vite soutenir l’effort. »… « Apprendre à philosopher est ainsi apprendre à bien vivre : à comprendre le sens des événements et des formes qui nous entourent; à diriger sa liberté pour atteindre un équilibre harmonieux entre les aspirations de sa personne et les exigences qui l'entourent; assurer la cohérence tranquille entre les avanies de l'existence et le sens qu'on a choisi de donner à sa vie; déterminer sciemment les valeurs qu'on choisit de suivre pour déterminer ses actions » .. « Si la Philosophie consiste à donner à chacun les moyens d'accoucher du sens qu'il veut donner personnellement à sa vie, elle est recherche de vérité. Cette vérité paraît certes un aboutissement exclusivement personnel: mais elle ne peut se valider en cours de route qu'en se fondant sur des données objectivement vraies et des raisonnements logiquement valides, qu'on applique ensuite à ses choix personnels pour devenir sa vérité »… « * l'interrogation permanente sur le sens des choses, même les plus coutumières apparemment ».. « On peut alors définir la Philosophie comme l'élaboration de sa propre vérité concrète par rapport au monde, par le choix des idées qu'on accepte pour vraies et des conduites qu'on décide comme justes, en sorte qu'on dégage un système de valeurs cohérentes qui donne sens à l'ensemble de sa vie. ». « Toutes les propositions de philosophie doivent porter sur le sens qu’une connaissance ou un fait peuvent prendre par rapport aux hommes, aux individus ou aux collectivités. » « Mais dans un sujet comme celui-ci:" A quel type de vérité nous conduit la réflexion philosophique ?" (1988) ou bien: "la vie a-t-elle un sens ?" (1983), le traitement dialectique, qui reste possible, présente des risques sérieux d'artificiel et de verbalisme.  Repérer qu'un sujet est vraiment dialectique ou non est difficile à un débutant, et il est préférable d'opter pour une méthode réellement générale » « Le problème philosophique se caractérise par le fait que ses facteurs ne sont ni descriptibles objectivement ni reliés par des lois fixes connues. Il ne trouve réponse que dans des concepts abstraits et aussi généraux que possible qui doivent donner sens au conflit qui pose problème. Mais cette généralité sépare à tel point les concepts philosophiques du réel, qu’il est impossible de les constituer en vérités explicatives, comme on peut le faire dans les Sciences. Ces concepts restent des hypothèses générales. » « chacun sait que les robots complexes ont des systèmes de senseurs qui permettent une action correctrice permanente afin d'atteindre l'objectif ». « Empirisme: attitude philosophique qui nie l'existence de structures mentales innées et attribue toute acquisition de connaissance à l'expérience. Axiome : rien dans l'intelligence qui ne vienne du sens. « Matérialisme: position philosophique qui pose en axiome qu'il n'existe qu'une seule catégorie de phénomènes réels, ceux qui sont matériels, c'est-à-dire perçus par les sens. » « Code:  système qui permet de produire du sens en reliant l'un de ses éléments fonctionnant comme signe à un référent déjà connu. Par ex. la langue (langue/mot/objet) ; les Mathématiques ; les signaux routiers » « Déterminisme:(1).sens large: principe théorique désignant l'ensemble des corrélations établies qui permettent de prévoir l'émergence d'un phénomène. (2). sens strict: propriété de la relation causale spécifique d'une catégorie de phénomènes, et qui mesure la probabilité de la constance des termes (cause/effet). Et par ailleurs les sens partuculiers selon la discipline en question « Religion: système de croyances qui pose le sens ultime de toute chose en une Divinité et par là induit des comportements qui visent à la fusion du monde comme sens et de l'individu comme vouloir avec la Divinité conçue comme modèle ou comme fin. (d'après Smith) » « Notre époque nous a fait connaître d’innombrables cultures très différentes des nôtres. Pourtant dans celles-ci, alors qu’il est facile de comparer entre elles ou avec nous  les niveaux de technicité des réalités matérielles,  on peut affirmer que certaines, sinon toutes, manifestent une certaine forme de civilisation ou d’art de vivre, entre lesquelles la comparaison n’a guère de sens. » « . On peut dire ainsi que la nature de l'homme est essentiellement historique (un devenir, dit Hegel). Mais alors dès qu’apparaît l’être humain  (même si cette apparition ne peut être fixée comme un point historique), tout ce que fait ce nouvel être est par nature un fait humain, c’est-à-dire culturel. Dans ce sens, est culturel tout comportement humain, même ceux qui satisfont les besoins les plus proches du corps : la nourriture, la sexualité, la peur, la défense, car leurs modalités sont formées par l'Histoire et le lieu (ou le climat). Aucun de ces comportements ne se réalise comme chez les animaux, malgré de fortes analogies. C’est leur sens qui change : tout comportement humain accomplit (bien ou mal) un destin humain, construit une humanité au départ seulement ébauchée » « L’évolution des techniques reste un fait de culture, et elle peut être étudiée objectivement. Mais l’évolution des moeurs ne peut être décrite que par rapport à des critères moraux : l’organisation sociale, les statuts des groupes sociaux, le statut des individus, la qualité des relations sociales, c’est-à-dire des valeurs. Le sens de cette évolution des normes de valeur définit le concept de civilisation. » « Tandis que la culture est un concept objectif de l'Anthropologie et de l'Histoire, la civilisation est un concept de la Philosophie de l'Histoire, celle qui étudie le sens des évolutions historiques. C'est en effet un concept théorique et normatif, qui définit le type de culture idéal et examine dans quelle mesure une culture donnée s'en rapproche ou s’en éloigne. En général, la civilisation est l'ensemble des éléments d'une culture qui définissent un degré suffisant de conformité à certaines normes ou du moins une évolution positive dans le sens de ces normes. L’éloignement de ces normes définit le concept de "barbarie" pour celui qui ne les suit pas.  » « La capacité de s’adapter intelligemment au monde est fondée sur une aptitude précise de l’être humain : la faculté de raisonner.  La raison est l'aptitude qu'a l'homme d'organiser sa vie psychique et son action par rapport à un projet. Rationnel s'impose par là à instinctif, c'est-à-dire déterminé par avance, aussi bien qu'à désordonné, à irrationnel, ou à inintelligent. Elle est donc ce qui permet la culture, cette "seconde nature" de l'homme. La raison est cette manière qu’a l’homme de tout ordonner, dans sa vie psychique ou dans son action. En ce sens, toute action humaine ne peut être que rationnelle, même celles qui paraissent s'en éloigner le plus. Elle a un ordre, quitte à trouver lequel. » « Etre conscient signifie avant tout être vivant et en assez bon état psychique pour s’en rendre compte: c’est ce qu’on contrôle en premier après un accident.  Mais cela veut dire aussi avoir réfléchi suffisamment à ce qu’on fait ou à ce qu’on veut faire : c’est un certain usage de la raison au cours de l’action. Enfin la confusion redouble avec le sens de la conscience comme gardienne  de la morale, la « petite voix intérieure »  qui nous tourmente en disant le bien et le mal.  N’est-il pas nécessaire de voir clair ce qui, au centre de nous-mêmes, nous constitue comme sujet ? » « Depuis Descartes et son « Cogito », on sait que l’homme se constitue comme espèce distincte par le fait qu’en même temps qu’il perçoit le monde, il sait qu’il le perçoit : c’est la pensée réfléchie, dans les deux sens du terme (réfléchir - au sens de miroir - ce qu’on perçoit - sur une aptitude à en faire un élément de pensée réflexive).  Dans cette saisie simultanée du percevant et du perçu s’origine la notion de « je » comme Ce qui réalise cette double connaissance. L’étymologie de conscience vient de là : cum scire , connaître ensemble.   Etre conscient c’est à la fois reconnaître ce qu’on perçoit du monde extérieur et saisir ce qui opère cette perception et devient désormais « je ».  L’expression « je vois », par exemple,  associe les deux actions et rend compte exactement de ce qu’est « être conscient ».  L’homme seul est conscient dans ce double sens ». « les différents sens doivent entrer en convergence pour saisir un objet. Très souvent on contrôle ce qu’on entend en essayant de le voir, ou ce qu’on voit en le touchant » autrement dit la pluralité des sens n’est absolument pas gênante dans la mesure où en l’acceptant en profondeur on arrive toujours à un certain consensuel. « L’imaginaire est la faculté qu’a la conscience de construire à partir des matériaux de la sensation des images qui aient du sens pour le psychisme.  La distance de ces images au réel est variable selon le travail que fait la conscience, et celui-ci est commandé par l'usage qu'elle veut faire de ces matériaux. Ces différents usages ont été décrits comme des intentionnalités (voir : la conscience) » « Certains objets de pensée ne désignent qu’indirectement les objets de perception. Par l'abstraction, les figures et surtout les symboles, les images reçues de la perception prennent pour le psychisme un autre sens que le sens obvie. L’image construite par la conscience, ce qu’elle comprend, différe de l’image de l’objet matériel. Ainsi une étoffe à plusieurs couleurs devient un drapeau, symbole national. Le langage, notamment, fabrique des représentations sans images (les mots abstraits), des idées éloignées du réel, les concepts, les métaphores, les symboles. C'est ce que font la littérature, la philosophie, les sciences. Dans ces activités, l’intrusion de l’imaginaire, c’est-à-dire du travail de la conscience sur le matériau de base, est pratiquement total » « Enfin la conscience peut inventer complètement certains de ses objets, dans le sens où ils n'existent pas tels quels dans la réalité: c'est ce qu'on appelle couramment l'imagination ou l'invention. Elles produisent les chimères, les oeuvres d'art, les inventions techniques, l'artificiel, etc. On peut y joindre le rêve : l’activité de la conscience  y exerce sa fonction psychique à l’aide de matériaux imagés totalement détachés de la réalité immédiate et organisés pour un effet psychique » « Dans son sens le plus général, le substantif  « l’imaginaire" désigne l’aptitude de la conscience par laquelle elle élabore des images qui présentent un  écart variable avec la réalité, variable selon la nature de l’intentionnalité qui guide la conscience.  C’est pourquoi on dit parfois que la « réalité objective », telle qu’on présume qu’elle doit être « en elle-même », est inconnaissable : on ne la connaît qu’à travers ce prisme plus ou moins déformant qu’est la conscience subjective.  Certains systèmes (la phénoménologie) ont fait des efforts désespérés pour tenter de saisir « la chose en soi ». « Dans certains objets seulement, par ex. les chimères, la part d'irréel est totale : ceux-là sont donc totalement imaginaires, ce qui signifie qu'ils n'existent pas comme observables par la perception. Ils sont irréels au sens que leurs images ne sont pas prélevées dans le réel par la perception. Mais ils le sont, non pas par leur part incompressible de subjectivité, comme dans tous les autres, mais par la volonté expresse de la conscience de les fabriquer comme irréels. La conscience sait bien alors qu’elle a fabriqué elle-même ces objets, autrement c’est un cas de pathologie. Dans ce sens, l’imaginaire est l’intentionnalité expresse de la conscience de fabriquer de l‘imaginaire. Le mot « imaginaire » prend alors  le sens d'illusoire, de faux, d'irréel, d'inexistant. » Les scientifiques sont tellement obsédés de manquer le réel qu’ils préfèrent parler d’hypothèses imaginaires mais malgré tout heuristiques et qui deviennent de moins en moins imaginaires et de plus en plus réels au fur et à mesure qu’elles ne sont pas controuvées et cela a été le drame entre autres de Jacques Monod avec son hasard et la nécessité   .     

 

SEXUALITES Nombreuses sont les propositions d’un nouveau regard sur la sexualité plus conforme à une visée personnaliste intégrant l’apport des sciences humaines… Au-delà du contraste classique entre réponses rigoristes et « pastorales », s’esquisse une ligne nouvelle, argumentant de la nécessaire loi de gradualité (Synode  de 1980 sur la famille et Jean Paul II dans Familiaris consortio en 1980) : cette loi (il s’agit plutôt d’une règle de pédagogie) invite à prendre en compte, dans toute existence un cheminement historique concret et ses étapes progressives, afin de juger comment une exigence morale de formulation nécessairement générale, est à entendre à tel moment. Encore discutée, cette interprétation marque une avancée des perspectives historiques et existentielles dans la morale catholique » La sexualité est une partie de la biologie qui s’est de beaucoup la plus socialisée dans la mesure où il n’y a presque plus de disette sexuelle C’est moins un besoin ou un désir qu’une demande, une envie

 

 

SIGNE AVEC SES TROIS FONCTIONS : ICONE, SIGNE, SYMBOLE . Le signe ou l’indicatif c’est à dire la désignation  par l’index à quelqu’un d’autre de quelque chose est unaire de l’ordre de la linéarité du TU L’icône est binaire de l’ordre de la bidimenssionalité du IL, de l’AVOIR. Le Symbole est ternaire de l’ordre de la tridimensionnalité du JE, de l’ETRE  Dans un article de Jacobson paru dans la revue Diogéne en 1965 et intitulé : A la recherche de l’essence du langage, cet auteur insiste sur le fait que le souci de Peirce de distinguer la présence de ses trois fonctions dans chaque signe est lié étroitement à sa thèse fondamentale selon laquelle : « les plus parfaits des signes » sont ceux dans lesquels le caractère iconique, le caractère indicatif et le caractère symbolique sont amalgamés (ensemble)en proportions aussi égales que possible. Cette thèse du caractère syncrétique du signe idéal constitue la différence fondamentale entre la sémiotique de Peirce et la sémiologie de de Saussure qui précise dans son cours de linguistique générale que : « les signes entièrement arbitraires réalisent mieux que les autres l’idéal du procédé sémiologique » car chez cet auteur le souci de rigueur méthodologique a primé sur la description empirique et c’est cette exigence d’établir préalablement les conditions de possibilités méthodologique de la démarche sémiologique, qui soumettra progressivement la totalité du champ sémiologique au modèle découvert par la linguistique. C’est cette prédilection donné par de Saussure au caractère arbitraire du signe qui rendra théoriquement possible ce renversement qui me paraît quant à moi, médecin sémioticien, assez inattendu, assez invraisemblable et c’est pour cela que depuis longtemps dans le milieu orthophonique j’ai toujours affirmé que cette théorie de l’arbitraire du signe était elle-même très arbitraire et que je me plaçais délibérément, de façon culturellement incorrecte, dans le camp de Peirce et surtout d’Hippocrate, le père de la sémiologie médicale même si dans la médecine moderne il y a beaucoup tendance à confondre symptôme et signe. Jean Lacroix dans son ouvrage « marxisme, existence, personnalisme » à la page 47 soutient que : « Toute grande philosophie est une sémiologie : découvrir le chiffre  et pouvoir ainsi en révéler le langage, tel est l’objet du désir fondamental de l’homme »

 

SIGNIFICATION (JE),SENS (TU) et SENSIBILITE (IL)  selon Bouton et Barbaras p17

 

SIGNIFIER, EVOQUER et SUGGERER selon l'article langage du vocabulaire esthétique des Souriau (père et fille) aux PUF seraient en fait trois choses fort différentes mais Anne Souriau ne précise pas pourquoi, se contentant d'affirmer :  « il n’y a langage, à proprement parler, que s'il y a signification codée où certains éléments sensibles veulent dire régulièrement quelque chose. » Il semble donc bien y avoir une différence importante entre signifier et signification, ou tout au moins entre les interprétations de Bouton (Klincsieck) et et celles de Souriau, mais en fait ces interprétations sont plutôt complémentaires qu'opposées signifier devenant de l'ordre du TU, évoquer de l'ordre du JE et enfin suggérer de l'ordre du IL. Cette interprétation de Anne Souriau explique fort bien les réticences de Nietzsche et celles de Valéry au sujet du langage, qui voient tous deux dans le langage un simple code contraignant, limitatif qui tue le biologique, le poétique, alors que l'interprétation de Bouton qui est celle d'un linguiste, ou plutôt d’un praticien de  la sémiotique correspond beaucoup mieux  à ma propre façon de voir en donnant aux termes signification celles d'une interprétation active de la part du sujet que l'on dit simple récepteur alors que c'est celle d’un interprète, et même d'un créateur au sens de l’énaction de Francesco Varela (Seuil). En pratique on torture (allègrement, sans aucune  culpabilité et avec au contraire une parfaite bonne conscience) aussi bien les signifiants que les signifiés. Selon Pradines à la page 21 et 22 du deuxième tome du traité de psychologie : « l'animal comprend la signification des choses ; c'est-à-dire un phénomène donné le mettre un signe, un avis de ses suites ou de ses concomitants encore invisibles, habituels. Il ne semble pas chercher ni pouvoir chercher à comprendre pour quelle raison les choses arrivent. Car le signe des choses ne sont pas une raison, les sessions de curiosités différentes que celle des signes et celles des raisons

 

SIMPLEX, IMPLEX, COMPLEX, PERPLEX La tradition, la fidélité, la foi aveugle sans incertitude, l’acceptation sans compréhension mais aussi en sens inverse l’anarchisme ou le relativisme ou l’opposition systématiques peuvent fort bien n’être que des simplifications abusives ou paresseuses négligeant les trois autres données et le simplex ne doit pas, ne peut pas être primaire mais seulement secondaire, tertiaire, et surtout jamais définitif après le passage et le repassage par les autres stades, le dernier stade, le quaternaire, le perplex n’étant sûrement pas le plus confortable mais celui qui peut le mieux gérer sans pour autant contrôler les trois autres Complex c’est à la fois complexe, complexité, complicité et complications. Implex c’est à la fois implicite et implications. Simplex  c’est aussi simple, simplicité et simplifications, Perplex  cest aussi perplexe, perplexité et « perplexification ».

 

SOLIDE LIQUIDE GAZEUX  SOLIDE(...) le passage de l'état liquide à l'état gazeux se définira scientifiquement comme un changement quantitatif, c'est-à-dire par une pression mesurable exercée sur un piston ou par des relations mesurables entre les molécules. SARTRE, Situations III, p. 150 . HGB 14/05/98 j’ai brusquement flashé sur le passage du solide au liquide puis au gazeux (avec sa logique physique élémentaire correspondant à la séquence esthétique/pédagogique permettant création et culture ce qui revient peut-être au même : il faut être l’homme qui domine la situation Certes le culturel  ou plutôt la culture, c'est ce qui reste quand on a tout oublié (selon Edouard Herriot dans un ouvrage sur la Normandie ??) mais ce n’est là qu’un premier pas qui permet de se transcender soi-même pour arriver au cultural de la création extemporanée. dit « Tout est bel et bien beau » mais en pratique comment assurer la rotation en passant brusquement avec un important saut qualitatif du solide au gazeux ou du gazeux au solide comme quand on décolle et que l’on atterrit moment particulièrement délicat et qui a été résolu par le glissement quasi liquidien des pneus sur la piste (à condition de ne pas y rencontrer les débris laissés par un précédent aéronef comme cela a été le cas pour un malheureux Concorde à Roissy.) Reste à expliquer le comportement de l’hélicoptère mais c’est une bestiole d’emblée hybride ses quatre pattes bien à terre  il a déjà son rotor qui tournoie dans le ciel reste la fusée mais alors c’est simple c’est la phase très énergique qui l’envoie se positionner en marginal dans une orbite très particulière Mais si l’on descend sur terre et tout particulièrement en psychopathologie on peut imagine la création esthétique sous psychodysleptique

 

SOMATO-PSYCHO-SOMATIQUE selon Jean Dechaume Tome XII du Traité de Médecine chez Flammarion Le psychiatre se trouve constamment coincé entre somato et somatique , entre AVOIR un corps (somato) et FAIRE corps avec lui (somatique). Le psychiatre est celui qui s’occupe des souffrances qui sont soit subies , soit provoquées : avoir une certaine hygiène de vie et faire des maladies

 

SOPHIE la sagesse toute simple toute nue comme la vérité qui sort de son puits ou Vénus de la mer et dont on peut si facilement tomber amoureux mais qui est trop souvent convertie en sophistications intra/personnelles préalables  très subjectives souvent très intéressantes qui sont peut-être utiles pour arriver à ses fins mais qui ne sont que  comme des échafaudages nécessaires pour la construction , l’élaboration, la perlaboration de l’édifice définitive et qui ne sont que des bricolages, des élucubrations préliminaires, des ébauches maladroites mais ce n’est pas nécessaire de tomber dans les très nettes perversions qui sont d’une part faire sa sophie  et (last but not least) faire son sophiste du genre ne pas tolérer l’intolérant altruisme et non charité. Il faut aussi souligner le grand intérêt qu’il y a à ne pas oublier que la sagesse dans l'antiquité était synonyme de connaissances. Au lieu de parler d'amour de la sagesse et de la sagesse de l'amour,  on ferait mieux de parler de l'amour de la connaissance  et de la connaissance de l'amour

 

SPIRES DEVELOPPEMENTALES TEMPORELLES ET PERSONNELLES Chacune de ces trois spires est bien en trois dimensions et non pas une simple spirale bidimensionnelle qui se contente d’ un plan horizontal et par ailleurs ces spires ne sont pas celles d’une simple vrille hélicoïdale qui s’enfonce très régulièrement dans le bouchon s’il s’agit d’un tire-bouchon ou dans l’air s’il s’agit d‘un avion mais la spire d’un véritable tourbillon en forme d’entonnoir qui généralement va en se rétrécissant mais qui peut aussi aller en s’élargissant (précisions à demander à une copine de ma fille Isabelle Christine hydraulicienne distinguée au bassin de First à La Seyne La première spire est celle du TU unidimensionnel du FAIRE avec la séquence habituelle de la successivité initiale de l’avenir qui s’élève tout d’abord à  la durée du passé puis continue de s’élever à la  simultanéité du présent. La deuxième spire est celle du IL bidimensionnel de l’ AVOIR avec la séquence habituelle de la successivité initiale de l’avenir qui s’élève tout d’abord à  la durée du passé puis continue de s’élever à la  simultanéité du présent. . La troisième spire est celle du JE tridimensionnel de l’ETRE avec la séquence habituelle de la successivité initiale de l’avenir qui s’élève tout d’abord à  la durée du passé puis continue de s’élever à la  simultanéité du présent. Si l’on n’y comprend rien se reporter au petit Diamant de Lacan dans l’avant dernière leçon du Séminaire I mais inversé par mes soins avec un point central et non une surface (Modèle réalisé à ma demande par un artisan du Pradet s’exprimant au travers du travail sur les métaux)

 

STROPHE ANTISTROPHE  EPODE

 

SUFFIXES et SUFFIXATIONS  Les suffixes sont parfois beaucoup plus significatifs que les pompeux préfixes qui sont plus de l’ordre du paraître que de l’être, qui sont des index, des indicatifs préliminaires grossiers très dénotatifs alors que les suffixes comme les pronoms sont très positionnels, très propositionnels , très connotatifs par rapport aux noms, aux substantifs plus dénotatifs, plus sémantiques que syntaxiques En fait Il n’y a pas à choisir entre les différents suffixes ; on peut bien sûr en tout début, en phase analytique simplificatrice,  les prendre comme une succession dialectique mais très vite il faut arriver à une simultanéité dialogique comme dans la personnation des pronoms personnels. Comme le dit excellemment Édouard Pichon, dans les Principes de la suffixation en français, p. 12.  «  La suffixation consiste à ajouter une suite phonétique appelée suffixe après le radical d'un vocable déjà existant (...) Les nombreux exemples que je compte alléguer (...) montreront (...) que la dérivation vivante spontanée par suffixation est en pleine vie et en pleine force d'expansion dans la langue française d'aujourd'hui.. Le suffixe place le mot dans telle ou telle catégorie, positionnement, utilisation péjorative ou non et notamment le suffixe indique l’utilisation du  mot dans le dialogue triadique de la personnation du moment

SUFFIXES  –TION (du type IL) –TEUR  (du type TU) et –ITUDE (du type JE) Ordinateur Ordination Ordinitude Média Médiateur Médiation Multimédia, Multimédiation Action, Acteur, Actitude Il n’y pas d’opposition entre gestuel, oral et graphique entre l’audiovisuel et l’informatique Féminisations, Féminités, féminitudes et même le très suspect féminisme bien souvent dévoyé en androgynisme

SUFFIXES – É (du type IL), –EUR  (du type TU), -ANT (du type JE et NOUS)  par exemple l’analysé (le patient analysé), analyseur ou analyste (psychanalyste qui est l’acteur, qui en fait profession et même profession de foi (« systématisme » ou « systématicité » du –isme à la différence du –ique comme écologiste et écologique, un psychanalyste opposé à une attitude ou une thérapie analytique) et enfin l’analysant ou plutôt au pluriel les analysants, analyseur et analysé, contemporains dé- hiérarchisés attelés tous deux à la même tâche, à la même lutte contre l’affection intrapersonnelle envahissante, enveloppante, angoissante, chronique existentielle contagieuse que tout un chacun à vécu (analyse didactique) et le transfert n’est pas que ce que disent les théorisations analytiques, même si elles atténuent leur protectionnisme sectaire par l’évocation très conjoncturelle et non structurelle du contre transfert. Le transfert n’est que très partiellement et très partialement interpersonnel mais il est aussi et surtout intrapersonnel (communication/contagion entre MOI, ÇA et SURMOI et même impersonnel à travers une nature commune et des expériences communes, les couleurs du patient finissent par déteindre sur le blanc de la neutralité bienveillante et non seulement le psychiatre est lui aussi fou mais il faut qu’il soit encore plus fou que son patient pour arriver à l’améliorer car ils sont tous deux engagés dans la même métanoïa et ils en sortiront tous deux vainqueurs ou ils périront ensemble et cela parait avoir été la grandeur du cursus de Carl Gustav Jung, de Ronald Laing, de Ferenczi  et aussi mais beaucoup plus folklorique le cursus de Wilhelm Reich avant qu’il n’ait sombré dans son délire orgastique, orgonique, énergétique ; Il n’y a plus de distinction entre aimeurs et aimés, chasseurs et chassés, persécuteurs et persécutés, caresseurs et caressés mais il n’y a plus que des caressants sans que l’on sache qui est le pénétreur et le pénétré, l’avaleur et l’avalé, qui est le baiseur et le baisé ce qui devrait être toujours le cas dans un baiser bouche à bouche où il n’y plus que deux co- baisants et tous deux éminemment baisables, aimables, une commune tendresse les ayant tous deux non seulement lubrifiés mais liquéfiés dans un assouplissement, un attendrissement une tendresse commune et fusionnelle encore favorisée par la chute très spontanée , par l’abandon, ou l’ablation la libération de la gênante et dure coquille vestimentaire du paraître. Mon attitude peut paraître parfois paradoxale mais je pense qu’elle doit être effectivement ainsi :J’ai toujours débordé de vitalité et mes « chahuts » (qui n’étaient pas des contestations) ont été fait non pas pour mettre à bas mais en vue de favoriser une animation, une amélioration, une personnation , une énaction personnelle tout cela en se contentant de prendre un peu de recul qui permet alors non pas plus de liberté d’égalité ou de fraternité mais un peu plus de libéralisation, d’égalisation et de fraternisation

Dans le Robert sont présents   le suffixe –tion (action), le suffixe –isme (système idéologicoplitique ) et enfin le suffixe –ique (très technique) et surtout le suffixe –isation Suffixe (de -iser, et -ation) servant à former des substantifs marquant un changement d'état. Ex. : démocratisation, mémorisation, stabilisation, temporisation. La langue savante a en outre emprunté au latin, qui le tenait lui-même du grec, un suffixe  -iser,  lequel, devenu courant aujourd'hui, a formé sur des noms ou des adjectifs de nombreux verbes :  brutaliser, idéaliser, utiliser, vulgariser, dramatiser, égaliser, macadamiser, monopoliser, mécaniser, révolvériser.F. BRUNOT, la Pensée et la Langue, p. 212. 2 Bergson expliquerait que la chute pantinise ces capitaines, ces ministres, ces diplomates. Les successeurs de Bergson que la chute les dépantinise et les montre tels qu'ils sont. Mais le ridicule de ces chutes ne provoque pas le rire.COCTEAU, Journal d'un inconnu, p. 73. 3 Peut-être a-t-il  (M. Guy Mollet)  lu sans frémir ce que nous rapporte un correspondant de l'Associated Press en Égypte : «Toutes nos firmes sont sous séquestre, toutes les actions des compagnies passent aux Égyptiens. Plus de films ni de livres franco-britanniques.» Mais voici le pire : «Cent cinquante écoles et instituts vont être  égyptianisés. » F. MAURIAC, Bloc-notes 1952-1957, p. 287. 4 Ce soir, ça va, conclut Laurence après avoir examiné le buffet dressé au fond du salon que Marthe a «noëllisé» avec des bougies, un petit sapin, du gui, du houx, des cheveux d'ange, des boules brillantes. S. DE BEAUVOIR, les Belles Images, p. 199. Outre la valeur transitive et factitive, des verbes en -iser formés sur des noms de peuples ou de langue possèdent la valeur intransitive de : «se conformer aux habitudes de..., étudier la langue, la civilisation de...». - Helléniser (II.). Cette valeur correspond à celle du suffixe -isant.out cela pour dire quau lieu de liberté je préfère parler de libéralisation d’égalité d’égalisation et au lieu de fraternité de fraternisation avec une utilisation peut-être abusive mais très utile en pratique du Suffixe -isation (de -iser, et -ation) servant à former des substantifs marquant un changement d'état. Ex. : démocratisation, mémorisation, stabilisation, temporisation. Ne pas oublier ce que j’ai fait très et trop longtemps le suffixe –fication et voir à ce sujet spires développementales temporelles et personnelles

En fait quand il a fallu trouver un nom pour le site, que vous fréquentez actuellement, c’est le suffixe –erie non évoqué ici qui a prévalu car un site a toujours un côté  « présentation » et peut-être « marchandisation » (même si tout est entièrement gratuit et propice à tous les pillages) Cette connotation de commerce de proximité (épicerie, boulangerie, boucherie, charcuterie) m’a paru tout à fait correspondre à la perplexité que l’on peut ressentir quand dans un tout petit village on est bien content de trouver une boutique qui vend un peu de tout comme a pu le faire en son temps ma grand mère paternelle et dans cette optique là, je me vante parfois d’être « indépendant et paysan » en enlevant bien sûr à ces qualificatifs toute connotation politique même si elle remonte à plus d’un demi siècle

 

SURDOUES ou soit disant tels mais pourquoi ne pas adopter ce petit nom inventé par un neurologue basque Julian Ajuriaguerra même si cela fait un peu mégalo, un peu surhomme. La précocité embarrassante a le gros inconvénient de tout centrer sur la précocité, ce qui est loin d’être la règle comme le montre bien le cas de Pasteur, d’Einstein et de beaucoup d’autres mais qui a le gros avantage de tirer la sonnette d’alarme sur les nombreux cas d’enfants qui ont non seulement un grand appétit de connaissances les plus diverses mais qui ont surtout un appétit pour des matières qui ne sont pas normalement de leur âge et qui prennent l’habitude de ronger  leur frein en ce qui concerne les connaissances que l’entourage déclare comme  prématurée pour eux mais hélas, quand on a passé le moment fécond, ils n’ont que  dégoût pour ce qu’ils auraient dévorer à belles dents si on le leur avait proposé au bon moment , au moment fécond. Ce ne sont pas tant des dysynchroniques (Terrasier de Nice) que des dyschroniques tout court :on n’a pas su tenir compte de leur propre tempo et on leur a imposé de marcher au pas, en rang par quatre, ou même à la queue leu leu au lieu de les laisser vaquer, gambader . c’est parce que l’on n’a pas su respecter ce tempo, c’est parce qu’on les a dyschroné qu’ils sont devenus dysynchrones. Il y a eu d’autres suggestions sémantiques pour éviter le côté un peu mégalo de surdoués. Le terme canadien de « douance » ne vaut guère mieux à mon avis et rappelle l’américain gifted En son temps j’avais proposé celui de surlieur, d’hyperlieur ou de tachylieur en  se centrant sur la racine « ligere » d’intelligence mais cela est une notion très abstraite et qui ne se suffit pas à elle-même et a toujours besoin d’un préfixe plus superlatif que comparatif. J’ai par contre beaucoup apprécie le néologisme d’ appetivité, de fonction appétitive d’Edouard Pichon.(Masson)  Cela m’a amené à penser à appétitions qui sont effectivement très diverses très différentes d’une personne à une autre anormale chronologiquement (trop précoce ou trop tardive), quantitativement (excessive ou insuffisante),qualitativement  (boulimie ou chipotage) ou bien insuffisante. André Gide dans les Nouvelles Nourritures, p. 149 nous explique que « L'appétit de savoir naît du doute » et par conséquent plus on doute, plus on essaie de s’informer. De grandes appétitions. (pulsions épistémophiles de Bion) avec de grandes possibilités d’assimilations et d’utilisations à bon escient. A force d’être frustrés dans leurs faims de comprendre, d’apprendre, d’assimiler , de faire et de créer, ils en arrivent à faire la grève de la faim. Ils en ont marre de ne pas être compris , d’être pris pour des débiles et ils se mettent à jouer aux débiles Ils s’ennuient donc ils ennuient leur environnement. Mais je pense qu’il faut se ranger au bon sens de Littré qui dans son dictionnaire nous dit :  « Appétence  est beaucoup plus général qu'appétit,  d'abord parce qu'il se dit aussi bien des animaux que de l'homme, tandis que  appétit  est réservé à l'homme plus particulièrement; ensuite, parce que  appétence  est un terme didactique qui exprime une inclination innée sans la qualifier aucunement; tandis que  appétit,  appartenant davantage au langage général, exprime ce qu'il y a de plus sensuel, de plus grossier parmi les  appétences  de l'homme. Il y a d’ailleurs une expression qui nous parle de l’« Appétence naturelle de Savoir » que l’on pourrait aussi formuler comme des Appétences Sémiotiques ou même plus jeunes Appétences de Sémifications stade intermédiaire de l’ordre de la « duration » circulaire avec une substantification circulaire et réversible sous formes d’entités comparable mais malgré tout différentiables par rapport à d’autres entités apparemment analogues mais qui ne sont pas identiques pour autant , processus qui est bien mis en évidence par les capacités de discrimination du Test suédois dit de Reversal dont le titre même évoque  la notion fondamentale de réversibilité associée à celles de différenciation. L’appétence quand elle est systématiquement suivi du S de Savoir, de Sens , de Senseur de Sémiotique, de Sémification etc incite à les traiter d’AS ou même d’ASS… car il ne s’agit pas d’un appétit de l’ordre du besoin biologique réel,  fonction de la durée que l’on est resté sans manger dans le passé, et qui n’est de ce fait que peu discriminatif. Il ne s’agit pas non plus d’une appétition plus ou moins fantasmée tournée vers un avenir imaginée sur un mode débridé, libertaire et c’est dans ce sens là que si l’on parle de fantasme on ne peut que parler de quelque chose à venir et non de l’ordre du passé et très peu du présent s’agit d’une appétence très discriminante, très personnelle, très personnalisée de gourmet raffiné de gourmet entre la chronification simple successivité linéaire, libertaire, à venir, prospective, imaginaire, prédictive , et par ailleurs la sémification mais j’ajouterais aussi appétence d’AVOIR, de FAIRE, et surtout d’ETRE. tant et si bien que l’on pourrait essayer de parler de Personnalités (Enfants, Adolescents, Adultes ou Agés) à Appétences Particulières parce que particulièrement grandes et notamment Particulièrement Précoces, Particulièrement Perplexes et Particulièrement Perspicaces (P.A.P…..)  de connaissances (OU/OU) et aussi d’affections (ET/ET) et même d’affirmation de soi en tant qu’unique (NI/NI) Qui dit appétences ne dit pas forcément compétences mais si les appétences ne sont pas entendues au bon moment, c’est à dire au moment où elles se font jour, elles auront beaucoup de peine à se réaliser à devenir des compétences et ultérieurement des performances particulièrement brillantes Il faut souligner qu’ appétence n’est du domaine ni des habitudes ni des aptitudes mais du domaine des attitudes et par conséquent ce n’est ni inné, ni environnemental ni vraiment cognitif ni vraiment conatif Voir l’esprit absorbant de l’enfant de Montessori La toute dernière appellation qui me paraît actuellement tout au moins la moins mauvaise car elle essaie de coller à une description sans interprétations a-priori, sans préjugés est celle de Surprenantes Personnalités par Apparition d’Appétences Sémiotiques ‘(de Sens) Particulières souvent Précoces, souvent Problématiques, souvent mal Interprétées qui devraient être théoriquement avantageuses mais si on ne les diagnostique pas suffisamment tôt elles peuvent fonctionner comme de vrais handicaps en les rendant ceux qui les présentent (au niveau de l’ AVOIR biologique) affamés, carencés,  insuffisamment occupés, et à l’école ( au niveau du FAIRE sociologique)  enfermés dans un moule anonyme, niveleur avec enfin (au niveau de l’ETRE psychologique)   sentiment d’être incompris, rabaissés , mortifiés (Effet PYGMALION négatif) avec apparitions fréquentes de troubles du comportement du type repli sur soi, passivité ou au contraire rébellion, hyperactivité, agressivité ou refuge dans des mécanismes de défense particulièrement structurés  et qui essaient de combler tant bien que mal ses trois lacunes (Affamés, Enfermés, Incompris)  Les variétés précoces embarrassantes présentent très tôt une surprenante attitude d’appétence de sens qui s’expriment au niveau des habitudes et des aptitudes épistémophiles. Intelligence cognitivo/affectivo/praxique En fait c’est tout simplement un problème de psychologie différentielle et dans ce grand cadre des différences, plus spécialement d’un problème de psychologie développementale, de psychologie génétique , d’un respect des différences individuelles quelles qu’elles soient , différences non seulement spatiales mais aussi et surtout temporelles certains grandissant vite et d’autres plus lentement et cela change beaucoup leurs développement perceptivo praxiques. Selon Montanier (Besançon puis Montpellier) , il est évident que les âges d’acquisition en moyenne s’abaissent régulièrement mais la succession des stades est malgré tout toujours respecté et il faut savoir aussi bien s’adapter aux lents qu’aux rapides. Les lents ont des ennuis parce qu’ils perdent pieds mais les rapides s’ennuient et prennent l’habitude de ne rien faire, de survoler sans se donner la peine d’approfondir ou d’acquérir les automatismes le « par cœur » toujours nécessaires  et même au contraire de plus en plus  nécessaires avec les accélérations modernistes, sans parler de la nécessité de ne pas perdre, en devenant par trop blasé, trop pédant toute capacité d’étonnement et de perplexité vraie non seulement bien assumée mais encore délibérément cultivée, non pas somme un manque , un défaut mais une qualité , un enrichissement nécessaire . Parents et enfants ne sont pas du tout contemporains et des enfants du même âge ne sont pas non plus contemporains. Chacun a ses moments féconds : la femme souhaite parfois faire l’amour ou débattre le soir avant de s’endormir et l’homme plutôt le matin avec des relations érotiques du genre matin de création du monde et réveils en fanfare ou des débats matinaux au cours du petit déjeuner avec des perspectives et prospectives toutes neuves et des arguments que la nuit a permis d’élaborer, de per/laborer, d’affiner le matin après une nuit qui a non seulement été reposante, mais qui  a porté conseil A chaque stade ses instruments perceptuels, conceptuels, ses sentis et ses ressentis, ses aspects cognitifs affectifs et conatifs, sa construdo, sa libido, sa destrudo. A chacun aussi son tempo. c'est en fait toujours la très grande importance de prendre en compte toutes les différences notamment les plus oubliées, les moins évidentes les différences temporelles avec ses moments d’appétence et de dégoût et il faut donner au bon moment dans une certaine successivité (rythme) , au bon tempo (mélodie)  pendant une certaine durée mais aussi avec un empan spatial mais surtout temporel (harmonie, contre point) adapté correspondant à une simultanéité variable (carré de Pythagore, phonologie posturale, présentation simultanée des synonymes des antonymes, des homonymes, panoramique spatial et temporel, chronologique car  le cerveau ne perçoit en fait  que des différences et c’est pour cela que la psychologie différentielle est absolument fondamentale même si idéologiquement elle est rejetée par toute institution quelle qu’elle soit mais cette personnalisation cette différenciation parfaitement inenvisageable autrefois est maintenant beaucoup plus facilement réalisable avec les moyens informatiques et son interactivité instantanée dans la mesure où ces nouveaux moyens informatiques peuvent maintenant être mises à la disposition de tous les foyers sans trop de difficultés, sans trop de dépenses. Au fond si l’on prend au pied de la lettre la notion de précocité embarrassante, ce n’est peut-être qu’un problème tout bêtement et uniquement chronobiologique , embryologique avec un développement chez certains plus rapides mais qui peut éventuellement aussi  se ralentir, s’interrompre temporairement ou s’arrêter définitivement plus rapidement alors que celui des trisomiques se poursuivrait dit-on au-delà de trente ans et il faut donc absolument profiter de la période faste , du moment fécond comme pour l’acquisition d’une deuxième langue. Dans l’enfance et l’adolescence et plus généralement en psychologie développementale, le temps perdu ne se rattrape jamais, et ne dit-on pas en psychanalyse que tout se joue avant cinq ans. Il faut battre le fer pendant qu’il est chaud et on sait quand il est chaud quand cela se fait tout naturellement avec appétit, avec appétence en s’amusant en « entertainement » et non pas en peinant, en travaillant en se torturant, en perlaborant durement (durcharbeitung) au lieu d’élaborer tout simplement au bon moment . Le leader est l’homme de la situation, l’homme de  la réussite, du succès est qui sait agir et notamment apprendre au bon moment à la bonne heure (le matin ou le soir pou comprendre ou apprendre, mémoriser)  ou à la bonne année (à cinq ans ou à sept ans pour la lecture et/ou la natation) Appétences Sémiotiques Spéciales spécialement importantes, entraînant des performances spécialement  précoces avec apparition très rapide d’une temporalité simultanée  de type vortex , les étapes précédentes de la temporalité, autrement dit la successivité  et la durée ayant été très vite abordée et abandonnée, ce qui n’a pas que des avantages puisqu’elle instaure par la prépondérance d’une seule temporalité un certaine dyschronie, ou tout au moins une moindre euchronie puisque les deux autres formes de temporalité étant par trop délaissé ce qui entraîne une certaine désaffection pour les sciences plus mnésiques (durée) comme la médecine ou la chimie ou plus successives comme la physique. Qui dit appétences (au pluriel) permet de dépasser le dilemme très conflictuel entre les habitudes biologiques de l’inné et les aptitudes sociologiques, environnementales, les aptitudes sociologiques de l’acquis par simple conditionnement car appétences est de l’ordre des attitudes favorisant en éthologie les M.I.D. ( mécanismes innés de déclenchement) mais l’association, la synthèse même des deux, sous la forme de l’attitude psychologique du constructivisme personnel de Piaget ou de l’énaction de Varela ou encore de l’appétence de la personnation. Quand on dit « sémiotiques » au pluriel, il faut  comprendre ce terme dans sons sens le plus général depuis la fonction sémiotique (et symbolique) chez l’enfant de Piaget, le traité de sémiotique d’Umberto Eco avec son lecteur modèle jusqu’au triangle sémiotique d’Ogden et Richards revu et corrigé par Ullmann et bien sur tous les travaux de Charles Sanders Peirce et Morris y compris bien sûr la Biosémiotique de Friedrich S . Rothschild, psychanalyste de Jérusalem tant et si bien que l’on pourrait même évoquer la possibilités d’appétences biosémiotiques « avec application des méthodes et conceptions de la sémiotique aux systèmes de signe  intra-organismiques produit au cours de l’évolution des organismes par exemple le système nerveux central » qui serait à rappeler aux chercheurs de potentiels évoqués. Dans un sens diamétralement opposé il faut indiquer les contributions d’ Eliane Amado Lévy Valensi (psychanalyste professeur de philosophie à l’Université de Bar Ilan) à la notion d’échec et tout spécialement de la névrose d’échec qui est trop souvent rencontrée chez les surdoués (qui sont aussi des fanas du jeu d’échec mais qui sont souvent des grands angoissés, soumis à un important niveau d’aspiration tant et si bien qu’ils ont aussi un important taux d’échec scolaire, notamment dyslexique et dysorthographique et la notion de dyssynchronie qui a le mérite de mettre en évidence et de donner une justification « grand public » aux évidentes difficultés des surdoués qui sont hélas beaucoup plus consubstantielles à leurs problématiques intra personnelles et ne sont pas toutes dues à leur rejet par l’éducation nationale en France : les dys-synchronies externes ou internes ne peuvent pas tout expliquer d’autant qu’il n’y a jamais de personnalité parfaitement synchroniques et il ne faut pas que cette attitude au fond assez extrapunitive occulte les aspects intra punitifs ou impunitifs de la  problématique basale fondamentale des surdoués même s’il est évident que  cette attitude de rejet aggrave très nettement une situation déjà très complexe et même d’emblée compliquée mais les simplifications abusives ne sont utiles que si l’on a bien en tête leur aspects partiels donc partiaux ) « le transfert constitue une sorte de moyen terme entre l’appétence du sujet pour la nouveauté et son impossibilité à sortir de l’archaïsme » Appétence en éthologie réconcilie quelque peu  les notions d’instinct et d’intelligence. les synonymes possibles d’appétences sémiotiques pourraient être une curiosité inextinguible, des pulsions épistémophiles exacerbées, une attitude quasi permanente de « senseur » éperdu qui peuvent être pris pour des censeurs, des jugeurs redoutables très impertinents à force d’être pertinents, ou des métaphysiciens coupeurs de cheveux en quatre comme certains schizophrènes à haut fonctionnement. Il ne serait pas du tout bon de considérer les surdoués comme de simples épistémophiles car on retomberait dans l’intellectualisation de leurs problèmes ce que l’on veut précisément éviter Sémiotiques regroupent à la fois les signes explicites que l’on a imaginé mais aussi les symptômes de la dure réalité implicite qui vous tombe dessus sans crier gare mais aussi la triplicité symbolique qui vous laisse perplexe ; les surdoués ne sont vraiment surdoués que quand ils arrivent à faire un tri logique entre ces trois sèmes et par ailleurs dans une perspective réellement holistique sémiotique n’exclut pas pour autant à mon avis ni l’affectif ni le conatif et on ne devrait pas parler de dyssynchronie qui privilégie trop la successivité avec une avance dans un secteur et un retard dans un autre mais plutôt une appétence trop nette pour l’explicite en négligeant l’implicite et le domaine de la perplexité qui est précisément celui de l’appétence.. Attention de ne pas privilégier les signes au détriment des symptômes sensori-moteurs et des symboles Piaget parait distinguer la fonction sémiotique et la fonction symbolique mais j’avoue ne jamais avoir compris où était la différence : dans les deux cas, malgré l’absence il y a présence parce qu’il y a eu instauration d’un sens par transformation d’une successivité irréversible en durée circulaire réversible et même résurrection après avoir été emporté dans un tourbillon apparemment catastrophique ce qu’exprime fort bien Elyane Amado Levy-Valensi  à propos de la tautologique expression de névrose d’échec Pourquoi ne pas parler d’hypersenseur qui se présente comme un hyper impersonnel au lieu du sur –  de surdoués avec son aspect comparatif méprisant pour les autres qui ne sont que banalement doués. Appétence est de l’ordre de la présence au présent du présent et dans ce sens là c’est être éveillé et André Cassese ne parle pas d’intellectuellement précoces mais d’éveillés ce qui me paraît très neurologiques, très proches des potentiels évoqués endogènes et en l’écoutant avec son tourbillon de paroles qui va en s’accélérant, je me suis surpris à penser que ce qui impose au surdoué d’être constamment suroccupé était de même nature que le mouvement de la toupie qui est la condition sine qua non  de son équilibration précaire qui n’est pérenne qu’au prix d’un mouvement incessant. Les intellectuellement précoces dit surdoués sont particulièrement présents aux présents non pas du présent mais des présents (le présent du présent , mais aussi les suites les conséquences passées et à venir du présent)

 

SYMBOLES SYMPTOMES SIGNES L’accès au symbolique de Lacan n’a pas grand chose à voire au prime abord avec la symbolisation, ou le symbolisme mais il y a quand même des points communs. Selon Jean Paulus à la page 10 de Fonction du Symbole chez Dessart (grand format) il s'impose à lui une distinction capitale: celle qui s'est établie entre signaux, indices, symptômes d'une part, images,  symboles et signes de l’autre. La différence est que les premières indiquent l'existence passée présente ou future d'une chose, d’un événement ou d’une condition, tandis qu'avec les seconds nous développons vis-à-vis des objets in absentia  une attitude caractéristique , celle que l'on nomme penser à, se rapporter à, représenter ce qui n'est pas sous nos yeux ce que je traduis à ma façon : Le Perceptuel du réel passé dûment constaté, constatable et même re- constatable est constitué par une triade très particulière comportant des SIGNAUX, des INDICES et des SYMPTOMES mais par contre tout ce qui est au-delà du perceptuel, l’imaginal ou préconceptuel ou même conceptuel est lui constitué par une autre triade très différente  comportant des IMAGES, des SYMBOLES et des SIGNES et l’on passe d’une triade à l’autre par un espèce de bac constitué par la dyade symptômes et images. En fait cette façon de voir de Paulus me paraît assez artificielle et même très critiquable et personnellement je serai enclin à regrouper sous le terme de symptômes « cliniques » tout ce qui est symptômes proprement dit mais aussi les indices et les images qu’elles soient provoquées artificiellement dans ce qu’il est convenu d’appeler l’imagerie médicale, mais aussi les images qui essaient de faire comprendre à autrui ce que l’on ressent  ou ce que l’on pressent conceptuellement et par contre je mettrai les signaux dans le cadre des signes car ce ne sont que des signes très nettement exagérés (comme ceux de personnes perdus en mer essayant d’attirer l’attention à tout prix) ou des signaux  très conventionnels comme le morse , le sémaphore ou les signaux du code la route. Le symbole est quelque chose de très présent et par là même éternel, très spécifique et très général, parfois appris mais ce ne sont  plus alors  que des allégories. Le symbole se définit  essentiellement sur un mode temporel, conjonction présente, personnelle, conceptualisée entre ce qui a été reçu et ce que l'on émettra, carrefour, transformateur entre la réceptivité et l’émissivité . Le symbole n'existe que si on le fait exister, que s'il vous fait exister et même coexister, sinon ce n’est qu’une allégorie ou tout au plus une parabole ou parfois une hyperbole et  le symbole peut même être utilisé de façon diabolique , qui  n'est plus alors orienté vers la Libido mais vers  la Destrudo. L'accession au symbolique est en fait l'accession à la pensée , au Cogito de Descartes, à la symbolisation assurée hic et nunc par le « Je » qui accorde et synthétise le soi biologique et le moi sociologique, celui qui crée l’adaptation, la conjonction, la cogitation, l’apparente permanence de l’instance décisionnelle malgré les changements évidents du Moi psychosociologique contrastant avec la  persistance présupposée du Soi biologique. On peut évoquer ce même problème en termes d’actions avec successivement les mécanismes de la perception, de la conception, de l'acception ou de l'acceptation  même s'il est parfaitement évident que ces termes sont en dialogue permanent , en coopération permanente entre eux comme le sont l’assimilation, l’accommodation et l'adaptation de Piaget , le symbole étant une forme d'adaptation de synthèse de deux entités apparemment contradictoires  mais qui s'avèrent en fait complémentaires et donc une forme de solution d'un problème fondamental, solution qui a été essayé avec succès par nos prédécesseurs  mais l'on a la surprise  de redécouvrir par soi-même cette solution et l’on se sent alors génial alors qu'on a simplement du talent  il ne peut-être pas réellement d’une solution mais d’une perplexité  comprise assumée  acceptée telle quelle. Les  habitudes symptomatiques, les attitudes symboliques, les aptitudes significatives montrent bien que la sémiotique est un ensemble unique au niveau de la signification mais qui est de l’ordre de la circularité passée du Réel pour les habitudes implicites symptomatiques impersonnelles, de l’ordre de la spirale  présente  et éternelle du symbolique dans le cadre d e l’Etre intrapersonnel et enfin les aptitudes significatives communicationnelles, interpersonnelles. Que sais-je 3333 sur le symbole ? Dans le cadre de la triade symboles, symptômes et signes,  il faut chaque fois bien distinguer un pôle dynamique et un pôle  statique, ce dernier étant toujours indûment privilégié,  avec concrètement sur le plan du langage, la préférence du substantif  par rapport au verbe, préférence de l'espace plus facilement défini par rapport au temps plus imprécis  favorisant l’inquiétude, l'angoisse l’anxiété Le pole statique est l’allégorie pour le symbole, l’indice pour le symptôme et les signaux pour le signe Stade sémiotique de Piaget  avec le jeu, le symbole. Le symbole est essentiellement lors de sa phase de création un jeu du JE mais le JE devenant NOUS avec le succès grandissant de ce qui est de moins en moins un symbole et  de plus en plus une allégorie et même un simple logo de rassemblements collectifs.

 

SYMPTÔME n’est pas une notion ni un concept mais tout simplement  un percept comme l’a bien montré bien Merleau-Ponty dans le primat de la perception en soulignant comme Hesnard y insiste dans son rapport qu’il s’agit d’une interface moto- puis sensorielle (confirmé récemment par le sens du mouvement d’Alain Berthoz), passage d’un schème préétabli que l’on essaie d’utiliser tel quel mais il faut bien se résigner à une époché , à une réduction, à une accommodation de ce schème et cela dans un climat à la fois de haine et d’espoir et l’on arrive à avoir un compromis plus réel plus réaliste et l’on réalise mieux qui doit s’a du symptôme sensori-moteur ou motosensoriel () suivi par le symbole du préopératoire ou sémiotique de l’être ambigu qui cherche et se cherche, aboutissant à l’opératoire concret du discours amoureux puis abstrait du discours tout court. Selon Zarifian, « Fasciné par le médicament, qui efface le symptôme, le psychiatre a plus que sa capacité de  prescrire authentifiait enfin son identité de médecin. Pourtant, c’est le savoir du malade sur lui même ( symbole) qui donne un sens au signe du symptôme. On peut s’autoriser à supprimer le symptôme, de surcroît, mais seulement après l’avoir déchiffré. » au début il n’y a que le symptôme puis la symbolisation, l’attitude du malade, le savoir du malade sur lui même permets au médecin d’attribuer une signification, un sens au signe du symptôme.

 

SYNONYME TRIADIQUES SYSTEMATIQUES comme tolérer (TU), (endurer (IL), permettre (je ou nous)

 

SYSTEMIQUE Se maintenir (IL) , se relier (JE) et se produire (TU) autrement dit l’autorégulation, l’autoréférence , l’autopoïése sont les trois fonctions transitives et récursives dont la conjonction est constitutive d’un système (cf systémique in EU)

 

TABOU  on peut reprendre la triade HONTE,CULPABILITE et PECHE (stades esthétique, éthique et religieux de Kierkegaard) évoquée dans le cadre de la responsabilité simplement en l’inversant puisqu’il s’agit d’une notion directement branchée sur la mentalité primitive,(autrement dit la mentalité religieuse). Il est tabou d’avoir des tabous : par conséquent il est non seulement interdit d’interdire (mai 68 ) mais il est aussi interdit de s’interdire à soi-même et on aboutit ainsi à une « morale sans péché » à défaut d’éviter complètement « l’univers morbide de la faute », avec sa culpabilité pour des fautes interpersonnelles (délits et crimes) ou sa honte pour des fautes impersonnelles. Serait ce le seul et unique nouveau péché de s’empêcher de s’empêcher alors qu’il faut absolument et uniquement devenir ce que l’on est selon l’expression de Goethe et de bien d’autres. Péché c’est l’interdit de soi à soi, s’interdire, nous interdire à nous-mêmes. La culpabilité

 

TEMPORALISATION se reporter à CHRONOGENESE

 

TEMPORALITE – Deux sens D’une part l’étude du temps sous ses différentes formes grammaticales ou philosophiques. Gramm. Caractère temporel, valeur temporelle, expression du temps. - Temps, I., B., 4.avec ses neufs formes de temporalité avec ses deux triades passé, présent et avenir d’une part et d’autre part durée, simultanéité et succession  (1939, Sartre). Philos. Caractère de ce qui est dans le temps; le temps vécu, conçu comme une succession, considéré dans son ordre «avant-après» (statique temporelle) et dans le fait qu'un «après» devient un «avant» (dynamique temporelle). Cf. Sartre, l'être et le Néant, II, 2, La temporalité. L'expression de la temporalité par le langage (- ci-dessus, 2.). Temporel et temporal de temporalité c’est peut-être la même chose

 

TEMPS LINEAIRE, CIRCULAIRE, SPIRALEUX : L’oreille horloge du temps de Lafon de Besançon correspond au temps diachronique dit historique bref un temps banalement linéaire unidimensionnel comme l’oreille, le temps circulaire c’est celui de l’œil bidimenssionnel,  le temps de la spirale tridimensionnelle c’est celui du tact, de la gustation et de l’olfaction, du lobe limbique peut-être de l’émotion qui vous plonge dans temps extrêmement présent de la perplexité de la question dans l’attente (attitude à choisir) d’une réponse, d’une action. L’histoire linéaire ou temps historique du TU de la liberté du discours,. Le Temps circulaire de la réalité de l’illéité de la langue égalitaire. Le dernier élément mais pas le moindre celui du tiers inclus (last but not least) la fraternité d’autrui, de la parole vraie (cf fin de l’article altruisme de l’ E.U.) avec sa triplicité du JE,du MOI notamment le corporel du SOI et enfin de l’ALTER EGO Il n’y a véritablement de je que s’il y a le nous de la collusion de Laing (Granarolo) Pas de « JE » sans « JE-NOUS » mauvais jeux de mots mais excellente formulation de la collusion de l’amour même si elle est souvent suivi de désillusion ou de délusion. A noter une curieuse remarque de J.-T. DESANTI, (Phénoménologie et Praxis, p. 133) : « Le temps et l'histoire  font éclater le champ transcendantal, parce qu'ils sont constitutifs de l'être de l'Ego lui-même et du mouvement qui le porte à la conscience de soi »et qui montrent bien que l’on confond très souvent temps et histoire tout en reconnaissant au moins implicitement que ce n’est pas si vrai que cela comme j’ai eu l’occasion de le soutenir depuis des dizaines d’année, la toute première fois lors d’une réunion ORL et audiophonologie à Paris dont je n’ai jamais eu les compte rendus….Le temps tridimensionnel peut n’être tel que s’il se présente statiquement  en réseau cubique, ou dit plus précieusement en une réticularité cubique  comparable dans ce cas là à la tridimenssionalité de l’espace (longueur, largeur, hauteur)  ou plus dynamiquement en spirale régulière ou irrégulière  (croissante ou décroissante) de type vortex ou simplement tourbillon de l’entonnoir et encore plus dynamique le « Temps éclaté » d’André Green (en 2000 aux éditions de minuit dans la collection critiques) et qui (dans le titre de la critique de Roger-Pol Droit dans le Monde du vendredi 19 mai 2000) redevient plus statiquement un temps plissé (« Le temps fait en nous des plis »)  On parle souvent de plurialité temporelle, de polychronie, mais on ne précise jamais très nettement quelles sont ces temps pluriels et chacun d’évoquer cette possibilité mais sans pour autant préciser très nettement ce qu’il a en tête, ce qui fait une belle « chronocacophonie », ce qui peut d’ailleurs fort bien se justifier dans la mesure où le temps est le type même du « caca » anal, de la mauvaise chose inquiétante pour tout un chacun car imprévisible dans sa survenue (quel temps fera-t-il demain ? ou combien de temps me reste-t-il à vivre ?), imprévisible aussi par son polymorphisme même Les plus audacieux opposent temps linéaire et temps circulaire avec Nietzsche, le temps physique quantifiable mesurable et le temps vécu psychologique, qualitatif avec Bergson et Minkowski, la synchronie et la diachronie avec les linguistes et André Green qui, depuis que Lacan est mort, réimporte en douce dans l’orthodoxie freudienne beaucoup de données lacaniennes et tout spécialement l’après-coup simplement évoqué par Freud Très rares sont en fait ceux qui dépassent les deux temps même si  personnellement depuis des années je soutiens qu’il y en a au moins trois comme les trois dimensions de l’espace et surtout comme les trois personnes verbales (JE/TU/IL ou ELLE) qui deviennent six quand on compte aussi leurs pluriels (NOUS/VOUS/ILS ou ELLES) et encore beaucoup plus nombreuses quand on ajoute aux pronoms personnels sujets les pronoms personnels complément d’objet directs ou indirects (ME/TE/SE) sans parler des pronoms personnels indéfinis comme ON (de Heidegger) ou au contraire très défini et même substantivé (MOI/TOI/SOI). Quand Freud nous affirme sans trop de détails que « l’inconscient ignore le temps », il faut bien sûr préciser que l’inconscient ignore simplement et  automatiquement le temps linéaire, historique, banalement sociologique car l’inconscient par définition même ne fait pas partie de l’explicite du TU mais fait partie de l’implicite du IL biologique des antécédents et même du  perplexe de l’attitude personnelle du Jeu du JE (qui est peut-être d’ailleurs l’ancien préconscient de Freud).Chaque mouvement, chaque « motion » des trois temps peuvent être présentées et surtout représentées comme les trois côtés d’un triangle orientée comme un entonnoir ou une toupie et ce positionnement bien précis permet de mieux les étudier, de mieux les définir par rapport aux deux côtés adjacents mais aussi par rapport à l’angle qui est en face et bien sûr para rapport aux deux angles qui la terminent elle-même le voisinage des deux autres

 

TEMPS PLURIALISES ou tout simplement TEMPS PLURIELS à propos de l’expression  « TEMPS ECLATE » utilisée par André GREEN qui me parait être un bon exemple de « chronocacophonie » pleine d’équivoques dont on ne sait comment il faut qu’elle soit comprise, disant tout et son contraire sans pour autant avertir si l’on a quitté la logique du tiers exclus d’Aristote pour une autre logique « plus plurielle » du genre de la logique du tiers inclus par exemple, mais en fait cet auteur, en très bon analyste qu’il est, paraît même prendre un malin plaisir à rester délibérément dans un flou artistique très littéraire, suggérant plus qu’il ne dit vraiment tant est si bien que chacun peut l’interpréter selon sa propre perspective du moment. Personnellement quand j’ai lu pour  la première fois ce titre raccrocheur sur la banque des nouveautés de la FNAC de Toulon, ma première impression/perception a été marquée par une grande perplexité qui ne s’est d’ailleurs pas dissipé à la lecture de la page de garde dans laquelle j’ai cru comprendre que Freud, (sans que personne ne s’en doute avant André GREEN ) avait « réalisé » (aux deux sens du terme), en douce, sans que l’on y prête suffisamment attention, en ce qui concerne le temps  une n-iéme révolution copernicienne (à la Copernic) après l’inconscient, la sexualité infantile, l’interprétation des rêves qui en avait déjà beaucoup subi au fils des siécles et cette révolution avait été d’une telle ampleur que j’en ai été littéralement « étonné, foudroyé, renversé par l’explosion qui entraîne une chute en arrière  avec survenue subite, concomitante d’un temps mort, mort subite , accidentelle, destruction par déflagration et c’est effectivement la seule et unique réponse que j’ai obtenu quand j’ai soumis l’expression « temps éclaté » aux réactions spontanées, immédiates de ce qu’il est convenu d’appeler un micro trottoir et cela même en m’adressant à des trottoirs réputés pour leurs prétentions d’intellectualisme mais aussi pour leurs réelles capacités d’intellectualisations et le critique du Monde (Pierre Paul Droit ? ? ?) ne s’est pas mépris quand il intitule son article plus modestement « le temps fit des plis en nous Certes le temps a été toujours un concept très chahuté, très tourmenté dans l’histoire des idées, mais André Green a fait particulièrement fort avec un tel titre, survenant après son autre pavé sur la Diachronie en psychanalyse (Minuit)et ce n’est pas étonnant de lui quand on l’a un peu fréquenté, très sur de lui et de ses interprétations incontestables de grand gourou  de l’A.P.F. ou de l’I.A.P. qui (si l’on se réfère à la page de garde d’un autre pavé de prés de 300 pages sur narcissisme de vie et narcissisme de mort à Minuit)  « se sait mortel mais se croit immortel » puisqu’il « est le seul à avoir tenté d’articuler la théorie du narcissisme avec celle de la dernière théorie des pulsions » qui aboutit à un narcissisme négatif de mort qui contrairement « au narcissisme de vie qui vise l’accomplissement de l’unité du Moi tend au contraire à son abolition dans l’aspiration au zéro » et ce mot zéro a de bonnes raisons de résonner très fort en moi sauf que dans ma zérotisation personnelle ce zéro n’est obtenu que par une annulation algébrique conjoncturelle et non par un Narcissisme suicidaire de fin de vie. André GREEN me parait s’être toujours posé comme un rival de LACAN et il aimerait le coiffer sur le poteau avant de mourir lui-même. Toutes ces considérations seraient très complémentaires et même très enrichissantes si l’on ne sentait pas cette rivalité sous-jacente entre ses psychanalystes, frères ennemis pendant toute leur vie et même après leur mort et qui ne peuvent qu’excommunier tout ce qui n’est pas eux. Au fond, quand j’y réfléchis sereinement, André GREEN n’a peut-être pas tort car l’annulation algébrique avec zérotisation (qui est le contraire d’érotisation) ne peut vraisemblablement aboutir à une sidérante cidologie que chez une personnalité narcissique tellement rempli d’amour propre qu’il n’y a plus place pour un quelconque amour que propre (c’est à dire pour soi et que pour soi, pour personne d’autre) Décidément cet André GREEN ne me revient pas et pourtant il ne m’a rien fait mais il est certain qu’il m’en voudrait à mort s’il lisait ce que je viens d’écrire sur lui, ce qui ne m’empêche pas de récupérer  sans vergogne chez lui ce qui me paraît éventuellement utile pour mieux dépister une éventuelle dangerosité qui sera d’autant plus à craindre que le contexte d’annulation algébrique se réalise chez une personnalité infatuée d’elle-même, pleine d’amour propre et qui ne se suicidera qu’après avoir tué, avant sa propre mort, le maximum possible de « contemporains » et pour ce faire, à propos de temps éclaté, la mort par explosion au gaz de tout un immeuble est à la portée de tout un chacun, ce qui est toujours à prendre en considération quand on habite au dernier étage d’un immeuble avec de nombreuses personnes âgées ayant certainement des problèmes cognitifs mais aussi très vraisemblablement des problèmes affectifs, qu’ils soient narcissiques ou non.

 

TEMPS PLURITRIADIQUES La première triade consiste à bien distinguer le temps sociologique de l’agenda , du calendrier de la successivité à venir, du temps physique et biologique des horloges mathématiques de la durée passée et enfin apparemment  le dernier apparu mais pas le moindre (last not least, alpha et oméga, le commencement et la fin ; le premier et le dernier) car source et aboutissement des deux précédents : le temps psychologique personnel centré sur la présence aux présents des présents de la simultanéité avec présence simultanée au présent aussi au passé et à l’avenir correspondant à ce présent et cela consciemment ou inconsciemment comme le montre bien la madeleine de Proust parti à la recherche du Temps Perdu. La deuxième triade est celle tout à fait classique précisément du passé , du présent et de l’avenir et  qui se retrouve présente dans la première et la troisième triade. La troisième triade à bien distinguer se situe au niveau du temps que je qualifierai personnellement tout simplement de  personnel mais que certains ont appelé temps vécu (MINKOWSKI) d’autre temps éclaté (GREEN), d’autre durée pure, durée vécue, durée réelle, durée qualité, durée concrète (BERGSON) etc. ce qui provoque une belle « chronocacophonie » dont souffrent beaucoup les malades mais aussi tout un chacun puisque nous somme tous plus ou moins malades du temps Ce temps personnel est en effet tout d’abord 1/autoconstruit, constamment autoreconstruit, autogéré sous la forme indirecte d’une chronogenése grammaticale (Gustave GUILLAUMEà ou plus précisément d’une temporalisation (André JACOB)  mais aussi 2/ pluriel, polymorphe (linéaire, cyclique et spiraleux) ce qui n’implique pas pour autant  qu’il soit  éclaté (GREEN),  car il est fait aussi 3/ trinitaire (un seul temps en trois temps comme on dit un seul Dieu en trois personnes) car il est centré sur une présence qui est à la fois (autre triade) simultanément cognitive, affective et conative avec un empan temporel qui peut être très large au niveau du passage  « symbolique » du cognitif à l’affectif  et vice et versa ou avec un empan temporel qui peut être très rétréci presque ponctuel au niveau du conatif. Pour les non-initiés il n’est peut-être pas inutile de préciser qu’en évoquant ainsi ces trois catégories classiques en philosophie du cognitif, de l’affectif et du conatif, je pense aussi et surtout au dernier chapitre du premier livre des séminaires de LACAN qui fait cadeau à son public déjà clairsemé du mois de juin, juste avant de partir en vacances (comme nous actuellement) d’un petit diamant qui est en fait encore très peu utilisé même par ceux qui se déclarent ses disciples et dans la description de ce petit diamant LACAN n’hésite pas à utiliser des mots de « roman-photos » de midinette en parlant  d’ignorance, d’amour et de haine qu’ils situent respectivement et très précisément à la jonction du réel et du symbolique pour l’ignorance, à la jonction du symbolique et de l’imaginaire pour l’amour et à la jonction de l’imaginaire et du réel pour la haine et, divine surprise, pour une fois ces trois facteurs se retrouvent aussi chez BION sous la forme de KNOW , LOVE et HATE. Je pense être arrivé à  vous prouver ainsi que ces précisions  ne nous ont pas pour autant fait quitter le terrain de la psychopathologie  qui vous est plus familier et après ces quelques rappels peut-être nécessaires je peux vous dire en quelques mots que ma seule et unique hypothèse basale pour cette brève communication est essentiellement que l’on  ne peut vraiment parler de chronopathie que, si cette fameuse trinité que je viens d’évoquer arrive le plus souvent à se « réaliser », cela produit un état d’euchronie alors que, si pour des raisons très diverses cette attitude trinitaire est particulièrement rare  (temporairement ou durablement) cela entraîne des dyschronies, des chronopathies qui peuvent être (autre triade) névrotiques, psychopathiques ou psychotiques selon qu’il y a prédominance excessive d’un temps spiraleux du désir présent, d’un temps linéaire de la demande à venir ou d’un temps circulaire du besoin passé ce qui fait que l’on peut se sentir surtout incompris ou surtout enfermé ou surtout affamé ou même paradoxalement les trois à la fois si l’on est une variété précoce embarrassante avec des appétences sémiotiques particulièrement importantes et qui de ce fait restent souvent et même très régulièrement inassouvies et l’on en arrive à être perplexe en se demandant si la vie a vraiment un sens, ce qui est somme toute ce que l’on appelle un état névrotico-normal, expression qui n’est bien souvent évoqué que devant les Assises comme une espèce de pirouette à moins que l’on soit amené dans des situations désespérées à parler de personnalité « frontière » dite « BORDER-LINE » dans le sens d’une personnalité qui suivant les circonstances peut se présenter comme banalement névrotique ou psychopathique ou  même psychotique comme les habitants des Dolomites qui peuvent suivant les moments se dire italiens suisses ou autrichiens, quand on est à la jonction de trois frontières, situation qui permet d’aboutir à une euchronie très relative et qui n’est pas si exceptionnelle que ce soit et que l’on peut retrouver  même dans notre douce France si comme moi on est né en altitude au partage des eaux entre Mer Méditerranée et Océan Atlantique, à la jonction de trois départements mais aussi de trois régions Rhône-Alpes, Auvergne et Languedoc, ce qui vous assure un certain métissage qui ne vous permet  pas un équilibre statique « pépère » mais qui vous impose des exercices incessants d’équilibration toujours précaire avec un certain œcuménisme éclectique qui agace souvent parce que l’on vous juge dispersé ou inclassable mais comme vous le voyez j’assume, j’assure cette situation en vous faisant cette communication peu classique mais qu’il faut prendre un peu au sérieux parce qu’elle a pu être utile à un certain nombre de patients qui souvent comprennent mieux que les collègues car ils sont eux de vrais professionnels des chronopathies et c’est même eux qui vous ont appris au fil des années que cela existait mais il faut, pour ce faire, une écoute très attentive et très prolongée ce qui ne m’a pas été trop difficile d’avoir car je suis d’un naturel curieux avec d’importantes pulsions épistémophiles qui m’ont amené à beaucoup écouter mais aussi à beaucoup lire des auteurs très divers, ce qui donne parfois à mes propos un petit côté salade niçoise, dont je suis conscient et que vous voudrez bien excuser

 

TENDRESSES (philosophies des) Ce sujet que j’ai proposé mais qui a été en fait retenu par le tirage au sort donc par le hasard pour le 22 2 2000 était le type même de la gageure philosophique mais quand on y réfléchit un peu plus on y trouve beaucoup à raisonner à condition que ce challenge, au-delà de cette formulation un peu midinette,  nous incite à y trouver  ou retrouver une thématique de base très profonde, existentielle qui s’avère être trop souvent méconnue par peur de tomber dans un sentimentalisme, un sensualisme très banal, très superficiel indigne d’un café-philo vraiment digne de ce nom qui se prend très au sérieux avec des intervenants les plus universitaires et surtout les plus médiatiques et littéraires possibles…Thème en fait très intéressant et très profond quand on veut bien au-delà au delà de la rime (ou ritournelle de tendresses et caresses, avec par exemple le traité des caresses de Laleu), entendre assez clairement, assez distinctement les raisons, les raisonnements, mais aussi  les « résonnements », les résonances du JE TU Il de nombreux penseurs et retrouver ainsi à travers la réalité corporelle du IL la psychanalyse du lien interhumain de Angelo Hesnard de l’inter subjectivité des philosophies et des logiques du dialogue et du « dialogique » relation avec ses trois phases interpersonnelles (TU)  impersonnelles (IL), et enfin intrapersonnelles (JE) à moins que ces trois phases se déclinent plus vraisemblablement dans le sens banal du JE TU IL autrement dit 3/1/2/3 et encore 3/1/2/3 et ainsi de suite mais peu importe la gare ou l’on prend le train pourvu que le train nous entraîne au-delà du train-train quotidien dans l’entraînement à mieux assumer la perplexité philosophique dans l’amour de la sagesse et la sagesse de l’amour à travers la « connaissance pourquoi pas biblique ». En fait l’homme qui se frappe est une brute qui brutalise non seulement lui-même mais les autres et il paraît dés lors qu’il est bien préférable de ne pas hésiter à s’attendrir même un peu trop sur soi-même et s’il fallait  situer la tendresse en général  dans la trilogie pronominale JE TU IL , je la situerai au niveau du bord supérieur du triangle c’est à dire du Jeu du JE de la fraternité place que l’on retrouve dans de nombreuses triades. Triades d’ André Chansson (Dupré 4458) tendresse de la fraternité (JE-NOUS), Grandeur de la liberté (TU), générosité égalitaire (IL ON), Triade de Freud (Dupré 6088) Désir de Tendresse (JE), Envie, demande de sexualité (TU) réunion de deux gamètes pour un nouvel être unique ce qui fonde la pérennité du socius, Besoin de sensualité, de génitalité (IL) esthético biologique Triade (in Dupré 8104) de Styn Streuvels « Un enfant endormi est bien le plus beau (IL), le plus tendre (JE) et le plus plaisant (TU de l’avenir) spectacle qui puisse s’offrir à des yeux humains tendre (JE) On peut s’attendrir ou se laisser attendrir plus ou moins facilement et cela aussi bien en relation avec soi-même, les autres et même les objets (« Objets inanimés avez vous donc une âme ? » comme l’ont pensé et l’ont  écrit Lamartine, Saint François d’Assise et bien d’autre) Lalande rapproche les deux mots tendre envers quelqu’un (vie génitale de la femme)  et tendre vers quelque chose (vie extra génitale de la femme) les deux pouvant se réunir dans une vision d’assomption, de tension vers un « plus être » qui ne peut être  accessible que par une union de plusieurs JE qui deviennent un NOUS dans une fraternité qui peut être à son tour dévoyé vers l’avoir, le pouvoir ou entraîné dans un sens unique gouroutique, totalitariste ne tolérant aucune liberté. Ces deux acceptions du mot tendre chez Lalande m’incite à rapprocher  tendresse et philosophie de la rencontre de Martin BUBER chez lequel on privilégie le titre de son principal ouvrage « JE et TU (Ich und Du , Francfort-sur-le-Main, 1923), comme le précurseur de la réflexion contemporaine sur la relation personnelle à autrui (Dieu ou l’autre conscience) et sur ce que Maurice Nédoncelle allait appeler la dyade ».alors que les citations de Buber p 43 à 49 retenus par Ayer (dans dictionary of philosophical quotations) montrent bien qu’ils ne mésestiment pas du tout le IT dans le dialogue I et THOU et qu’il s’agit par conséquent d’une authentique Dia logique ou différences et subjectivité      de Francis Jacques et la tendresse du jeu du JE pourrait être de tendre vers le TU qui tue à travers l’île du IL donc la personnation voir l’aticle dialogue dans l’E.U. La tendresse a beaucoup à voir avec le sentiment qui est très bien défini dans le Vocabulaire d’esthétique des Souriau (Etienne et Anne) notamment quand Mikel DUFRENNE nous dit que  « C’est sans doute l’esthétique allemande de l’ Einfühlung qui fait au sentiment la meilleure place : l’ Einfühlung  implique le Gefhül  par lequel le sujet pénètre l’objet, jusqu’à s’identifier à lui, cessant d’être soi pour vivre la vie de l’objet. Sans doute Lipps évoque-t-il parfois une « autoprojection » du moi dans l’objet qui fleure encore l’idéalisme (de la midinette ajouterai-je in-petto) mais Basch précise : « la véritable pensée de Lipps est donc que, dans l’acte de l’ Einfühlung , le sujet et l’objet, le Moi et le non-Moi, coïncident et s’identifient » et Mikel Dufrenne a toujours bien distingué présence et représentation et il me semble que dans la tendresse cette distinction s’estompe et même disparaît ce qui explique que ce soit un concept peu ou pas ou difficilement philosophique, un peu trop réaliste un peu trop midinette «  la présence c'est l'immédiat : l’individu y est encore pris dans le plein du monde, chair singulière unie à la chair du monde. La représentation implique la rupture de ce cordon ombilical, la conscience s’est éveillée le sujet se pose en face de l’objet pour le maîtriser par l’outil et le concept,  pour imprimer sa marque sur le monde, mais nous savons aussi le règne de l'homme risque de devenir le règne du système : en tout cas on dit que ceux qui exercent le pouvoir ne font pas de sentiment. Le sentiment c'est le retour à la présence mais en gardant ce qui a été conquis par la représentation, en sorte que le sujet jouit avec l’objet d'une intimité plus lucide et plus riche. Il ne s’agit pas alors de projeter sur l’objet ce qu’il a gagné mais plutôt d’être mieux disponible, d’offrir à l’objet un espace plus vaste et plus libre de résonance ; l’objet le pénètre mieux.(Le sujet accepte d’être rayé par l’objet, (Échelle de dureté de Mohs (10 degrés)ou bien encore Le diamant est d'une dureté très grande : il raye tous les minéraux sans être rayé par eux. Un métal, un alliage d'une grande dureté. -  de recevoir l’objet) L’œil disait Breton, existe à l’état sauvage et cela définit assez bien la présence comme ouverture au visible mais un œil qui s’est exercé  et instruit peut encore revenir à l’état sauvage, il peut encore se laisser fasciner et sa perception n’en est que plus aiguë et elle pressent alors le fond dont l’homme émerge. Tout sentiment est en quelque sorte, sentiment de la nature » je rajoutera à cette citation exemplaire un bref commentaire. le psychanalyste ne veut pas voir pour n’être qu’oreille  et l’audio complété par le visuel c’est déjà beaucoup mieux mais on peut aller encore plus loin au delà de l’œil de la penture il y a la tridimenssionalité du tact sculptural et créateurs de formes tridimensionnelles, la technicité de la main chirurgicale ou sculpturale, du gestuel et postural , de la vraie « psycho-sensori-motricité » du stade sensori-moteur de PIAGET ou du mélomane qui a su rester mélophile »  la tridimenssionalité de l’olfaction et de la gustation Bref un holisme avec une « total issue » de l’émissivité mais aussi et surtout avec la totale réceptivité de VITTOZ et la tendresse ne peut être que un œcuménisme holistique à la fois émetteur et récepteur mais c’est dans cet œcuménisme holistique que peut émerger un peu de réel tendresse Cette fusion est elle vraiment possible ? peut-être dans des cas exceptionnellement favorables et c’est sans doute une expérience limite vers quoi tend le sentiment vrai mais il y a des circonstances qui peuvent rendre cette fusion autant dire impossible par exemple dans un climat antipathique ou en faveur d’une personne nettement antipathique et dans ces cas là il ne peut y avoir au maximum qu’un peu de tendresse tactique et à condition que le jeu en vaille la chandelle ou pour des motifs hautement religieux ou humanitaire et en surmontant sa répulsion mais la nature ne faisant qu’un tout il y a à la base une certaine connivence basale avec toutes choses et tous êtres mais il y a l’autre très inquiétant, l’ autrui déjà plus familier, mais moins que le prochain (biblique) en général et enfin le très proche avec lequel on ne fait qu’un, objet ou sujet, en qui l’on pénètre et qui vous pénètre à toute heure du jour et de la nuit dans un climat de tranquille connivence, d’accueil inconditionnel comme la mère accueille encore son truand de fils condamné à mort pour les pires vilenies mais qui sait en son for intérieur qu’il a du être bien malheureux , et même qu’elle n’ a pas su elle le rendre suffisamment heureux pour devenir aussi méchant même envers elle parce qu’elle n’ a pas réussi à lui apprendre à aimer mais ce dur des durs elle ne désespère pas que la perspective d’une mort prochaine va enfin l’attendrir (à son égard au moins), maigre consolation mais consolation quand même car, par sa réelle et ultime contrition,  Dieu saura le sauver de l’enfer et elle le retrouvera au Paradis après un long purgatoire dont elle n’aura elle pas besoin parce qu’elle l’aura déjà vécu sur la terre par tout ce qu’il lui afait endurer et qu’elle a supporté stoïquement, d’autant qu’il avait envers elle d’exceptionnels mouvements de tendresse, qui échappait à son incessant contrôle de macho pur et dur et cet exceptionnel la rechargeait et la consolait pour des années…     On attendrit bien la viande en la frappant avec un bois plat pourquoi pas avec le couperet de la guillotine. La tendresse n’est pas qu’audiovisuelle et elle est surtout tactile tridimensionnelle, encerclante entourante, calme tranquille en prenant tout son temps : elle s’exprime avec la plat de la main, la violence avec le bord  cubital de la main ou le poing fermé et percutant :la permutation entre les deux se fait en un tour de main mais si le passage entre les deux peut-être très rapide cela peut débuter par le brusque insight du coup de foudre puis la lente attente  du prélude suivi d’une tension qui monte, monte et qui se transforme en une  brusque violence orgastique suivi d’une profonde détente Succession d’un tempo fort et d’un doux, d’un rapide et d’un lent , d’un court et d’un long. Se tendre et se détendre, tendre puis détendre pour mieux attendre, attente du faux naïf comme Joss Randal qui fait semblant d’être avachi contre un arbre, assoupi sous son chapeau de cow-boy mais qui en un rien de temps en un clin d’œil peut dégainer , présence douce et forte pulsative, fiable et marrante. La tendresse implique aussi une grande confiance réciproque et dés lors, entre attendris, s’instaure un très bon  climat de détente ce qui n’empêche pas bien au contraire  et paradoxalement de se tendre simultanément  vers un même but dans une grande connivence, convivialité, familiarité, l’apprivoisement du Petit Prince ayant réussi, avec des barrières immunologiques persistantes mais assouplies, mithridatisées. La tendresse n'est pas du tout une exclusivité féminine comme certains ont tendance à le faire croire et Whitmman a pu dire de Lincoln que « se combinait en lui la tendresse la plus pure, la plus cordiale avec une virilité dans sa forme occidentale la plus native, la plus naturelle » La tendresse n'est pas du  tout que posturale ou surtout gestuelle avec tendresses/caresses, elle s'entend aussi dans la voix, dans l'intonation, Elle peut aussi se dire et se lire visuellement, être exprimé et perçue dans les mouvements du visage et même du corps sans nécessité de quelque contact particulier que ce soit en un clin d’œil de connivence, de contemporanéité et j’ai même été interrogé  à l’épreuve orale de mon examen pour obtenir le diplôme de médecine légale sur les possibilités future que l'amour puisse par une spiritualisation progressive mais inéluctable vers l’oméga de Pierre Teilhard de Chardin se réduire à un regard énamouré qui ne serait même plus un échange d’âme, de souffle de « psuché » avec le baiser oro-oral mais un échange d’esprit ( plus sain et plus saint) mais après prés d’un demi siècle je n’ai toujours jamais rien vu venir de ce point de vue et j’ai pourtant beaucoup travaillé dans ce sens comme on m’y avait fermement incité mais immanquablement dans ce grand mouvement de tendresse, le corps entier bascule et j’ai simplement pu vérifier à cette occasion que même les objets soit disant inanimés ont une âme et que toute réalité peut s’animer , s’aimer au sens que l’on y trouve très profondément une âme aimable, dans le plus petit brin de feuille ou dans un orteil honoré et qui est effectivement à la base de tout l’édifice de la prestigieuse danseuse comme l’a si bien montré Valéry mais je pense que cette incarnation persistante bien présenté à Dieu le père et au Saint esprit par Jésus Christ l’illustre incarné ne me vouera pas pour autant à la diabolisation perpétuelle mais à une forme de sur symbolisation à la mode franciscaine (d’assise au nom prédestiné et sur cette assise que j’ai bâti ma propre petite église, ma propre religion. Après ma mort je n’hésiterai pas à vous adresser un e-mail ou même carrément fonder un site Internet pour vous faire savoir les résultats des courses , les résultats de ce pari insensé d’un homme de bonne volonté dont on vous dit en même temps que cette catégorie sera sauvé pour cette raison même mais en même temps certains moins dignes de foi vous disent que l’enfer est pavé de bonnes volontés mais je pense que dans le dernier cas cela s’écrit au pluriel et dans le premier au singulier comme les ennuis et l’ennui et je préfère pour une fois en la matière le singulier car je sais que ma vie intérieure intense me paraît plus facilement de l’éviter  l’ennui et (oh paradoxe) semble aussi, dans la même foulée, me permettre d’ éviter les ennuis en me glissant à travers les gouttes contextuelles : de tout façon cela ne me gène pas d’être mouillé bien au contraire puisque l’on m’a prouvé chiffres et logiciels en mains que je suis Poisson ascendant Vierge (quand je vous disais que même les objets inanimés ont une âme).Décidément je m’attendris sur moi-même et sur le autres trop facilement, y compris les grands méchants des assises qui me paraissent souvent surtout très bêtes et si ce n’est pas le cas je pense qu’ils doivent être ou avoir été très malheureux pour être ou avoir été aussi méchants sans grande possibilité de changements en profondeur mais avec quelques aménagements qui pourront éviter des raccourcissements indus de la vie de tels ou tels de leurs contemporains mais je reconnais que tout cela me laisse si perplexe que je vais cotiser à un certain perplexe club qui va parait-il incessamment sous peu, se créer pour des cas aussi graves et aussi désespérés que le mien de façon à pouvoir essayer se faire mieux entendre du Tout Puissant de l’Univers et faute de mieux, en attendant des tout puissants terrestres à qui l’on demande notamment (comme on a pu le faire dans d’autres cas avec la loi Gayssot) que l’on condamne très fermement les personnes qui font preuve en paroles ou en actes d’un « anti-perplexisme » primaire dénué de toute tendresse,  alors que seul un petit peu de tendresse vraie peut nous permettre de survire à nos perplexités chroniques, affections qui nous colle à la peau et dont essaye malgré tout comme pour les affections maladies d’en faire un bon usage pour nous et nos contemporains dans un climat de tendresse même si celui-ci n’est pas toujours aussi important quantitativement ni aussi chaleureux qualitativement que nous le souhaiterions mais c’est l’espoir qui fait vivre et peut-être nous sommes incompris parce que nous n’avons pas su communiquer correctement , dans les régles avec un faire savoir faire savoir insuffisant trop préoccupé d’améliorer notre savoir faire ou savoir être  savoir faire être et même savoir avoir de nouvelles connaissances et de nouvelles perplexités comme un drogé accro à sa problématique et l’on va dés lors essayer d’améliorer l’image de marque de  cette notion de perplexité souvent victime d’un réductionnisme abusif car on en aperçoit surtout les aspects négatifs et surtout dérangeants nous tirant d’une torpeur intellectuelle tellement confortable et qui nous incite parfois à retrouver les certitudes des Livres Saints, qui hélas pour nous sont des textes dont l’étude sérieuse attentive apologétique historique , linguistique , ethnique psychologique et sociologique s’avèrent un monde de perplexités que seule une foi authentique pleine de certitudes permet de surmonter en abandonnant toute perplexité mais héla même l’application mot à mot en pratique s’avère très difficile tellement les passages peuvent être aussi divers et contradictoires que les textes de Freud que j’ai été obligés de fréquenter assidûment après ceux de l’ancien et du nouveau testament , du Coran  sans parler des autres nettement plus tendres et plus cohérents que les précédents Henry Corbin et Carl Gustav Jung……. sans oublier bien sûr les incontournables et très à la mode actuellement Boudhas , Shivas, Tantras, Yogas, Dalaï Lama et cetera. On aurait envie de dire Que Nehru était de tous le plus tendres mais est-ce bien vrai quand on se sert de la faiblesse  comme d’une arme.  La tendresse peut-être en effet simplement de la tactique de domination par séduction  très appuyée autrement dit une tactique dite  Vénus dans la caractérologie de g Berger que j'ai personnellement traduite dans ma thèse, comme étant une tactique d'acceptation des affirmations d'autrui avec son contraire Mars  ou la tactique d'affirmation à l’égard d’autrui. Mais il ne faut pas pour autant penser que la tendresse soit une caractéristique spécifiquement féminine même si pour des raisons culturelles ou biologique de soit disant faiblesse relative cette tactique est effectivement plus fréquemment employées par la femme, mais personnellement je pense depuis longtemps que ce n'est pas tant un problème quantitatif de différence de force intergénérique mais bien plutôt un problème qualitatif de temporalité plus affinée, plus affirmée chez la femme que chez l'homme qui a par contre une spatialité de meilleure qualité avec chaque fois en gros une différence de deux tiers contre un tiers car il est bien sûr évident que toute femme n’est pas pure temporalité et l'homme pure spatialité. En fait ses formes de tendresse qui serait différentes chez les hommes et chez les femmes n'ont jamais été vérifiés à ma connaissance dans les travaux vraiment scientifique et reste des hypothèses heuristique qui devraient  inciter à faire de véritable recherches plus poussées qui permettrait enfin le trouver ce qui n'a jamais été vraiment cherché ce qui est un des plus grands mérites entre autres de la perplexité. La tendresse interpersonnelle peut-être favorisée par une certaine compassion spontanée ou feinte par l'un ou l’autre des deux protagonistes, et dans un manuel du parfait dragueur pour lequel j'ai fonctionné comme conseiller technique on a beaucoup insisté sur le fait que l'homme même le plus fort se devait de présenter au moins un tiers de faiblesse et la femme la plus faible au moins un tiers de force de telle sorte que la conjonction des deux aboutit ici aux trois tiers de force et de faiblesse pour faire un couple bien assorti, efficace. Ne pas oublier de signaler non plus que la tendresse peut être auto homo ou hétéro, comme on peut le constater quotidiennement pour la sexualité mais le tri logique le plus important doit se faire entre la tendresse « tactique » pragmatique d’une ligne droite et imaginaire de bonheur recherché, la tendresse la taxe de les plus aux plaisirs des caresses l'on souhaite avoir et se conserver pour pouvoir en bénéficier à toute heure du jour et de la nuit, gentiment tranquillement dans un climat de Pacifique sensualité où tout ne soit que luxe calme et volupté, mais la sensualité peut facilement glisser à la sensitivité vraie et peu à peu au sentiment de tendresse fusionnelle de deux JE qui en multipliant entre eux les jeux de l’amour ne font plus qu’un la tendresse devenant de moins brutalité du solide mais fluidité du liquide et pourquoi pas légèreté aérienne de l’air, avec, impromptu une bonne bolée d’air, d’oxygène qui vous requinque quelqu’un beaucoup mieux que beaucoup d’actions plus techniques donc plus monnayées et rien n'empêche de passer de la tendresse tactique (TU) à la tendresse prétexte, prélude, médiateur biologique incarné , corporel puis à la tendresse fusionnelle avec passage ainsi progressif du solide frontal au liquide lubrifiants consensuels favorisant des échanges polis sans friction mais pleins d’affection (doux et chauds à la fois) pouvant enfin aboutir au gazeux, à l’éthérique symbolique mais c’est un parcours difficile qui ne doit pas être celui du combattant mais celui du clément, de l’indulgent, du lénifiant qui fait être de la douceur et cela dans la douceur dans une véritable lénification comme le médecin G. Duhamel, l’exprime fort bien dans Salavin, III, IX « De nouveau, la lumière sourit dans son cœur, ce cœur farouche que, tour à tour, mille aiguillons lacèrent et mille baumes lénifient ». cette lénification médicale qui calme, adoucit qui apaise à l’aide d’un calmant naturel ou artificiel, oral ou anal, verbal ou silencieux, audiovisuel ou posturo gestuel, et même pour quoi pas olfactogustatif s’appelle adoucissement, apaisement apprivoisement , familiarisation mais aussi tout banalement attendrissement retour à l’attendrissante enfance comme l’indique discrètement fort bien Molière dans le Malade imaginaire, I, 1. « Une prise de petit lait (...) pour adoucir, lénifier, tempérer et rafraîchir le sang de Monsieur (...) »- 1. Rendre plus doux, moins désagréable (ce qui est aigre, amer, piquant, salé, dur, fort...).2. (Abstrait). Rendre moins pénible, moins désagréable à supporter.3. Techn. Rendre doux* (un métal, un alliage) en lui redonnant par recuit la malléabilité qu'il a perdue par l'écrouissage ou par la trempe. S'ADOUCIR v. pron. ADOUCI, IE p. p. adj. Des tons adoucis, des teintes adoucies. Voix subitement adoucie .Calmant (IL), adoucissement (TU) et attendrissement (JE) ne sont pas de vrai synonymes mais le pronominal réfléchi s’adoucir est très prés de s’attendrir mais il est quand même moins personnel et surtout intrapersonnel comme s’attendrir comme le bien la réflexion de l’œnologue et politologue amateur Anatole France qui dans les Opinions de J. Coignard, OE., t. VIII, p. 358. constate que  « Les gouvernements sont comme les vins qui se dépouillent et s'adoucissent avec le temps. » et ce sont les processus et non les procédures d’attendrissement que nous devrions apprendre à faire progresser au lieu de cultiver puis essayer de contrôler la violence par des mesures d’ingérence qui ne sont rien de très attendrissantes puisque preuve d’un volontarisme qui excommunie au lieu d’infléchir et de faire comprendre. Les carences affectives de l’enfance sont en fait non pas tant des carences d’affection mais des carences de tendresse c’est à dire d’expression d’affection. L’affection n’est pas nulle  mais elle est de très mauvaise qualité et surtout peu ou pas exprimée mais en tout cas très mal exprimé : ce n’est pas ce que l’on dit  qui est important mais c’est ce que l’autre comprend Expression d’affections mais aussi d’émotions banales esthétiques les distress sont sur exprimées mais les eustress ne sont pas des scoops qui intéressent vraiment le bon peuple Voir le peu de monde au récent mariage du roi des belges avec une orthophoniste très complémentaire. Si la tendresse est de l'ordre du jeu du je c’est donc savoir accepter d’être présentiel  (présent au présent du présent),  c’est de l'ordre de la joie, émotion positive impromptue qui vous fa it craquer qui vous rend subitement désirant , bien décidé à vivre intensément ce qui se présente et la personne dite tendre est simplement quelqu'un qui peut accepter de s'attendrir très fréquemment très facilement alors que la sexualité envisagée sur le plan sociologique est plutôt de l'ordre de la demande et même de l'envie plus loin passagère

 

THERAPIES et/ou GUIDANCES TRIPLES analytique (JE), cognitivo-comportementale (IL) et systémique (TU) mais en fait toute thérapie si elle veut être efficace, vraiment thérapeutique se doit d’être plus ou moins les trois simultanément par exemple l’analyse intra personnelle ne peut pas négliger les systèmes interpersonnels notamment du transfert et du contre-transfert et l’analyse cognitive et même comportementale est bien sûr aussi analytique ( Yvan NOTT est un très bon exemple de ce point de vue peut-être par phénoménologie interposée) On peut tenir le même type de raisonnement pour quelque thérapie que ce soit même purement somatique à condition que l’on essaie de ne pas oublier les aspects relationnels, une certaine humanisation, personnalisation. Tout cela peut se comprend aisément si l’on estime que toute affection a toujours des aspects temporels et par conséquent toute thérapie à visée psychiatrique est plus ou moins un essai chronothérapie d’une chronopathie avec ses multiples dyschronies très changeantes souvent inconscientes et imprévisibles et si l’on estime que le but que l’on doit se fixer est une certaine euchronie avec utilisation adaptée et modulée en fonction des circonstances d’un temps autogéré, autoadapté et sachant ne pas être monomorphe mais polymorphe sachant ne pas confondre temps linéaire, circulaire et spiraleux mais au contraire les utiliser tous les trois successivement ou simultanément et surtout selon un durée bien adaptée ni trop courte ni trop longue en évitant toute insistance trop prolongée dans un certain sens qui entraîne systématiquement bourrage et angoisse . le rituel ultra réglé , les grands principes durcis par les disciples sous forme de procédures qui respectent la lettre et non l’esprit qui ne sont plus processuelles mais procédurales, les grands principes sont moins importants que les grands sentiments Les bords du triangle avec le réel le symbolique et l’imaginaire sont moins importants que les angles cognitif (OU/OU),affectif  (ET/ET) ou conatif acte personnel unique à tous les point de vue NI/NI qui permettent précisément de zoomer, de passer très rapidement d’une forme temporel à une autre pour une meilleurs euchronie et de moindres dyschronie

 

TIMIDITES voir aussi Autres (peur des) et Timidité et adolescence de Jean Lacroix La timidité peut être aussi conjoncturelle et non structurelle et l’on ne parle pas alors de personnalités timides mais d’intimidations ou de situations intimidantes comme celle qu’évoque VALÉRY, Variété, Enseignement, OE., t. I, Pl., p. 1419. « J'ai observé que le peu de timidité qui subsiste dans le monde ne se rencontre guère plus que chez les membres de l'Institut; et singulièrement, quand ils s'exposent en costume. Dois-je vous confier, Mesdemoiselles, que j'ai vu, du côté de la Coupole, des écrivains célèbres, que dis-je... des maréchaux de France, des hommes qui ont commandé des millions d'hommes, tout déconcertés, tout émus et inquiets à la pensée qu'ils allaient paraître et prendre la parole devant une assemblée presque purement composée de dames (...) » Le timide subit et fait (être et faire) sa timidité…. Il a un milieu caractériel qui la rend possible (habitudes), il est spirituellement une certaine âme qui définit la manière dont le moi exploite ces possibilités (attitudes) et des expressions dialectiques  qui à la fois dépendent du caractére (habitudes) et manifestent l’initiative du moi (attitudes) que les conditions lui rendent possible et même facile de l’ordre du temps linéaire du faire historique Réflexions (revues et enrichies) de Ginette JUDET p 109 et 110 de La timidité, contribution à l’hygiène du sentimental PUF Caractéres 1951 et elle précise très nettement : « De ces trois actions, celle qui est centrale, celle qui constitue l’essence mentale de la conduite considérée est l’âme » (autrement dit les attitudes), ce qui correspond tout à fait à l’attitude basale, à la prise de position qui été le point central de ma thèse, en essayant ainsi de dépasser le conflit génétique versus environnemental par l’énaction de Varela, ou l’adaptation de Piaget de transcender les habitudes biologisantes impersonnelles et les aptitudes sociologisantes interpersonnelles par les attitudes psychologisantes intrapersonnelles avec une métabolisation intra personnelle…Selon P. Janet la timidité c'est l’aboulie sociale c'est-à-dire la suppression ou la réduction de l’acte quand il doit être accompli devant les hommes. Selon Alain  la timidité se sent condamnée à faire toujours le contraire de ce qu'elle voudrait … la timidité est une étrange maladie. C’est comme une révolte que l’on sent courir dans les frontières du corps ; sans cause extérieure qui suffise à l’expliquer ; révolte qu'on dirait presque malicieux car elle ne semble avoir d'autre fin que de rappeler au pouvoir gouvernant qu’il sera mal servi quoiqu’il entreprenne C’est l’ironie diffuse. Votre canne, Homme timide, ira frapper le tibia de l’huissier ; votre  pied s'engagera sous le tapis et s’il faut pousser la porte, naturellement vous tirerez Selon Jules Romain : « D’où vient la timidité ?… On pourrait répondre de l’excès de pensée, justement…Le seul fait de penser à une action avant d’avoir l’occasion de l’accomplir suffit déjà à vous paralyser. Parce que la pensée, dans son mécanisme même, est d’abord un système d’empêchements et de coups de frein » Selon Charles Baudoin dans l’âme enfantine et la psychanalyse : la timidité se présente d'abord comme la manifestation la plus émotive et la plus visible du sentiment d’infériorité. D’une Manière générale la timidité la rougeur et la crainte de rougir qui renforce encore la timidité représente un conflit entre le désir d’attirer l'attention et celui de s'y soustraire. Selon Emmanuel Mounier « la timidité est presque normal dans l’ adolescence : on étonnerait  peut-être certains jeunes garçons trop sûrs d'eux-mêmes en leur révélant que leur assurance est la marque d’un retard infantile » HGB au fond être timide, c’est être plus facilement et plus fréquemment intimidé et comme le dit Gabriel Tarde : «  cette espèce de paralysie momentanée de l'esprit, de la langue et du bras, cette perturbation profonde de tout l’être et cette dépossession de soi qu'on appelle l'intimidations mériterait une étude à part.L’ intimidé ,sous le regard de quelqu'un, s'échappe à lui-même et tend à devenir maniable et malléable par autrui il le sent et veut résister mais il ne parvient qu’à s’immobiliser gauchement, assez fort encore pour neutraliser l’impulsion externe mais non pour reconquérir une impulsions propre. HGB si la réceptivité est très élevée au niveau des deux angles du triangle (connaissance et amour ,cognitf et affectif) et si de plus le traitement symboloque, intellectuel, la pensée, la perplexité, devant la complexité de tout ce qui est reçu est particulièrement élaborée  les émissaires de l’émissivité débitant au contraire faiblement parcimonieusement sans haine mais en espérant arriver au contraire à une émission pleine de respect et de retenue pour ses contemporains beaucoup de respect de retenue, l’entonnoir ne ser plus suffisant et cela va déborder de toute part  et on prend des mesures d’urgence en voulant surcompenser et s’affirmer sans pudeur ou au contraire pratique un désaimage une désaffection généralisé ou encore une sur /expressivité histrionique ou coléreuse ou les deux pour Bossuet  Quelle supplice à une conscience timorée Elle croyait voir partout dans ses actions un amour propre déguisé en vertu. Plus elle était clairvoyante plus elle était timorée » la rapidité de pensée et la qualité des liens tissés, la largeur du champ de conscience (ou plutôt ses capacités de zooming métaphorique tant sur le plan spatial que temporel, A ce propos je n’hésite pas à insérer ici une citation de R. Barthes, Fragments d'un discours amoureux, p. 163. « Le corps  qui va être aimé  est, à l'avance, cerné, manié par l'objectif, soumis à une sorte d'effet zoom, qui le rapproche, le grossit et amène le sujet à y coller le nez (...)cunilingus ou penilingus), attitude tactique des acceptations des affirmations d’autrui, importantes pulsions épistémophiles et surtout une grande tendresse une grande participation à autrui sont tous des éléments apparemment aggravants mais qui peuvent devenir atténuants s’ils son bien utilisés et dans cette perspective là il ne faut surtout pas essayer de les réduire mais de les assumer complètement en les faisant fonctionner à plein régime et non pas en multipliant les mécanismes de défense avec prise d’attitudes contraires, le barrage temporaire sera vite débordé et même les restrictions de la canalisation seront inefficaces et l’apparent désintérêt pour le monde émotionnel dans une position type Nivana freudien ou non , de désaffection généralisée, de désaimage systématique est véritablement suicidaire et même homicide avec la sidérante cidologie de l’état zéro. Il ne faut pas hésiter  au contraire à se laisser emporter par le tourbillon existentiel d’une vie avec son trop plein d’émotions et de cognitions et de convictions -conations car une tempête sous un crâne est toujours virtuel et chaque chose trouvera gentiment sa place non pas à coup de réglementations autoritaires partielles et partiales anticipatives (« légisprudence ») mais avec beaucoup d’inconvénients mal corrigés ou corrigés trop tard par une jurisprudence qui ne vaut que ce qu’elle vaut sans parler du conseil constiutionnel qui ne s’occupe pas du fond mais uniquement de la forme me dit-on (Ces quelques réflexions étatico-législativo-juridiques ne sont pas là comme un cheveu sur la soupe mais comme une parabole paradigmatique, une démonstration caricaturale de ce qu’il ne faut pas reproduire dans un secteur intrapersonnel alors que l’on connaît bien les catastrophes que cela a pu entraîner limites sur un plan sociologique et mais confiance en une certaine régulation libérale et non libertaire en surfant sur la vague en sachant rester malgré tout suffisamment témébile (Foulquié) Lors du perplexe café du mardi 21 mars 2000, Charles Gonnel a insisté sur le fait que la timidité, la sensibilité, la perplexité sont des qualités fondamentales pour la création artistique quelle qu’elle soit mais surtout si elle a la prétention d’être de qualité, authentique, venant du tréfonds de soi-même . Personnellement j’ai suggéré et même affirmé assez catégoriquement, peut-être un peu trop d'ailleurs , qu’il n’y avait pas grand intérêt à essayer de tordre le cou à sa timidité, à la mater, à la vaincre à tout prix,  car cette façon d’agir  est certainement un gaspillage d'énergie qui est non seulement inutile mais aussi malfaisant un peu comme le bègue qui tente de forcer à tout prix le passage pour sa parole, de passer en force et cela se termine par une contracture tonique ou des répétitions cloniques du plus mauvais effet, comparable aussi à la rougeur qui devient de plus en plus importante au fur et à mesure qu'on essaie de la cacher  et les exemples du même type sont multiples comme les difficultés d'érection ou les sanglots et les larmes contenus. La timidité est en fait un tourbillon existentiel sensori-moteur et neurovégétatif, cognitif et affectif, global, total holistique, qui vous broie comme un serpent du genre boa constricteur mais une bien meilleure image métaphorique est (beaucoup plus simplement, quotidiennement, prosaïquement) les tourbillon des fleuves ou les rouleaux de l'Atlantique que j'ai bien fréquenté et qui m’ont appris que si l’on ne veut pas périr noyé, il faut prendre une bonne bolée d’air, une bonne réserve d'air et se lyser, s’autolyser , se paralyser soi-même , couler à pic jusqu'au fond du trou du fleuve qui a provoqué le tourbillon puis automatiquement (avec ou même sans appel du pied), le tourbillon qui vous a descendu très rapidement (si vous ne vous êtes pas débattu bêtement) vous remplacera de lui-même en phase ascendante dite en grec ana-. Se débattre et les débats en général ne servent à rien qu'à compliquer encore un peu plus une situation déjà fort complexe et une sagesse bien comprise, bien aimée vous incite à accepter de vivre tout simplement la perplexité telle qu’elle est qu’on le veuille ou non. Pour JC Filloux « le timide est victime d'une intolérance à l'attention d’ autrui »

 

TODOROV (Tzvetan) Le jardin imparfait. La pensée humaniste en France Grasset 350 pages  138 Fr selon Le Point 1366 P61 : Autonomie du JE, Finalité du TU, Universalité des ILS : « JE doit être la source de mon action, TU doit en être le but, ILS appartiennent tous à la même espèce humaine » L’humanisme ne serait pas cette naïve et doucereuse vision qui inspire les belles âmes et fonde « l’humanitaire » car il y a en fait trois liens sociaux : l’humanitaire, le politique et le personnel selon qu’il est plus ou moins facile de substituer un individu à un autre. Lorsque tout homme vaut n’importe quel autre homme on est dans l’humanitaire des droits de l’homme. Lorsque seuls certains, dans certaines conditions, valent ceux qui sont placés dans les mêmes conditions il s’agit de la politique des droits du citoyen. Par contre dans la sphère personnel aucune substitution n’est possible : personne ne vaut ceux à qui j’accorde prix : il n’y a plus de droit , c’est le domaine du non droit qui s’appelle l’amour. La liberté prétend substituer la volonté humaine non seulement aux prescriptions divines mais aussi aux sciences dites humaines avec les causalités biologiques (Watson), sociales (Marx) et psychiques (Freud). Le jardin imparfait est celui de Montaigne  qui nous abrite une fois pour toute et qui borne notre liberté à en embellir quelques allées ,à y « fabriquer de l’éternel avec du fugitif » Le véritable humaniste ne relègue pas les liens et les valeurs au magasin des accessoires. S’il entend cultiver son jardin, ce n’est pas comme nos Candide modernes, le baladeur ou le portable à l’oreille pour ne plus entendre le bruit et la musique des autre, mais en prenant le rique de les laisser orner ou piétiner quelques plates-bandes…. et dés lors ne rejette pas pour autant le Nous de la Fraternité comme je le soutiens depuis seulement quelques mois

 

TOLERANCES  substantifs sont des dérivatifs du verbe « Tolérer » qui est lui-même très clairement une notion de l’ordre du TU juridique et/ou social , de l’ordre du TU qui tue et comme le constatent très prosaïquement les Suisses « tout ce qui n’est pas permis est en  fait interdit » car les tolérances socialement autorisées sont de l’ordre de permissions exceptionnelles et bien souvent comme pour les côtes de précision mécanique c’est parce que la technique qui a aussi ses limites pragmatiques limitent à son tout l’ukase sociologique, ukase sociologique qui est aussi limité de fait par les limites de ce que peut endurer le biologique, mais aussi par les limites de ce que peuvent permettre les jeux très personnels, très différents du JE-NOUS de la fraternité psychologique. Les tolérances sont aussi limités paradoxalement par les possibles excès intégristes du « tolérantisme » intégral, systématique et dés lors les soit disants tolérants sont eux mêmes intolérants à une tolérance généralisée n’acceptant pas que l’on soit tolérant avec les soit disant intolérants, oubliant que la société toute entière n’est qu’un réseau très dense d’intolérances les plus diverses y compris celles du de politiquement ou du culturellement correct  qui très régulièrement ne tolèrent pas le tolérantisme généralisé type mai 68 ou autres encore plus anarchisants qui eux mêmes se révèlent très intolérants vis à vis de tout système social s’opposant violemment non seulement à tout ce qui est systématique et même à tout ce qui est banalement systémique (biologique ou autre), se prenant pour des purs esprits flirtant avec l'aliénation car ils se sentent enfermés, limités broyés même par ce réseau qui ne les aident même pas à vivre, même s’ils bénéficient de « l’allocation adulte handicapé » qui n’est pour eux qu’une aumône qui leur est accordée par la société qui se donne ainsi à peu de frais bonne conscience, faute d’avoir su reconnaître clairement la valeur fondamentale de leur identité unique. On vous parle et on vous vante de la liberté en général pour mieux vous priver des libertés individuelles personnelles : le socialisme Jacobin avec ses règlements tatillons et impératifs contre le libéralisme girondin qui n’accepte que les régulations qui s’imposent d’elles mêmes Voir  les perplexités incontournables consubstantielles à l’idée de tolérance dans l’article qui y est précisément consacré dans l’Encyclopédia Universalis, .mais aussi antérieurement dans le Lalande et même dans le dictionnaire philosophique de Voltaire sans parler de la soit disante tolérance des Romains. On ne se vante de sa propre tolérance que pour partir aussitôt en guerre, avec beaucoup de bonne conscience, contre l’intolérance des autres qui deviennent très vite au pire tous d’affreux méchants ou au mieux des personnalités plutôt bêtes et débiles (ou tout au moins  avec une certaine insuffisance intellectuelle ou culturelle), personnalités   qui n’ont pas su accéder à la vérité qui leur a été révélé par un livre ou un gourou ou qui  a même pu leur être révélé à eux-mêmes par eux-mêmes et qu’ils ont dés lors souci de révéler aux autres tellement cette vérité leur parait basale, fondamentale, indispensable si l’on vraiment vivre authentiquement, correctement et ne sommes nous tous pas un peu comme cela avec chacun notre propre philosophie simplement vécue, ébauchée ou solidement argumentée, détaillée précisée par rapport aux autres. La tolérance n’est peut-être que reconnaître, sur les trois plans cognitif, affectif et conatif de l’avoir, de l’être et du faire, du IL/ILS (ELLE/ELLES) , du JE/NOUS et du TU/VOUS le droit à la différence de tout un chacun et même à la différance de Derrida sans être pour autant indifférent ni aux différences ni aux différances au sens de différer laisser du temps au temps mais aussi laisser de l’espace à l’espace prendre une certaine distanciation spatiale et temporelle On ne peut jamais rien dire ou exprimer d’un seul coup Tout énoncé s’espace et se temporalise GIDE, les Nourritures terrestres, p. 189.C'est parce que tu diffères de moi que je t'aime; je n'aime en toi que ce qui diffère de moi.Guy DUMUR, le Théâtre contemporain,  in  Encycl. Pl., Hist. des spectacles, p. 1343. Nous dit que « Brecht a voulu créer un théâtre (...) qui ne cherche plus à provoquer l'émotion, mais à développer l'esprit critique des spectateurs. D'abord par le texte même, qui doit être «épique» (...) ensuite par le travail du metteur en scène et de l'acteur sur lui-même : il ne doit pas s'identifier entièrement à son personnage, mais le juger, le critiquer, en observant un effet de  distanciation. » J.-L. GODARD,  in  Collection des Cahiers du cinéma, p. 373. Nous dit que : «  Si aujourd'hui les jeunes critiques sont sans doute plus désemparés que nous, c'est qu'il leur faut à la fois faire un effort de réflexion ou de distanciation, et vivre. Il leur faut, à la fois, être distants et ne pas être distants, vivre et se regarder vivre. » Roger GARAUDY, Parole d'homme, p. 237.Par exemple, la «distanciation» demeure possible à l'égard du modèle actuel de la croissance capitaliste, malgré tous les «conditionnements» qu'il implique de notre pensée, de notre sensibilité, de nos actions : de même demeure possible la «distanciation» à l'égard des modèles existants de socialisme, malgré toutes les manipulations politiques et culturelles. Parmi toutes les perplexités (qu’elles soient  philosophiques, scientifiques ou pragmatiques) l’un des processus le plus souvent mis en jeu est celui du JE qui doit très rapidement (avec très souvent une insuffisance de connaissances , de raisonnements ou de sentiments décisifs) arriver à juger malgré tout le plus correctement possible de l’adéquation des moyens et des fins. .Angéle Kremer- Marietti dans la page de garde de ses « Parcours Philosophiques » parus chez Ellipses en 1997 affirme : « Qu’est ce que philosopher ? C’est apprendre à distinguer les fins et les moyens, les tenants et les aboutissants. C’est assurément y voir plus clair dans tous les domaines, parce qu’on s’interroge sérieusement  et qu’on interroge autrui de même. Dans le domaine de la spéculation, philosopher c’est disposer du  pouvoir de considérer méthodiquement toutes les données en fonction des raisonnements les  agençant. Dans le domaine de l’action, philosopher c’est prendre conscience des valeurs universelles à réaliser dans l’existence,  mais encore des arguments les justifiants. Chercher à reconnaître formes et contenus, dans le domaine empirique comme dans le domaine théorique, constitue une première définition de la philosophie »Dans toutes ces décisions qui doivent être prises souvent dans l’urgence sans arguments vraiment décisifs , on est bien sûr obligé de tolérer une certaine marge d’erreurs et c’est en fait cette nécessité très pratique qui fonde l’existence en pratique et non pas forcément dans un cadre moral de la tolérance. Qui détient la vérité vraie, la seule et l’unique ? Personne .La tolérance totale est de tolérer toutes les différences, les différances et même les grands malades, les grands psychopathes que sont les différeurs systématiques, prosélytes et totalitaires, les reconnaître comme tels et (par l’élargissant et « élargisseur » humour en n’utilisant qu’avec parcimonie de la réductrice ironie) et par là même les traiter comme tels c’est à dire gentiment tranquillement ne pas se laisser endoctriner ou à plus forte raison se laisser faire quand ils décident à votre place y compris en ce qui concerne votre vie ou votre mort. Tolérer, c’est supporter tant bien que mal, admettre sans réaction défensive (apparente tout au moins parce que la tolérance en biologie par exemple chez l’homéotherme n’est possible que par la mise en œuvre discrète mais efficace de mécanismes régulateurs très sophistiqués mais cela a ses limites et l’on passe très facilement, très brusquement dit Zazzo à une « intolérance totale pour tout ce qui est un attentat au  sentiment de notre identité » et qui contraste, mais cela me parait fort compréhensible avec la constatation qu’il fait « chez le jumeau devenu adulte chez qui on observe une étrange tolérance aux méprises d’autrui sur son identité, une tolérance telle que l’on peut se demander si elle n’est pas une complaisance » De la tolérance comme de la perplexité, il n’en faut ni trop, ni trop peu et ce sont d’ailleurs là deux notions somme toutes assez proches, la première plus sociologique et pragmatique (TU), l’autre plus cognitive et intrapersonnelle. Dans ses maximes D’Alembert précise à l’article Tolérance : «  il faut bien distinguer l'esprit de tolérance  qui consiste à ne persécuter personne avec l'esprit d’indifférence . qui regarde  toutes les religion comme égales Pour Gabriel Marcel dans le refus à l’invocation, la tolérance se situe dans une zone frontière comme à la limite réciproque du sentiment et de l’attitude ou du comportement. On se montre tolérant, l’expression est bien significative ; je ne sais pas si on est tolérant ; je crois que l’on est en deçà ou au-delà (cf supra De la tolérance comme de la perplexité, il n’en faut ni trop, ni trop peu ) Pour Jean Rostand , « il est dans la tolérance un degré qui confine à l’injure » Dans son dictionnaire de la spiritualité Villers précise : « il ne s’agit pas de tolérer l’erreur , ni da faire avec elle des compromis mais il y a une tolérance légitime de ceux qui cherchent et qui est respect des âmes et des consciences »(respect de la perplexité) Pour J Le Maitre dans Les contemporains : « le triste de l'affaire c'est qu'on est beaucoup plus intolérant pour défendre les opinions que l’on a hérité ou qu'on accepte comme le mot d'ordre d’un parti que pour soutenir celle qu'on a essayé de se faire tout seul car alors on sait par expérience ce qui s'y mêle d'incertitude. S’il est une intolérance redoutable c'est celle de l’incrédulité et  de la foi morte Paul Valéry nous confie : « Comme je ne puis souffrir que l’on veuille me changer les idées par les voies affectives, je suppose à autrui la même intolérance » . Pour JC Filloux « le timide est victime d'une intolérance à l'attention d’autrui » pour Léon Blum : « ce qui s'est opposé hier à la constitution d'un parti digne de ce nom, c'est l’intolérance d'une discipline, c’est le penchant à une critique gouailleuse

 

TOLERER , ENDURER, PERMETTRE :Le verbe « Tolérer » est une notion de l’ordre du TU juridique et/ou social (selon Frazer : « Nous devons envisager en face le fait que la société est fondée sur l’intolérance » et cela même s’il s’agit de côtes de précision mécanique.( L’abnégation, le sacrifice de soi n’est pas une vertu. Il est seulement de la prudence vis à vis de la coquinerie). Le verbe «  Endurer » est une notion de l’ordre du IL biologique. Le verbe «Permettre » est une notion de l’ordre du JE NOUS psychologique

 

TOURBILLON (1611). Masse d'eau animée d'un mouvement hélicoïdal rapide et formant un creux. - Maelstrom, vortex (- Giratoire, cit. 1; gouffre, cit. 7; succion, cit. 2). Les tourbillons d'une rivière (- Marmite, cit. 5), d'un torrent.. Aspiration au moyen d'instruments spéciaux, dits appareils de succion, qui créent un vide relatif (trompes à eau, à mercure; vases à dépression). 2 (...) il m'a démontré comment un cylindre, tournant dans un tourbillon, présentait plus de résistance à sa succion et était attiré avec plus de difficulté qu'un corps d'une autre forme quelconque et d'un volume égal.BAUDELAIRE, Trad. E. POE, Histoires extraordinaires, «Descente dans le Maelstrom».1857, Flaubert, Correspondance, comme nom commun; nom d'un tourbillon situé près de la côte norvégienne (Encyclopédie, 1765; Une descente dans le Maëlstrom, nouvelle de Poe, traduite par Baudelaire en 1853), mot hollandais, de malen «moudre, broyer», et strom «courant». Géol. Marmite de géants : cuvette creusée par l'érosion tourbillonnaire de blocs de roches dures, érosion due à l'action des graviers et des galets au pied des cascades, dans les rapides. Le tourbillon est une très bonne façon d’arriver au Zéro Voir aussi Hubris dans la Pleiade des Jeux

 

TRIADES mais aussi toutes les autres combinaisons comportant plus de deux éléments comme tétrade, tétragramme et tétralogie, tétragone, pentagone. trigramme, trigone  J'ai horreur des repas solitaires, et le système des tables à trois m'agrée, car à deux l'on pourrait se disputer (...)GIDE, le Prométhée mal enchaîné,  in  Romans, Pl., p. 307. Les deux jambages du n de la haine et les trois jambages du m qui aime et cf. surtout article E.U.

 

TRIANGLE Le triangle (base de  la trigonométrie) a le gros avantage de pouvoir faire le tour d’un problème en 180 ° au lieu des 360° du cercle ou les quatre angles de 90° chacun du carré avec la valse viennoise à quatre temps mais il ne faut aussi souligner d’autres de ses aspects triadiques car il a non seulement ses trois angles comme le veut son nom mais c’est aussi le plus simple des polygones puisque l’on pourrait tout aussi bien l’appeler un trigone du fait de ses trois côtés, (à ce propos ne pas oublier qu’au dessous du corps calleux il  y a  un certain trigone cérébral ou fornix pont de substance blanche aux fonctions mal connues) enfin il ne faut pas oublier pour autant ses trois fausses diagonales dont j'ai très longtemps mésestimé  l’importance peut-être parce qu’il s’agit non pas tant de vrais diagonales qui relient un angle à un autre angle mais simplement de trois bissectrices , trois sécantes partant chacune de chacun des trois angles pour aboutir à angle droit au milieu  du bord qui lui fait face et vice versa d’un des trois bords vers l’angle en vis à vis donc six possibilités à  identifier par un nom angle inférieur - bord supérieur ou bord supérieur / angle inférieur, angle droit / bord gauche ou bord gauche / angle droit et enfin angle gauche / bord droit,  ou bord droit / angle gauche toutes données qui sont à préciser avant d'essayer de les utiliser à bon escient sur le plan psychologique si tant est que ce soit possible et utile. Chacun des angles est en relation directe de contiguïté immédiate  avec les deux côtés qui le font être «angle» mais ces deux relations sont complétées par une troisième sécante et médiate, relation qui permet à cet angle de tirer une perpendiculaire vers le milieu du bord qui lui fait face, relation d'opposition ou plutôt de complémentarité Au niveau de l’angle droit de l’amour ou de la charité on peut évoquer l'amour de l'égalité  et l'égalité dans l'amour. Au niveau de l’angle inférieur, on peut entre autres évoquer l'espoir du symbolique ou la haine du diabolique, la symbolique de l'espoir ou le diabolique de la haine avec pour cet angle inférieur deux possibilités, soit l'espoir quand l’entonnoir est à peu près bien rempli soit la haine quand l'entonnoir est par trop vide en fonction des humeurs, des bonheurs du moment avec ses variations cyclothymiques : l’angle du bas est classiquement celui de la haine Cette haine n'apparaît que dans une situation de désespoir et même de désespérance, celle de la mélancolie ou de l’état zéro mais dés que par des moyens les plus divers (substantiels ou relationnels) on arrive peu à peu à remonter progressivement le niveau d’eau, l’espoir réapparaît , qui devient assez souvent et surtout très rapidement excessif (surcompensation du virage maniaque qui comporte souvent d’indéniables relents de haine avec souci de se venger de ceux qui ont essayé auparavant délibérément de vous déprimer…de vous abaisser à tout prix. Il y a enfin l'angle supérieur droit celui de la foi ou plus officiellement celui de la connaissance qui a, en face de lui, le bord de la linéarité du TU imaginaire ce qui m'incite à évoquer à ce propos l'expression classique : j’ai FOI EN TOI, passage directe de la connexion entre avoir et être à un faire , un acteur mythique Dieu, gourou, partenaire ou un quelconque père ou grand frère, la mère faisant partie du réel et non de l'imaginaire. Cette sécante très particulière du FOI EN TOI est vraisemblablement celle du raccourci du charisme, source intrapersonnelle du phénomène sectaire (dont l'origine n'est certainement pas aussi interpersonnelle et mécanique que le décrit le Dr Abgrall dans son livre. Dans ce cas particulier la sécante de FOI EN TOI est un raccourci exceptionnel, extraordinaire, comparable bien sûr aux raccourcis extraordinaires de toute drogue qui n'est drogue que parce qu’elle a une efficacité très rapide, très brillante : le type même du raccourci casse gueule dans la mesure où en retour le TOI conditionne complètement votre ETRE et votre  AVOIR mais cet aspect inquiétant et pathogène est bien atténué dans la compensation de la proposition inverse qui est en l'occurrence la demande de connaissances la pulsion épistémophile si chère à mon cœur  et qui fonde tout bien réfléchi la thérapie cognitive ou plus exactement la thérapie par la cognition , par une cognition plus fine, plus élaborée et l'on est pas très loin la de la thérapie explicative de mon maître Achaintre. On peut aussi évoquer le va-et-vient complémentaire entre l'amour de la réalité de la vie et la réalité de l'amour, ou bien encore l'espoir ou la haine du désir d'une part et le désir de l'espoir ou de la haine d'autre part. C'est la un nouveau cadre de recherche à exploiter qui m'est apparue très fertile pour la Noël 1999. La vraie foi, c’est la FOI EN MOI ou plutôt en NOUS fusion du moi et de Dieu on ne fait plus qu’un avec Dieu. Le troisième type de foi est La FOI EN IL, foi en la réalité du monde du type ligne de foi,

 

TRIANGLE PARADIGMATIQUE ou SEMIOTIQUE avec ses trois angles : 1/Angle, en haut et à gauche, de la Connaissance ou l’Ignorance de LACAN ou du Know de BION, 2/Angle, en haut et à droite, de l’Amour de LACAN ou du Love de BION, 3/Angle du bas, de la Haine de LACAN ou du Hate de BION . Le triangle est avant tout  caractérisé par ses trois angles comme l’indique bien son nom et pourtant au niveau du triangle paradigmatique, exemplaire (qui peut être envisagé aussi comme un entonnoir avec son vortex ou une toupie avec son équilibration dynamique ou même un torse avec ses deux épaules cognitives et affectives et sa pointe inférieure conative, exutoire),j’ai beaucoup plus abordé les problèmes des côtés (évoquant ainsi plus un trigone qu’un triangle), que ceux des angles, ce que je vais essayer de faire ici et maintenant, avec beaucoup de perplexités, d’incertitudes et d’approximations mais qui ne tente rien n’a rien. Commençons par l’ignorance puisque c’est par cette porte que l’on rentre en analyse. Cet angle est défini par un bord inférieur oblique vers le bas , celui du réel et par un bord supérieur ou plutôt horizontal, celui du symbolique et enfin il est fait face , sa bissectrice est perpendiculaire à l’Imaginaire. On va surnommer (à la booléenne) cet angle OU/OU (ou vrai, ou faux, sans autre alternative) et effectivement l’imaginaire, l’agir, le faire, le dire du discours, la liberté est linéaire , unidimensionnelle. Continuons par l’amour puisque c’est par le transfert dit-on que l’on perlabore en analyse. Cet angle est défini par un bord supérieur ou plutôt horizontal, celui du symbolique et par un bord inférieur oblique vers le bas , celui de l’imaginaire et enfin il est fait face , sa bissectrice est perpendiculaire au Réel. On va surnommer (à la booléenne)  cet angle ET/ET (avec conjonction circulaire, sinusoïdale, circulante réversible, égalitaire (1+1=2 ou 2=1+1 que l’on peut exprimer aussi en disant qu’il faut deux FAIRE pour un AVOIR ou même deux hommes pour une femme, ce qui pet se comprendre de beaucoup de façons, par exemple les deux hommes d’une femme peuvent être son père et son petit ami ou plus tard, son mari et son fils). Finissons enfin par la haine ou l’expulsion de l’accouchement , de l’entonnoir puisque c’est par une conduite de deuil tout à fait classique que se termine toute analyse qui a souvent trop tendance à rester hélas finie/infinie Cet angle est défini par un bord droit oblique vers le haut et la droite celui de l’imaginaire unidimensionnel et par un bord gauche, oblique vers le haut et la gauche celui du Réel bidimensionnel et enfin il fait face ou plutôt sa bissectrice est perpendiculaire au Symbolique du JE. On va surnommer (à la booléenne)  cet angle NI/NI car le JE avec son jeu est unique est dans l’espace et dans le temps Quelque personne que ce soit n’est identique à quelque personne que ce soit 

 

TRINITE ou trithéisme Le père (TU imaginaire 1 auditif), le fils (IL réel, concret 2 visuel), le saint esprit (JE symbolique 3 tactile).  « Notre vie humaine concrète nous permet de mieux comprendre que la Trinité vit en nous, que nous sommes guidés par l’esprit saint (3) vers le Christ (2) et que le Christ partage avec nous sa vie filiale pour nous mener au Père (1) » (Jean Galot) avec une simplification dimensionnelle progressive , une épuration ou plutôt une purification. Il y a un certain nombre d’élus, de privilégiés ou soit disant tels qui sont directement branchés sur Jéhovah (1) sans aucun intermédiaire et il y en a d’autres qui, pour arriver aux mêmes résultats, ont besoin, eux, de une, de deux ou de trois personnes intermédiaires (et même  plus) qui sont respectivement son fils Jésus (2), le Saint Esprit (3) et pour certains la Sainte Vierge (4) et même  éventuellement les multiples saints et anges gardiens. On est en présence d’un indéniable poythéisme (accompagné parfois même d’un « polyangélisme ») et c’est ce qui explique vraisemblablement que le catholicisme se soit si facilement intégré les anciennes pratiques païennes ce qui pour certains peut paraître une incongruité scandaleuse mais qui me paraît, quant à moi une des grandes forces, une idée géniale du catholicisme qui  se veut et se présente comme un monothéisme (comme la judéité, l’islam, ou les témoins de Jéhovah) mais qui a su rester trinitaire. Une histoire comparée d’un très grand nombre de religions montrent qu’elles se fondent en fait sur une divine trinité, comme le prouve la fréquence en la matière de triades les plus diverses (E.U.) religieuses ou banalement, laïquement anthropologiques. Cette constatation apparemment paradoxale peut (peut-être ?) s’expliquer par la personnation pronominale fondatrice de tout dialogue JE (Saint Esprit), TU (le Père) et IL (le fils incarné réel qui sait naître à Noël, mourir le Vendredi Saint et ressusciter le jour de Pâques). Tout cela paraît vraiment tout fou et pourtant…n’est ce pas là la simple description d’un certain nombre de croyances extrêmement répandues en Occident et en Orient sous une forme ou sous une autre, témoin vraisemblable d’un certain inconscient collectif (affectivo-cognitivo-conatif) neurologique….Perplexité du Saint-Esprit qui bute sur le phénoméne Jésus personne impersonnelle pleine d’interrogations, d’implications, d’implicite et d’implex et à travers cette progresion perplexe puis implexe on se décide à entedre explicitement même si parfois sur un mode hallucinatoire auditif la voix de Dieu le pére avec sa grosse voix tonnante et bienveillante malgré tout puisqu’il est pour beaucoup non seulement le seul vrai Dieu mais le Bon Dieu qui n’est pas un faux dieu ni un dieu méchant, terroriste mais avec une bienveillance qui peut osciller de la neutralité bien veillante au soutien rassurant ou au justicier intraitable…

 

TRIOS .est souvent évoqué dans un sens péjoratif ou sous une forme de plaisanterie plus ou moins gauloise Autant le binarisme est  facilement accepté autant le triadisme est rejeté de façon presque réflexe comme dans le triolisme (mise à part quelques exceptions comme celle de S. DE BEAUVOIR dans la Force de l'âge, p. 250. « Nous admirions qu'elle se donnât sans réserve à l'instant; cependant; notre premier soin fut d'édifier pour elle, pour nous, un avenir : au lieu d'un couple, nous serions désormais un trio ». A ce propos, j’ai entendu dans un film sur XXL les réflexions suivantes: à la question de sa partenaire qui lui demande si l’amour à trois peut entraîner l’éclatement du couple, le partenaire répond, après un temps de réflexion, à cette question par une autre question  « Peut-on imaginer qu’un homme sur terre soit contre cette idée », mais il est évident qu’en l’occurrence il est fait allusion à une idée et non à un vrai fantasme et si l’idée est transformée en fantasme que l’on peut avoir mais qu’il ne faut surtout pas être ou plutôt faire être,  réaliser, le problème étant ainsi reposé en termes plus techniques, il est évident que l’on trouverait très facilement beaucoup de femmes contre cette possibilité ou tout au moins sa réalisation, sa concrétisation mais peut-être parce que cette réalisation est souvent très mal faite, sur un mode pornographique et non érotique ce qui détruit le fantasme que l’on a voulu pénétrer au lieu de se laisser pénétrer par lui, fantasme (ou phantasme) qui doit rester malgré tout  fantasmatique (adjectif qualificatif et non substantif) comme le mythe doit rester mythique , la poésie poétique, le médecin thérapeute, le psychologue (substantif) psychologue (adjectif qualificatif ).La réalisation doit rester qualitative, qualificative, structurale et conjoncturelle avec de préférence le suffixe –ique (éléments de composition d’adjectif) et ne doit pas devenir pour autant structurelle avec réification, substantification bien marqué par le suffixe –isme (qui sert, lui, à la formation de substantifs) et qui est trop facilement utilisé et presque de rigueur soulignant l’aspect systématique et non systémique. Il s’agit d’une conjonction, conjoncturelle, précieuse parce que trop rare….comme la logique du tiers inclus et non exclus. A ce propos, on parle toujours de la relation médecin malade alors que l’on devrait parler de la relation médecin-malade-maladie ou plutôt affection….et à ce propos même Pontalis, dans une interview à Lire de mars 2000,déclare ne pas être « un adepte de la neutralité totale, cette espéce de détachement envers les patients. Moi, je les aime bien, je vois pas comment je pourrais passer tant d’années à écouter quelqu’un dans l’indifférence. »

 

TRIPLICITE du TRIPLEMENT GENETIQUE (ou TRIPLE GENESE ou TRIPLE  ETIOLOGIE) ce qui donne en raccourci humoristique la triplette génétique  Cette notion inhabituelle peut être évocable  en fonction de la triple utilisation de biologie génétique , de psychologie génétique et de méthode génétique sans parler des épistémologies génétiques qui doivent être doublement au pluriel parce qu’elles peuvent être restreinte, généralisée, spéciale ou générale mais aussi différentes pour chacune des disciplines qui se construit de l’intérieur par les praticiens de chaque discipline sa propre épistémologie et c’est pour cela qu’elle se dit non seulement scientifique mais aussi interne, alors que les deux autres épistémologies   métascientifique (partant de la science pour aboutir à une théorie générale de la connaissance) ou parascientifique (partant d’une critique des sciences pour aboutir à des formes non scientifiques de connaissance (Thinés) ne sont pas de bonne qualité.A propos de triplicité dans lequel j’entends trois plis, je comprends mieux le titre de la chronique de Roger-Pol Droit sur le temps éclaté d’André Green : le temps en nous fait des plis

 

TROIS comme triade, trinité mais aussi ternaire trilogie avec son tri logique  et à propos de logique  la logique du tiers inclus qui est à mon avis celle du tiercé gagnant

 

TU du bord droit du triangle sémiotique est l'exemple même de l'ambiguïté avec à son extrémité supérieure l'amour et à son extrémité inférieure la haine , ce qui donne l'énamoration chère à Lacan et le fait que tout prochain est à la fois ami et ennemi et .pour prendre l’exemple d’un récent incident dans le cadre d’un café philo sur la poésie quand on dit plus rapidement et beaucoup mieux ce que l’autre voulait exprimer, cette pertinence devient impertinente et l'autre fait semblant de ne rien comprendre en vous déclarant définitivement in compréhensible ou plus a-minima il fait semblant de comprendre l'inverse de ce que  vous avez effectivement dit alors que vous  avez eu et dit les mêmes pensées qu'il exprime par la suite en insistant sur son désaccord car vous avez eu l’impertinence de les exprimer avant lui et circonstances très nettement aggravantes sous une forme qui n'était pas strictement la sienne donc vous avez fait un crime de lèse majesté et qui est d'autant plus impardonnable vous que vous avez à faire à un opposant naturel qui se juge à la fois supérieur et inférieur à vous : il n’y a de bonnes guerres que fraternelles, entre frères ennemis et  c’est pour cela que l'on peut dire que le tu tue et que par contre le vous vous voue à un respect mutuel bien précieux. On n'est pas tant contre l’autre très nettement défini comme tel mais contre le même qui subrepticement devient autre. Paradoxalement solution pas de ces ennemis dont il faut se méfier des bien plutôt de ses amis de ses faux amis et cela peut expliquer fort bien que ce soit  à l’occasion des thèmes apparemment consensuel  que se déclenchent soit au moment même soit de façon décalée des expressions particulièrement haineuses injustifiées de s'exprimer soit directement sur le même mode verbal ou indirectement  sur un mode simplement oral en allant manger ailleurs entre soi, entre personnes de bonnes compagnies et ainsi protégées contre des influences par trop prépondérantes qui peuvent vous empêcher involontairement d’élaborer vos propres pensées personnelles étant donné que vous êtes soumis à une surstimulation qui est peut être bénéfique mais qu’il faut arriver à digérer et cela peut expliquer qu’il faut une semaine ou un quinzaine pour arriver à digérer à intégrer tout ce qui a été évoqué et qui vous a laissé pantois, perplexe : nourriture trop riche à assimiler progressivement surtout si l’on pense que c’est une alimentation pas très naturelle à laquelle tout au moins vous n’êtes pas encore familiarisé

 

 

TYPES PSYCHOLOGIQUES de Jung réflexions faites après la conférence (le 10 01 97 chez Héléne Hamy née Halford ) du Dr Maurice Esmiol d’Aix lui-même, élève de Diémal auteur de l’Orgueil de guérir  chez Albin Michel (0146 08 16 77) Les 4 fonctions psychiques de Jung correspondent aux facteurs complémentaires de Berger Torris Bonhomme Les deux premières ou  perceptions immédiates (intuition et sensation) s’articulent entre elles éniantiodromiquement et de même les deux derniers (sentiment et pensée), autrement dit affectif et cognitif et l’on n’arrive au cognitif que par l’affectif et vice versa Ces couples éniantiodromiques se retrouvent entre émotivité (réceptivité) et activité (émissivité) entre présentiel et séquentiel, entre grand angulaire et téléobjectif, entre l’accommodation féminine (Vénus) et l’assimilation masculine (Mars) L’opposition symétrique gauche droite ou plutôt la collaboration des deux  mains (chiral?) donc des deux hémisphères réunis en bas par le système réticulaire,  en haut par le corps calleux et le lobe limbique et en arrière par le cervelet, triple conjonction neurophysiologique qui assure un équilibre de base trois, sous la forme d’un trépied harmonique associant le plaisir du rythme et la joie de la mélodie

 

UNION UNIFICATION UNITE UNIQUE Eros le dieu de l’union (E.U.) Union par addition ou même par multiplication et bien sûr en opposition à tout ce qui est division ou soustraction et tout spécialement à l’annulation algébrique (par exemple du genre  3 – (2+1)=0) On peut additionner le 3 du Jeu du JE, de la joie psychologique de l’ETRE fraternel au 2 de l’île du IL, du plaisir biologique de l’AVOIR égalitaire et le 1 du TU qui tue sociologique du FAIRE libertaire, ce qui donne 3+2+1= 6. Le six de l’hexagone monocyclique C6 H6 benzénique  de Kékulé fondateur de toute la chimie dite organique et celui des abeilles dont PASCAL dans Fragments de la Préface Traité du vide remarque : « Les ruches des abeilles étaient aussi bien mesurées il y a mille ans qu'aujourd'hui, et chacune  (des abeilles)  forme cet hexagone aussi exactement la première fois que la dernière ». La polyphilie c’est non seulement aimer plusieurs personnes mais c’est aussi les aimer chaque fois de façons très différentes : amour philique, érotiques, agapique ou plutôt agapéte at. chrét. agapeta, grec agapethos «bien aimé», de agapan «aimer». Les agapétes étaient en fait des « femmes vierges qui vivaient avec les premiers chrétiens (apôtres et leurs successeurs), s'occupant de leur vie matérielle ». l’amour comme les petits pains ça ne se divise pas , ça ne ne clone même pas, ça se multiplie sous des formes différentes, en polymorphismes tous azimuts

 

VALEUR, VERTU et GRACE : La sincérité n’est pas une vertu (à conquérir de l’ordre du FAIRE) ou une valeur (à acquérir de l’ordre de l’ AVOIR) mais une grâce , un état de grâce (ETRE)  rarement atteint car asymptotique comme le prouvent bien toutes les citations sur la sincérité Etre pure de nature véritablement ontique et même pas ontologique . La folie sage c’est celle du philosophe amoureux d’une certaine sagesse qui n’est d’ailleurs pas du tout certaine avec assumation ou plutôt assomption (vers le haut) d’une perplexité équilibrante, équilibre métastable, stabilité dynamique de l’équilibration et non stabilité statique de l’équilibre, de l’état de grâce de la sagesse entre la valeur de l’avoir toujours ascendante et la vertu du faire toujours descendante avec annulation possible entre ascendant et descendant aboutissant à un état zéro que Freud a défini comme étant le nirvana mais la drogue du nirvana est celle d’un état second qui peut être à la fois comble de la folie et de la sagesse… à suivre Dans la rotation triadique dans le sens dromique la vertu du faire diminue avec les années alors que la valeur de l’avoir augmente mais il faut pour qu’il y ait véritablement être, état de grâce de l’équilibration de la sagesse, de l’êtrisation à la fois de l’ avoir et du faire sinon rien ne va plus

 

VALSE A TROIS TEMPS : un, puis deux puis trois puis à nouveau un autrement dit Jéhovah, Jésus puis le Saint Esprit (voir trinité) ou bien encore le communisme (et autre monisme totalitaire comme le national socialisme fasciste ou la progression linéaire du scientisme) qui est suivi par le libéralisme sauvage (souvent accompagné du laxisme favorisant la mafia qui est le type même de la libre entreprise sans aucun scrupule) et enfin le libéralisme civilisée ou socio-libéralisme. Qui dit trois temps, dit pluralisme donc tolérance morale. La philosophie ne peut-être que triplement plurielle : d’abord tout savoir, tous les concepts, thèmes et sujets sont très polysémiques donc très pluriels en raison de ses utilisations très diverses, du fait même de ses évolutions historiques très variées ; ensuite il n'y a pas une mais des philosophies qui essaient chacune de présenter des hypothèses plus ou moins heuristiques puisque la philosophe est le monde de la prescience des presciences ou comme en médecine (Latham) la foi et la connaissance s’appuient largement l’une sur l’autre. Dans les deux cas, c’est donc le monde type, paradigmatique de la perplexité ce qui n'est pas du tout l’art du  non savoir, l’ignorance mais l’art du trop de savoirs souvent contradictoires donc complémentaires mais cette perplexité ne s’épuise pas dans une inaction mais dans un acte de foi vraie inspirée par le Saint Esprit ou l’esprit de simple bon sens qui vous est  imposé par l’urgence d’une décision existentielle qu’il n’est pas possible de ne pas prendre le plus rapidement possible et cela même parfois pour le long terme frisant souvent le définitif alors que paradoxalement rien n’est bien défini et ressemble beaucoup à l’infini de l’infinitif. On croit que la situation est simple et plus ou moins déjà connue et on utilise dés lors l’assimilation piagétienne, mais très vite il faut passer à l’accommodation et enfin à une fragile équilibration constamment remise en cause d’une adaptation présentée ou vécue comme telle mais forcément précaire et temporaire, Il ne s’agit pas d’une banale cohabitation ni même d’une trihabitation où le mot tri prendrait toutes ses multiples acceptions et en fait il ne s’agit pas  d’une simultanéité des trois temps mais d’une successivité . Caractère de ce qui est successif. La successivité des phases d'un phénomène. - Ordre; chronologie. Ensemble, suite d'éléments successifs. «L'axe des simultanéités» et «l'axe des successivités» (Saussure). – Diachronie et non synchronie F. DE SAUSSURE, Cours de linguistique générale, I, III, 1, p. 114. « La géologie raisonne presque constamment sur des successivités; mais lorsqu'elle vient à s'occuper des états fixes de la terre, elle n'en fait pas un objet d'étude radicalement distinct ». Tout le problème est de savoir si l’on commence par le un ce qui est le classique  Père, Fils et  Saint Esprit mais pour un certain jésuite  spécialiste de la trinité (« trinitologue ») c’est le Saint Esprit qui nous permet d’accéder au Fils qui lui même nous permet d’accéder au Père et même certains esprits simples (qui ne sont pas encore probablement très saints ou même très sains) prennent comme intermédiaires préalables la Vierge Marie , les saints, les anges gardiens ou non ou bien sûr les gourous convertisseurs ou pervertisseurs fascinants. Mais rien n’empêche non plus de commencer par le deux du réel biologique sensoriel impersonnel suivi du un de l’imaginaire sociologique interpersonnel communiquant ou de commencer par le deux du réel biologique suivi du trois du symbolique psychologique intrapersonnel. A propos de la notion de valses cf temporalités diverses de l’article Temps de l’E. U. et les neuf triades Peirciennes… De valse en valse,  la voilà la jolie valse, qui montre au fond d’une certaine façon qu’au début était la valse du verbe, de l’action, du passage incessant d’un temps à l’autre….

 

VERBE Définition du verbe de Robert : Action du IL, du passé mais aussi  Etat présent et enfin Devenir de l’avenir

 

VERSION CONVERSION (se faire être) , SUBVERSION (se faire avoir), PERVERSION (se faire faire) De toutes les façons la rotation ne peut être qu’incessante comme la toupie , le vélo, la double hélice de Crick et Watson, la personnation dialogique, tournis spiraleux, tourments, tourmentins, harcèlement Au lieu d’université on peut parler  de multiversité ou plutôt de multiversion La perversion du discours est de l’ordre du TU sociologique et donc de la culpabilité avec 11 août antonyme la droiture, le soit disant juste le correct (politiquement ou autre) La conversion de la parole est de l’ordre du JE psychologique et donc du péché La subversion de la langue est de l’ordre du IL biologique et donc de la honte avec son antonyme l’honneur La langue de bois est le type même de la langue subversive qui empêche toute communication plurielle et déstabilise le pouvoir en place en empêchant toute autre moyen  véhiculaire que la langue officielle Le contrôle de la langue par les hussards noirs de la république, essais linguistiques de Staline, élimination du berbère, les cassettes audio de Khoimeny etc Avoir honte des insuffisances de sa langue et se taire ou au contraire user et abuser de la fluence et de la diversité de sa langue de bonimenteur, de baratineur : on en arrive ainsi rapidement à la médiacratie . On peut ainsi tenter une corrélation entre multiversion et multimédiation avec la subversion insidieuse de la langue même des médias qui aboutit à la médiacratie et qui se poursuit presque automatiquement dans la perversion du discours qui doit pour des raisons de rentabilité économique tenr compte de la médiocrité des demandes des besoins des désirs du grand public qui est grand par la diffusion mais petit par la qualité

 

 VERTIGE cette pathologie est  très complexe parce que pour arriver à un équilibre  à peu près correct, il faut que soit intégré valablement trois sources différentes d'informations : vestibulaire, visuelle, proprioceptive et la difficulté supplémentaire vient de ce que la proportion de ces trois sources semblent très différentes selon les individus sans qu'on sache si cette différence est d’origine environnementale  ou génétique. Pendant très longtemps j'ai été convaincu que le système vestibulaire était le type même du système tridimensionnel, avec  ces trois canaux semi-circulaires orientés dans les trois sens de l'espace mais en fait il fonctionne essentiellement comme un accéléromètre  enregistrant des changement des vitesse unidimensionnel  dans les trois sens de l’espace, dés lors  il se rapproche du système cochléaire auditif qui est lui aussi unidimensionnel, alors que  le visuel est bien sûr de l'ordre du bidimenssionel  et le proprioceptif de l'ordre du tridimensionnel . Toutes ses notions d’équilibre postural me paraissent très importantes pour la phonologie posturale  et pour les notions d'attitude, d'aptitude et d'habitude. Le représentant du professeur de Clinique ORL de Marseille Nord (qui  par ailleurs m’avoue son ignorance en ce qui concerne les mécanismes d'action du Sibelium  qui n’est prescrit chez eux qu’en désespoir de cause, mais qui a  remarqué comme moi que le malade y est très attaché peut-être un peu trop) n’a pas non plus d'explication à me fournir au sujet de l'origine de ces différences individuelles, même d’ordre  très général comme environnemental  ou génétique  Didier le spécialistes du vertige  à Toulon , très sûr de lui est un praticiens  qui ne se préoccupe absolument pas de ces problèmes, qui lui paraissent presque métaphysiques,  ce qui heureusement n'est pas le cas du tout du masseur kinésithérapeute rééducateur  Michel Piquet qui a toute une installation de posturographie au 74 Cours La Fayette 04 94 92 36 93, mais  qui a aussi une  théorie très intéressante pour expliquer le vertige des hauteurs ce qui sera sûrement très utile pour certains malades, mais aussi pour la théorisation de la psychologie différentielle

 

VERTUS Trois vertus  théologales qui ont Dieu pour objet (Foi de la connaissance et bien sûr amour de Dieu, Charité de l’Amour de Dieu et autres et enfin last but not least Espérance en Dieu évitant la Haine)  et quatre vertus cardinales La  première des vertus cardinal selon Furetiére est la prudence du réel de l’avoir passé circulaire de la langue instituée, à laquelle (pour ramener la tétrade à une triade) j’associerai la tempérance prudence des conséquences non seulement spatiales mais aussi temporelles Justice de la fraternité du JE NOUS du lien interhumain de la relation intersubjectif, Courage de l’affrontement interpersonnel du TU du faire linéaire mais on peut aussi envisager que c’est le courage qui est la vertu surnuméraire le dond thymique des trois autres qui seraient alors réparties dela façon suivante La Justice de l’égalité du Réel circulaire du IL, la tempérance du JE Nous symbolique fraternel et enfin la prudence de la liberté qui sit que dans le faire du TU on ne peut revenir en arrière comme le dit fort bien Mark Twainn : « C’est un don de Dieu que chez nous, nous ayons ces trois choses indescriptiblement précieuses que sont la liberté de parole (JE) et la liberté de conscience (IL) mais aussi la prudence de ne jamais pratiquer ni l’une ni l’autre »  G.B.SHAW «  L’abnégation, le sacrifice de soi n’est pas une vertu . C’est seulement une prudence vis à vis de la friponnerie , de la coquinerie » Prudence vient de providentia prévoir anticiper Phronésis sapientia sophia bref presque toute activité mentale La pensée pour Aristote peut être pratique (prudence) productrice réel du il soit théorétique de la tridimensionnalité du jeu du JE La prudence c’est l’habileté du Faire mais c’est aussi quelque chose d’éthique Tous les prudents sont habiles mais tous les habiles ne sont pas prudents par exemple les roués Le bonheur que vise le prudent c’est le bonheur de l’homme vertueux courageux tempérant juste Seul le vertueux est vraiment prudent Faire ce que l’on doit pour quoi on le doit à propos de qui on le doit, en vue de quoi on le doit comme on le doit Intellect et contingence habileté et exigence éthique

 

VIOLENCES impersonnelles (IL) (celle des catastrophes naturelles par exemple), intrapersonnelles (JE) comme dans la maxime de La Rochefoucauld : « la violence qu'on se fait pour demeurer fidèle ne vaut guère mieux qu’une infidélité » et enfin  les violences interpersonnelles, les seuls auxquelles on pense spontanément celles du « tu qui tue et les plus importantes ne sont pas les violences  individuelles ou personnelles mais celles d'un groupe ou d'une foule et qui par la même ont la prétention d'être légitimes puisque c'est le groupe qui fait la loi dans la démocratie et ce sont bien sûrs ces violences quasi institutionnelles qui sont les plus dangereuses,  les plus inquiétantes, les plus sectaires et totalitaristes d'autant qu'elles se drapent derrière un prétexte de légitime défense ou bien avec une perspective de rénovation, de révolution ou de restauration positive : Machiavel « Ce n'est pas la violence qui restaure mais la violence qui ruine qu'il faut condamner » et enfin comme dans les disputes entre deux gosses, on déclare que c’est l'autre qui a commencé la guerre, qui le premier a fait preuve d'agressivité ou d ‘injustice, qui a apporté de graves restrictions à votre précieuses liberté personnelle…. Des mesures de rébellion ou de rétorsion sont absolument nécessaire le plus rapidement possibles sinon plus personne ne vous respectera. Les conflits très graves qui comportent une grande agressivité , une grande violence sont très régulièrement collectifs, fraternels avec   retournement en doigt de gant de la fraternité en agressivité, et axiologiques en relation avec les différentes  philosophies des valeurs et les problèmes financiers ou économiques ne sont qu’une  forme de valeurs parmi beaucoup d’autres  même si on les évoque bien souvent en premier. Les guerres, les polémiques ne sont qu’exceptionnellement basées sur des préoccupations oblatives mais au contraire très régulièrement sur des désirs de captation ou même tout simplement d’affirmation du MOI ou du NOUS par rapport aux TOI ou aux VOUS, par conséquent d'amour propre plutôt que d’amour et cela tant sur le plan individuel que sur le plan « groupal » social ou politique et cette violence devient d’autant plus importante et tenace qu’elle est répétons le parce qu’on l’oublie trop souvent collective entre groupes ne se distinguant bien souvent que par des détails  centrée sur des valeurs, on pourrait appeler des violences axiologiques et collectives de frères ennemis et ce sont là trois facteurs qui s’ils sont réunis intensifient et surtout pérennisent le conflit, tant et si bien qu’on en arrive à un point de non retour avec disparition de tout facteur de pondération, d’élargissement de l’empan temporel et/ou spatial , bref de toute concertation, de toute sagesse et à ce moment là,  la violence peut-être le seul moyen de répondre à la violence, de façon réflexe du tac au tac, on répond à l'attaque par la contre-attaque et la spirale infernale, diabolique est ainsi amorcée et le retour à son antonyme le symbolique est bien compromis car l'homme contrairement aux animaux ne fait pas semblant de partir en guerre il y va gaiement, artistiquement avec la fleur au fusil et celui qui tranche sur le socialement ou politiquement et qui ose faire preuve d'une certaine perplexité est considéré d’abord comme un trouillard puis très vite comme un jaune, un collaborateur et enfin un traître à éliminer le plus rapidement possible. La violence se présente très souvent  comme une simple  contre violence pour une riposte à la violence de l’autre dit JP  Sartre qui n’a pas su appliquer suffisamment à mon goût cet aphorisme à lui-même et Hegel de dire aussi que « le principe conceptuel que la violence se détruit elle-même a sa manifestation réelle en ceci qu’on annule une violence par un autre violence et on aboutit ainsi à l’état zéro au maximum de la dangerosité. Depuis très longtemps il devrait y avoir des hôtels de rétention temporaire pour pouvoir y mener confortablement des instructions pressantes et pressées avec chambres seules très confortables étanches avec un contrôle vidéo continue ainsi que celui des communications avec l’extérieur qui seront largement permises mais régulièrement enregistrées et contrôlées . Par contre toutes les affaires jugées avec condamnation à emprisonnement devrait être immédiatement adressé dans des centrales de rééducation qui soient, dans toute la mesure du possible  strictement cellulaire avec des chambres personnelles qui soient des isoloirs, des chartreuses individuelles,  des cyber cellules et non des cybercafés, susceptibles de favoriser l'analyse intrapersonnelles mais aussi simultanément tout autre technique de déconditionnement reconditionnement comportementales et cognitif non pas par simple suggestion mais par entraînement à une meilleurs cognition avec notamment élargissement du champ de conscience spatiale mais aussi et surtout temporelle favorisant l’acquisition d’un meilleurs empan temporospatial, gage de sagesse qui ne peut-être obtenu qu’à travers l’assumation vraie, authentique d'une certaine perplexité permettant de tempérer et de temporiser une personnalité aux  réactions trop rapides, trop réflexes en favorisant l'éclosion d'un doute et même d’une culpabilité dont les victimes ou les parents des victimes devraient être régulièrement informés par l'intermédiaire du juge de l’application des peines, ainsi que les thérapeutes des victimes et du criminel en cours de rééducation car on a trop tendance à oublier que la violence dite légitime avant de toucher le criminel a touché souvent très illégitimement et même mortellement la victime qui elle ne peut pas publié de livre pour se défendre ou pour se consoler , pour lui permettre de revivre. Cela vaut pour les crimes de sang mais aussi pour les crimes d’intoxication collective par la chimie des drogues illicites ou par tout autre pollution surtout si on a pu en tirer de substantielles bénéfices et qui depuis 1994 passent (m’a dit Ysa Debeau qui doit être bien au courant) aux Assises et par conséquent devant un deal d’une telle ampleur 70 jours d’instruction pressante mais inefficace est sûrement indispensable pour elle, si elle veut survivre et ne pas bénéficier d’un règlement de compte habituel dans ce genre de milieu qui n’est pas un milieu particulièrement tendre et qui n’a que des relations lointaines avec celui des enfants de cœur et effectivement Ysa, malgré certaines faiblesses passagères qui paraissent très histrioniques, a du répondant et ne me paraît pas du tout une pauvre personnalité faible, à consoler et à soutenir.  Ses livres sont plutôt de l’ordre de la contre attaque et c’est peut-être une façon de fragiliser la justice qui redoutera dés lors de s’attaquer aux grands problèmes de deal  car le milieu de la drogue saura prendre toutes les mesures de rétorsion pour que l’on y réfléchisse à deux fois une autre fois et c’est ce que m’inspire la lecture attentive sinon « assidu » de son deuxième ouvrage en attendant fébrilement la parution du troisième dans quinze jours et le procès de son ex (ex qu’elle a déjà remplacé semble-t-il), procés qui doit avoir lieu aux Assises et seulement dans un an ou deux… donc une très, très grosse affaire) Je reste très perplexe mais cela m’a permis de me replacer dans un contexte que j’ai bien connu et qui doit être beaucoup plus médicalisé avant pendant et après l’acte criminelle qui pourrait être souvent prévenu en étudiant et en en intervenant à temps sue les multiples facteurs de dangerosité et de récidives de l’ état zéro (Hegel) et de la sidérante cidologie avec le NI/NI du JE/NOUS axiologique Naitre c’est n’être que,unique ni IL ni TU mais JE l’être et naître :n’être que Au café philo de Sanary il y aeu une séance entiére consacrée au livre Legitimes Violences de Ysa Dedeau de Bandol (04 94 32 21 54) qui après simplement neufs semaines d'incarcération préventive se retrouvent à l'état zéro  de dangerosité maximale et qu'elle exprime en page de garde par « ce non désir où l’on ne se refuse rien » 36 biens que parmi les 22 vignettes uniques très bien écrites certaines sont attendrissantes et d'autre réellement écœurantes. Etait ce vraiment l’effet recherché ? En tout cas, cela illustre bien l’état zéro dit NI/NI) dans lequel on est capable exceptionnellement du meilleur mais le plus souvent du pire.  Ysa n’est vraiment attendrissantes que quand elle repère chez elle la même violence qu’elle a subi aux trois niveaux (impersonnelles et inter personnelles mais surtout intra personnelles). Selon Blanchard  Il n’existe qu’une violence légitime mais il prend grand soin de la débaptiser pour l’appeler rébellion. Il ne s'agit pas des pressions de l'Etat : ou bien elles sont légitimes et ne sont pas violence; ou bien elles sont illégitimes et violence. Il ne s'agit pas de la révolution : ou bien elle est légitime, ou bien elle est violence. Il s’agit de la rébellion légitime, qui est reconnue par les Droits de l'Homme.  La rébellion est légitime lorsqu’elle combat justement l’illégitimité ou l’illégalité qui pourraient chercher à s’imposer par la force. Ainsi en a-t-il été naguère de la Résistance, rébellion contre un pouvoir estimé illégitime.  La rébellion légitime n’a pas d’autre but que de rétablir la légitimité ».SARTRE, dans Situations I, p. 243 nous explique : « Pour celui-ci  (Camus),  la réponse de l'homme à l'absurdité de sa condition n'est pas dans une grande rébellion romantique, mais dans une application quotidienne. Voir clair, tenir sa parole, faire son métier, voilà notre vraie révolte. »  CAMUS, dans l'Homme révolté, p. 41. nous précise que : « La rébellion humaine finit en révolution métaphysique. Elle marche du paraître au faire, du dandy au révolutionnaire. » mais qu’est ce que Camus veut dire quand il parle d’une révolution métaphysique ? est-ce une révolution pas du tout réel, pas du tout physique mais métaphysique , imaginaire (Il y a loin du dire au faire) ou au contraire une révolution au plein sens du terme axiologique et qui entraîne tout avec elle Le rebelle est étymologiquement celui qui recommence la guerre…mais théoriquement avec comme seul but de reconquérir une certaine légitimité, ce qui n’est pas toujours si évident que cela et c’est ce qui m’a laissé songeur chez Ysa Dedeau…(Pourquoi n’a-t-elle pas demandé des dommages et intérêts à l’Etat Français, si elle est si sûre que cela de son bon droit ?). L’indéniable violence du livre et des discours d’Ysa Dedeau est bien sûr la réciproque, le corollaire (le reflet dans un miroir) de la violence qu’elle a  subi de la part des policiers, des juges d’instruction et enfin de ses geôliers ou geôlières et c’est une violence essentiellement sociologique relativement simple de l’ordre du TU qui fait face dans mon triangle paradigmatique à l’angle du connaître de LACAN et du K de BION :Ysa n’a pas été reconnue, connue comme une pauvre innocente ne sachant rien  malgré son intimité avec son grossiste de dealer. Connaître du point de vue Booléen , c’est OU/OU Plus grave, plus mortifiante est la violence biologique du IL où l’on considère le soit disant prévenu comme une sorte d’animal ou de végétal qu’on laisse croupir dans sa cellule avec un peu d’eau et de pain sec : violence de réification du type de la torture de déprivation sensorielle utilisée par l’armée anglaise contre les membres de l’IRA ou au moment des longues heures de garde à vue avec un temps d’attente éclateur  (et nom éclaté) dans la mesure où il est utilisé pour vous faire craquer avec incessante rumination sur le réel effectif tel qu’il a été vécu par l’intéressé en son âme et conscience réel vécu confronté avec le réel des policiers qui prêchent sans vergogne et avec une animosité certaine le faux pour savoir le vrai dans un climat de suspicion généralisée qui n’a rien à voir avec l’amour et qui est même un non amour même si par moment il y a des scènes de faux amour et c’est précisément l’amour qui se trouve être l’angle qui fait face au IL dans mon triangle paradigmatique. Aimer du point de vue Booléen , c’est ET/ET  et le réel de l‘ordre du 2 c’est le 3 du symbolique moins le 1 de l’imaginaire linéaire Enfin la violence la plus grave c’est celle de la haine de LACAN ou  du HATE de BION, l’angle qui fait face dans mon triangle paradigmatique au bord supérieur et horizontal de l’ETRE  et Haïr du point de vue Booléen , c’est NI/NI , car JE n’est ni TU (un autre), ni IL (une chose) mais une personne comme personne c’est à dire unique tant au niveau de l’espace que du temps et la violence existentielle ou plutôt définitivement mortelle de l’état zéro fait que l’on peut très facilement aboutir à la sidérante cidologie de la page de garde d’Ysa Dedeau  devenue très poétique ,très littéraire avec « ce non/désir où l’on ne se refuse rien » avec 3- (2+1) soit 3-3=0. On peut donc distinguer trois types de violence deplus en plus graves :sociologique, physiologique et psychologique. Privation de faire donc de faire connaître et reconnaître (OU/OU) ses aptitudes, privation d’avoir accés au réel, au temps , à l’argent, à l’énergie, à l’amour du ET/ET et en fin privation d’être psychologique, du souffele vital avec le NI/NI de la Haine qui pourrait être surmonté par un peu d’éspérance si tant est que l’on puisse à ce stade là en espérer à travers une longue cure analytique ou un grand amour


VIES Selon Jung : «  Les grandes décisions de la vie humaine ont comme règle d'avoir plus affaire avec les instincts et d'autres facteurs inconscients, mystérieux qu'avec la volonté consciente et le raisonnable bien significatif »


ZERO (ETAT) et la théorisation triadique. Si on retranche au trois de l’être le deux de l’avoir et le un du faire on arrive à zéro car 3 –(2+1) =0 Un JE sans IL et sans TU n’a plus de raison d’être, n’est plus un être mais un zéro, un zombi qui peut faire n’importe quoi au grés des vents et du hasard Autrement dit un être sans avoir (sans acquisition) et sans action (comme un chômeur, par exemple est un rien, un zéro ou bien encore une essence (être ontologique) sans existence est un néant ou plutôt comme on pourrait peut-être le faire dire à Sartre un zéro, Sartre qui évoque dans Situations I, p. 294 « ces opérations algébriques compliquées, dont le résultat doit être zéro » et pourtant VALÉRY plus perspicace que Sartre nous précise dans, Regards sur le monde actuel, p. 60.  « Zéro est en soi synonyme de rien; mais l'acte d'écrire ce zéro est un acte positif qui signifie que, dans tous les cas, toute relation d'égalité entre grandeurs satisfait à une opération qui les annule simultanément et qui est la même pour tous » La transe de la simple inquiétude peut entraîner un authentique état zéro par inhibition un pas en avant, un pas en arrière mais aussi l’ambivalence de l’hainamoration de l’anxiété mais la zérotisation peut être aussi le résultat d’un tourbillon névrotico-normal avec annulation algébrique et descente rapide vers le bas de l’entonnoir la Haine qui est ni ni Tourbillon  vers le bas (mais si on se laisse tranquillement emporter le tourbillon vous ramène automatiquement à la surface quelques instants plus tard) ou tourbillon mayonnaise vers le haut de l’infini.